Entre des retrouvailles et un café !

C’était par une belle matinée ensoleillée que cette folie commença, comme si tout Londres c’était donné rendez-vous au ministère aujourd’hui ! Les cheminées et les ascenseurs tournaient à plein régime, le pauvre vigile Eric Munch enchaînait les enregistrements a tour de bras, de la sueur perlait même sur son front dégarnis. Je l’encourageais en passant par là avec un sourire des plus amicale :

-Courage Munch tu va y arriver ! Hurlais-je tant il y avait du monde.

Lui qui avait l’habitude de faire son travail avec soin, et qui aimait prendre son temps pour admirer les baguettes des visiteurs, j’eus un bref élan de compassion pour se dernier. Il releva momentanément la tête et chercha la personne qui lui avait adressé la parole, je me fixait donc quelques secondes en place en lui faisant signe de la main, il me reconnu de suite et m’accorda un bref sourire et une main levée !

Je me remis en route, ou plutôt je repartis en bagarre, il y’avait tellement de monde ici ! Chacun à la fil derrière celui qui le précédé, jouant des coudes pour parvenir à son but. Je faisait en sorte de bousculer le moins possible avec ma carrure de déménageur les gens m’environnant, mais de part le nombre c’était peut être un vain espoir qui sait ?

Hélas pour moi, les gens voyant à mon badge que je travaillais ici, ils me prirent bien vite pour hôtesse d’accueil les fourbes ! Je me retrouvais vite encerclé n’ayant pour seul désire que de faire un carnage tout d’un coup et de m’enfuir en transplanant, pourquoi courir après tout !
Je fis de mon mieux pour être aimable, souriant, manger personne et leur répondre le plus prestement possible. Je travaillais ici certes mais je n’étais pas employé à ça non plus ! Soit comme je pouvais aider un peu, je le fis, sûrement un contre coup du destin après mon aveu de compassion envers Munch !

Je réussi à m’enfuir profitant, d’un moment de déconcentration de la foule sur ma personne, les véritables hôtesse d’accueil du ministère avait pris la parole. Elles ne le sauraient sûrement jamais, mais je les en remercier infiniment !
Quand à moi j’étais monté jusqu’ici pour aller résoudre un problème de badge justement. Enfer et damnation ! Il fallait se rentre en fait au bureau de l’administration, situé au niveau d’en dessous ! En bref j’avais fais l’aller jusqu’ici pour rien, au lieu de me contenté d’aller du niveau 3 au niveau 1.

-Damned ! Murmurais-je pour moi-même, puis soupirant. Merci tout de même et bon courage avec toute cette foule !

Elle me sourit. Je repartais en bataille, je parvins étonnement à me faufiler jusqu’au ascenseurs sans trop de peine, il fallait croire que soit l’atrium se vidait ce qui n’avait pas l’air d’être le cas ! Soit on avait commencé à organiser la foule.
Arriver au niveau d’un ascenseur, les portes s’ouvrirent, je croisais une jeune femme au regard étrange, les yeux de couleur violet et un sentiment de déjà vu à propos d’une personne me vins à l’esprit. Je me figeais devant elle, incapable de me détacher de son regard comme hypnotiser, je savais bien que dévisager ainsi une personne ne se faisait pas, mais ce fut le temps que l’influx de mes souvenir me remonte au cortex et que je sois en mesure de juger de l’information, réaction d’un basique presque digne de l’age de pierre ! Un sourire ce dessina enfin sur mon visage, ma bouche s’ouvrit et :

-Lileana ? Dis-je de manière presque assuré, toujours noyer dans son regard et dans la contemplation de son visage, que j’essayais de m’imaginer de quinze années plus jeune !

Je me heurtais soudainement à un visage incompréhensif de sa part. Elle ne devait peut être pas me reconnaître, après quinze ans ! Normal, moi c’était principalement ses yeux qui m’avait mis sur la piste, la physionomie de son visage n’ayant pas trop changer ! Elle me retourna mon sourire et répondit à mon appel :

- « Oui ? »

J’avais vu juste elle ne m’avait pas du tout reconnu, je ne m’en offusquais pas pour autant. C’était naturel, j’avais une mémoire étonnement brillante contrairement à moi par moment et les gens me marquer aussi étrangement, surtout les visages par contre les noms cela m’était un peu plus dur. Mais ce prénom, ce regard me rester gravé en dedans !
J’allais lui répondre quand un le « Ding » de l’ascenseur résonna brusquement, je fut un instant pétrifiais la bouche grande ouverte tel un poisson rouge dans son bocal en face du matou ! Mon corps fit preuve de plus de présence d’esprit que moi-même et il bondit au côté de la jeune femme, qui je l’aurais dit semblait presque m’attendre ?

