[Domaine des stanford en Ecosse] Réunion de famille

Je me tenais devant Jacob… Il me tournait le dos dans sa robe de sorcière dans notre chambre face au placard où était ses affaires. Je marchais délicatement pour vouloir me retrouver juste derrière lui mais manque de bol il m’entendit quand même et se retourna pour me regarder avec surprise. Effet réussit sûrement au niveau de la robe mais j‘étais dessus de pas réussir à le surprendre par jeu. Enfin je ne pus m’empêcher de sourire et de tourner sur moi-même. D’une robe rose légère et flottante quand je tournais pour voler dans le mouvement tout autour de moi accompagnée de petite chaussure de la même couleur. Le tissu était doux au touché. Par la forme de cette robe moulante au bustier et sans bretelle j’avais donc choisi de rien mettre en dessous au niveau du haut pour laisser simplement mes épaules nues. Rien de vulgaire toutefois notons le bien. Je lui fis alors un magnifique sourire alors que mes cheveux était encore détachés tandis que je me posais sur un petit siège.

[Domaine des stanford en Ecosse] Réunion de famille Av1510

Il ne me dit rien… S’approcha simplement pour m’embrasser délicatement. C’était sa façon à lui de dire que j’étais magnifique. Je finis alors pour me relever et l’embrasser à mon tour. Pour ma part j’hésitais encore. Devais-je attacher mes cheveux ? Je me disais que j’allais tout de même voir ma famille et que ce serait plus convenable de le faire. Je quittais alors ses bras un instant pour me poser devant la glace de la salle de bain et d’un coup de baguette me les attacher en un chignon déstructuré laissant des mèches tout de même tomber par ci par là pour revenir dans la chambre et lui faire un magnifique sourire. Je pris nos capes pour lui donner la sienne et mettre la mienne.

« Je suis prête ! »

Je pris alors sa main… Qu’allons-nous faire ? Plus tôt j’ai reçu une lettre de la part de ma famille. Pour le peu que j’en sais sur ces réunions c’est qu’ils se réunissent une fois par saison. Voilà la réunion de l’été qui arrivait. J’avais fait celle étant petite jusqu’à ce que j’entre à Poudlard. Après je n’avais fait plus que les étés jusqu’à ce que finalement je sois avec Jacob. Et voilà aujourd’hui qu’on me demandait de venir et avec Jacob. A quelque part j’étais heureuse parce qu’ils étaient en train d’accepter Jacob. Entrer dans ce genre de réunion n’était pas chose aisé dans ma famille mais si Jacob était convié alors pour moi c’était comme le sentiment qu’on lui ouvrait une porte et que la suite ne dépendait plus que de lui. Qu’est-ce que j’entends par là ? La demande en mariage bien sûr… Mais ça ce n’était pas pour tout de suite. D’ailleurs généralement on entrait dans ce genre de réunion en tant qu’adulte pour les femmes quand on est mariée ou fiancée. Ça je le savais parfaitement. C’est pour ça que ça m’avait surprise. Soit mon père accordait une très grande confiance en Jacob soit Jacob lui aurait demandé ma mère. Hum… Non Jacob aurait pas fait ça. Je m’en serais rendu compte. Et puis je sais pas non je pensais plus que c’était parce que mon père lui faisait confiance. Enfin c’est que j’espérais le plus de tout cœur… Même si pour ma main en y réfléchissant je sais pas si ça m’aurait dérangé tellement que ça xD ! Mais bon je préférais déjà que Jacob ait la confiance de mon père…

Bref Jacob allait découvrir le monde des Stanford et moi par la même occasion non plus avec un regard d’enfant mais celui d’une femme… Ce n’était plus du tout la même chose… Je fermais alors les yeux. Je connaissais les lieux même si cela remontait à longtemps et mon père m’avait sinon rappelé l’endroit. Je respirais alors un grand coup pour nous faire transplaner devant une étendue sauvage. Le soleil allait bientôt se coucher.. Je prononçais alors la formule et la maison apparue. Inutile de vous dire quel sortilège puissant avait utilisé ma famille pour protéger ce château ! Je nous guidais alors dans l’allée en gravier…

