Petites emplettes pour grand événement

C’était donc un Samedi après midi ensoleillé d’hivers. En ces temps de soldes, la cohue générale avait été déclarée ! Les rues de Londres et du Chemin de Traverse notamment été engorgées de monde ! Un comble pour moi qui devais assurer mon travail ministériel du Département de détournement de l’artisanat Moldu. En effet un magasin venait d’ouvrir à côté d’Azéroc et fils, une paire de sorciers loufoques avaient eu l’idée charmante mais toutefois saugrenue aux yeux du ministère de proposer au commun des sorciers de pouvoir acquérir la pointe, la crème de la technologie Moldu !
Rien qu’en partant de cette déclaration, bien que le concept soit génial pour un Sang mêlé comme moi élevé à la Moldu, une chose me semblait louche et j’avais été envoyé pour m’en assurer et contrôler un peu tout ça.

Comme je l’avais prévu, ces deux zigotos n’y connaissaient rien et avaient entièrement trafiqué toutes leurs marchandises, ce qui avait manqué de m’exploser au visage avec perte et fracas ! C’était à se demander comment ils avaient fait pour obtenir toutes les autorisations nécessaires et monter boutique. Cette même boutique que je ne mis pas une heure à fermer sans le moindre remords. Avec tout ce qui approcher de près ou de loin les Moldus j’étais des plus sérieux ! Fallais tout de même pas déconner !

Je me retrouvais avec ces deux jeunes gens devant leur boutique, les cheveux en pétards et le visage couverts de noirs que j’essuyais déjà avec un mouchoir, sans parler de mon costume ! Ils tentaient de parlementer, bien qu’il n’y avait pas lieu de tortiller du cul ou de chercher midi à quatorze heures. Ma décision était irrévocable et leurs arguments des plus puérils.

-Messieurs je vous le dis et vous le répète, c’est hors de question ! Dis-je avec force commençant à être sérieusement excédé ! Cette boutique est une véritable aberration que je m’empresse de fermer pour préserver nos concitoyens d’un tel danger ! Avez-vous seulement aux conséquences de tout ceci ? A mon humble avis aucunement ! Puis d’un ton glacial, reconvertissez vous !

Je leur fis signe de dégager de ma vue. Ils s’exécutèrent au vu de mon regard des plus meurtriers et sans demander leur reste ! Ils ne pouvaient en aucun cas me la faire comme on dit. Je parafais mon rapport, le détacher de mon bloc note ministériel puis le placarder sur la devanture. Je fermais ensuite le magasin avec les clés que je leur avais confisqué, toutes ces breloques seraient saisis par le ministère et ensuite détruite ! Quelle histoire tout de même !
Et même si quelques passants c’étaient arrêté à la suite de la détonation entendu dans le magasin personne n’avait suivit l’altercation ou plutôt l’échange en face de la dite « boutique ».

Je me jetais un sort de nettoyage rapide de la tête au pied pour me rendre a nouveau présentable, ce qui n’était pas un luxe vraiment ! Je devais maintenant déposer mon rapport à l’administration du ministère de la magie puis repartir dans la soirée au Pays de Galles pour m’assurer que tous les objets d’un musée sur l’artisanat Moldu était bien sain et sans danger pour les visiteurs, contrairement aux deux autres loubards farfelues. J’avais entièrement confiant quand au muséum, je connaissais l’instigateur de ce projet auquel j’avais contribué dans les grandes lignes par ailleurs. Avant cela un travail de paperasserie m’attendait à mon bureau, génial pour passer le temps !

Lorsque je me retournais je me figeais tout à coup sur place, comme ayant vu un fantôme aurait dit un Moldu. Mes émotions étaient heureusement mieux contrôlées. Mon visage était impassible, illisible ! Car se trouvait en face de moi, au beau milieu de la rue, observant la devanture d’Azéroc et fils avec un sentiment que j’aurais jugé de nostalgique. Chargée de bagage, elle était là, aussi magnifique qu’avant, au dernier endroit où je l’avais croisé quinze ans auparavant, le jour où j’avais acheté mon équipement de gardien, le jour où je n’aurais jamais imaginé la laisser ainsi en place, pour ne la revoir que maintenant !