Les portes se refermèrent et nous commençâmes à descendre, sa tombait bien j’allais au premier niveau, une pierre deux coups comme on dit ! Etant au 8e en plus de cela nous avions un peu de temps enfin tout dépendait de sa route. Mon regard n’avait pas quitter le sien depuis tout à l’heure, et je n’avais toujours rien dit..



Je me décidais à répondre à son attente, enfin à l’idée que je me faisais de son état d’esprit, répondant par cela même au mien.

-Tu ne dois pas me reconnaître, commençais-je maladroitement. Cela fait quinze ans qu’on ne s’est pas vu, on était tout les deux à Poudlard !…toujours aussi maladroitement. Euh.. Sa irait plus vite si je me présenter ! Similibus Curantur humble trouble fête du Gryffondor d’autrefois et à présent membre du ministère !

En finissant ma phrase mes joues rosirent un peu, bien que mon ton fut plus assuré dans ma voie et je me mis à me gratter la nuque comme tout le temps quand je suis gêné, angoissé ou troublé par une affaire. C’était étonnant de ma part un tel comportement. J’habituais les gens à plus de confiance en moi. Mais c’était un fait inédit pour moi auquel je ne m’étais pas préparé, revoir certaines personnes de mon passé, certaines personne de Poudlard. Cela me faisait bizarre !
J’attendis sa réponse avec un calme olympien à nouveau retrouvé, mais toujours hypnotisé par elle et ses yeux.

Tout ce temps où je l’avais observé je vis que je l’ai faisait toujours autant rire malgré moi, et que quelque part elle était sincèrement désolée de ne pas me reconnaître. Tout cela par le regard. Quel joie fut la sienne et de fait la mienne aussi, quand elle me reconnu, mon surnom retentit avec force dans l’ascenseur ; et je vus sur les visages environnants dont certains était ceux de mes collègues d’étages un sourire se dessinait sur leur lèvres.
Que son sourire était beau, ainsi que son langage châtié :

« Sim !! Par la barbe de Merlin !! Je ne t’avais pas du tout reconnu ! Je ne savais pas que tu étais ici ! Il me semblait que tu étais parti à l’étranger. »

Décidément j’eus à peine ouvert la bouche pour répondre que La porte s’ouvrit à nouveau, et quelques personnes entrèrent dans l’ascenseur. Lileana se décala et se rapprocha de moi.

« Alors tu travailles au ministère… Au département des moldus ? »

-Alors d’une oui je suis de retour depuis peu, commençais-je avec le sourire, et deuxièmement encore oui et comment le sais-tu ? Finis-je avec ironie.

C’était étonnant après tout qu’elle sache vaguement pour mon emploi, alors qu’elle ne me savait même pas de retour, ce qui était aussi étonnant que l’on sache que j’étais repartis derrière mon initiation, le bouche a oreille ? Le fait que j’avais donné autant de nouvelle qu’un rat mort ? Va t’en savoir ! J’étais si content de la revoir et aussi belle que dans ma mémoire ! Et au bureau comble du comble, quelle journée !

Un nouveau "Ding", nous étions au 6e étage, je fus pris de vitesse par ma question:

-Tu descends à quel étage au fait? D'un ton plein d'une follie chaleureuse, bien moins contrôlé que je ne l'aurais voulu de nouveau, tel un jeune chien fou

Lorsqu’il lui demanda comment elle pouvait bien savoir où il travaillait elle leva deux fois ses sourcils comme pour signifier « hm hmm t’aimerais bien le savoir ! » avant de lâcher le morceau.

« Je n’en sais rien, mais tu m’avais dit que tu avais été élevé parmi les moldus avant ton entrée à Poudlard.. donc logiquement, tu t’y connais.. alors je me suis dit que c’était sans doute le département qui te convenait le plus… même si j’aurais pu aussi penser à celui des jeux et spots magique.. Après tout tu adorais le Quidditch ! »

Mine de rien, même si elle n’avait pas la mémoire des visages, elle se souvenait assez bien du reste.

