Maison des Wombats vacances de Liam et Violette

2 Juillet 2019

Liam laissa galamment sortir sa soeur et claqua la porte du taxi moldu qu'ils avaient pris pour se rendre de la gare King's Cross à la maison des Wombats. Leurs parents étaient absents. Leur mère, Hanna, travaillait encore pendant tout le mois de Juillet et leur père, Oswald, travaillait tout l'été, avec quelques jours de congés éparpillés par-ci et par-là (il travaillait à la bibliothèque du quartier). C'était ainsi tous les été et ce mois de liberté absolu (sans école et sans parents) était devenu une tradition agréable à vivre pour les deux enfants Wombats.
Liam traîna les deux valises (évidemment, il portait celle de Violette -sa galanterie le tuera) jusqu'à l'entrée, maudissant le fait de ne pas pouvoir se servir de sa baguette pour les faire léviter.
Violette, une fois arrivée devant la porte d'entrée, sortit une clé de la poche de sa cape et la fit tourner dans la serrure avec un "clic" élégant et réconfortant: ils étaient de retour chez eux. Liam posa les valises dans la cuisine pendant que Violette cherchait déjà une boîte de cookies à déguster pour fêter leur retour. *La gourmandise de ma soeur la tuera* pensa Liam en reprenant son souffle (le jardin (mal entretenu) était plutôt long à traverser quand on supporte deux énormes valises remplies de tout en n'importe quoi). Pensant d'ailleurs au contenu des valises, Liam ouvrit la sienne et en sortit un paquet de chocogrenouilles qu'il tendit en direction de sa soeur, toujours à la recherche de cookies.

"Tu ne veux pas un chocogrenouille à la place ? lui demanda-t-il."

Lui même s'en enfournait déjà un dans la bouche et savourait le goût inimitable du chocolat en regardant la carte qu'il avait récoltée. Encore une de Dumbledore. Il irait l'afficher plus tard sur le mur de sa chambre avec les cinq autres. Voir tous ces Dumbledore aller et venir au dessus de son lit le rassurait parfois, lorsque l'ignominie du monde lui semblait trop dure à supporter.

Violette, la tête appuyée contre la vitre du taxis, regardait le paysage défiler. Le ciel était couvert et donnait à la Terre une ambiance quelque peu écrasante et lourde. La chaleur étouffante et confinée dans la voiture les faisait transpirer à grosses goutes, son frère et elle. Le chafeur, lui, avait décidé de garder sa climatisation truc muche qui soufflait de l'air frais sur le visage, d'après ce qu'avait compris Violette.
Elle le soupçonnait d'ailleurs de se la jouer égoïste, lui et son énorme hamburger dégoulinant, à cause de la cage de Patchwork, leur hiboux qu'ils partageaient entre fraternels, que Liam avait mit dans le cofffre. Le regard du chauffeur semblait bel et bien les prendre pour des fous, alors forcément... Entre partager de l'air frais avec des fous dans sa voiture de service, ou le garder pour lui tout seul, il n'avait pas eut à réfléchir longtemps!
Violette et Liam avaient donc ouvert les fenêtre et l'air polué de la ville de Londres leur torturait les poumons, mais gardait l'avantage de sécher leur front.
La voiture s'arrêta enfin devant leur petite maison et Violette paya avec l'argent moldu pendant que son grand frère sortait les valises. La jeune fille, elle, se contenta de prendre la cage de Patchwork à bout de bras, laissant la galanterie de son frère porter le reste. Ils longèrent l'allée jusqu'au perron et lorsque la clé tourna enfin dans la jolie serrure, les deux Wombats se sentirent soulagés.
Enfin chez eux! Enfin entre eux! La porte poussée, ils s'engagèrent dans l'entrée et laissèrent leurs bagages.

_Ah! Elle prit son frère d'un bras par le coup. Nous voilà enfin chez nous, Liam!

Violette eut une soudaine envie de cookies. Elle se précipita dans la cuisine, suivit de son frère et de sa valise. Pendant qu'elle fouillait les placard, lui, fouillait dans sa malle. Il sortit une boite de chocogrenouille, en mangea un, et lui demanda:

_Tu ne veux pas un chocogrenouille à la place ?

Violette fit volte face, sourit à son frère de ses yeux malicieux, se précipita vers la boite de friandises et l'arracha des mains de son frère en rigolant. Ils s'asseyèrent, profitant pleinement de ce retour au bercail, et dégustèrent tranquillement leur chocogrenouille. Liam regardait autour de lui, s'arrêta sur un placard, fronça les sourcils, et ouvrit la bouche pour dire quelque chose. Entre temps, Violette avait suivit le regard de son frère et se retourna vers lui en souriant:

_Laisse moi deviner! Tu vendrais ton âme au diable pour un thé! Elle éclata de rire et ajouta, tu le prendras chaud ou glacé? Pour moi ce sera glacé...

Et elle se leva pour en préparer.

