Fidelitas
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 RDV familial }Livie

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Lucas Sanchez

Lucas Sanchez


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MessageSujet: RDV familial }Livie   RDV familial }Livie Icon_minitimeDim 1 Fév - 19:17

Depuis qu’il l’avait reçu, Lucas ne l’avait pas quitté. Elle était froissée en boule dans la poche gauche de son jean. Si on regardait bien, elle était humide par endroit. A cause des larmes qui avaient coulées. Dures à retenir en fait. Et le pire c’est qu’il ne pouvait même pas les faire partager. Si on peut appeler ça ainsi. Faire partager ses larmes. Juste avec cette lettre ou encore avec l’article de la Gazette du 29 janvier qui trônait dans sa valise. Dur d’oublier cet instant. Assis à la table des Serpentard dans la Grande Salle, Lucas prenait son petit-déjeuner, tranquillement sans se douter de la suite des évènements. Les autres Serpentard discutaient entre eux, Lucas était plus isolé. De toute façon, il ne traînait que très rarement avec les élèves de sa maison, des autres maisons aussi d’ailleurs. Il était plutôt du genre solitaire. Il prenait donc son petit-déj’ avant d’aller en cours de Sortilèges lorsque les hiboux postaux firent leur entrée. L’un d’eux posa la Gazette du Sorcier devant Lucas, comme tous les matins. En fait, il aurait préféré ne jamais l’ouvrir ce journal. Oh bien sûr, ça ne faisait pas la une. D’ailleurs c’était en sixième page, dans un tout petit encadré en bas à droite. La seule chose qui lui vint à la bouche c’est oh. Et il referma la Gazette, le regard plutôt effrayé parce qu’il venait d’apprendre. Tellement interloqué par cette nouvelle si soudaine, Lucas ne fit pas tout de suite attention à l’autre hibou qui s’était posé devant lui. En fait, il ne réagit que lorsque le hibou lui pinça la main. Pas besoin de retourner l’enveloppe pour savoir d’où elle provenait. Il reconnaissait l’écriture. Certes, d’habitude ce n’était pas à lui qu’il écrivait mais plutôt à sa sœur Livie, normal en étant son parrain. Et bizarrement, le fait que se soit lui le destinataire de la lettre, impliquait sûrement quelque chose de mauvais et Lucas était persuadé que cela avait un rapport avec l’article de la Gazette. Son regard se posa sur Livie qui mangeait tranquillement, dos à lui, avec ses amis et qui semblait bien heureuse. Lucas attrapa la lettre et sans la lire sortit de la Grande Salle.

Cela faisait maintenant une demi-heure qu’il avait la lettre dans sa main. Lettre toujours cachetée. Impossible pour lui de l’ouvrir. Parce qu’il le savait. Parce qu’en l’ouvrant, il prendrait conscience que l’article était vrai et il n’en avait pas envie. Pas envie de savoir ce que le parrain de Livie avait à lui dire. Pas envie d’accepter la nouvelle. Il voulait juste… rien en fait. Il n’avait envie de rien. Il ne pleurait pas, se contentant d’observer l’enveloppe qu’il finit par rouler en bouler et mettre dans sa poche droite. Il alla en cours. Mais arrivé devant la porte de la classe, il resta planté sur le seuil, incapable d’aller s’asseoir. Il fit demi-tour et repartit à son dortoir où il sortit la lettre. Qu’il ouvrit. Enfin.


"Salut Lucas...

Je ne sais pas si tu l'as déjà appris mais c'est une nouvelle très grave qui s'abat sur la famille... Comment te le dire... Je ne devrais même pas te le dire sur une lettre et je m'en excuse d'avance mais je n'ai pas le choix. Je tiens tout d'abord à ce que tu restes fort quand je risque de t'apprendre cette nouvelle. Vos parents sont... Ma sœur... Les mots me manquent et ma main qui tremble en t'écrivant ses mots dont je n'ai pas le choix de t'écrire. Vos parents ont été tué en Italie par une sorcière qui a mal tourné. Je suis actuellement en Italie en train d'enquêter, la gazette chez vous n'étant pas tellement précise sur les faits. Je tiens absolument à ce que tu caches cette sombre nouvelle à ta sœur ! Elle ne doit pas savoir... Pas pour l'instant. Dès que j'ai démêlé cette histoire je viens rapidement vous voir. Nous avons discuté avec ton parrain Lucas et toi étant majeur, Michael ne viendra pas en Angleterre. Comprend que son boulot et sa situation de famille fait que quitter le pays comme ça serait délicat. Il tiens tout de même à préciser qu'il reste présent pour toi et que passer te voir pour parler n'est pas un problème ! Pour Livie moi je viendrais vivre en Angleterre. Ainsi je serais pas loin pour toi aussi si tu en estimes le besoin. Mais en attendant je te demande de veiller sur ta sœur et de la préserver de cette très mauvaise nouvelle du mieux que tu puisses. Je connais ta sœur et elle n'est pas facile mais je sais que tu peux y arriver !