Ainsi Lara Lane se trouvait là devant moi ou presque, mon cœur bâtit à tout rompre. La terrible Lara Lane, Serpentarde et de la plus belle aube ! Mon premier véritable amour, jamais vraiment réciproque d’ailleurs. Fille que j’avais harcelée à l’époque, il fallait bien le reconnaître aujourd’hui et ceux pour le gain de ces faveurs. Chose qui forcement ne joua pas en ma faveur et qui ne m’apporta jamais les dites faveur de cette dernière.
En ce temps là, c’était une fille plutôt froide, même avec les camarades de sa propre maison ! Manipulatrice et intéréssée, elle n’aimait rien n’y personne ou presque, à part le Quidditch, seule chose que nous avions en commun avec peut être une inversion pour les gens de Serpentard. Elle était batteuse de son équipe et était une compétitrice acharnée, limite cruelle il faut aussi l’avouer avec malice

Nos relations étaient des plus conflictuelles, les seuls contacts que nous avions échangés alors fut un ou deux baiser donnés par moi-même et ceux par surprise et à son insu forcement. Mais ce ne fut pas les seuls contacts physiques, il y eu aussi les coups de points, de pieds et de batte ces derniers toujours sur le terrain de jeu. Nous avons peut être eu un seul but en commun un jour, découvrir ce qui se cachait sous la surface de l’eau du lac de l’école de sorcellerie Poudlard, auquel nous résidions pendant les années de notre scolarité, dernière chose en commun que nous ayons eu peut être.

Tout ceci m’était remonté en souvenir en un quart de seconde. Je repris mes esprits, et je me permis aussi de l’observer plus en détails, à regarder ses achats, du moins ses sac, elle sortait de boutiques diverses mais il me semblait l'avoir vu sortir de celle de derrière, cette dernière qui était en fait une boutique de mariage ! Ce qui fut à ma grande surprise et qui provoqua un sursaut intérieur de la part de mon cœur, ainsi que le renversement de tout mon être.
Quels étranges sentiments après tant d’années, bien que j’eu connus des amours et l’étreinte de quelques femmes dans mes voyages, mais rien de comparable à sa malgré que ce ne fut pas réciproque et que cela dater ! L’avais-je vraiment oublié ?

Je dus me reprendre de nouveau, cela ne venait pas forcement dire qu’elle se marié et quand bien même ? Je n’avais absolument rien droit de penser à ce sujet qui ne me regardais pas le moins du monde ! Même si ma curiosité et mon envie d’aller la rejoindre me tordaient les intestins. Que d’émotions pour une seule femme ? Quelque part cela me renvoyé à moi-même, qu’étais je devenu ? Qu’avais-je appris ? Rien que par une simple rencontre, je me posais les questions les plus existentielles et les plus importants d’une vie ! C’était bien trop de penser pour une telle situation !

Je fis le calme dans tout mon être, je soufflais un coup et je me lançais à l’abordage. J’étais un grand garçon à présent, plus que sa même ! Un adulte. Je comblais l’écart qui nous séparaient et me plaçant pas tout à fait devant elle, du moins dans son champ de vision, je lui adressais un sourire amicale et lui dis tout simplement :

-Bonjour Lara..

Quel choc pour moi. Un sourire de Lara, si je m’étais attendu à cela. Bien sur je ne pus que lui rendre évidement, et l’un de mes plus radieux au passage. Après tout ce temps, elle ne m’avait pas oublié, j’eus pompeusement en tête l’idée de me dire à moi-même « mais comment aurait-elle pu ? » mais il n’en était rien. J’acceptais en moi cette joie toute simple, de la voir qui plus est souriante, donc pas forcement mécontente de me voir, et ce rappelant de moi !
Je n’avais jamais songé à une telle possibilité dans le passé, pensant à elle dans certains moments de vide dans ma vie de voyage.

