Ballade de découverte (PV: Effinie)

Toan se promenait dans les rues du chemin de Traverse. Shotoka était dans ses bras. Cela faisait environ une semaine qu'ils se trouvaient tout deux en Angleterre et malgrès ses recherches sur la mort de Sofia, il prenait le temps de découvrir la ville.

Ce n'était pas vraiment une visite de la ville car il cherchait des vêtements pour Shotoka. Elle grandissait vite et à deux mois il lui fallait des tenues un peu plus d'été car le temps se réchauffait. Il ne savait pas dans quels magasins aller.

*Peut être qu'il n'y a pas de magasin de vêtements pour enfants ici*

Il continua quand même découvrant les magasins de façon à les trouver facilement quand il reviendrait pour trouver autre chose.

La rue n'était pas bondée seul une dizaine de personnes se trouvaient dans le chemin.

Shotoka se mit à pleurer. Il s'arréta et essaya de la calmer.

-Chuuut

Shotoka se calma rapidement et ainsi ils purent repartir.

Effinie venait de quitter son boulot. La plupart des gens aurait été tracassé par cela mais Effinie de toute façon n'avait jamais eu vraiment besoin de ce boulot. Faisant partie d'une famille riche, elle avait forcément hérité d'une grande fortune que ses parents lui avait légué et grâce aux affaires familiales, elle en touchait une partie comme ses frères. Non il était de penser à faire autre chose de sa vie. Elle avait appris à passer outre son passé. Il est certain qu'elle ne pourrait jamais s'en débarrasser mais il fallait vivre dans le présent et penser au futur maintenant... C'est pour ça qu'elle avait démissionné. Avec tous les talents qu'elle avait, elle pouvait avoir une activité professionnelle bien plus intéressante ! Ainsi il fallait qu'elle réfléchisse à ça sérieusement. Elle marchait alors le long des rues. Le temps se réchauffait en ce mois d'avril et elle ne portait plus de cape mais seulement une veste qui la recouvrait suffisamment. Elle avait pensé à retourner en Italie mais en fait elle avait un point d'appuie plus important qu'elle ne l'aurait jugé et qui l'aider à avancer : son frère. Elle finit par faire le choix de rester en Angleterre. Elle descendait alors la rue principale du chemin de traverse quand elle entendit un bébé pleurait. Elle ne peut s'empêcher de tourner le regard vers le bruit en question. Elle vit un jeune homme alors porter un bébé dans ses bras. Cette image lui rappela une "vision" de son futur qu'elle avait eu. Elle se demandait si elle était sur la bonne voie et si le jour où elle aussi viendrait à porter un être comme ça, elle pourrait l'élever dans autre chose que la terreur et le chaos. C'est en partie la raison pour laquelle elle avait changé. Elle passa pas loin du jeune homme et ne put s'empêcher de sourire à la vu e l'enfant. A voir ses vêtements, il devait sûrement s'agir d'une petite fille. C'était drôle comme Effinie pouvait être attendri pour ces petits êtres. Peut-être son côté féminin qui prenait le dessus sur ce qu'elle ressent. Elle ne put s'empêcher de dire au jeune homme :

"Vous avez vraiment une magnifique petite fille..."

Toan vit une jeune femme passer à côté de lui.

"Vous avez vraiment une magnifique petite fille..."

Tout le monde trouvait les enfants magnifiques mais cela lui faisait plaisir qu'on dise cela de sa fille. La femme s'arreta près d'eux et souria à Shotoka.

Toan toujours très gentil avec les femmes lui retourna le compliment.

-Merci, vous êtes très belle aussi.

Avec Toan les compliments pleuvaient, il lui sourit, c'est vrai que cette femme était belle comme toutes les autres femmes d'ailleurs. Elle n'avait pas l'air d'être anglaise surement d'origine méditerranéen ou alors d'amérique du Sud.

Shotoka la regardait avec de grands yeux équarquillés. A seulement deux mois, elle était emmitouflé dans une cape mais on pouvait voir sa robe dépasser. Elle ne voyait que rarement des femmes. Toan se demandait si l'absence d'une mère la genait.

Pour la femme qui se trouvait en face de lui voir un homme aussi jeune avec une petite fille dans les bras et sans mère devaient être surprenant.