Courage ! Et ne perd pas espoir je serais là très bientôt...
Tomas."


La lettre, écrite en suédois, vola à l’autre bout du dortoir. Comment il pourrait cacher ça à sa sœur ? Et rester fort ? Ben bien sûr ! C’est toujours à lui d’être fort ! Et si pour une fois il avait envie d’être faible ? Juste pour une fois ! Pour savoir ce que ça faisait ! Etre fort ! Toujours faire bonne figure et ne pas faiblir. Seulement là, il ne voulait plus être fort. Juste être lui. Et ne rien dire à sa sœur, il en avait de bonne le Tomas. Livie savait pertinemment lorsque son frère n’allait pas bien. En même temps, ce n’était pas dur de le deviner. Grognon, grincheux, chiant, de mauvais poil. Même le message Je ne vais pas bien gravé sur son front n’aurait pas été plus explicite. Pour lui cacher ça, il faudrait l’éviter jusqu’à ce que Tomas débarque ici, sûrement à la prochaine sortie à Pré-au-Lard. Ça ne lui laissait qu’une semaine. C’était déjà ça. Courage, sois fort… et nia nia nia. Et si on l’oubliait pour une fois ? Tiens si tout le monde faisait comme Mickaël ? Lui au moins, il savait lui foutre la paix. Un peu trop d’ailleurs. Et si Lucas avait envie de l’avoir à ses côtés pour affronter ça ? Ben non… toi t’es grand, toi t’es majeur, toi t’es fort, toi t’es courageux ! Tu peux te démerder tout seul ! Son oreiller valsa du lit pour s’écraser lamentablement sur le mur d’en face. Veille sur ta sœur et tais-toi. En gros c’était ça. Fais ce qu’on te dit sans râler. Et s’il n’en avait pas envie ? S’il voulait désobéir et tout balancer à sa frangine ? Pourquoi elle aurait le droit d’être préserver et pas lui ? Pourquoi il devrait assumer ça tout seul ? Pourquoi il devrait être malheureux tout seul ?