« Bonjour ! »

Cela me ramena sur terre, tel un coup de pied aux fesses interplanétaire. Question suivante voyons, je pensais à l’habituelle ça va ? Alors quoi de neuf ? Tu deviens quoi ? C’était d’un banal assuré. Mon dieu qu’elle était belle avec son sourire, un ange ? Qui aurait pu le dire ! Surtout pas moi qui ne disais rien au final, la faisant languir quelque part.

Pense : Génial, t’as vraiment pas changer toi, toujours aussi nier ! Pense à ce qu’elle va se dire de toi maintenant sombre idiot, quitte à être banal, dis quelque chose au lieu de rester là planter comme une tache sur sa chemise ! Aller ! Un peu de cran, du courage et tout ira très bien champion !

Ma conscience me donnait de violent coup de pied aux derrières pour changer, j’étais loin d’être pétrifié comme un glandu en plein milieu de la rue et aussi bien loin de l'homme assuré que le ministère avait envoyé se charger de l'enquête sur la boutique de tout à l'heure, j'en étais à cent lieux de ce moment là déjà.
J’étais juste là à la dévisager intensément mais point en mal, cela faisait trop longtemps que je n’avais ressentit de telle chose, comme cela aussi brutal, et pour moi il me semblait que la terre avait déjà fait au moins une rotation sur son orbite depuis son bonjour ! Alors qu’il n’en était rien, juste quelques longues secondes d’un silence que je brisais à présent sur un ton qui se voulait assuré en principe :

-Alors comment vas-tu ? Je me retins de faire une moue trop anxieuse. Je suis ravis que tu te souvienne encore de moi.. C’est incroyable après quoi ? Quinze ans déjà et ici même en plus. Sur un ton déjà beaucoup plus serein mais trahissant toujours une certaine joie intensive de ma part.

La chose que j’aurais évité c’est qu’elle croit que je n’attendais que ce jour, ou un truc dans le genre, que je n’avais pas arrêté d’y penser ce qui aurait été digne d’un grand malade et ce qui n’avait surtout pas été le cas !

C’est tout de même drôle comme le hasard fait les choses parfois.

Eh oui j’avais changé en quinze ans, mes traits c’étant creusé au fil du temps, mon mode de vis m’avais évité de grossir et d’avoir un visage de plus en plus bouffit comme certaines personnes de mon age. Par chance, si nous nous étions croisés quelques semaines auparavant, elle m’aurait vu, une barbe de plusieurs mois, habiller décontracté. Bref rien de très sérieux, comparé à ce jour de boulot.
Quand à elle, elle n’était que plus belle à mes yeux, comme si ses traits avaient été figés dans le temps, bien qu’elle fut plus féminine aussi, de par son look et sa silhouette sportive. Je savais qu’elle était devenue joueuse professionnelle de Quidditch, Drew’ ne se priant pas pour me le dire, et de me montrer les magazines dont elle fit la une.
Soit elle ne m’avait pas oublié et elle allait bien, l’essentiel était là !

Lara avait l’air particulièrement de bonne humeur :

« Je vais bien, merci ... Et toi ? »

-Et bien ma foi je vais bien et je finissais un travail là. Dis-je tout simplement

Elle fit une pause quelques secondes, avant d'ajouter, avec un nouveau sourire et un ton amusé :

« Je ne pense pas à te demander ce qu'il y a de neuf depuis quinze ans ... »