Liam et Violette s'assirent autour de la table en dégustant chocogrenouille sur chocogrenouille (tout compte fait, Liam était bien obligé d'admettre que lui aussi était un éternel gourmand). Il était à son troisième chocogrenouille, quand, levant les yeux de sa troisième carte (Miranda Fauconnette, une sorcière aux cheveux grisonnants, penchée sur un parchemin, une plume à la main -Liam pensait se rappeller avoir vu son nom sur ses livres de sorts et enchantements) il ouvrit la bouche pour proposer quelque chose. Mais Violette le devança.

"Laisse moi deviner! dit-elle, rieuse. Tu vendrais ton âme au diable pour un thé! Tu le prendras chaud ou glacé? Pour moi ce sera glacé..."

"Glacé, répondit Liam."

Sa soeur le connaissait assez pour prévoir ses envies de thé (c'est à dire un peu n'importe quand et n'importe où, mais surtout très souvent). Elle ausi adorait le thé. C'était évidemment une tradition pour les Anglais, mais encore plus dans la famille Wombats. Violette prépara le thé, en silence, puis en servit dans deux tasses. Une à pois violets, pour elle évidemment, et la seconde à pois vert pomme, pour Liam. Pendant qu'ils buvaient leur thé, Liam demanda:

"Tu veux qu'on vide nos valises maintenant ? Ou qu'on fasse autre chose ?"

Lui même ne pouvait pas se décider. L'envie de s'effondrer sur son lit (après avoir accroché Dumbledore n°6) et de dormir jusqu'au soir était très tentante, mais Violette, mademoiselle Imagination, aurait sûrement une idée bien plus amusante pour fêter le début les vacances.

_Glacé!

Répondit Liam dans son dos, tandis qu'elle faisait déjà infuser le thé dans leurs tasses respectives.
Elle sortit les glaçons du frigo et en mit 3 dans celle de Liam, et 5 dans la sienne. "Hop! Hop hop!" disait elle à chaques glaçons tombant dans l'eau bouillante. La réaction chimique de la glace dans l'eau chaude la faisait rire, et tandis qu'elle se marrait devant ses tasses, Liam pensa aux bagages, remplis de ses précieux bouquins.
Elle sortit le sucre et posa le tout sur la table.

_Tu veux qu'on vide nos valises maintenant ? Ou qu'on fasse autre chose ?

Violette releva la tête et sourit à son frère.

_Buvons notre thé glacé pour l'instant, non?! Nous verrons plus tard pour le RANGEMENT!

Elle ouvrit de grand yeux pour finir sa phrase et éclata de rire. Elle remplit avec bonne humeur sa tasse de sucre, si bien qu'à la fin, sa boisson ressemblait plus à du sucre au thé qu'à du thé au sucre. Elle le tendit ensuite à Liam et pensa au bazard immense qui se trouvait dans sa malle.
Une flemme terrible l'accabla et elle décida qu'elle ne la viderait que lorsqu'elle en aurait envie! Et si son grand frère voulait ranger la sienne, elle l'aiderait avec plaisir.
Ils finirent leur tasse en bavardant des vacances et firent la vaisselle à deux, en chantonnant. Violette eut alors l'idée de faire une surprise à leur parents, comme lorsqu'ils étaient enfants. Cela consitait en général à préparer la maison pour leur retour du soir. Elle fit part de son idée enfantine à Liam et ajouta:

_De toute façon, on a tous été gamins dans la vie, alors autant le rester le plus longtemps possible!

Liam avait encore les mains recouvertes de petites bulles de liquide vaisselle lorsque Violette eut une idée. Elle avait soudain envie de faire une surprise pour leur parents, comme ils le faisaient parfois lorsqu'ils étaient encore enfants. Il s'agissait en fait de ranger la maison, et de la décorer de la manière la plus originale possible afin de créer une ambiance qui sorte de l'ordinaire et fasse sourire leurs parents en franchissant la porte d'entrée.

"De toute façon, on a tous été gamins dans la vie, alors autant le rester le plus longtemps possible! s'exclama Violette avec un sourire enfantin."

Ca, c'était bien une remarque à la Violette. Liam soupira, comme pour dire: "Oh, Violette, j'ai seize ans, j'ai passé l'âge de ces enfantillages, voyons...". Il fallait bien qu'il assure son rôle d'aîné, un peu ! Mais en réalité, il pensait tout le contraire et trouvait que cette idée était génialement lumineuse. D'ailleurs, il réfléchissait déjà aux manières les plus loufoques d'embellir la maison le temps d'une soirée.
Alors, abandonnant son "rôle d'aîné" il s'exclama:

"Je viens d'avoir une idée ! On pourrait coller des feuilles bout à bout, le long des murs de la maison, sur lesquelles on dessinerait des souvenirs de Poudlard, ou des trucs des vacances, ou... enfin, ce qu'on veut ! Comme ça, ça pourrait faire une sorte de fresque..."