Lucas s’allongea sur son lit, observant le plafond blanc. Sois fort petit homme, tu deviendras grand. Alors là, cette phrase il allait sûrement la faire bouffer à son parrain. En même temps, comment ne pas devenir fort avec tout ce qu’on lui balance dans les dents. Tu comprends Lucas, tu dois protéger ta petite sœur, elle est fragile. Alors là, ils se fourrent un doigt dans l’œil, jusqu’à l’omoplate même. Livie fragile ? Faudrait qu’ils la voient à Poudlard et peut-être qu’ils changeraient de jugement sur elle. Mais bon, il protégerait sa sœur, comme il l’avait toujours fait. Et puis, il n’aurait même pas la force de lui annoncer Ça. Déjà que lui avait du mal à l’accepter et le dire lui ferait encore plus de mal. Il ne voulait y croire mais pourtant si Tomas prenait la peine de lui écrire ce que cela devait être vrai. Et Micka ? Qu’il soit occupé était une chose mais il aurait pu lui envoyer une lettre. Pas une grande. Juste pour lui dire que tout irait bien et qu’il n’aurait pas à s’inquiéter. Que même loin de lui, il était là. Il avait le cœur battant. Vous savez comme lorsque l’on a le trac et que la peur commence à vous envahir petit-à-petit. Lucas avait l’impression d’être à vingt mètres du sol avec pour seul moyen de rejoindre le sol, monter sur un balai. Sa pire angoisse. Mais aujourd’hui sa pire angoisse c’était plutôt d’affronter ça seul. Certes, il avait toujours été un grand solitaire mais Merlin savait qu’aujourd’hui, il aurait aimer que sa sœur le sache. C’était bien plus facile d’affronter ça à deux. Mais on en avait décidé autrement. De toute façon, on décidait toujours pour lui. Lui, n’avait qu’à dire oui et se taire, même s’il pensait le contraire. Ça faisait bientôt une semaine qu’il avait appris la nouvelle. Une semaine qu’il se retenait de fondre en larmes en plein cours. Une semaine qu’il faisait le fort. S’ils savaient… Une semaine qu’il pleurait tous les soirs sur cette saleté de lettre, n’attendant qu’une seule chose, c’est que cette sortie à Pré-au-Lard arrive vite. Très vite. Pour qu’il puisse lui balancer sa lettre en pleine figure. Il avait quand même réussi à éviter sa sœur le plus possible. En fait c’était un avantage de ne pas être dans la même maison qu’elle. Et puis, il s’arrangeait toujours pour être en cours ou lorsqu’il n’y était pas, il était à la bibliothèque ou dans sa salle commune. Il travaillait. Certes, ça ne changeait pas de d’habitude mais au moins, là, il avait une bonne excuse. Eviter sa sœur donc ne faire que travailler. Et puis, il avait ses ASPIC à la fin de l’année donc, c’était tout à fait normal qu’il travaille autant. Mais dire que Livie ne se doutait pas de quelque chose aurait été peut-être un peu faux. Certes, elle ignorait encore la mort de ses parents mais elle sentait bien que son frère lui cachait quelque chose, il n’avait pas dans l’habitude de l’ignorer ainsi. C’était quand même clair. Et bizarrement, il sentait qu’elle allait lui en vouloir lorsqu’elle saurait enfin la vérité. En même temps, ça serait logique. Lui non plus n’aimerait pas qu’on lui cache ce genre de choses. Même si elles sont dures à encaisser, il voudrait savoir tout de suite. Sur ce coup, il aurait bien aimé que sa sœur lise de temps en temps l’actualité. Au moins, il n’aurait plus à faire semblant d’aller bien. Il pourrait montrer à tout le monde son chagrin, plutôt que de faire bonne figure devant tous. Tous ignorant la vérité sauf peut-être ceux qui lisaient entièrement la Gazette. Et franchement, il n’y avait pas grand monde qui le faisait. L’avantage c’est qu’on lui foutait la paix. Mais il est vrai qu’un peu de compassion lui aurait fait du bien. Mais non. Rien. Ben oui, il devait être fort. En fait depuis une semaine, il passait de la tristesse à la colère en quelques secondes, sans vraiment arriver à se contrôler. De toute façon, il ne voulait pas se contrôler. Il n’avait qu’une envie. Pleurer la mort de ses parents tranquille, sans personne, puisque de toute façon, il devait être courageux, fort et tout le tralala. N’empêche que s’il avait reçu une lettre de son parrain et bien ça lui aurait fait quand même vachement du bien. Parce que celle de Tomas n’était pas vraiment celle qui le réconfortait. Y’en avait que pour Livie. Protège là et toi, on s’en fout si t’es malheureux. C’était l’impression que cela lui donnait. Et puis il était grand, il n’avait pas besoin d’être consolé. Lui ne devait pas pleurer. Lui devait montrer qu’il était le plus fort. Lui devait protéger sa sœur de la douleur ? Et lui alors ? Qu’il souffre tout le monde s’en fichait ! Qu’il soit malheureux, qu’il n’ait qu’une seule envie était celle de tout foutre en l’air. D’aller voir sa frangine, tout lui balancer et qu’elle se démerde à affronter sa peine. Seule ! Comme lui, il devait le faire ! Après tout, pourquoi devrait-il être le seul à avoir de la peine ? Son poing entra en contact avec le mur de son dortoir, suivi par un Aïe. Fallait s’y attendre. Mais il continua. Pour enlever la douleur mentale qu’il avait. Pas sûr que la remplacer par la douleur physique était le mieux mais bon, puisqu’il était seul face à ça, il avait bien le droit de réagir comme il l’entendait. Et s’exploser la main droite lui paraissait une très bonne idée. Sur le moment. Parce que maintenant que du sang coulait au niveau de ses phalanges, il en était beaucoup moins sûr. Le mur du dortoir est venu à bout des doigts de Lucas. C’est bête. Et en plus, il ne pouvait même plus fermer la main. Fracture du cinquième métacarpe. Dommage. Ben il ne lui restait plus qu’à faire avec. Mais l’avantage c’est que durant ces quelques minutes d’énervement, il n’avait plus pensé à ses parents. Comme quoi son idée n’était as si mauvaise que ça. Ne restait plus qu’à attendre la sortie à Pré-au-Lard. Sortie qui se ferait le lendemain matin. Lucas passa sa nuit à se tourner et se retourner dans son lit, n’ayant que pour but d’effacer la colère qu’il avait contre son parrain pour ne pas être là, contre celui de sa sœur qui lui donnait des pseudos-ordres, contre sa sœur qui n’avait pas à supporter les idioties des grands, et contre lui-même d’être en colère contre sa sœur qui n’y était pas pour grand-chose. Elle n’avait rien demandé à personne. On décidait pour elle ce qui était bien ou pas. Et lui alors ? Qu’est-ce qui était bien pour lui ? Souffrir. Il avait reçu une nouvelle lettre de Tomas lui disant qu’il les attendrait dans le parc de Pré-au-Lard. Livie avait du recevoir la lettre aussi. Et s’il n’avait pas envie de venir ? Après tout, tout le monde se fichait de ce qu’il pouvait ressentir, alors pourquoi il irait les voir ? Mais pourtant, il prit le chemin du parc, le lendemain. Lentement. La première lettre de Tomas en boule dans sa main gauche. Le regard plutôt noir. En colère. En souffrance. Et manque de bol, c’est Tomas qui allait tout se prendre en pleine figure. Il était arrivé en avance. Il avait exprès. Pas la peine d’impliquer Livie. Il fallait la protéger non ? Tomas attendait assis sur un banc, semblant un peu nerveux et anxieux. Normal. Ce n’est pas tous les jours que l’on doit annoncer ce genre de nouvelle. Tomas leva les yeux vers Lucas qui s’approchait, un fin sourire sur le visage. Sourire qui s’effaça vite lorsqu’il aperçut l’air mécontent de Lucas.