Evidement une telle question après tant de temps cela semblait presque obligé ! Toutefois, je remarquais aussi que le soleil commençait à décliner et que le monde continuait d’affluer en masse, c’était pour le moins dérangeant. Je la vis également se décaler pour ne pas être écrasé par la dite foule, je fis de même. Je pris tout de même le temps de répondre à sa question avant de lui proposer un retrait stratégique :

-Il s’en ai passé des choses pendant ce temps, on va dire que j’ai beaucoup voyagé ici et là. J’avais commencé sur un ton quelque peu nostalgique, puis avec une douce ironie chaleureuse. Mais avant de parlé de la carrière sportive de haut niveau dont j’ai eu vent d’une fille portant étrangement le même nom que toi.. Puis-je te proposer d’aller nous asseoir quelque part au calme peut être ? Lui dis-je calmement un brin timide, l’agitation de la foule ne me mettant pas à mon aise.

Je n’avais pas d’idée en particulier, un café, un parc, n’importe quoi pourvu que nous soyons un peu plus tranquille, et puis pour elle qui portait quelques sacs, cela serait plus confortable.

Je ne pouvais bien sur pas me douté de ce à quoi Lara pensait, mais j’avoue que si on venait à me confié de telles pensait cela me paraîtrai quelque peu ironique ainsi qu’étonnant de la part de cette dernière. C’était toutefois vrai que je ne ressemblais plus à l’image que j’avais pu donner dans le passé.
Quelque part quand je vis que Lara m’écoutait avec attention, j’en fus réjoui. Si je m’étais imaginé sa il y’a quinze ans. Aujourd’hui le présent prenait une toute autre tournure.
Elle remarqua ensuite l’ironie de ma remarque sur sa carrière, mais contrairement à ce qu’elle pensait il y’avait plus à en dire que l’on aurait pu penser. De plus je ne lisais pas trop les tabloïd sportif et autres potins de mauvais genre. Je savais juste d’elle qu’elle était devenue une professionnelle accomplis et épanouie apparemment.
L’instant d’après Lara manqua de me faire craquer, avec une attitude des plus mignonnes, elle faisait exprès ou quoi ? Elle pencha légèrement la tête sur le côté et me fis un jolie sourire tout en répondant à ma proposition de repli stratégique :

« Pourquoi pas ? »

Effectivement en détaillant ses vêtements d’un œil ma foi discret, je vis qu’elle n’était pas des plus chaudement vêtue, à cette heure ci cela ne présentait pas d’inconvénient particulier mais bientôt lorsque le soleil aurait finit de déclinait et commencerait à embrassé le ciel, là par contre, elle aurait peut être besoin de ma galanterie.

Je réfléchis donc en vitesse, ce n’était pas de proposer, fallait-il encore trouver le lieu ! Où aller à une heure pareille ? Surtout dans une rue aussi bondée, les cafés devaient eux aussi être pris d’assauts ? Tout en y pensant, mes yeux tournèrent dans leur orbite, mon visage se contractant en une moue pensive, mais toutefois pas ignoble, tout en me frottant le menton avec application, plus ma réflexion s’élaborée en dedans de mon esprit. Une idée me vins alors. Je connaissais un petit endroit fort convivial et haut en couleur, au coin de la rue un peu plus loin, à deux pas d’ici pour ainsi dire. Je me retournais donc vers elle, posant mon regard d’un bleu océan dans ses deux opales noires et de lui dire un brin mystérieux, accompagné d’un léger sourire :

-Me ferais-tu confiance quand au choix du lieu ?