[Domaine des stanford en Ecosse] Réunion de famille Chateau_vue2

Nous arrivons très vite à l’entrée. Je souriais à Jacob qui devait tout de même être nerveux puisque je lui avais dit que TOUTE ma famille y serait. Et pour vous donner une idée nous sommes plus de cent facile… J’ignorais le nombre exacte. C’est aussi pour vous donner un peu l’idée de la taille du château…

Nous arrivons pas loin de l’entrée où raisonnait déjà de la musique de bal. J’avais à peu près prévenu Jacob sur le déroulement de ce genre de soirée d’après mes souvenirs. Cela commençait généralement par un bal où chacun entrait en tenue de soirée par la grande porte. A chaque entrée tout le monde s’arrêtait de danser. Les arrivants saluaient la salle en baissant le buste et inclinant les jambes dans une révérence pour finalement aller danser. C’était la tradition… Alors les autres recommencent à danser avec vous. Après avoir danser au moins une danse on pouvait faire ce que l’on voulait. Danser encore ou aller aux buffets et discuter avec d’autres. J’ai aussi prévenu Jacob qu’il n’avait pas à s’en faire les nouveaux étaient plus des objets d’admiration que de suspicion. En gros il ne devait pas avoir peur que l’on essaie de le juger. Pourquoi cela ? Parce que chaque membre qui entrait à cette réunion était forcément recommandée par un homme de la famille et là en l’occurrence par mon père… Plus tard s’en suivrait alors une réunion entre hommes et une entre femmes. Mais je ne me souvenais plus très bien de la suite mais il verrait bien. Bref si personne ne sait pour sa lycanthropie tout devrait bien se passer. Pourquoi ? Parce que Jacob est de sang pur et apprenti auror. Le genre de caractère qui plait fortement à l’assemblée si vous voyez ce que je veux dire. Je suis la seule de la famille à être de sang-mêlé tout comme mon frère. Tiens en parlant de lui je supposais qu’il avait eu l’invitation. Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu ça me ferais plaisir.

On arrivait alors près de la porte de la grande salle de danse. Je respirais un grand coup. C’était peut-être une première pour Jacob mais pour moi aussi. Jamais je n’avais franchis la porte de cette façon. Les enfants étaient gérés par les elfes de maison du château. D’ailleurs l’un d’eux apparu devant nous, nous souhaitant la bienvenue et prenant nos capes.

« Bienvenue Mademoiselle Lyne Stanford et Monsieur Jacob Smith. Veuillez passer par les portes je vous prie… »

Il nous guida alors pour les derniers pas pour disparaître et nous laisser seule. Je serrais la main de Jacob en guise d’encouragement même si finalement c’était plus moi qui en avait besoin. On avançait pour arriver à l’entrée. Un grand escalier qui descendait nous faisait fasse pour arriver directement sur la piste de danse. La pièce était vraiment immense ! Elle s’étendait à très loin. Des buffets étaient rangés tout le long sur les deux côtés de la pièce avec des chaises. C’était encore plus impressionnant venu de là que de la porte normal pour les enfants. Je comprenais maintenant ce que ma mère me disait par rapport à sa première fois à elle aussi. Enfin on passe tous un jour par là donc bon… Nos noms furent annoncer. Détails que j’avais oublié mais pas si important… Ah oui et autre détail que j’avais oublié de dire à Jacob. Un couple par soirée intègre les réunions et je n’osais même pas imaginer le centre des prochains sujets de la soirée… Mais bon j’allais pas non plus le flipper un maximum. Pour moi ce n’était qu’insignifiant.