Et plaf ! Lucas empoigna Tomas assez durement, les faisant tomber tous les deux au sol. Et il se mit à frapper le torse de Tomas de sa main encore valide. Et tant pis si ça lui faisait mal. Lucas avait bien mal depuis une semaine. Alors Tomas pouvait bien souffrir quelques minutes. C’était un comportement qui ne lui ressemblait pas. Lucas n’avait pas pour habitude de se battre. Il était plutôt du genre pacifiste, calme et réservé. Mais à croire qu’aujourd’hui c’était un tout autre Lucas qui apparaissait ou alors il avait toujours été comme ça, sans vouloir s’en rendre compte ? Première solution en fait. Lucas n’était pas bagarreur et il ne le serait jamais. Sauf aujourd’hui. Mais ce qui l’énervait encore plus c’est que Tomas ne réagissait même pas. Le laissant faire. A croire qu’il n’en avait rien à faire de se faire taper dessus.


Lucas- Je te déteste !

Il avait hurlé. Il voulait que Tomas réagisse. Que lui aussi lui hurle dessus. Ou peut-être, juste pour une fois on le laisse être faible.

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Livie Sanchez

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MessageSujet: Re: RDV familial }Livie   RDV familial }Livie Icon_minitimeLun 2 Fév - 11:28


Livie était tranquillement en train de discuter avec Taylor dans le couloir quand elle reçut une lettre de son parrain. Elle sourit en voyant son écriture. Ça faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas eu de nouvelles. Elle adorait son parrain. C’est alors avec joie qu’elle ouvrit sa lettre devant Taylor. Tiens ? Il lui donnait rendez-vous le samedi en après-midi dans un parc de Pré-au-lard ! Tomas ! En Angleterre !!!! Livie était vraiment trop heureuse qu’il passe par là ! En plus ça tombait pile poil avec sa sortie de pré-au-lard. Elle souriait tellement qu’on pouvait se demander si elle n’allait pas se décrocher la mâchoire. Livie était loin de se douter que la présence de Tomas n’était que mauvais signe. En même temps il était déjà passé parfois juste pour la voir elle et son frère donc Livie ‘en fit pas tellement de cas. Elle ? Au courant du meurtre de ses parents ? Vous riez ? Elle était loin de s’imaginer un tel drame ! Elle ne lisait jamas la gazette du sorcier. A vrai dire elle en avait même rien à faire ! L’actualité… Bah qu’es-ce que ça peut bien lui apporter à 16 ans franchement ?! C’était bon pour les vieux de lire le journal. Livie préférait largement connaître les potins de Poudlard qui étaient largement plus drôle il fallait avouer. Non pas qu’elle cherchait le moindre potin à se mettre sous la dent. Ce n’était pas le genre. Mais bon si on lui en raconte un elle ne jettera pas non plus la personne. Après ce n’est pas le genre par contre à aller le répéter à qui veut. En fait elle préfère juste écouter. Bref elle était dans le couloir et serra Taylor dans ses bras en lui souhaitant bon courage pour son dernier cour alors qu’elle fila en direction de la salle commune. Livie caline ? Oh vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Oh oui elle pouvait l’être… Seulement elle le gardait vraiment pour ceux à qui elle tenait vraiment. Emilie, Taylor, son frère aussi. Si si je vous assure. Son frère et elle parfois n’ont pas l’air d’être proche mais il est déjà arrivé à Livie de serrer son frère fort dans ses bras pour le remercier ! Non parce que franchement tout ce qu’il peut faire pour elle des fois c’est dingue ! Elle s’en rendait parfois compte. Oui elle était consciente qu’il veillait sur elle. Peut-être que c’est pour ça d’ailleurs qu’elle se permettait plus de choses. Elle savait que son frère la protègerait. Une inconsciente ? Oui c’est tout à fait ça.