Mon option n’était pas des plus extravagante, en effet le calme régnée dans cet endroit, mais l’art subtil qui s’y trouvait n’était pas à porter de l’appréciation de tout le monde. La boutique était en fait tenue par une né Moldu dans le jargon sorcier. Et tout comme moi, elle avait grandis imprégnée de cette civilisation. Ses parents étant artistes, elle exposait avec joie leurs œuvres de toutes sortes. Comment savais-je tout sa ? J’avais rencontré cette fille durant mes expédition, bien qu’un peu plus jeune mais tout aussi aventureuse que moi. Nous nous étions croisé sur la route de l’Europe du Nord quand je faisais voile vers la Norvège. Sur le bateaux qui nous y emmenais nous avions eu tout le deux une certaine attirance réciproque pour l’un l’autre, ce qui nous amena à discuter de chacune de nos deux vies. Elle partait là-bas pour y observer les dragons sauvages du coin, légèrement dangereux au passage, mais soit on avait vu des idées bien plus farfelues chez d’autres. Après une courte romance, toutefois fort agréable, nous avions repris le cour de nos destins, avec la joie d’avoir rencontré un compagnon dans cette aventure nordique. Nous avions gardé contact jusque là. Donc cela serait avec le sourire que je la retrouverais elle aussi, n’ayant pas encore eu le temps de passer voir son fameux café ambiance. Tout ceci en pure amitié, cela avait été convenu bien avant ce jour !
Je ne manquais donc pas de tact d’emmenais Lara dans cet endroit, de plus je ne lui devais nul compte. Bien qu’une part de moi continuait peut être de lui en rendre, pour preuve, de telles pensées.

Je fis alors un pas en direction de mon choix, toujours un petit sourire aux lèvres attendant sa réponse, et l’invitant d’une main tendue.

Pense : Lara me feras tu cet honneur ?

« Te laisser choisir le lieu ... »

Elle fit mine de réfléchir.

« Est-ce que ça ne serait pas un peu suicidaire de ma part ? »

Je ne savais pas à quoi elle pensait à ce moment là mais si j’avais su, j’aurais certainement pouffé de rire ! Toujours est-il que bien qu’elle est effectivement mûrit, elle gardait tout son ironie d’en temps, je pouvais me trompé bien sur. Elle reprit :

« Allez ... Ça marche. » finit-elle par conclure avec un clin d'œil.

Cela me rassura tout de même, j’aurais finir par croire que nous retournions quinze années en arrière. Je lui fit un sourire acquiescent sa réponse, elle m’emboîta ensuite le pas et s’enveloppa d’autant plus dans sa cape. Nous y serions dans cinq minutes même pas, je voyais l’angle de la rue de là où je me tenais.
L’endroit où je l’emmenais été fort accueillant d’après sa propriétaire. Et elle avait déjà une clientèle fidèle mais quelque peu délurée, ces artistes vraiment !

Nous arrivions à nous faufiler assez facilement, moi avec ma carrure avantageuse, sur plombant la plupart de la foule, et Lara avec sa ligne féline. Par contre parler ici en marchant dans une roue aussi bondée relever du parcours du combattant !

-Tu verras c’est sympathique comme endroit, l’endroit est tenue par une bonne amie à moi ! Dis-je à moitié en train de crier.

Angie l’amoureuse des Norvégiens à crêtes comme j’aimais l’appelé ! Nous étions tellement complice depuis cette aventure, s’en était réconfortant de la retrouver elle aussi. Au bout de quelques minutes, nous nous extirpâmes de la foule. Par chance avec le temps extérieur la sueur ne perlait pas encore sur mon front, mais la chaleur y était !

-Cette rue m’étonnera toujours, lui dis-je en soupirant, puis un sourire. Nous y sommes !

On voyait d’ici la devanture aux couleurs bariolées, multicolores, peinte à la Moldu ! Avec ses motifs tribal, on aimait ou l’on n’aimait pas. C’était assez éclectique dans le choix de ce qui y était dessiné, les fameux Norvégiens à crêtes, les paysages paisibles et enneigés de la Norvège mais aussi un ciel plein d’étoiles et autres fantaisies, tous sa dans un espace bien déterminé qui permettait à cette devanture de ne point être trop surchargé !