Effinie faisait limite plus attention au bébé qu'au jeune homme en lui-même. Sa fille était vraiment magnifique et ces yeux les faisait craqués. ça y est... Effinie deviendrait-elle complètement gâteau devant un bébé ! Qui aurait cru de sa part... De toute façon c'est bien connu que les bébé peuvent changer l'attitude de certaines personnes. Et puis il fallait être aveugle pour ne pas craquer ! C'est quand le jeune homme lui retourna le compliment pour elle qu'elle releva seulement la tête vers lui en souriant de plus belle. Le bébé en quelques secondes avaient réussit à l'illuminer. Le compliment du jeune homme ne lui fit que sourire de plus belle. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas eu un tel sourire. Être prise au dépourvu par un bébé, ça s'était la meilleure... Elle arrêta alors de fixer la petite fille pour poser ses yeux émeraudes sur le père. Elle se rendit compte qu'il avait l'air bien jeune pour être père mais n'en fit aucune remarque.

"Merci..."

Elle remarqua les traits tirés du jeune homme. Elle pencherait pour le Japon... Elle avait pas mal visité ce pays. Bon pas vraiment par pur plaisir mais plus pour le boulot. D'ailleurs là-bas aussi elle n'avait pas pu s'empêcher de répandre la terreur. Effinie avait une femme qu'on pouvait considérer comme dangereuse. Elle n'avait pas hésité à massacrer des villages pour qu'on se plie à ses ordres. Le Japon en avait fait aussi les frais même si c'était moins prononcer que son pays d'origine l'Italie. Le surnom qu'elle s'était donné : La licorne noire... Cette époque était révolue pour elle. Elle avait changé depuis moins d'un mois mais marchait maintenant pour le bien ou faisait du moins son maximum pour y arriver.

"Je ne vous ai jamais vu dans les parages... Vous êtes ici depuis longtemps ?"

A force d'arpenter les rues du chemin de traverse, même si elle ne connaissait pas les noms elle se souvenait au moins des visages. Elle avait une très bonne mémoire et n'avait pas le souvenir de voir un jeune asiatique avec un bébé ici.

"Merci..."

La jeune femme ne paraissait pas géner par le compliment mais seulement on ne dirait pas qu'elle avait l'habitude d'en recevoir. Mais Toan l'avait bien remarqué, les anglais ne sont pas très galants et friands de compliments.

"Je ne vous ai jamais vu dans les parages... Vous êtes ici depuis longtemps ?"

Normal, qu'elle ne l'ai pas encore remarqué. Car un homme japonais et une petite fille se promenant en Angleterre on le remarque tout de suite.

-Non seulement une semaine alors c'est normal. Vous connaissez un peu le coin?

Toan voulait profiter de cette demoiselle pour demander des renseignements sur les magasins et surtout sur celui qu'il recherchait.

-Je recherche un magasin de vêtements pour ma fille.

En effet si ça faisait qu'une semaine qu'il était là alors forcément elle risquait pas de l'avoir remarqué. Elle l'écouta parler et réfléchit. Un magasin d'enfant ? Bon question... A vrai dire elle-même n'avait pas d'enfants et s'en était jamais vraiment préoccupée jusque là. Elle réfléchit alors si elle n'avait pas dans son esprit l'emplacement d'une boutique pour bébé.

"Je crois savoir où vous devriez aller..."

Elle réfléchit encore quelques instants. Si ces souvenirs étaient bon, il faudrait marcher en montée et passer dans une autre rue. Ainsi il pourra trouver son bonheur.

"Si vous voulez, je peux vous y amener !"

ça lui faisait plaisir de pouvoir aider. Ce n'était peut-être pas grand chose mais pour elle c'était beaucoup. Elle avait fait temps de mal que le moindre truc qu'elle pouvait faire de bien était bon à prendre.

"A vrai dire je ne vis en Angleterre que depuis 4 mois et demi... Je viens d'Italie."

Elle lui montra la direction alors avec le sourire. Le seul truc c'est qu'elle était loin de s'imaginer que cet homme avait aussi été l'une des victimes de son passé...

"Je crois savoir où vous devriez aller..."

Il y avait donc bien une boutique dans le coin.

"Si vous voulez, je peux vous y amener !"

Il lui sourit, s'était gentil de sa part. Comme il ne connaissait pas les rues qui se trouvaient à côté il avait besoin d'aide.

-Oui volontier, je vous remercie.

Il n'avait, depuis une semaine pas rencontré de personnes comme cela. Personne ne lui avait adressé la parole et personne ne lui avait proposé de l'aide. Quand il cherchait un appartement avec sa fille, les gens ne se sont pas inquiétés pour Shotoka. Un homme et une fille de deux mois qui dorment dehors c'était tout à fait normal à leur yeux.

Il suivit la jeune femme dans les rues adjacentes.