Elle remis en place ses dossier, une fois encore.. car quelqu’un venait de la bousculer pour sortir. Ce dernier lui fit un signe de la main pour s’excuser auquel elle répondit par un hochement de tête en souriant, avant de retourner à Similibus.
Tout ce qu’elle lui avait dit n’étais que suppositions et elle était plutôt contente de l’avoir bien cerné.
Il lui demanda alors à quelle étage elle descendait. Elle leva la tête pour vérifier l’aiguille de l’ascenseur et l’étage qu’il indiquait.

« Euh.. là je me rends au département de la coopération internationale.. je ne sais plus quel étage c’est.. je vais attendre qu’ils l’annoncent »

Elle n’avait jamais pris le temps de mémoriser les différents étages, puisque de toute manière la petite voix d’hôtesse annonçait à chaque fois quels départements se situaient sur le palier .

« Et toi, tu vas où ? »

Je souris alors devant tant de malice, sa façon de me faire languir de sa réponse, s’était exquis si je puis dire ainsi. Elle lâcha finalement le morceau :

« Je n’en sais rien, mais tu m’avais dit que tu avais été élevé parmi les moldus avant ton entrée à Poudlard.. Donc logiquement, tu t’y connais.. Alors je me suis dit que c’était sans doute le département qui te convenait le plus… même si j’aurais pu aussi penser à celui des jeux et spots magique.. Après tout tu adorais le Quidditch ! »

Je ne pense qu’elle puisse imaginer l’effet que cette annonce me fit, tant je me contrôlais bien mieux à présent. Même si mon nom, mon visage avaient été flou au début dans sa mémoire, le souvenir de ma personne avait perduré dans son esprit. Pour moi le signe de l’importance et de quelque part de la valeur d’un homme se retrouvait ainsi, au souvenir qu’il laissait dans le cœur, dans la mémoire des gens. Je n’étais peut être pas au final aussi insignifiant que cela.

-Et bien quelle mémoire ! M’exclamais-je doucement. Pour le coup je te félicite tu as vu juste. Je travail effectivement au département du détournement de l’artisanat Moldu. Mais à y réfléchir maintenant grâce à toi je sais dans quel service me reconvertir ! Je finis cette phrase en lui adressant un délicieux sourire, mon regard toujours dans le sien.

Elle remis en place ses dossier, car quelqu’un venait de la bousculer pour sortir. Ce dernier lui fit un signe de la main pour s’excuser auquel elle répondit par un hochement de tête en souriant, avant de retourner vers moi. Elle me dit alors :

« Euh.. Là je me rends au département de la coopération internationale.. je ne sais plus quel étage c’est.. Je vais attendre qu’ils l’annoncent »

Puis :

« Et toi, tu vas où ? »

Je manquais alors de faire la grimace, malheureusement elle devait descendre au prochain étage, le 5e ! Nous tarderions pas y arriver d’ailleurs.

-Désolé de te l’annoncer de but en blanc comme sa, dis-je avec le sourire, mais tu descend au prochaine étage. Tu en as pour longtemps ? Lui demandais-je doucement. Moi je dois descendre au niveau 1 pour un problème avec mon nouveau badge !

Puis réfléchissant deux petites secondes :

-On peut se retrouver quelque part après nos affaires a réglés pour prendre.. Un café ? Terminais-je sur un ton jovial

Mais hélas nous arrivions déjà au 5e étage, une voix féminine retentit pour nous avertir de notre arrivée prochaine et je sentis dans mon dos la préparation à bondir dehors de certaines personnes. J’attendis avec grande hâte sa réponse ! Mes yeux pétillants d’émotion, comme si un manque s’installer déjà en moi. Une ardeur qui me poussait à la revoir et à tous savoir à son sujet.

Nous arrivions au 5e étage, le « ding » de l’ascenseur retentit et elle se dirigea vers la sortie et se retourna, marchant à reculons pour me répondre, en haussant la voix pour couvrir le brouhaha du couloir..

« Je termine à 17h !! Rendez-vous dans l’atrium, on ira au chaudron à pied !! J’en aurai besoin »

-J'y serais avec plaisir alors! Lui criais-je à mon tour alors qu'elle s'éloignait à reculons.