Sa soeur était très douée en dessin, ça pouvait donner quelque chose de vraiment bien... Lui même se voyait déjà peindre des ribambelles de plantes sorcières et moldues, de toutes les tailles, tous les formats, toutes les couleurs... *Rien de plus esthétique que la Botanique...* se dit-il.
De fil en aiguille, il en arriva à penser au fusain magique que Charlie lui avait offert, quelques semaines avant la fin de l'année scolaire. Un cadeau d'une inestimable rareté... Pensant à son amie, il se demanda quand est-ce qu'il recevrait une lettre d'elle. Sachant qu'il ne la reverrait pas à la rentrée parmis les Poufsouffles, elle lui manquait déjà.
Liam secoua légèremment ses boucles noires pour chasser ces tristes pensées de son esprit. C'était l'été après tout, et Charlie et lui allaient pouvoir se voir. Il jetta finalement un regard à sa soeur pour voir ce qu'elle pensait de son idée de fresque. Connaissant Violette, elle serait certainement enthousiaste, mais ne sait-on jamais ?

Liam lui fit son regard de grand frère faussement responsable et mature, ce qui la fit éclater de rire. Elle prit ça pour un emballement sincère et en fut ravie.
Elle était sûre que cette idée l'enthousiasmait tout autant qu'elle, et se dit qu'une rechute dans l'enfance leur ferait du bien à tous les deux, après cette année de scolarité fumante. Violette réfléchissait aux plus jolies façons de décorer l'entrée et le living room, la cuisine et le hall, la chambre et le jardin.
Son frère fulminait d'idées lumineuses, lui aussi, et, la devançant, s'exclama:

_Je viens d'avoir une idée ! On pourrait coller des feuilles bout à bout, le long des murs de la maison, sur lesquelles on dessinerait des souvenirs de Poudlard, ou des trucs des vacances, ou... enfin, ce qu'on veut ! Comme ça, ça pourrait faire une sorte de fresque...

Violette plongea son menton dans sa main et en frotta le bout de ses doigts fins, faisant mine de réfléchir à la Einstein, les yeux sèrieux et les sourcils froncés s'ajoutant au tableau, lachant quelques "mmmmh" bien choisis.
Soudain, alors que le silence s'installait entre les deux Wombats, elle bondit au cou de son frère et éclatant de rire et s'exclama:

_Goog ideaaaar frangin! Tes idées Liamesques m'ont manqués à en crever!

Elle fit volte face en riant et alla chercher feuilles, crayons, gommes et feutres enfantins.
Ils s'installèrent à la table du salon et commencèrent à dessiner n'importe quoi, en s'appliquant.
Tout ce qui leur passait par la tête se retrouvait sur le papier, enjolivé par leurs précautions soigneuses. Au bout d'un moment, après rigolades et bavardages fraternels, la table était remplie de croquis représentants sorciers, sorcières, tours, parc, terrain de Quidditch et salles de classe de Poudlard, situations sociales, plantes en tout genre et rues piétonnes.

*Ma soeur ne s'arrêtera jamais de rire* pensa affectueusement Liam pendant que Violette allait chercher de quoi réaliser les fresques. Il s'interrogea un instant sur la cause de la future mort de sa chère soeur. Allait-elle mourir d'une indigestion de chocolat ou bien d'une crise de rire (lui-même mourrait étouffé sous des valises de filles, oui, c'était certain, il serait assassiné par sa galanterie) ? Lorsque sa soeur revint (elle avait oublié la boîte de peinture préférée de Liam, encore enfermée dans sa valise, que ce dernier s'empressa d'aller chercher) il venait de décider qu'elle mourrait de rire (car, après tout, elle riait bien plus que ce qu'elle ne mangeait de chocolat !).
Ils s'installèrent alors sur le sol frais du living-room, et Liam, tenant à la main un pinceau humide de peinture verte, s'écria:

"C'est partit !"

Violette, munie d'un crayon gris (mine HB pour les connaisseurs) se jeta littérallement sur sa feuille.
Liam, de son côté, allait commencer par peindre une Alihotsy. C'était une de ses plantes préférées. Une seule de ses feuilles pouvait rendre complétement hystérique n'importe qui. C'était une plante dangereuse, bien sûr, et ce côté-là plaisait bien à Liam. Presque autant que la beauté extérieure de la plante. Elle était tellement fascinante que dés qu'on l'appercevait, on mourrait d'envie d'aller la toucher... et devenait aussitôt extêmement hystérique, cette hystérie pouvant même mener à la mort dans certains cas. Liam pensa furtivement que cela pouvait également être une mort acceptable pour lui, en tant que passionné d'Herbologie.
Une fois cette peinture-là réalisée, il se consacra à un autre cliché. Lui-même et Violette, assis à la table des Serdaigles, Patchworck posé prés d'eux, une lettre dans le bec. Liam n'était pas très doué en dessin, mais il savait au moins placer quelques détails significatifs sur sa feuille afin que l'on reconnaisse ce qu'il avait voulu représenter. Sa soeur disait parfois que son style lui faisait penser à des toiles de Picasso (mis à part lorsque c'étaient des croquis de Botanique). La différence étant que personne n'achéterait une peinture de Liam pour plus d'une noise (et encore).
Ils passèrent de longues heures penchés au dessus de leurs dessins, bavardant de tout et de rien, et, vers quatre de l'après-midi, le tout était presque terminé.