Tout le monde s’arrêta alors de danser pour se tourner vers nous alors que la musique continuait. Comment vous expliquer… Je crois que je vais avoir le cœur qui va finir par sauter des battements tellement il était rapide xD ! Heureusement que c’était ma famille. Mais bon je les avais pas vu depuis mes dix ans ! Donc bon le traque normal. Je n’osais pas imaginer Jacob même s’il avait l’air plus à l’aise que moi… Je me baissais alors comme j’avais dit tendis qu’il en fit de même… On se relevait alors une fois fait pour descendre les manches, ma main posée sur son bras. Tant de traditions que j’avais dû rapidement apprendre à Jacob ! Heureusement que ce n’était que des petites choses mais il y en avait tellement ! Ma famille adorait toutes les petites manies d’aristocrates c’était horriblement pénible. Nous arrivions alors sur la piste pour que je me glisse de façon convenable pour une valse. Ce qui me rassurait c’était l’agilité de Jacob grâce à son côté lycan. D’ailleurs quand j’ai dit à Jacob qu’il serait tranquille au niveau des regards ce ne serait pas le cas pour moi… J’étais consciente que certains ne pourront pas s’empêcher de regarder si je faisais bien honneur à la famille. On commençait alors à danser tandis que les autres suivaient le mouvement. Bon une et on quitte la piste de danse !!!! Je ne comptais pas danser longtemps. Bon d’accord je danse très bien depuis toute petite mais je n’aimais pas être le centre des regards c’était comme ça. La danse fut alors vite finit mais malheureusement pour quand on arriva vers le buffet ma grand-mère paternelle m’envoya redanser un peu par obligation --’ Je l’aime c’est fou. On passa alors à une danse où les femmes étaient en ligne d’un côté et les hommes d’un autre. Le genre de danses où parfois vous échangez votre partenaire avec un autre. Mais est-ce que j’avais envi d’échanger de partenaire moi !!! Heureusement que toutes les femmes ici étaient mariée déjà où fiancée (la coutume je vous le rappelle) sinon je crois que je pourrais être jalouse… On tournait alors des danses quand je dûs changer de partenaire pour redanser quelques pas. Je tombais d’abord sur Mike mon cousin que je remercie d’être mon cavalier puis je repassais à Jacob. Le premier partenaire faisait toujours les transitions. Je lui avouais alors qu’il m’avait manqué pendant une danse avant que je dusse quitter ses bras pour danser avec un autre. Tiens mon grand-père… Puis Jacob… Puis un cousin éloigné que je ne connaissais même pas. Puis Jacob… Puis mon frère que je pus dire bonjours avec pour retour que j’étais resplendissante avant de devoir retourner dans les bras de Jacob et atterrir dans ceux d’un oncle. Encore Jacob pour enfin arriver sur un partenaire qui me maintenu la taille avec force comme aucun ne l’avait vraiment fait jusque là à part Jacob souvent. Pareil je voulus alors savoir de qui il s’agissait. Mais je n’eus pas le temps de le demander qu’il parla :

« Bonjours mademoiselle… Jolie robe. »

« Euh… Merci. Jolie costume. »

« Hum… Jolie regard… »

« Jolie euh… coupe de cheveux. »

Cela l’amusait comme un nouveau jeu. Je supposais vu son âge qu’il devait s’agir d’un cousin encore éloigné. Mais lequel allait savoir…

« Jolie sourire… »

« Je crois que ça ira. » finis-je tout de même par dire un peu gênée.

« Désolé. Je ne voulais pas vous offenser. Lyne je suppose. »

« Exact. Mais vous qui vous êtes ? »

« Devinez… »

C’est alors que je repassais dans les bras de Jacob n’ayant pas plus le temps de lui demander. Je ne cessais de l’observer. Son regard me disait quelque chose mais j’étais incapable de replacer un nom dessus. Je finis alors par me concentrer sur Jacob avec un magnifique sourire.

« Contente de te retrouver mon amour… Viens. On va au buffet de l’autre côté. »

Quitte à éviter la grand-mère un peu rabat-joie au passage… On filait alors au buffet où je pris un toast pour rester tout contre Jacob. Je regardais ma famille danser. Je préférais rester à part. Je n’aimais pas me retrouver sous les projecteurs. C’est alors que quelqu’un arriva vers nous. L’homme de tout à l’heure dont je ne connaissais toujours pas. Il se posa alors devant nous alors que je sentais la main de Jacob me rapprocher un peu plus vers lui comme s’il essayait de marquer son territoire. Enfin du moins c’est le sentiment que j’eus moi… Je le vis alors faire un clin d’œil à Jacob sans que je comprenne moi pourquoi. Il me regarda alors en baissant le regard vers moi.