"A vrai dire je ne vis en Angleterre que depuis 4 mois et demi... Je viens d'Italie."

Toan ne s'était donc pas trompé, elle était d'origine italienne. Cela se voyait phisiquement mais aussi dans sa façon d'être. Les italiens sont souvent très chaleureux, beaucoup plus que les anglais en tout cas.

-L'Italie, je m'en doutais. Les anglais sont beaucoup plus froids, n'adresse pas la parole aux nouveaux venus et sont moins chaleureux.

Il la suivait toujours et s'apperçut qu'il ne savait pas comment elle s'appellait.

-Et quel est votre nom?

Effinie regardait de temps en temps à droite ou à gauche pour ne pas louper la rue. Elle jeta un regard aussi à la petite fille et afficha un petit sourire en coin. Elle regarda alors le père. Sa première petite bonne action. Il n'y avait pas à dire elle en était fière. ça ferait d'ailleurs bien rire son frère s'il la voyait faire. Quand il lui dit que les italiens étaient bien plus chaleureux que les anglais il ne savait pas à qui il parlait. Effinie ne pouvait s'empêcher de temps en temps de penser à ce qu'elle avait été. Dire qu'il y a deux mois elle l'aurait renvoyé baladé, ou pire elle aurait essayé de se servir de lui. Elle effaça cette idée de sa tête quand il lui demanda son nom.

"Effinie Zaccho ! Et vous et votre fille ?"

Effinie avait un nom très connu en Italie pour sa fille qui était l'une des plus riches. L'entreprise familiale avait un sacré importance en Italie. Enfin une entreprise qui cache en fait une sorte de mafia... Et oui son père n'était pas tout blanc. Enfin ce côté là n'était que la partie cachée de la réalité. On montrait plus une famille modèle et soudée. Effinie en doutait parfois quand elle repensait à ce qui s'était passé face au plus vieux de ses frères... Elle en avait en vérité quatre.

Elle le fit alors tourner dans une rue plus petite qui donnerait sur une nouvelle rue un peu plus grande. C'était une sorte de raccourcie. Le genre de raccourcie à éviter la nuit bien sûr... On ne sait jamais ce qui peut nous arriver dans une petite ruelle la nuit.

Toan vit le regard de la jeune femme sur Shotoka. Il ne savait pas si c'était une personne de confiance mais au premier regard il choississait soit de faire confiance à une personne soit de s'en méfier. Là il avait décider de lui faire confiance.

"Effinie Zaccho ! Et vous et votre fille ?"

*Zaccho!!*

Toan connaissait cette famille italienne. Il avait out entendu sur eux, du bien comme du mal lors des diners de haute importance de ses parents. Mais ce n'est pas se qui enleva la confiance du jeune homme.

-Enchantée Effinie. Je suis Toan Xing et ma fille Shotoka Xing-De la Rua Sáa.

Effinie devait connaitre la famille Xing, ou peut être pas. La riche famille japonaise n'était pas très connu en Italie. Par contre la famille royale De la Rua Sáa, elle devait bien connaitre.

-Je connais la famille Zaccho, j'en ai entendu parler dans des diners.

Il reprit mieux Shotoka dans ses bras et continua de marcher dans des rues étranges mais pas effrayante pour autant.

Effinie marchait tranquillement quand Toan donna le second nom de sa fille. Elle eut un moment d'arrêt dans sa tête. "De la Rua Sáa" ça lui disait quelque chose bien plus que le nom du père... Elle réfléchit mais sur le coup ne voyait pas où es-ce qu'elle aurait pu en entendre parler. Elle n'avait pas été assez longtemps au Japon pour entendre une quelconque renommée de la famille du jeune homme mais le deuxième nom de sa fille lui disait véritablement quelque chose. Allait savoir où elle a encore piochait ça ! Quand Toan lui dit qu'il connaissait sa famille Effinie sourit. Allait savoir si c'était en bien ou en mal. Ils sortirent alors de la ruelle et Effinie prit à gauche. Elle continua alors aux côtés du jeune homme avec ce nom toujours dans la tête.

"On n'est plus très loin..."

Elle continua de marcher alors qu'une question lui vint à l'esprit. C'est bizarre qu'un père fasse les boutiques pour sa fille seule. La mère devait peut-être travailler... Elle ne put s'empêcher de lui poser la question de façon détournée :

"Votre femme doit vraiment avoir confiance en vous pour vous laisser choisir les vêtements de votre fille seul !" dit-elle avec humour.

