Répartition Liam Beresford (terminée)

2) L’enfance de votre personnage :

Mon enfance a été des plus heureuses. J'ai grandi entre le manoir familial, la librairie de mon père et l'appartement de mes grands-parents Beresford dans une atmosphère aimante. J'étais une petite fille coquine et enjouée, toujours prête à faire une bêtise et laisser accuser mon frère à ma place.
J'ai usé mes pantalons sur le parquet du patit appartement de mes grands parents en jouant avec mon frère. Ce sont eux, les Beresford qui nous ont élévés quand nous étions petits. Nous ne voyions nos parents que le soir en rentrant. Papa était très occupé dans sa librairie et maman était prise par les recherches qu'elle menait. Nos grands-parents Shaw ne se montraient que pour critiquer les valeurs qu'on nous transmettait et qui selon eux, n'était pas dignes de nos racines.
Mais qu'à cela ne tienne, nous n'y prêtions guère attention. On était trop bien, là, à martyriser Caligula, le chat de Pandora. C'était le compagnon idéal de tous nos jeux. C'est d'ailleurs lui qui a subi la première manifestation de mes pouvoirs. J'avais 7 ans. Nous étions en plain safari magique, à traquer les animaux magiques lorsque j'ai pensé que sa tête ne ressemblait pas assez à celle d'un lion. Alors à force de concentration, je lui ai fait pousser une crinière sur le crâne. Malheureusement, nous n'avons pas pu profiter de cette aubaine pour jouer, car la nouvelle de l'apparition de mes pouvoirs avait déjà fait le tour du quartier et quelques sorciers amis de la famille étaient venus m'observer comme une bête curieuse. Sur le coup, j'ai beaucoup plaint Caligula.

A huit ans j'ai perdu beaucoup de ma gaité lorsque mon frère partit à Poudlard. Nous n'avions pas d'amis préférant notre solitude fraternelle à quelques anicroches avec d'autres petits sorciers ou moldus. Et puis, faut dire que le manoir était assez loinde Newquay, ce qui ne facilitait pas les choses. A partir de là je me suis repliée petit à petit pour n'être qu'heureuse lors des vacances quand Caleb rentrait. Mes parents se sont fait beaucoup de souci à cause de ça. Enfin, ma mère moins.

Mis à part avoir ma propre baguette, partir pour sept ans n'avait rien d'affriolant pour moi. A ma rentrée à Poudlard, je me suis murée dans une forme d'autisme et de mutisme qui a affolé tout le monde au début. Je ne parlais quasiment jamais.
Quand le Choixpeau fut placé sur ma tête, la seule chose que je lui demandai fut de me mettre quelque part où on ne viendrait pas me chercher, où j'aurais la paix. Au début il fut décontenancé. J'avais contrarié ses plans pour m'envoyer à Serdaigle. Alors, il me plaça sans hésitation à Serpentard.

J’ai passé la première année à observer, discrète, dans mon coin, toujours solitaire. Je n’avais pas d’amis et ne m’en plaignais guère. Seule la correspondance avec Pandorame permettait de respirer un vent de liberté. Je ne me suis jamais vraiment souciée des autres durant cette année-là. Je les ai étudiés… Ceux de ma maison sont vaniteux, vils, et assoiffés de pouvoir. Les lionceaux sont des têtes brûlées. Sous prétexte du courage, ils foncent aveuglément et démarrent au quart de tour. Courage ne rime pas avec stupidité pourtant. Les aiglons sont fiers et érudits, mais l’érudition ne remplace pas l’intelligence. Les blaireaux constituent la dernière roue du carrosse, ceux qu’on ne savait pas classer ailleurs d’après moi. Par contre, en plus de leur loyauté, ils ont un côté doux rêveur qui me rend plus indulgente à leur égard, car plus faibles.

La seconde année se déroula sous le même schéma. Pandorame guide dans mon apprentissage, plus que maman. Personne ne me remarque, mais moi, je vois, j’apprends. J’apprends beaucoup des personnes en observant leurs gestes, leurs mimiques, leur attitude générale. Puis, de leurs paroles. Les loisirs, la manière dont on s’exprime, les mots utilisés parlent de la personne, de son éducation, de son niveau intellectuel. Je ne parle que lorsqu’on m’y invite, en utilisant le moins de mots possibles. Ainsi, la plupart des gens me respectent et ont une bonne opinion de moi… La clé de la réussite dans la vie, je m’en suis rendue compte cette année, c’est la maîtrise du discours, des mots, plus que les possessions matérielles ou l’origine sociale, bien sûr. Mais cela, beaucoup de mes compagnons de maison ne l’ont pas compris. Les mots permettent de séduire, de se montrer sous le jour que l’on veut. Couplés à l’observation, ils sont l’outil indispensable de la réussite dans ce mode, embobiner, faire des courbettes, se faire passer pour plus sot que l’on est…