« J’ai le souvenir que dans le passé tu savais bien danser Jolie Lyly… Dommage que tu ais perdu tout cela avec l’âge même si tu as gagné en beauté. Sur ce… Je vous laisse entre amoureux. »

Et il s’en alla… Je fus surprise qu’il me parle de la sorte alors que tout à l’heure c’était un tout autre discourt. Mais ce qui me choqua le plus c’était « jolie Lyly ». Pas dans le mauvais sens oh non. Dans le sens qu’une seule personne m’appelait comme ça. Je ne mis pas longtemps alors à comprendre à qui j’avais eu à faire… William. Cela faisait dix ans exactement que je ne l’avais pas revu. Mon père m’avait interdit de le revoir. Mais que faisait-il ici alors ? Je ne comprenais plus rien… Mon regard le cherchait mais ne le trouvait. Je finis par abandonner et m’excuser auprès de Jacob.

« Désolée… C’est un ami d’enfance. Plus précisément c’est le cousin de Mike. Tu te souvient de Mike ? Mon propre cousin qui s’est fait pote d’ailleurs avec ton meilleur ami quand j’y repense… D’ailleurs il est dans les parages j’ai dansé avec lui tout à l’heure… Enfin bref je ne l’ai pas revu depuis dix ans et je dois avouer que je ne l’avais pas reconnu. »

C’est alors qu mon père arriva vers nous pour nous souhaiter la bienvenue à cette réunion. Je le remercia.

« Jacob… J’aimerais te parler seul si cela ne t’ennuie pas de laisser un instant ma fille avec le reste de sa famille. Lyne, tu devrais trouver Lorenz dans le coin je t’emprunte Jacob un instant. »

Et voilà comment m’enlever l’homme de ma vie sans me laisser le choix. Merci papa. Il prit alors Jacob à part. Je les vis partir dans un coin alors que j’allais du mien histoire de m’occuper… C’est alors que quelqu’un me tapota sur l’épaule. Je me retournais surprise pour voir William avec un sourire en coin. Je voulus dire quelque chose mais il posa son doigt sur mes lèvres pour me faire taire et prendre ma main pour m’amener sur la piste de danse sans vraiment me laisser le choix…

Une femme au bout de la rue, il faisait sombre. J'avais du mal à distinguer la silhouette. J'avais aussi du mal à distinguer le lieu où je me trouvais. Je n'étais même pas certain d'être dans Londres, où ne serait-ce qu'en Angleterre. Etrange. Etrangement familier surtout... J'avais la désagréable impression d'avoir vu cette sordide scène plus d'une dizaine de fois. Je connaissais le fin mot de l'histoire je savais tout ça par cœur mais je crois que j'aurais préféré ne pas le connaître; mais je n'avais pas le choix. Quelque chose en moi en avait décidé autrement. Une étroite ruelle, un unique réverbère qui projetait une lumière jaune au bout de la ruelle entourée de hauts immeubles sans lumière. Quand j'y pensais … c'était étrange, je n'avais jamais mis les pieds dans cette rue et pourtant j'avais l'impression d'y avoir passé toute ma vie... Etrange n'est ce pas ? Ça ne doit pas arriver à des tas de gens, mais c'était mon cas. Je détestais cette partie en moi qui m'infligeait ça. Je souhaitais que ça cesse. Je souhaitais mettre fin à ce problème récurrent car, oui … ce n'étais pas la première fois que ça m'arrivait. Cette sensation de familiarité je la ressentais tout les soirs.
La jeune femme ne bougeait pas, dos à moi, figée au milieu de la rue, inconsciente de ce qui allait lui arriver. J'aurais voulu changer la fin de cette histoire mais je n'y arrivais pas, c'était impossible. C'était comme ça, le destin, la vie … j'ignorais qui régissait tout ça, mais il avait prévu les choses ainsi et n'avait pas l'air d'avoir une autre issue possible. Je ne pouvais que me plier à ces conditions et subir. Mais croyez moi, j'aurais préféré qu'il en soit autrement. J'observais la scène, tout semblait figé, comme si durant un moment le temps avait cessé de s'écouler mais ce dura qu'un court instant. Toute fois, cet instant me sembla étrangement long. « Etrange » n'était pas vraiment le mot. Je commençais juste à trouver qu'il était trop long. Beaucoup trop long, mais j'en avais pris l'habitude. Je prenais mon mal en patience. J'aurais tout donné pour me réveiller maintenant, recevoir un sceau d'eau froide ou je ne sais quoi qui aurait pu arrêter mon supplice. Vous devez me prendre pour un fou, mais vous ne pouvez tout simplement pas me comprendre. J'en ai l'habitude. Personne ne peut comprendre ça, mais peut être que vous essayerez …. ou pas, de trouver la clef de mon esprit tordus. Compliqué ? Je sais, je suis comme ça.
Le moment arrêté prit fin, je me sentis m'élancer en avant sans n'avoir aucun contrôle sur moi même. J'aurais voulu m'arrêter, mais je ne pouvais. Mes muscles ne me répondaient pas. Je foutais même que ce soit les miens, ou peut être je préférais penser tout simplement que ce n'était pas les miens et éviter ainsi toute responsabilité. Sans doute … La masse énorme que je ne contrôlais mais s'élançait donc en avant en direction de la demoiselle qui n'avait pas bougé. C'était trop facile, elle ne bougeait pas, c'était lâche, elle était de dos. Ça ne me ressemblait pas, mais je le subissais chaque nuit. Tout ce passa très vite, je n'eus rien le temps de voir si ce n'est un corps inerte avec un visage … étrangement familier . Là encore. Tout tourna autour de moi plus rien n'était net comme si un tourbillon faisait disparaître ce monde.