[hors jeu: "Lui-même et Violette, assis à la table des Serdaigles, Patchworck posé prés d'eux, une lettre dans le bec. " Je t'avoue, mon cher frère, que je n'ai rien saisit à cette phrase ni à la raison de sa présence dans ton texte xD, explique moi, je t'en pris]

Après avoir noircies une bonne dizaine de parchemins, Violette en fit un pile. Quant à son frère, il les avait plutôt verdit de plantes diverses et variées, pour le moins exentriques. A l'heure du gouter, la plus grosse partie du travail était finit.
Ils firent une pause donuts, "les violets pour moi, les verts pour toi"/"les verts pour moi, les violets pour toi" était leur devise similaire.
Le ventre plein et le sourire aux lèvres, les deux jeunes Wombats retournèrent à leur croquis, les rassemblèrent, les mélangèrent tel un modeste jeu de cartes et se les distribuèrent. Violette sortit un trente trois tour moldu appartenant à son père et déposa Simon&Garfunkel sur le tourne disque.
La musique retentit, la partie "accrochage" pouvait débuter. Violette commença par la cuisine, en profitant pour y manger un dernier donut, pendant que son frère s'attaquait au living room. Ils avaient commencé par accrocher des cordes de part et d'autre de chaque pièce, pareil à des fils d'étendages, et les pinces à linges n'y attendaient plus que les dessins.

_Liam?! Cria Violette de la cuisine; Dis moi, on ne décore que la cuisine, le salon et l'entrée, non? Ca suffira emplement, tu ne crois pas?

Elle entendit la réponse de son frère à travers la cloison et continua de suspendre les croquis. Lorsqu'ils eurent terminer leur pièces individuelles, ils finirent par l'entrée entre fraternels, chantant Mrs Robinson à tue-tête.
Six heure approchait lorsque la dernière pince à linge fut enfin occupée. Ils mirent le couvert sur la table de la terrace pour ne pas avoir à le faire ultérieurement, sortirent la nourriture suceptible d'être mangée au soir, et s'en retournèrent dans leurs appartements, autrement dit leur chambre.
Violette préféra s'affaler sur le lit de son frère, découragée par avance à l'idée de monter l'échelle menant au sien. La galanterie de son frère et lui même se ramenèrent dans la pièce, chargés tous deux des valises Wombats.
Quand Liam vit sa soeur se prélacer sur son lit, et quand Violette vit son pauvre frère tirer les lourdes malles, ils éclatèrent de rire et partirent en fou rire incontrôlable.

Toutes les peintures de Liam étaient terminées. Il les observa avec une certaine fierté, puis demanda à Violette:

"Tu ne les trouves pas un peu plus jolies que d'habitude ? Ça fait un peu moins Picasso... Je crois que je progresse, conclut-il avec un sourire."

Violette hocha la tête pour confirmer et ils se rendirent de nouveau à la cuisine pour prendre un de leur habituel repas équilibré. Un plat de donuts au glaçage vert, violet, rouge et bleu. Violette dévora les violets (parfumés au délicat parfum de violette) et Liam les verts (au délicieux et acidulé parfum de citron vert). Une fois ce repas magnifiquement diététique terminé, les deux Wombats retournèrent auprès de leurs dessins, et commencèrent à les suspendre le long d'un fil avec de petites pinces à linges colorées. Violette avait mis un disque de Simon&Garfunkel, un de ses groupes préférés et chantait déjà à tue-tête, de sa voix cristalline. Liam l'entendait même du linving-room, là où il était chargé d'accrocher ses splendides oeuvres d'arts. Un peu plus tard, il accrochait déjà la dernière feuille, une peinture le représentant lui et sa chère mère, assis à la terrasse du Chaudron Baveur. C'était un souvenir des dernières vacances de Pâques. Sa mère s'était teint les cheveux en rouge et Liam ne l'avait pas tout de suite reconnue. Ils en avaient beaucoup ri.
Il se rendit ensuite dans l'entrée pour aider sa soeur à terminer de tout accrocher. Une fois que cela fut fini, ainsi que d'autres tâches ennuyeuses à faire et ennuyeuses à raconter, le frère et la soeur se rendirent dans la chambre qu'ils partageaient depuis la naissance de Violette. Heureusement, elle était spacieuse et ils s'accommodaient très bien de cette collocation.
Quand Liam pénétra dans la chambre, chargé des deux énormes valises, il découvrit Violette confortablement installé sur son lit. Aussitôt il se mit à sourire et sa soeur éclata de rire. Décidément, les choses ne changeraient jamais. Violette serait toujours la petite princesse, et Liam, le chevalier servant. Tout en continuant de rire, Liam envoya valser contre le mur la valise de Violette, qui s'ouvrit et délivra tous ses vêtements (par galanterie, je ne citerai pas les sous-vêtements qui s'échappèrent également de la valise ce jour-là): jupes, châles, chaussettes en tout genre, cravates et écharpes aux couleurs de Serdaigle, chemises blanches, chemises rayées, chemises à carreaux, pulls en laine, pulls en coton, capes de sorcières, robes de sorcières, chapeau de sorcière, et encore un millions d'habits qui formèrent un épais tapis sur les lattes du parquet. Néanmoins, il n'y avait pas que cela dans la (gigantesque) valise de Violette. Il y avait également toutes ses affaires de classe, de ses manuels scolaires à son chaudron, en passant par ses plumes, ses bouteilles d'encre, ses fioles (leur chute heureusement amortie par tous les vêtements), ses parchemins... Et à tout cela venait encore s'ajouter les effets personnels de la demoiselle, comme des bouteilles de vernis à ongles à couleur réversible, un carnet verdâtre tout défoncé dont les pages s'arrachaient, une boîte de bonbons de chez HoneyDukes, un magasine de mode Moldu, un appareil photo (version sorcier), une dizaine de livres de chevet et tant et tant d'autres choses que c'était à se demander si la valise de Violette n'était pas du même genre que le sac à main de Mary Poppins.
Violette, en voyant ses affaires se répandrent un peu partout dans la pièce s'arrêta de rire, mais ne se fâcha pas. Elle continua même à sourire espièglement (son sourire habituel). Et elle ne se fâcha pas non plus lorsque Liam la poussa d'un (gentil) coup de pied pour se faire une place sur son propre lit.
Il sortit alors de sa poche sa nouvelle carte "Albus Dumblerore" et, à l'aide d'un rouleau de scotch qui traînait par terre depuis des mois et des mois, l'accrocha au mur avec toutes les autres. Il admira ensuite l'ensemble que donnait tous ces portaits de Dumbledore réunis et, satisfait, s'effondra sur son lit (un peu sur les jambes de Violette -veuillez m'excuser, délicate princesse) en soupirant d'aise et de fatigue.