Loin de me doutait des pensées qui assiégé l’esprit de cette chère Lara, je contemplais encore un peu la devanture, avant d’entendre le commentaire de la jeune femme m’accompagnant :

« C'est ... Spécial. »

Je lui un large sourire puis soupirant ironiquement :

-Je te concède ce point..

Puis je l’invitais à passer la porte que je lui ouvris. L’intérieur était tout de bois qui était parquet du sol au plafond, ici et là, accroché de manière très artistiques se trouvait nombre de peintures et de fresques qui comme la devanture en jeter si l’on pus dire cela ainsi mais cela agressé moins l’œil tout de même et encore une fois tout comme dehors rien de tout cet étalage ne surchargé l’ensemble. Spécial qualifiais donc bien l’ensemble de la structure. Une musique de fond cette fois plus classique des mœurs d’aujourd’hui nuancée le fond sonore ambiant. Un groupe inconnu, ce qui ne m’étonna pas, au vu de ses goûts si éclectique. La il me semblait bien que c’était une formation jouant une pop musique mielleuse et envoûtante de sensualité.

Une fois que j’eusse indiquais une bonne table à Lara avec un sourire engageant, je me mis à chercher Angie du regard, le visage impassible, tout en me dirigeant vers la dite table. Quel accueil ! Juste au moment où cette pensée me traversa l’esprit, et pendant que j’avançais galamment la chaise de mon hôte, elle sortit de derrière un rideau qui devait menait à l’arrière boutique et à sa cuisine (elle vivait dans ce bâtiment aussi) avec un plateau d’amuse geule superbement bien présenté.

J’aurais pu ajouter qu’elle aussi était très bien présentée, elle n’avait pas changé. Blonde aux yeux bleues, d’une taille dépassant la moyenne féminine tout en le restant étonnamment malgré sa. Elle se trouvait en fait être légèrement plus petite que moi, ce qui pour moi ne gâchait rien de ses charmes mais qui pouvait le dire pour un Hobbit ?
Toujours était-il que son charme était loin d’être sulfureux, elle respirait en fait la simplicité, étant maquillé le moins possible, parfois même jamais, tout juste peigné ou les cheveux arrangés en fonction de son humeur.
Aujourd’hui, une frange pendait d’un côté de son visage radieux, pendant que le reste était regroupé en un petit chignon sur l’arrière de sa tête.
De grands yeux, surmonté de fins sourcils et avec en ce jour quelques points faisant la continuité de son œil droit. Des lèvres fines d’un rose pastel. Venait ensuite le seul point qui trahissait la fille qu’elle était en fait, Angie avait toujours un léger rictus au coin des lèvres, à force ce trait c’était légèrement creusé en cet endroit de sa peau, mais comme le reste cela ne nuisait point à sa beauté.

J’aurais ainsi pu longuement resté là à la décrire, elle et ses lignes agréables. Quand elle me vit, un grand et large sourire se dessina sur son visage. Elle posa au plus vite son plateau sur la table et courut me sauter dans les bras. J’amortis le choc comme je pus, mes jambes manquant de flancher, elle pesait son pesant d’or !
Autour de nous des sourires, de l’étonnement d’un tel comportement de la part de la patronne des lieux. Quand était-il de la réaction de Lara ? Elle devait se sentir pris dans un de mes pièges encore une fois, c’est vrai que tout cela ne comportait pas beaucoup de subtilités ni de tacte.

-Hey.. Dis-je à Angie qui descendait de mes bras, tu ne changes pas toi ! Finis-je d’un ton timide

Ce qui me valut cette réponse :

- Eh bah ne fais pas ton timide ! Ca va mon petit Sim’ ? Dit-elle d’une voix plein d’énergie en me cognant l’épaule de son poing, elle enchaîna. On prévient plus qu’en on rentre de voyage maintenant ? C’est du propre !

Je n’eus le temps de répondre qu’elle remarqua alors Lara.

-T’a même amené ta fiancée ? C’est sympa sa ! Finit-elle d’un ton jovial.