J'étais assis dans mon lit, en boxer, comme à chaque fois et de grosses gouttes de sueur perlaient sur mon front. Je jeta un coup d'œil à côté de moi. La femme que j'aimais dormait paisiblement. Je la regarda un moment avant de me prendre la tête entre les mains. Merlin que je détestais ce cauchemar ! J'ignorais pourquoi il me poursuivait, mais ce n'était pas la première fois que ça me faisait _ça. Parfois j'avais l'impression de l'avoir fait toute ma vie mais en vérité je le faisais juste presque toutes les nuits depuis deux/trois semaines. Je ne savais pas tellement pourquoi ça avait débuté mais ça ne me lâchais plus. Quand je vous ai dit que ce qui se passait dans ma tête &tait compliqué, je ne mentais pas … Me dégageant de la couette, je me leva du lit. Je m'arrêta un moment à la porte de la chambre pour regarder ce petit ange qui dormait si profondément. Je passa par la salle de bain histoire de jeter un coup d'œil au miroir. Je me mis dos à celui ci et tourna ma tête pour m'inspecter. Comme à chaque fois que je faisais ce cauchemar, mon dos me faisais souffrir. Dans le mirtoir, les marques qui ravageaient ma peau viraient au rouge vif. Je n'aimais pas cette couleur. Celle du sang qui avait coulé récemment. J'imaginais alors les traces que j'avais pu, moi, laisser dans le dos de mes deux amis et frères de cœur. Je leur faisais subir de dures épreuves, eux m^mee le disaient, mais ils ne se plaignaient jamais, du moins devant moi, ma famille et mes amis. Ils gardaient le secret pour eux, mais je savais que c'était aussi dur pour eux que ça ne l'était pour moi. J'avais de la chance de les avoir.
Je me passa de l'eau sur le visage et sortit de la salle de bain. Inutile de se contempler pendant des heures, ça ne changera rien. Au pire ça ne fera que rouvrir de vieux souvenirs douloureux et je n'en avais pas besoin. Je retourna dans la chambre, mais je ne retourna pas dans mon lit. Ça ne servait à rien, de toute façon je ne me rendormirais pas. Je ne pouvais pas me coucher à ses côtés et faire comme si de rien n'était, je n'en avais pas la force. Je préféra mettre mon jean et ouvrir la fenêtre pour m'assoir sur le rebord et regarder la lune. Elle n'était plus pleine, mais elle l'avait été hier et comme tout les soirs j'avais été avec Cam et Josh dans la forêt. J'avais passé la fin de la matinée à dormir chez moi. Je ne supportais plus d'être loin de Lyne. Cela signifiait aussi que Cam et Josh ne pouvait pas me soigner comme ils le faisaient avant et c'est en partit pour ça que mon dos me faisait souffrir, mais je n'en avais plus pour longtemps … après tout, j'avais une apprentie médicomage à domicile. Elle abrègera mes souffrances comme à chaque fois. Je me demande bien ce que je ferais sans elle. Le ciel était encore sombre, plus pour longtemps car le jour se levait tôt et bientôt les premiers rayons de soleil allaient transpercer le ciel et donner le départ d'une nouvelle journée. Aujourd'hui pas de travail, en effet, les premières lueurs de l'astre annonceront aussi le début d'un beau week-end. Week-end qui commencerait par une réunion de famille. En effet, Lyne avait reçu une lettre de son paternel qui la conviait elle et moi à une réunion de famille. Je ne savais pas tellement à quoi m'attendre, j'ai pas eu tellement de faire beaucoup de réunion de famille dans ce genre moi. Lyne m'avait avoué que c'était nouveau pour elle aussi car c'est la première fois qu'elle y assisterait en temps qu'adulte. J'étais là, assis, jouant avec un petit écrin de velours qui se trouvait auparavant dans mes poches. Je le faisais tourner dans mes mains d'un air absent tandis que mes jambes se balançaient au dessus du vide, ma tête posée contre le mur. Aucun doute que je parvenais à tomber d'ici je ferais un sacré beau tableau d'art abstrait, mais je n'avais pas peur. Pourquoi fallait-il que la réunion tombe aujourd'hui ? Bah … qui aurait prévu que ce cauchemar sordide revienne à la charge de toute façon, mais il faut avoué que cette fois il me paraissait plus violent. Comme si c'était une mise en garde … Tu parles d'une mise en garde, me voir attaquer celle que j'aimais et lui ôter la vie, je vois pas vraiment contre quoi ça pouvait me mettre en garde. De toute façon il était hors de question que je montre à Lyne que j'étais troublé par un stupide cauchemar, elle avait déjà assez à se faire avec la réunion de ce soir. Je rangea donc le petit écrin dans la table de nuit et décida d'aller préparer le petit déjeuner.