On sait bien que certains hommes ne savent pas très bien coordonner les couleurs ou les formes au niveau de leur vêtement. Elle était loin de s'imaginer qu'en fait la mère de la petite n'était plus de ce monde...

Toan marcha tout en écoutant la jeune femme. Elle avait l'air songeuse à l'entente des noms de Toan et Shotoka. Il continuèrent de marcher.

"Votre femme doit vraiment avoir confiance en vous pour vous laisser choisir les vêtements de votre fille seul !"

La jeune femme avait le sourire aux lèvres. Toan savait que ce n'était pas la faute d'Effinie, qu'elle ne pouvait savoir. Mais il lui en voulait. D'un côté cela lui faisait plaisir. Si Sofia était encore de ce monde, elle l'aurait surement laisser faire les magasins pour leur fille. Une preuve de confiance qui lui aurait fait du bien.

-Elle avait surement confiance en moi mais malheureusement pour Shotoka et moi elle n'est plus de ce monde. J'espère qu'elle est bien au paradis et qu'elle est heureuse.

Pourquoi avait il dit cette dernière phrase. Elle lui avait échappé. Mais c'était la vérité, il esperait qu'elle était heureuse et qu'elle les regardait, qu'elle riait en voyant Toan faire les courses pour la première fois de sa vie.

Le sourire d'Effinie s'effaça à cette gaffe. Et zut... Elle avait voulu rigoler mais elle était mal tombée !

"Je m'excuse... Je ne voulais pas... Enfin je suis sûr de toute façon qu'elle aurait été fière que vous vous préoccupiez de cette petite."

La dernière phrase de Toan ne sembla pas étrange à Effinie.

"Vous savez, je ne suis pas très croyante mais on veut tous croire en un paradis où un jour on rejoindra celui ou celle qu'on a aimé... J'ai perdu mon fiancé il y a 4 ans environ et pour réussir à passer à autre chose, moi aussi j'ai cru en un paradis. Je suis d'origine grecque par ma mère et avec ces contes et mythologies, j'ai voulu croire en un paradis qui s'appellerait l'élysée. Ma mère ne cessait de me dire : chaque fois que tu penses à un être parti, il entend tes pensées... Au fond de moi je pense qu'elle n'a pas tort."

Ils arrivèrent alors devant la boutique.

"Et voilà !"

Elle regarda la petite et son père en souriant. Seulement une truc lui fit d'un seul coup tilte... "De la Rua Sáa" Ce n'est pas le nom de la famille royale d'Argentine ??? Effinie n'aimait pas du tout la découverte qu'elle venait de faire. Elle n'osait cependant pas le demander au jeune homme. Elle avait fait assez de gaffe comme ça. Elle se renseignerait en rentrant. Mais si c'est ce qu'elle pensait alors elle serait responsable d'une orpheline et d'un travail non fini...

"Je m'excuse... Je ne voulais pas... Enfin je suis sûr de toute façon qu'elle aurait été fière que vous vous préoccupiez de cette petite."

Toan lui en avait voulu une demi seconde mais ce n'était pas grave. Une gaffe qui arrive à tout le monde.

Il lui fit un sourire, elle serait surement fière.

-Ce n'est pas grave.

"Vous savez, je ne suis pas très croyante mais on veut tous croire en un paradis où un jour on rejoindra celui ou celle qu'on a aimé... J'ai perdu mon fiancé il y a 4 ans environ et pour réussir à passer à autre chose, moi aussi j'ai cru en un paradis. Je suis d'origine grecque par ma mère et avec ces contes et mythologies, j'ai voulu croire en un paradis qui s'appellerait l'élysée. Ma mère ne cessait de me dire : chaque fois que tu penses à un être parti, il entend tes pensées... Au fond de moi je pense qu'elle n'a pas tort."

Elle aussi avait perdu son fiancé, il y a quatre ans. Elle avait l'air d'être épanuie et de s'être remise de cette perte.

-Oui surement. Vous aussi avez perdu votre fiancé et je vous félicite vous avez l'air de vous en être bien remise.

Peut être que sa phrase était un peu maladroite mais il ne savait pas comment tourner sa phrase.

"Et voilà !"

Le magasin était perdu dans les rues mais la vitrine donnait envie de rentrer. Il n'allait pas laisser la jeune femme ici.

-Vous voulez rentrer avec moi, je ne suis pas encore expert pour les vêtements de petite fille alors même si vous n'avez pas d'enfants...votre aide sera d'une grande importance.

Cela permettrait aussi de plus faire connaissance. Toan avait besoin de parler, de faire connaissance avec les gens mais comme tout le monde est fermé en Angleterre rencontrer une personne comme Effinie est une bonne chose.