En tout cas elle se dit que cette semaine elle n’avait pas tellement vu Lucas. A croire qu’il passait son temps à l’éviter. Comme si ça l’amuser ! Faut le dire si elle put ! Elle changera de parfum ! Enfin bref il avait vraiment l’air bizarre depuis peu… Allez savoir ce qui le prenait. Et quand Livie voulait finalement prendre des nouvelles de son frère on lui disait que ces derniers temps il était plutôt énervé pour un rien. Et oui à Livie aussi ça lui arrive de s’inquiéter pour son frère. Ça ne va pas que dans un sens même si généralement les apparences ne le montrent pas. Livie aussi se souciait de son frère. S’il était pas bien elle-même se sentait mal. La preuve elle a pas fait une seule connerie depuis une semaine trop préoccupée par son frère ! Remarque c’est Peeves, le fantôme farceur de Poudlard, qui doit jubiler en voyant son adversaire s’affaiblir. En tout cas elle arrivera bien à un moment ou un autre à lui demander ce qu’il se passe ! Peut-être une fille qui l’a jeté ? Non pas possible Lucas est trop mignon héhé. C’est plutôt lui qui joue les difficiles d’ailleurs >.< ça doit être de famille quand on voit que la sœur est pas mieux. Mouais… Et voilà que la journée passa et que Livie était dans sa chambre en train de jouer avec Gribouille son petit chaton. Elle lui avait mis une petite clochette autour du cou. C’était trop mimi !!! Et puis comme ça on l’entendait venir. C’est d’ailleurs bizarre comme les mecs de Gryffondor était trop heureux de voir qu’elle lui a mis une petite clochette. Livie ne comprenait pas pourquoi. En même temps si elle savait que son petit ange de chaton était en fait un petit démon elle ferait une drôle de tête xD

Elle finit par faire le choix d’aller se promener dans les couloirs après manger. Après tout ce n’était pas encore le couvre-feu. Elle se balada alors seule pour réfléchir un peu. La nuit était décidément très clair. Aucun nuage. Elle finit par monter à la tour d’astronomie pour regarder les étoiles appuyée sur le rebords. Et la voilà pensive. A quoi pensait-elle ? A sa vie… Elle réfléchissait à ce qui l’avait amené jusque là. A Léo… Aux filles… Et enfin à Jonathan. Elle eut un sourire en coin. Décidément elle n’arriverait pas à se l’enlever de la tête celui-là ! En tout cas elle pouvait remercier les filles pour avoir toujours été là. Livie n’a pas toujours été très coopérative pour tout leur dire mais jamais elles ne l’ont forcé à parler. Ça fait du bien de savoir que l’ont peut compter sur des amis même quand ça va mal. Elle repensa alors à Lucas qui était si solitaire. Il n’avait pas tellement d’amis et Livie était un peu triste à cause de ça. Il n’a pas vraiment de personne à qui se confier. Et plus le temps passe et plus ils s’opposent. Livie s’en voulait de ne plus parler à son frère comme avant. Elle se souvenait dans le passé que quand l’un était mal l’autre était toujours là ! Livie se souvenait de Lucas qui se faisait gronder par sa faute et toutes ces nuits qu’elle passait avec lui en s’excusant milles fois pour sa bêtise. Il finissait toujours par la pardonner en lui disant que ce n’était pas grave. Cette façon protecteur qu’il avait de la prendre dans ses bras. Ça lui manquait de ne plus avoir cette affinité avec lui. Es-ce leurs maisons respectives qui les ont éloigné ? Allez savoir… Mais c’est vrai que depuis Léo, Livie avait une réticence pour tout serpentard. Peut-être qu’inconsciemment elle s’éloignait de son frère aussi. Elle se dit qu’un jour il faudrait qu’elle s’excuse. Peut-être ne comprendrait-il pas. Mais elle s’excuserait. Il finirait alors par sourire comme il le faisait toujours et il lui dirait que ce n’est pas grave. Après tout c’était son frère…

Toujours en train de regarder les étoiles elle souriait. La vie était dure mais elle se dit qu’elle devait l’être encore plus pour Lucas qui avait le rôle du grand frère. Livie ne l’avait pas souvent vu pleurer. Allez savoir si c’était par fierté, pour peur que Livie s’inquiète vraiment ou pour ne pas la décevoir. Seulement lui aussi avait le droit de pleurer. Après tout ce n’est pas parce que c’est la plus petite qu’elle ne peut pas non plus le soutenir. Le problème c’est que cette place, pour son père ou leurs parrains, c’était son frère qui l’avait. Elle qui était la plus jeune et une fille de surcroît elle était forcément fragile. Si tout le monde savait ce que Livie a traversé il saurait alors qu’elle peut être plus forte. Après tout pourquoi elle serait faible ? Pourquoi es-ce qu’on chercherait à la protéger tout le temps ? C’est en la surprotégeant qu’elle commet encore plus des erreurs voulant prouver le plus possible qu’elle n’était pas faible. C’est comme ça qu’elle a pris des risques avec Léo. Serpentard ? Et alors… Violent ? Et alors… Méchant ? Et alors… Elle a tout surmonté. Peut-être a-t-elle encore du mal à s’en remettre mais elle se bat chaque jour pour sortir la tête de l’eau. Alors elle, faible ? Sa famille se trompe beaucoup… Mais es-ce qu’un jour ils le comprendront ? Peut-être jamais…