"Ça fait du bien de rentrer chez soi, pas vrai ? fit-il à l'adresse de sa soeur. Home, sweet home ! s'exclama-t-il ensuite pour finir."

Fermant les yeux, il s'imagina les retrouvailles avec Bertille sa bien-aimée cousine qui lui avait tant manqué. Elle devait encore avoir beaucoup changé depuis l'été dernier ! Pour lui, elle était vraiment comme une seconde soeur. Quand Violette l'agaçait, il se réfugiait chez Bertille et le calme de cette dernière le réconfortait. Elle avait un effet apaisant sur les gens. Et peut être aussi sur les animaux. Liam n'avait jamais tenté l'expérience. Il se promit aussitôt d'emmener Patchwork pour sa prochaine visite à Bertille.

Liam, tout en continuant à rire, mit au défi ses redoutables muscles et envoya la grosse valise de sa jeune soeur, s'écraser contre le mur de leur chambre commune. Tout le contenu se déversa sur le sol. Tout! le contenu.
Cet idiot de gentleman espiègle était hilare, tandis que Violette, ne pouvant s'en empêcher, souriait et feignait d'être fachée, d'une façon peu convaincante.
Si peu convaincante que son frère la poussa d'un petit coup de pied innocent très TRES désagréable et s'étala sur le lit qui lui appartenait au départ, à ses côtés.
Il accrocha ses cartes ridicules sur son mur hideux sous l'oeil exaspéré de Violette. Il tourna sa tête de ravi irrésistible vers cette dernière qui avait alors les yeux au ciel, impertubable.
Croisant son regard, elle ne put s'empêcher d'arrêter cette attitude supérieure tout à fait risible et de lui sourire malicieusement, en guise d'excuses.

_Ça fait du bien de rentrer chez soi, pas vrai ? Home, sweet home !

Violette lui sourit de nouveau, plus sèrieusement, (du moins en apparence) et acquiesta gentilment en bonne jeune fille bien élevée.
Soudain, elle se jeta sur lui, l'entoura de ses bras et le serra fort fort fort, sa jolie tête écrasant le thorax du pauvre ami, prit au dépourvu.

_Oh! oui, mon frère adoré! Je suis ravie de pouvoir à nouveau te torturer à ma guise! HOME, SWEET HOOOOOOOOOOOOOOME!

Sur ce, elle se rua sur lui, ses doitgs complices le chatouillant à n'en plus finir. Liam se trémoussait dans tous les sens, ses cris couverts par les hurlements de rire de Violette!
Mmmmmh.. Diabolique!