Quand Toan dit qu'elle avait l'air de bien s'en remettre, la phrase, il fallait l'avouer, était maladroite mais Effinie ne lui en voulait pas car après tout ce qu'il avait dit était vrai.

"Oui j'ai appris à vivre avec cette perte et à continuer ma vie... Je ne pense pas que mon fiancé aurait apprécié que je ne vive plus et que je ne fasse que penser à lui alors que je suis si jeune. C'est dur à accepter mais il faut savoir un jour avancer et découvrir de nouvelles choses..."

Elle disait cela mais elle avait mis elle-même 4 ans à s'en remettre. Ces 4 ans où elle avait été si cruelle et si impitoyable. C'est parce qu'elle n'avait pas su tirer un trait entre autre même si ce n'est pas la seule raison. Mais une autre personne lui avait ouvert les yeux et depuis elle faisait tout pour avancer et sur le bon chemin. C'est alors qu'il lui proposa de rentrer dans le magasin avec lui. Elle sourit.

"Oh bien sûr ça me ferait très plaisir ! Et puis ça m'entraînera comme vous..." dit-elle en lui faisant un clin d'œil.

Ils rentrèrent alors dans la boutique. Des milliers de couleurs ornaient la boutique grâce aux vêtements des enfants. Et là Effinie, submergeait par la quantité se dit qu'elle risquerait de ne pas être plus doué que Toan. Espérons que ses goûts l'aideront... Elle commença alors à s'avancer vers une étagère en faisant signe à Toan de la suivre.

"On met souvent du rose aux petites filles..."

*Je patauge... Je patauge... Tiens ça c'est jolie !*

Elle prit une robe rose. Dire qu'elle n'aurait jamais cru affirmer que le rose pouvait être jolies. Ses couleurs avait toujours été le noir ou le bleu nuit. Remarque aujourd'hui elle était habillée de blanc et de bleu ciel. Il y avait pas de problème, elle avait radicalement changé.

"Le blanc ou le bleu ciel peuvent être bien aussi !"

"Oui j'ai appris à vivre avec cette perte et à continuer ma vie... Je ne pense pas que mon fiancé aurait apprécié que je ne vive plus et que je ne fasse que penser à lui alors que je suis si jeune. C'est dur à accepter mais il faut savoir un jour avancer et découvrir de nouvelles choses..."

Parler de ça n'était pas très joyeux. Quand Effinie eut finis il fallait changer de sujet mais pas là peine de chercher ils entrèrent dans le magasin.

"Oh bien sûr ça me ferait très plaisir ! Et puis ça m'entraînera comme vous..."

Toan remarqua le clin d'oeil de Effinie et lui adressa alors un sourire.

-On va apprendre tous les deux comme ça.

Ca allait être beau. Comment Shotoka serait elle habillé?

"On met souvent du rose aux petites filles..."

Il la suivit. Ca il savait.

-Oui, ça je savais.

Il lui sourit. Le rose, c'était déjà une bonne base.

"Le blanc ou le bleu ciel peuvent être bien aussi !"

Il la regarda c'était les couleurs dont elle était vétue.

-Oui, se sont des couleurs magnifiques pour les femmes.

Il regarda les vêtements. Une robe serait surement très bien. Le rayon des robes étaient grand. Il apperçut cependant une robe rose clair et blanche. Simple et que Shotoka pourrait mettre tous les jours.Il la sortit du rayon et la montra à la jeune femme.

-Vous en pensez quoi.

Il ne pouvais poser Shotoka parterre elle ne savait pas marcher. Il aurait du prendre une pousette mais c'est comme ça qu'on apprend. Il vit une pousette dans un coin du magasin. Elle était à acheter. Il ne demanda pas à une vendeuse si il pouvait l'emprunter. Il la prit et mit Shotoka dedans. Il lança un sourire à Effinie. Ce n'était pas grave de toute façon il la remettrait en place après.

Effinie sourit quand il lui dit que le blanc et le bleu ciel était de belles couleurs pour les femmes car c'était un peu comme un compliment comme quoi elle s'habillait bien. C'est vrai que le blanc lui allait mieux que le noir et ne parlons même pas du vert émeraude qui met ses yeux encore plus en valeur. Effinie regarda alors la petite robe que Toan lui montrait. le problème c'est que Shotoka lui prenait un peut trop les bras. Il finit par prendre la poussette qui était dans un coin et sûrement à vendre. La non-gêne (cas il fallait bien le dire !) de Toan amusait Effinie. Elle ne dit rien. Seulement à part pour répondre à sa question :

"Je trouve que cette robe est magnifique ! Ils font pas dans les tailles adultes ?" dit-elle en rigolant pour appuyer le fait qu'il ait bien choisi.