Et avant que la porte ne se referme, elle me fit un signe de la main en souriant. C’était trognon tout sa. Je lui retournait son sourire et lui fis aussi un signe de la main. Les portes se refermaient déjà sur ce petit souvenir, qui m’avait placé sur un petit nuage que le vent emportait plus l’ascenseur s’enfonçait dans la terre. Je passais le reste de la descente en silence, dans mes pensées.
Quelle joie tout de même de recroisé autant d’anciens camarades de Poudlard, cela serait amusant de voir combien nous avions tous changer. Moi comme l’avait pensé Lila sans que je ne le sache, j’avais gardé ce petit côté qui aimait charmer les jeunes filles. Bien qu’un de mes dictons disait : « Là où il y a de la gêne il n’y a pas de plaisir ! ». J’avais trente deux ans après tout, et j’étais un célibataire presque endurci après tout.

J’arrivais au bout de mes pensées quand l’ascenseur se stoppa au 1e étage, je descendis tranquillement maintenant que la foule s’était éparpillé au cour des étages, ironiquement le service administratif n’était pas le plus visiter par les touristes ! On ne pourrait leur en vouloir. Il n’y avait ici que de sobres bureaux remplis de secrétaire assoiffés de sang et mordants les gens dès que l’occasion se présenter ! Je me frayer un chemin à travers les différentes loges pour parvenir à celle qui traité des badges, après un examen minutieux qui prit quelques secondes, la fille en conclut que le sort jeté à la carte de plastique n’avait pas accroché suffisamment.



Elle sortit sa baguette et le problème fut vite réglé, puis elle me la rendit avec un sourire, ce qui m’étonna au plus haut point, elles pouvaient donc sourire me dis-je et en plus elles ont des dents c’est magnifique ! Seraient-elles humaines tout compte fait ? Cette dernière m’invita malicieusement à repasser dès que l’envie me viendrait. Habituellement j’aurais accroché devant de telles avances, bien qu’étonnamment spontanées pour le coup, mais la veille j’avais renoué avec une veille connaissance à moi et je ne sais pourquoi l’idée d’approfondir mes atomes crochus avec cette jeune femme bien que charmante ne me vins même pas à l’esprit sans doute me faisais-je aussi des idées à propos de ses intentions.
Je repartis vers mon travail du 3e étage, lui adressant tout de même un sourire et un signe de la main, j’avais sauvé la situation en faisant semblant de rien, je ne pouvais commencer comme cela mes premiers jour de boulot !

Lorsque je remontais à mon bureau, Monsieur Weasley m’y attendait, j’en fut étonné mais ne montrait rien de ma surprise. Il tenait entre ses mains un rapport que j’avais rédigé la veille au soir, sur le contrôle d’une boutique d’objets Moldus que j’avais effectué la veille également, à la suite de quoi j’avais fermé la dite boutique, qui n’était décidément qu’une farce.

-Viens j’ai à te parlé.. Me dit-il, serein.

Un long monologue s’en suivit, au fil duquel je découvris que ces deux charlatans, porté réclamation au près de mes supérieurs, quel comble ! Mon travail commençait bien, et malgré une légère frustration qui montait en moi, Arthur me réaffirma la confiance qu’il avait en moi, et me posa nombre de question sur le déroulement des choses, observant sans doute si mon rapport restait concordant avec mes dires, ce qui fut bien sur le cas. Il me confirma que je n’avais donc commis nul tord et que j’avais tout effectué dans les règles donc pas de problème de ce côté la.
Le détail sur lequel jouaient ces deux mécréants été que soit disant que je ne leur avait pas signifié leurs tords et le pourquoi de la fermeture ce qui était réellement aberrant si seulement ils avaient pris la peine de m’écouter, au lieu de protesté à la moindre de mes paroles, montant sur le grands chevaux pour tenter de m’impressionner. Cela dit je les avais peut être congédié avec pas assez d’apropos.
Il y aurait donc une commission à huit clos au département de la Justice magique, où le dossier contenant leurs arguments et mon rapport serait étudié et confronté. Nous passâmes l’après midi avec Arthur à préparé la dite commission. Il me fut d’un grand secours, que n’aurais-je fait sans lui, il devenait peu à peu comme un père pour moi, depuis le temps que je le connaissais de par ses fils que j’avais fréquenté étant plus jeune en travaillant pour leur boutique de Farces.

Soit toujours est-il que sa allait être sympathique de travailler avec les membres du département de la Justice! J'aimais bien passé de temps à autres dans les différents services et département quand j'en avais le temps, sûrement un contre coup de la découverte du Ministère et de mon job? Avec tout ça, je ne vis pas le temps passer.

Pendant ce temps là que pouvait bien faire ma chère Lileana ?