Elle vit alors une étoile filante. Doit-elle faire un vœux ? Elle croisa alors les doigts. Elle pourrait faire n’importe qu’elle vœux mais elle fit celui de retrouver l’affinité qu’elle avait eu avec son frère. C’est tout ce qu’elle demandait. Elle ne souhaitait pas pouvoir un jour avoir le courage d’aimer de nouveau. Elle ne demandait pas à ce qu’un garçon en particulier craque pour elle. Elle voulait juste retrouver la fraternité qu’elle avait eu avec Lucas. Et c’est un vœux dont elle ferait tout pour qu’il se réalise. Peu importe ce qu’il arrivera, elle en fait même le serment ! Et la voilà alors qui file finalement en direction de sa chambre. Serait-elle sage ce soir ? En l’honneur de Lucas elle irait se coucher au couvre-feu et fermerait ses petits yeux sans faire une seule bêtise. C’est ainsi qu’elle se glissa dans ses draps avec Gribouille à ses pieds. Elle s’endormit alors tranquillement jusqu’au lendemain. Lendemain où elle verrait son parrain…

Elle finit par se réveiller tout doucement… Gribouille était en train de ronronner en foutant sa queue dans la figure de Livie qui la fit éternuer alors que le chat fit un bond, surpris. Elle s’assit alors dans son lit en prenant son chat dans ses bras et le traitant de coquin. Elle regarda alors l’heure. La journée venait de commencer… Il ne lui rester pas très longtemps avant de voir Tomas. Que quelques heures tout au plus. Des heures qui passèrent d’ailleurs bien vite ! Livie n’avait plus que dix minutes pour rejoindre son parrain. Et voilà ! Elle allait ENCORE être en retard. Ça c’est tout elle. Incapable d’arriver à l’heure ! Elle prit alors sa cape et fila en courant. C’est alors que Taylor la rattrapa en lui demandant où elle allait. Livie lui avoua qu’elle allait voir son parrain. Taylor lui dit alors que si elle voulait elle pourrait la rejoindre après à la bibliothèque. Livie sourit et fila vers le chemin qui donnait vers Pré-au-lard. Elle marchait alors un peu plus tranquillement. Non pas qu’elle prenait son temps mais avec le temps le chemin était un peu glissant. Elle arriva alors vite au village. Bon direction le parc… Elle arriva alors et voyait que Lucas et son parrain était là. Elle sourit. Lucas était debout en face de Tomas alors que celui-ci lui tenait les bras. Livie fit une drôle de tête. Pourquoi il lui tient les bras ? Mais Livie ne pouvait pas comprendre. Déjà d’une elle ne savait pas pourquoi son parrain était là et de deux elle n’avait pas assisté à la bagarre ni au fait que finalement son parrain à empêcher Lucas de continuer de le taper et l’avait forcé à se lever pour lui tenir les bras. Elle nota quand même l’attitude bien étrange de son frère. Elle arriva alors à leur niveau et Tomas le lâcha aussitôt. Peut-être devait-il se douter que Lucas ne recommencerait pas en présence de sa sœur ? Quoi que… Qui sait ce que Lucas est capable dans son état. Livie posa alors sa main sur le bras de Lucas quand elle arriva à son niveau, avec un regard inquiet. Elle regarda alors son parrain qui ne décrochait mot. Ok là il y a anguille sous roche. Leur attitude à tous les deux était bien trop étrange. Livie se demandait sincèrement ce qu’il était en train de se passer… Les deux continuaient à rester muet sans se lâcher des yeux.


LIVIE - Tomas…

TOMAS - Livie ! Je suis heureux de te voir ! Même si j’aurais préféré venir juste pour une visite amicale.


Ok là Livie faisait une drôle de tête tellement énorme qu’on voyait bien qu’elle était totalement larguée. Elle sentit alors quelques gouttes lui tomber dessus et sur son petit bonnet blanc qui recouvrait une partie de ses cheveux pour ne pas avoir froid. Elle regarda alors le ciel qui était devenu très menaçant contrairement à hier soir. Tomas proposa alors d’aller boire un verre mais Lucas avait l’air de rester figer. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il avait cette attitude. D’habitude il était content de voir Tomas. Était-il jaloux que ce soit toujours son parrain à elle qui se déplace ? Non ce n’est pas le style de Lucas. Il devait vraiment y avoir quelque chose d’anormale.