Elle tourna alors dans le rayon d'à côté. Elle se trouvait alors séparer de Toan et Shotoka pas une étagère où se trouvait juste des t-shirts.

"Vous êtes plus gros motifs sur le devant du t-shirt, strass ou uni ?"

Elle avait déjà pleins de t-shirts dans les mains avec un air sérieux en se disant qu'ils font vraiment de ces trucs maintenant !

Shotoka maintenant bien installé dans la pousette Toan pouvait regardait tranquillement les vêtements.

"Je trouve que cette robe est magnifique ! Ils font pas dans les tailles adultes ?"

Il souria.

-Peut être, on sait jamais.

Effinie passa de l'autre côté du rayon.

Toan lui vit le regard de la vendeuse sur la poussette. Il lui répondit sans gêne.

-Je l'essaye, pour voir si elle me conviens et si elle lui convient.

Ilsouria, sa fille s'agitait un peu, il avança et recula la poussette pour la calmer.

"Vous êtes plus gros motifs sur le devant du t-shirt, strass ou uni ?"

Oula, Toan n'en savait rien.

-Heu, c'est quoi le mieux, j'en sais rien moi, quelques choses de filles c'est tout. Vous devez vous y connaitre même si vous n'avez pas d'enfants.

Toan n'imaginait pas que cette femme n'était pas comme les autres et ne passait pas ces journées à faire les magasins.

Effinie écouta Toan ne pas du tout savoir de quoi elle pouvait bien parler. Elle sourit.

"J'aurais tendance à dire strass... Mais unit c'est pas mal des fois aussi."

Elle posa alors les gros motifs et garda ceux qu'elle trouvait les plus chouette.

"C'est quand même assez comique de voir qu'on est si peu doué pour faire les boutiques pour une enfant mais franchement si ça serait à refaire je ferais !" dit-elle en souriant.

Elle n'avait jamais vraiment passé son temps dans les boutiques mais il fallait avouer que ça occupait et que c'était sympa. Surtout si on est pas tout seul !

"Je peux vous poser une question indiscrète ?"

Par contre la curiosité chez Effinie avait toujours été sacrément présente. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'en savoir pas mal sur le monde qui l'entoure. Par contre ce monde en savait en général très peu car elle n'était pas du genre à parler d'elle. Elle restait plutôt discrète et mystérieuse sur elle-même...

"J'aurais tendance à dire strass... Mais unit c'est pas mal des fois aussi."

Il lui souria.

-C'est vous normalement l'experte non?

Peut être se trompait il mais même si elle ne si connaissait pas vraiment, elle si connaissait plus que Toan.

"C'est quand même assez comique de voir qu'on est si peu doué pour faire les boutiques pour une enfant mais franchement si ça serait à refaire je ferais !"

C'est sur, c'est assez simple mais il a tellement pas l'habitude. Même lui quand il était enfant ne faisait pas les courses, c'était Kashima qui lui achetait ses vêtements et si ça ne lui plaisait pas on lui en rachetait. Et là le plus bête c'est que Shokota ne s'apperçoit pas de la façon dont elle est habillé.

-Surtout, que Shotoka s'en fiche de la façon dont elle est habillée.

Il continua à regarder les robes tandis que Effienie regardait les tee-shirt.

"Je peux vous poser une question indiscrète ?"

Il laissa les robes et posa son regard sur la jeune femme sans la quitter des yeux le temps qu'il mit pour lui répondre.

-Allez y on verra si je vous répondrez.

Il continua de la fixer, un regard insistant en attendant qu'elle lui réponde.

Toan comptait bien lui aussi en savoir plus sur elle. Il ne veut pas raconter sa vie à une personne qui ne veut pas se dévoiler.

Effinie regardait Toan à travers l'étagère. Il lui permis de poser sa question mais ne lui assura pas une réponse. Elle tenta quand même. De toute façon ce n'était pas une question non plus très très indiscrète... Elle rangea les t-shirts qu'elle ne trouvait pas vraiment jolies et reporta son regard vert émeraude sur Toan :

"Je me souviens de mes débuts ici et j'avais que j'avais peiné à trouver un logement... Vous avez réussit à en trouver un vite vous ?"