Violette se jeta alors sur son frère et se mit alors à le chatouiller de toutes ses forces. Liam ne craignait rien de plus que les chatouilles. Il détestait absolument ça. Mais, réflexe idiot et incompréhensible, il se mettait à rire comme un dingue dés que quelqu'un avait la bizarre idée de lui en faire. Y a-t-il plus grand mystère dans le monde ? Apparemment pas.
Il avait beau hurler, donner des coups de pieds dans l'air et battre des mains tant qu'il pouvait, Violette ne lâchait pas prise. Après quelques petites secondes qui parurent une éternité à un Liam hilare, il parvint enfin à sa saisir de son oreiller (son cher oreiller qu'il n'avait pas revu depuis tant de temps) et s'en servit pour donner de grands coups sur la tête de Violette. Mais à part étouffer un peu les éclats de rire de sa soeur, cela ne servait pas à grand chose. Liam devait pourtant faire quelque chose pour échapper à cette horrible torture. Aux grands maux les grands remèdes, il chercha à tâtons une des parties du corps de sa soeur à frapper, mordre ou pincer et sa main se referma sur une mèche des cheveux noirs de Violette. *Parfait, pensa Liam* et il tira un grand coup. Violette poussa un cri suraigu et lâcha enfin prise. Liam en profita pour s'échapper et s'enfuit le plus vite possible de la chambre. Une fois arrivé dans le salon, il chercha frénétiquement des yeux une cachette. Le placard à balais ! Liam s'y faufila juste avant que sa soeur débarque à son tour dans la pièce, à sa recherche. Il régnait une drôle d'odeur dans ce placard. Un mélange de cire pour entretenir les balais et de nourriture pour hibou. Liam se rappela alors que c'était ici que la famille rangeait les graines et les Miamhiboux pour Patchwork. Il fit le voeux que Violette sorte vite du salon pour qu'il n'ait pas à supporter cette désagréable odeur trop longtemps...

[Désolé, ça pu; c'est fou.]

Violette détestait absolument que l'on lui tire les cheveux. Quand Liam avait osé saisir sa mèche brune, malgré sa conscience de le mériter, elle voulu le torturer de chatouilles jusqu'à la nuit des temps.
Telle une furie, elle s'élança donc à la poursuite de son chenapant de frère et sentit la hargne de se venger la gagner.
Elle longea le couloir d'un pas décidé et imposant, pénètra dans le salon et sentit... Une présence.. Mmh! Le voilà! Perdu. Le voici! Toujours pas.
Elle poussa un cri de guerrière:

_Yiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!

et s'élança à travers la pièce, armée d'une lampe alogène éteinte.
Elle ne savait pas du tout où aller mais commença pas l'armoire à bibelots de sa mère.
Elle l'ouvrit brusquement, mais ni Liam ni personne ne s'y était caché; évidement.
Elle repoussa son cri suraigu de chasse barbare et s'élança vers l'entrée.
On entendit un bruit sourd, fracassant. Violette s'étant mangé le mur du hall, avait cassé la jolie lampe.

_Liam, preu chevallier fraternel! Aidez moi je vous en suppli! Ayez pitié!

Violette hurlait de détresse et jouait fantastiquement le jeu. *Pourvu qu'il accoure* se dit elle.

De sa cachette, Liam entendit des bruits de pas et de portes qu'on ouvre, qu'on referme avec ma foi, bien peu de délicatesse. Il y eut aussi des cris de sa soeur, puis, un énorme bruit de choc, suivit du son cristallin du verre qu'on casse. Liam se demanda ce que cela pouvait bien être. *S'il vous plaît, pensa-t-il, faites que la Violette enragée lancée à ma poursuite n'ait pas traversé une vitre dans sa fureur !* La voix de sa soeur lui parvint alors, mais elle semblait venir de l'intérieur, et pas de l'extérieur. Liam remercia le ciel: elle n'avait finalement pas traversé une vitre.

"Liam, preu chevalier fraternel ! appelait Violette d'une voix qui laissait deviner qu'elle souffrait le martyr. Aidez moi je vous en supplie ! Ayez pitié !"

Liam était flatté. On ne le qualifiait pas tous les jours de "preu chevalier". Même s'il savait lui-même qu'il dépassait parfois les limites de la politesse. *Je suis un gentleman, se dit-il, fier de lui, en souriant*, puis il sortit du placard puant (sans se faire prier, justement à cause de l'odeur) à la rescousse de sa pauvre demeurée de soeur. Évidemment, il la connaissait bien, et il n'était pas dupe: elle jouait la comédie et usait de ses charmes pour qu'il vienne la secourir. A ce moment-là, elle lui sauterait certainement dessus et tirerait de toutes ses forces sur les pauvres boucles brunes de Liam. Le problème avec les boucles est le suivant: elles paraissent courtes, mais ne le sont pas. Il est donc très facile et aisé de tirer dessus. Ce qui est très douloureux pour celui qui les porte sur sa tête. Liam devait éviter cela à tout prix.
Il s'approcha donc du hall, l'endroit d'où venait la voix de Violette. Mais il garda tout de même ses distances. Violette ne pourrait pas lui sauter dessus. Enfin, si, elle pouvait, mais il aurait le temps de s'enfuir vers d'autres contrées avant qu'elle l'ait atteint. Quel esprit !

"Tu t'es fait mal ? demanda Liam, compatissant. Et tu as cassé une lampe... Il faudra attendre que Maman rentre pour qu'elle la répare... On ne peut pas se servir de la magie. Dommage... "

Violette, toujours au sol devait faire tourner sa petite cervelle bien remplie à plein régime pour trouver un moyen d'attirer son frère à elle. Liam, de son côté, souriait, fier de son stratagème. Le preu chevalier ne se laisserait pas avoir cette fois-ci !