LIVIE - Lucas… Si on bouge pas on va se prendre une averse…


Livie dans ses moments de douceur avait la voie de sa mère s’était fou. Une voix douce et rassurante qui encourageait à les suivre Tomas et elle. Elle ne le lâcha pas du regard. Il n’était ni froid, ni dure mais chaleureux. Comment pouvait-elle être méchante de toute façon avec son frère. Et puis de toute façon elle avait fait serment… Et voilà que les gouttes se firent de plus en plus fréquentes.


TOMAS - Lucas s’il te plait… Pas sous la pluie…
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Lucas Sanchez

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MessageSujet: Re: RDV familial }Livie   RDV familial }Livie Icon_minitimeMar 3 Fév - 12:23

Il continua de frapper Tomas, peu importe qu’il est mal à sa main, peu importe que Tomas termine avec un bleu, Lucas faisait ressortir toute sa rage et toute sa tristesse combinée en un seul acte. Ses larmes coulaient, et il avait beau essayer de les retenir, c’en était impossible. De toute façon, même s’il avait voulu se calmer, il n’aurait pas pu. Il fallait que cela sorte et cela sortait. Sur Tomas. Il était là. Il prenait. Et pour être honnête, Lucas n’en avait rien à faire. En cet instant, il détestait tous ceux qui le prenait pour un grand, fort et qui n’avait pas besoin d’être consolé après un cauchemar. Parce qu’aujourd’hui, il en aurait bien besoin. Ses parents étaient morts depuis une semaine et personne, ni son parrain, ni celui de Livie n’avait pris la peine de savoir comment il allait, de savoir comment il gérait ça. En même temps la réponse était simple et identique pour les deux questions. Mal. Il allait mal et il le prenait mal. Mais ça, tous s’en fichaient. Ben oui, il était l’ainé, et par conséquent c’était à lui de gérer tout tout seul.

Il se sentit attraper brusquement les mains. Sous le coup de la surprise, ses larmes cessèrent de rouler sur ses joues, ses yeux noisettes fixèrent ceux bleus, de Tomas. Il ne souriait pas. Il se contenta de s’asseoir sans un mot. Même si Lucas était encore en colère contre tout le monde, il ne dit rien et laissa faire le parrain de sa sœur, qui finit par se relever sans lâcher les bras du Serpentard. Une fois debout, il força Lucas à se relever. Enfin… il essaya. Lucas resta à genoux au sol, le regard fuyant celui de Tomas. Non, il n’avait pas envie de se lever. Non, il refusait de faire comme si rien ne venait de se passer.


Tomas- Lucas…

Aucune réponse. Lucas resta immobile au sol, ne cherchant même pas à enlever ses mains de celles de Tomas. En fait, il n’avait plus envie de rien. Juste qu’on lui foute la paix. Et qu’on le laisse pleurer tranquille. Puisque de toute façon personne ne voulait le consoler, il se consolerait tout seul. Il se sentit soulevé. Tomas avait plus de force que la première fois, et Lucas finit sur ses deux jambes. Son regard pourtant au départ fuyant, finit par se planter dans celui de Tomas. Lucas avait complètement cessé de pleurer, il n’avait même plus les yeux humides. Il se contentait juste d’observer Tomas qui ne l’avait toujours pas lâché. A croire qu’il avait peur que Lucas recommence. Il avait raison. Que Tomas s’avise, ne serait-ce que de desserrer sa prise et Lucas serait capable de lui en recoller une. Et peut-être dans une partie du corps beaucoup plus fragile que le torse. Sa colère qui s’était dissipé durant quelques secondes était revenue à l’instant même où son regard était entré en contact avec celui de Tomas. Il était en colère contre les grands, qui le prenait pour l’un des leurs alors que ce n’était pas le cas. La preuve, lui pouvait se débrouiller tout seul puisqu’il était majeur. C’est bien ce qu’avait dit Tomas dans sa lettre. Mickael ne viendra pas, puisque tu es majeur. Ben ouais. Et alors ? Même s’il était majeur, il avait quand même du chagrin. Il était malheureux d’avoir perdu ses parents mais en plus ils devraient affronter ça, tout seul. Cela faisait une semaine, qu’il se retenait de pleurer devant les autres, une semaine qu’il faisait comme si de rien était. Une semaine qu’il avait envie de serrer sa sœur dans ses bras mais non. Son regard avait viré au noir, prévenant sans doute Tomas qu’au moindre geste en sa faveur, Lucas risquait fort de recommencer à le frapper. Tomas allait parlé mais il fut attiré par la nouvelle arrivante. Lucas qui n’avait pas quitté des yeux Tomas, savait que sa sœur était dans le coin. La preuve, Tomas le lâcha aussitôt. Lucas eut un geste imperceptible vers Tomas mais ne fit rien. Pas devant sa sœur. Quoique… qu’est-ce qu’il en avait à faire après tout ? C’était bien à cause d’elle, qu’il était dans cet état. S’il n’avait pas eu à la protéger, encore une fois, de cette nouvelle il n’aurait pas eu à se retenir. Il aurait pu pleurer tranquille en pleine Grande Salle ou en plein cours. Mais non. La petite Livie, trop fragile, ne devait pas savoir. Ben non. Elle n’aurait pas supporté. Elle était bien trop fragile pour ça. Qu’ils viennent faire un tour à Poudlard lorsqu’elle a décidé de faire des idioties et ils verront qu’elle n’était pas si fragile que ça ! Même morts, ses parents arrivaient à ce que Lucas soit en colère contre sa sœur. Il sentit la main de sa sœur sur son bras. Il fut bien tenté de l’enlever brusquement. C’était quoi cette manie de lui tenir le bras comme ça ? De la compassion ? Mais il avait pas besoin de leur compassion. Enfin, pour Livie c’était juste une marque d’affection mais ça Lucas n’avait pas envie de le reconnaitre, trop en colère pour juger correctement les actes des autres. La seule chose qu’il voyait c’était Livie qui pourrait pleurer dans les bras de son parrain et lui, qui devrait faire le fort pour remplacer son parrain lorsqu’ils rentreraient à Poudlard.