Elle se souvenait que c'était tellement la galère qu'elle avait fini par prendre une chambre au chaudron baveur pendant 3 mois jusqu'à aller vivre chez son frère... En fait elle se demandait si Toan n'avait pas pris la même solution qu'elle pour l'appartement. C'est peut-être pour ça qu'elle eut la curiosité de demander. Elle, de toute façon, elle se foutait du prix de la chambre puisque sa fortune suivait largement. Mais Toan ? Elle se demandait comment il pouvait bien s'en sortir...

"Je me souviens de mes débuts ici et j'avais que j'avais peiné à trouver un logement... Vous avez réussit à en trouver un vite vous ?"

Ce n'était pas vraiment une question indiscrète et le jeune homme eut aucun mal à répondre.

-On peut dire que je n'ai pas vraiment de problème d'argent et j'ai trouvé une maison pour moi et ma fille à Glasgow. Je l'ai trouvé assez rapidement grâce à des relations.

Toan eut un peu de mal à la croire. La famille Zaccho était extrémement riche comme celle de Toan alors comment à-t-elle pu avoir des problèmes à se loger.

-Pourtant si ma mémoire est bonne votre famille est très aisé et malgré cela vous n'avez pas réussit à trouver un logement.

Il continua de la fixer. Après tout peut être essayait elle de vivre sans l'aide de ses parents et de gagner son argent elle même.

Effinie sourit. La vrai raison pour laquelle elle n'a pas trouvé de logement c'est parce que d'abord elle savait ce qu'elle voulait et que donc ça restreignait le choix mais c'était surtout parce qu'il lui fallait un endroit qui puisse la couvrir pendant sa mission et un endroit dont on se soupçonnerait pas la trouver. Tout le monde savait qu'elle avait des goûts de luxe parfois... Et c'est peut-être cette raison qui lui avait fait choisir au final le chaudron baveur. Qui imaginerait un Zaccho dormir dans un bar comme celui-là alors qu'elle pouvait s'offrir le luxe ! Personne. Même son pire ennemi a mis du temps avant de la trouver ! Ce qui l'a d'ailleurs forcé entre autre de vivre chez son frère mis à part son état psychologique véritablement faible à cause du changement. Un changement qui a été bien dur pour Effinie car elle a du tout d'abord apprendre à reconnaître ses fautes et ensuite les assumer pour apprendre à se pardonner et enfin accepter la haine de certaines victimes qui n'accepteront jamais de lui pardonner. A cause de tout cela elle avait même failli se donner la mort mais elle ne l'avait pas fait. Qu'es-ce qui lui avait fait changé d'avis ? Son premier ami qui l'a convaincu qu'agir de cette façon c'était fuir et non affronter le problème. C'est ce jour qu'elle décida de se battre contre son passé et même si elle ne pourra jamais assez rembourser le mal qu'elle a fait, au moins venir en aide à quiconque en a besoin. Elle remarqua alors qu'aider une personne était non seulement gratifiant mais en plus on faisait des connaissances qui pouvaient devenir des amis. "ami"... Un mot dont elle avait oublié la signification.

"Oh j'ai fini par faire ce choix parce que je travaillais au chaudron baveur à l'époque en temps que serveuse et que je trouvais ça plus pratique..."

Ce qui était la raison officielle du fait qu'elle ai dormi là-bas. Même si ce jeune homme avait l'air sympathique, elle ne pouvait lui dire toute la vérité. Elle détestait mentir mais parfois elle n'avait pas le choix et elle ne le connaissait pas suffisamment pour juger si elle pouvait lui dire certaines choses. Elle sentait alors la question "Pourquoi serveuse" venir... C'est vrai que ce n'était pas un super métier. Encore une couverture qu'elle avait utilisé pour qu'on ne la trouve pas et pour faire des connaissances avec les gens et pouvoir se servir d'eux afin d'arriver à son but. Quel était son but ? Tuer une des filles Ueto... Une famille que Toan devait connaître pour être des descendants de la lignée royale seulement détrônée par les Sano qui ont prit le contrôle d'une partie du ministère de la magie du Japon. Avant, elle était pour les Ueto. Une famille sans scrupule et faite de haine. Elle les trouvait passionnant pour leur vouement au mal. Mais maintenant elle se rendait compte qu'il valait mieux que l'autre famille garde le dessus étant du côté du bien. Elonie Sanders qui avait été sa dernière cible et rescapée grâce à son changement de côté était la dernière descendante de la famille Ueto à ne pas être frappé de la malédiction qui plane sur cette famille. Effinie n'avait pas tout compris à leur délire mais une chose était sur c'est qu'elle en savait suffisamment à l'époque pour faire une fille sans mère de plus. Elle regrettait vraiment d'être devenue ce qu'elle était à l'époque mais l'important comme la dit une femme c'est nos actions présentes et non passées qui font ce que nous sommes aujourd'hui...