Troisième année. Je déteste cette maison. La seule grâce que je lui trouve, c’est qu’elle me permet de rester seule. Pourtant en grandissant certaines choses commencent à changer, d’autres prennent un sens. Je parle de ces bouleversements intérieurs à Pandora, qui semble gênée de certaines choses que je peux lui raconter. Je ne sais pas pourquoi, ou plutôt, si, je m’en doute. Elle doit être choquée sans doute. J’essaie d’être comme les autres, mais je n’y arrive pas. Ce n’est pas tant mon esprit anticonformiste qui anime cette force, mais cette impression de naturel qui la rend faiblesse. Notre rythme de correspondance devient frénétique, trois, quatre lettres par semaine, nous épuisons les hiboux de l’école, mes seuls amis. J’aurais donné cher pour redevenir une enfant. Malheureusement le processus de métamorphose est amorcé, et rien ne peut dévier sa course. Les autres filles piaillent et se font une joie de ce qui leur arrive. Le reste prend une importance secondaire. Les cours se déroulent sans incident majeur. Je fais ce qu’on me demande et c’est tout. Il me tardait de rentrer chez moi.

Quatrième année. Pour devenir quelqu’un, pour exister dans ce monde que j’apprivoise tout juste, je décidai de rentrer au Ministère de la magie après Poudlard, devenir avocate, ou ambassadrice, pourquoi pas. Mon choix était fait. Dès lors, mes résultats montèrent en flèche. Par contre, pour les matières que je n’aime pas, et que je juge souverainement « indignes de faire partie de ma culture générale », je ne fournis aucun effort. Vivement que je puisse choisir les matières que je veux étudier. J’en ai assez de me laisser imposer des choses. Je veux être mon propre maître. Pandoraest tombée malade. L’été dernier, elle et William m’ont offert Hector, mon hibou et seul compagnon. Son état n’a cessé d’empirer. Les lettres ne suffisaient plus, il fallait que je la voie. Je suis allée là-bas... C’était l’horreur. La voir faible et triste, William à son chevet était un crève cœur pour moi. papa était triste aussi, il n'arrêtait pas de pleurer. A Sainte-Mangouste, on ne lui donnât que quelques mois. Elle n’en vécut que deux. Elle prit le temps de m’écrire une dernière missive qui me bouleversa. Je la garde précieusement dans un livre auquel je tiens par-dessus tout.

Cinquième année. La vie a pris beaucoup de temps avant de retrouver un sens. Pandora était ma confidente, mon amie autant que ma grand-mère. Elle savait tout. Souvent j’ai relu la lettre qu’elle m’a laissée. Le reste de son héritage m’importait peu. Je ne suis pas vénale. Mais cette lettre m’a troublée… « Sois toi. Ne renie jamais qui tu es… Même si je n’ai pas su te comprendre, je m’en veux. Ne laisse jamais personne te dire ce que tu dois faire et méfie-toi des Shaw… Je n’ai pas su t’écouter sans oublier mes préjugés, je te demande de me pardonner. Il faut savoir écouter son cœur. Si jamais tu doutes, pense à Pascal et à sa célèbre phrase sur la raison. Ta mère finira bien par te comprendre. »

Sixième année. J’ai abordé cette année en ayant en tête les accents des phrases de Pandora. Je ne perds pas de vue mes ambitions, loin de là. Je commence à m'ouvrir aux autres en faisant attention de ne pas trop me dévoiler. Je suis même allée jusqu'à sortir avec un mec pour paraître normale. J'ai pris conscience de mon corps, de mes atouts, de moi.


III]Caractère (100 mots environs):

Murée dans sa solitude, Liam est devenue très fine et maligne. Elle a appris à manipuler et en lire dans certaines personnes, le tout avec grâce et un certain talent pour la comédie. Elle adore les philosophes grecs et adore pratiquer le sophisme, autrement appelé logique fallacieuse. Observer et ne parler qu’à bon escient. Elle a nourri une vraie passion pour le personnage qu’était Talleyrand et pour Machiavel ainsi que pour la littérature moldue, merci papa: Aragon, Molière, Byron, Shakespeare, Beaumarchais, Steinbeck... En plus de cela elle a développé un fort sens de l'engagement.
Avec son père qui est mordu, elle adore se rendre à Londres pour aller voir jouer Arsenal. C'est une barge de football.


DEFAUTS:
Elle a toujours été solitaire, trop peut-être. Sauvage, elle l’est sûrement, tout comme elle apparaît froide, renfermée, ambitieuse et calculatrice.