Plic. Ploc. Quelques gouttes lui tombèrent dessus. Il entendit bien la voix de Tomas proposer d’aller boire un verre. Et ben non. Lui n’avait pas envie. Pourquoi il obéirait d’abord ? Comme Tomas l’avait si bien souligné il était majeur donc maitre de ses actes et qui plus est, Tomas n’était pas son parrain mais celui de sa sœur, le sien n’ayant pas daigné se montrer. Il n’avait donc rien n’à lui devoir et s’il voulait rester là et bien il resterait là. Sous la pluie. Après tout, ce temps était tout à fait ce qu’il ressentait en lui. Il pleuvait. Il entendit aussi la voix douce et rassurante de Livie, qui lui fit se crisper brusquement mais il ravala ses larmes. Il n’avait jamais vraiment fait attention mais maintenant qu’il savait que sa mère n’était plus là, ça lui avait sauté aux yeux, ou à l’oreille, Livie avait la voix de sa mère dans ces instants. Il n’arrivait pas à détacher ses yeux de ceux de Tomas. Il avait envie de lui faire ravaler son petit air désolé et navré qu’il avait sur les lèvres. Mais il n’en fit rien. Pas devant sa sœur. Pas sous la pluie. Pas sous la pluie. Il aurait préféré un grand soleil pour annoncer la nouvelle à Livie ? A quoi ça servait puisque de toute façon, Livie finirait en pleurs et le temps pluvieux se prêterait bien à son humeur. Et lui avait envie de rester sous la pluie. Plic. Ploc. Il fit un effort pour quitter le regard de Tomas et se tourna vers sa sœur. Elle semblait inquiète et elle avait de quoi. On ne pouvait pas dire que Lucas et Tomas aient un comportement bien normal. Plutôt étrange. D’habitue, il aurait sourit pour lui montrer que cela allait et que cela irait mais là, il n’en avait pas le courage. Parce que ça n’allait pas et que cela n’irait pas. Comment cela pourrait aller ? Il bougea. Ils voulaient être à l’abri. Soit. De toute façon, il s’en foutait. Ici ou ailleurs, la nouvelle serait tout aussi dure. Il mit ses mains dans ses poches, pour éviter d’éclater le nez de Tomas, et partit en direction d’un premier café qui se présenterait sur sa route. Tomas et Livie n’avait qu’à suivre. En fait, il se fichait de tout maintenant. Il ne voulait qu’une seule chose, rentrer dans son dortoir pour pleurer tranquille, sans personne. Lunatique en ce moment. Possible.

Lucas poussa la porte du café face à lui, et toujours sans un mot s’installa à la première table vide qu’il trouva. Son comportement étrange pouvait bien inquiéter sa sœur, il s’en fichait. Tomas pouvait bien lui lancer tous les regards qu’il voulait, il s’en fichait. La serveuse pouvait bien lui demander ce qu’il voulait boire, il se fichait de savoir ce qu’il y aurait dans son verre, c’est sûrement pour ça qu’il resta muet à la question. Il crut entendre Tomas répondre pour lui. Et franchement qu’est-ce qu’il en avait à faire de boire quelque chose ? Comme si cela allait le réconforter dans son malheur. Et puis il avait décidé de rester muet à tout ce qu’on lui dirait. De peur d’être désagréable et de regretter ses paroles. Il ne serait donc qu’un simple observateur, qui s’empêcherait juste d’éclater en sanglots. On voulait qu’il soit fort, ben il le serait.
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