"Oh j'ai fini par faire ce choix parce que je travaillais au chaudron baveur à l'époque en temps que serveuse et que je trouvais ça plus pratique..."

Toan ne connaissait pas le chaudron baveur mais le nom ne devait surement aps désigner un hotel de grand luxe.

L'histoire n'était pas logique, elle était serveuse, habité dans un endroit qui n'avait pas l'air très chic mais était une descendante des Zacchos.

-Excusez moi mon indiscrétion mais vous étiez serveuse dans un endroit qui d'après le nom n'est pas un hotel de grand luxe! C'est assez...étrange pour une Zacchos ,non?

L'histoire devait être bien plus compliqué, venant lui aussi d'une famille importante il savait que des fois il fallait mentir ou encore rusé pour passer inaperçut, ne pas risquer sa vie ou celle des autres.

Il ne s'interressait plus à Shotoka et aux vêtements depuis que Effinie avait commencé à parler. Il la regardait toujours fixement. Soudain, sa fille se mit à pleurer, il détourna les yeux d'Effinie et revint dans la réalité. Il la prit dans ses bras et essaya de la calmer.

La question de Toan n'étonna pas Effinie. A vrai dire elle-même aurait posé la question si Toan était à sa place. Elle sourit. Ainsi il n'était pas le genre de mec à tout gober ce qu'on dit sans réfléchir un minimum... Effinie le regarda. Elle allait répondre lorsque la petite s'agita. Elle pleurait. Il la prit alors dans ses bras pour essayer de la calmer. Effinie attendit que la petite ne fasse plus trop de bruit pour qu'elle lui réponde enfin :

"Étrange ne veut pas dire impossible..."

Elle lui sourit et regarda la petite fille. Elle avait aussi cessé de chercher. Elle tenait simplement deux t-shirt dans les mains. L'un était rose et l'autre blanc.

"Je pense que ces deux-là lui iront merveilleusement !"

Elle n'aimait pas trop parler d'elle. A vrai dire elle avait beaucoup à perdre à parler d'elle. Son passé en ferait fuir plus d'un. Peut-être que d'autres la dénonceraient mais le pire c'est ceux qui cherchent à se venger d'eux même en la provocant en duel ne sachant pas à quel puissance ils ont à faire. A vrai dire elle-même en a peur. La peur de refaire du mal à quelqu'un. Voilà pourquoi elle ne sortait presque plus sa baguette... Inutile de provoquer les gens pour se retrouver dans une situation dont elle pourrait rechuter. Elle devait à tout prix éviter tout confrontent à la baguette. Son avidité du pouvoir pouvait reprendre le dessus... Elle était encore trop faible pour pouvoir le contrôler...

"Étrange ne veut pas dire impossible..."

Toan aimait le mystère que cette femme laissait planer autour d'elle. Il aimait connaitre les personnes et voulait en savoir plus sur elle. Mais il n'allait pas la brusquer.

Shotoka c'était calmé, Toan la garda quand même dans ces bras au cours de ses quatres mois il avait appris à connaitre Shotoka et savoir comment réagir. Dans cette situation si il la reposait elle continuerait de pleurer ce qu'il ne voulait pas.

-Oui mais il y a surement une forte raison à ce changement de vie, de cadre, vous n'êtes pas arrivé ici sur un coup de tête.

Toan regard la femme, elle avait l'air angélique et diabolique en même temps, une attitude étrange qui laissait encore plus planait le doute sur elle.

"Je pense que ces deux-là lui iront merveilleusement !"

Il regarda les deux hauts, un rose et un blanc. Des couleurs de fille donc ça allait parfaitement, il posa sa fille sur un siège conçu pour faire essayer les vétements. Il prit les t-shirts et les mit sur shotoka sans lui faire esayer.

-Ca m'a l'air à la bonne taille et ça lui plait.

En effet elle avait le sourire aux lèvres. Les bébés étaient comme ça c'était albus qui rit, albus qui pleure.

Il regarda les autres vétements peut être faudrait il une petite robe. Tout en cherchant il continua de parler à Miss Zacchos.

-Vous gardez des contacts avec vos parents?

Toan suivait les infos des familles riches de tous les pays, et il savait que la famille Zaccho était un peu "bousculée" depuis quelques années.

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