Comme prévu, Liam accourut en parfait gentleman. Violette réprima un sourire de victoire, malgré une douleur qui la faisait véritablement souffrir.
Elle laissa son frère s'inquiéter pour elle:

_Tu t'es fait mal ? Et tu as cassé une lampe... Il faudra attendre que Papa rentre pour qu'il la répare... On ne peut pas se servir de la magie. Dommage...

Violette eut peine à se relever, mais, titubante, elle s'approcha tout de même de son grand frère d'un pas mal assuré.
Elle regarda les dégats de sa bétise etendus sur le sol de l'entrée, et, abandonnant son idée de vengeance à l'égard de son frère, elle pensa à la réaction de ses parents quand ils rentreraient. Soudain elle sentit la douleur persister violement et s'appuya sur l'épaule de Liam qui restait naturellement méfiant.

_Je crois que je me suis tordu la cheville.. Aïe! Pour la lampe, elle va gacher notre surprise; tu ne veux pas plutôt que l'on jete les morceaux et que l'on dissimule sa disparition?

En effet, si en rentrant, les parents Wombats découvraient que leurs enfants avaient déjà cassé quelque chose dans la maison, l'exaspération serait à son comble! Ils se désoleraient que Liam et elle n'aient jamais grandis, chose qui était absolument fausse, qu'ils feraient mieux de murir un peu plutôt que de s'amuser à des enfantillages de la sorte et de toujours tout casser!
Leur surprise artsistique de leurs jolis dessins enfantins serait alors vaine à leurs yeux..
Violette tenta de l'expliquer à Liam et lui souffla à l'oreille qu'elle se vengerait plus tard, lorsque sa cheville lui permetrait de courir à nouveau..

Violette se releva alors, chancelante et se dirigea vers Liam pour s'accrocher à lui. Soit elle jouait très bien la comédie, soit elle s'était vraiment fait mal. Liam avait apparemment pris sa soeur pour plus mesquine que ce qu'elle était. Pour une fois.

"Je crois que je me suis tordu la cheville.. Aïe! Pour la lampe, elle va gâcher notre surprise; tu ne veux pas plutôt que l'on jette les morceaux et que l'on dissimule sa disparition ?"

Liam réfléchit à cette idée. Qu'il trouvait un peu mauvaise... si leur mère s'apercevait qu'ils avaient cassé une de ses lampes préférées et qu'en plus de cela, ils lui avaient menti pour éviter une punition ou simplement un sermon, là, elle se mettrait vraiment en colère.
Liam proposa finalement:

"On ferait mieux de tout mettre dans un coin et d'annoncer à Maman qu'on a cassé sa lampe après qu'il aient vu notre surprise. J'imagine qu'elle laissera passer notre... enfin... ta bêtise pour une fois, puisqu'elle ne nous a pas vus depuis des mois... Et puis, elle réparera ça d'un coup de baguette magique ! Ce n'est pas si grave."

Après une pause silencieuse, il ajouta:

"Et toi, va t'asseoir sur le canapé. Tu t'es peut être vraiment fait mal, après tout... Heureusement que Maman est guérisseuse... Tu penses que ça va aller ?"

Il aida sa soeur à atteindre le canapé avant de nettoyer lui-même les dégâts qu'elle avait causés. Mais elle avait moins de chance que lui, pour finir. Si sa cheville était vraiment cassée, ses vacances seraient bien moins drôles que prévu... Il imagina Violette obligée de se déplacer avec des béquilles et cette idée le fit rire. Il savait de toute façon que la blessure n'était pas assez grave pour qu'on en arrive là. Hanna saurait à coup sûr guérir une petit cheville cassée de rien du tout !

Liam réfléchissait à la proposition mesquine de Violette et ne semblait pas vraiment approuver outre mesure. Il fit même la grimace pour finalement conclure en bon frère ainé sage et responsable:

_On ferait mieux de tout mettre dans un coin et d'annoncer à Maman qu'on a cassé sa lampe après qu'il aient vu notre surprise. J'imagine qu'elle laissera passer notre... enfin... ta bêtise pour une fois, puisqu'elle ne nous a pas vus depuis des mois... Et puis, elle réparera ça d'un coup de baguette magique ! Ce n'est pas si grave.

Violette acquiesta d'un mouvement de tête. L'idée de son grand frère était en effet nettement plus raisonnable et juste vis à vis de leur mère, et puis la magie résoudrait ça en deux coups de cuillères à peau, alors pourquoi s'en faire?
La douleur de sa cheville la tira de ses pensées communes et elle ne put s'empêcher de gémir doucement, mais pitoyablement. Le jeune Wombats, adorable comme toujours avec sa soeur (hum..), lui dit:

_Et toi, va t'asseoir sur le canapé. Tu t'es peut être vraiment fait mal, après tout... Heureusement que Maman est guérisseuse... Tu penses que ça va aller ?