QUALITES:
Si elle se refuse à l’admettre, Liam est quelqu’un de fidèle, obstiné. Elle est également généreuse, passionnée et idéaliste. Mais ces qualités sont enfouies. Il faut savoir gratter pour les voir.



IV]Ambitions pour le personnage :

Oui mon personnage a une intrigue basée essentiellement sur l'acceptation d'elle-même. Elle est aussi bien attirée par les filles que par les garçons, plus les filles ques les garçons même, ce qui a engendré de nombreuses réactions de ses proches que je développerai au fil des sujets. A propos de cette intrigue, j'aurais bien aimé que mon perso puisse avoir appris l'occlumancie pour pouvoir dissimuler son esprit et son secret aux petits curieux.

Quel métier voudra-t-il exercer ? Avocate, je l'ai déjà dit plus haut.

Quelles sont ses matières préférées et pourquoi ? C'est une fondue d'histoire, de sorts et de potions surtout, matière dans laquelle elle excelle comme sa mère.

Ses activités « extrascolaires » ? Football.

Relations particulières avec des personnages du forum (si vous n’êtes pas en première année, vous avez forcément des connaissances ici). Repérez quelques noms de camarades ou adultes. Contactez les personnes en question par MP, afin d'établir précisément vos relations. Faudra que ej lise un peu pour pouvoir répondre à ça.


V] Dons :

J'aurais bien aimé occlumens, mais je sais pas si comptez accepter étant donné que c'était bien marqué que vous n'acceptiez plus les dons.
Ce serait dommage car c'était introduit dans une perspective d'intrigue personnelle.


VI] Maison de prédilection :

J'espère sincèrement ne pas avoir à changer d'âge ni de maison car toute l'intrigue que j'ai construite nécessite que Liam soit en septième année. J'ai également besoin de la maison de Salazar non parce que Liam est profondément méchante, ambiteuse ou tout ce genre de choses qui font cliché. Non, elle lui correspond bien car elle est un bon compromis, que sa mère était Serpentard, et qu'il n'y a que dans les cachots verts qu'on lui fichera la paix, même si elle doit sortir les griffes pour se défendre.


VII] L’attente :

Je n'ai pas le mal de mer et pourtant j'ai failli être malade dans la barque. Sans doute est-ce le contre-coup du départ de Cornouailles. Qu'est-ce qu'elles vont me manquer mes côtes déchiquetées par flot incessant de vagues venant s'échouer dessus! Heureusement que Caleb est là.
Lui m'a dit qu'il était super heureux à Poudlard et c'est vrai qu'il a beaucoup changé. J'ai du mal à le reconnaître hormis le fait qu'il ait changé physiquement. Il est devenu sûr de lui, ouvert au monde et surtout aux filles, ce qu a fait beaucoup rire papa.

Nous arrivons enfin dans la Grande-Salle. Autour de moi tout le monde est nerveux. Je le suis aussi, je ne peux pas le nier. De ces quelques minutes vont dépendre les sept prochaines années de ma vie. Pour me déstresser un peu je regard, j'observe. Les quatre tables, la table des professeurs... le plafond qui est magnifique. De nombreuses bougies flottent dans les airs et se confondent presque evec la nuit enchantée que propose l'enchantement sur le plafond. Ce ciel là ressemblerait à s'y méprendre à une nuit d'été chez nous.

Au milieu de la table bleue Caleb me fait un clin doeil. Je suis quand même contente qu'il soit là.

- Liam Beresford.

Il paraît que ce vieux machin est une institution ici. Je dois dire qu'il m'impressionne un peu...

- En voilà un esprit curieux... Tu adores les livres, lire, apprendre. Tu ferais certainement une candidate idéale pour Serdaigle... Mais pourquoi cette envie de rester cachée et isolée?... De la colère, une solitaire, une certaine ambition, puisque tu refuses la maison de Rowena, ce sera... Serpentard.

VIII] Code
Magie

IX] Vous, derrière votre écran : Mystère

Oui, effectivement, j'ai repris quelques éléments de la bio d'un perso que j'ai sur un autre forum.
Pour la phrase en question c'est juste que son père est mordu de foot comme elle. Je vais cooriger cela.

Pour les amis de Liam, je n'ai contacté qu'une personne, comme Liam n'est pas très affable, elle n'aura fait connaissance qu'avec Flavius si celui-ci accepte.

- Défense Contre les Forces du Mal : 4
- Sorts, Enchantements et Métamorphose : 5
- Potions : 6
- Histoire de la Magie : 5
- Divination : 1
- Botanique : 1
- Etude des moldus : 4
- Soins aux Créatures Magiques : 1