Violette secoua la tête en signe d'approbation, autant pour le canapé que pour répondre à la dernière question.
Elle ne s'en faisait pas trop quant à l'avenir prochain de sa cheville mais savait certainement une chose: à l'instant même, elle avait assez mal pour ne penser qu'à cela. Comme le disait Liam, Hanna saurait s'en occuper rapidement, et on n'en parlerait plus. En attendant, il lui fallait trouver une solution sans magie pour se déplacer et ne pas gacher la surprise.
Les parents Wombats arriveraient d'ici une petite demie heure et Violette chercher dans sa tête un moyen de locomotion pratique qui exclurait le dos de Liam..
Elle lui proposa tout de même d'un sourire espiègle mais là n'était que plaisanterie, fort heureusement pour ce dernier. Ils cherchèrent donc tous les deux, sans vraiment trouver satisfaction aux idées proposées.
Mais soudain, Liam se mit à rire et suggera d'aller chercher dans le parc des batons assez hauts pour en faire des béquilles à Violette. Le mot "béquille" semblait particulièrement drôle mais la jeune Wombats retenue l'idée sans méfiance.
Elle tint à accompagner son frère, bien qu'un peu boiteuse, dans le parc et tous deux partirent en claquant la porte de la maison.

Violette boitillant à côté de lui, Liam marchait lentement en direction du parc. Heureusement pour la pauvre Violette, il n'était pas très éloigné de leur maison. Le béton de la route et les murs alentours dégageaient une chaleur étouffante et pourtant, le soleil ne tarderait pas à se coucher. C'était bientôt la fin de la journée. Liam pensa soudain à leurs parents. Ils rentreraient certainement avant que leurs enfants soient de retour du parc. Mais après tout, c'était sans importance. Ils découvriraient la surprise des guirlandes de dessins sans leurs créateurs mais ils auraient ensuite deux mois pour passer toutes leurs soirées ensemble (ou quasiment).
Liam et Violette ne tardèrent pas à arriver au parc et constatèrent une fois là-bas qu'il y faisait un peu plus frais, ce qui n'était vraiment pas pour leur déplaire. Un ou deux groupes d'enfants jouaient encore à se courir après ou faisaient de la balançoire mais la plupart des gens présents (sûrement des Moldus) étaient assis sur une couverture, prêts à commencer un pique-nique.
Les deux Wombats se mirent alors en quête de deux bâtons assez grands pour servir de béquilles à Violette. Cette dernière partait en fou-rire à chaque fois que l'on prononçait ce mot (b.é.q.u.i.l.l.e.), aussi, Liam finit par appeler ça des télescopes (le premier mot qui lui vint à l'esprit pendant que sa soeur riait comme un bossu).
Mais trouver des télescopes dans un parc de Londres n'était pas si simple que cela. La plupart des bâtons étaient trop tordus, trop fins, trop court ou mêmes trop longs. Violette, qui avait plus ou moins de mal à se déplacer, avait déjà arrêté de chercher et s'était assise prés de la rivière qui passait depuis toujours dans le parc. Elle et son frère s'y baignaient souvent, plus jeunes. Ils jouaient aux sirènes. Enfin, plus précisément, Violette faisait la sirène (se faisant appeler Mositios Mysiotis Miosotys ou autres prénom ridicule) et Liam faisait le monstre marin qui voulait la dévorer (il se faisait appeler Monstre Marin très Méchant et Cruel).
Au bout d'un quart d'heure, Liam en eut ras-le-bol de chercher ces fichus télescopes qui ne devaient finalement pas exister. Il rejoignit sa soeur prés de la rivière et s'assit à côté d'elle, commençant à délacer ses chaussures pour tremper ses pieds dans l'eau.

Liam et Violette trempaient leurs pieds dans l'eau et discutaient tranquillement. Le ciel se couvra de gros nuages à travers lesquels se faufilèrent les quelques derniers rayons de soleil, et les deux jeunes Wombats rentrèrent en courant, Violette sur le dos de son frère, riants sous la pluie.
Il claquèrent la porte d'eau et s'affalèrent sur le paillasson, épuisés et hilares. Liam, surtout, était épuisé; sa galanterie de preu chevallier lui vaudrait encore un bon mal de dos. Leurs parents allaient rentrer d'une minute à l'autre et, enrhumés autant l'un que l'autre, ils allèrent se préparer un chocolat chaud à la chantilly.
Ces vacances s'annonçaient merveilleuses, comme toujours lorsque les deux fraternels se retrouvaient ensemble. Un lien si fort les unissait!
Le nez emmitouflé dans leur écharpe, ils entendirent la porte s'ouvrir, se fermer, et leurs yeux se plissèrent d'un sourire complice.

(Short) End

» Début de Soirée... surprise ! [Charlie/Abi/Libre]
» Bloup [Liam]
» Bloup [Liam]
» Maison de Jules Heidegger & Désirée Eisenhower
» [Maison des Potter] Fêter un départ [Pv Albus & James]

Maison des Wombats *vacances de Liam et Violette*

Maison des Wombats vacances de Liam et Violette