On s'était tout les deux préparé comme il se devait. Lyne avait revêtit une magnifique robe rose alors que pour ma part j'avais revêtit la traditionnelle robe de sorcier. Chez moi elle n'était pas de rigueur, mais la famille de Lyne étaient des sang-purs et il valait mieux être habillé en bon sang-pur et donc en sorcier, aux oubliettes le costume moldu. Un dernier coup de baguette, les capes sur le dos et nous voilà partis. Je me laissais guider par Lyne et nous remontons l'allée de gravier. A la porte d'entrée, un elfe de maison nous pris nos capes et nous invita à entrer. Je n'avais pas l'habitude de ce genre de festivité. Chez moi c'était plus dans le simple, ma mère n'était pas fan des grandes cérémonies, et moi non plus a vrai dire. Mais je faisais ça pour Lyne alors … Lyne m'avait quelque peu renseigné sur les us et coutumes. Comme celle de faire une révérence lorsqu'on entrait et qu'on était obligé de faire la première danse au moins. Encore heureux pour moi que je n'étais pas mauvais en danse. Même si Lyne m'avais assurer que les regards ne seraient pas critiques, tout ses yeux braqués sur nous ne me mettaient pas très à l'aise, mais une fois encore je ne préférais pas le montrer. J'avais jusque la suivit les instructions de Lyne à la lettre et la danse touchait à sa fin. La danse finit on se dirrigea vers le buffet histoire d'éviter autant que possible d'être sous les projecteurs, mais ce n'était pas le goût d'une vieille femme, la grand-mère de Lyne sans doute, qui la renvoya danser illico presto. Et comme bien sûr je ne pu la laisser y aller seule, je dus y retourner aussi. C'était une danse plus animée cette fois. On changeait beaucoup de cavalier et de cavalière. Heureusement que je savais qu'il n'y avait que de la famille ici, j'avais moins de mal à ne pas être jaloux. Moi, même je passais entre les mains de plusieurs femmes, toutes plus âgées que moi, faisant mine d'afficher un sourire. Je finis par enfin retrouver celle que j'aimais.

LYNE

Je suivis Lyne au buffet, si ça pouvait nous mettre un peu dans l'ombre et nous faire avoir un peu de calme, j'étais partant. Et puis, il faut bien avouer que j'avais un peu faim aussi. Lyne était contre moi mangeant un toast lorsque je sentis une présence étrange se rapprocher de nous. Une aura bien particulière. Serait-ce qu'il n'y avait pas que des humains dans cette salle ? L'homme, ou plutôt le loup, car j'étais certains que c'en était un, c'est le genre de chose où je ne me trompe pas, bref, l'étrange personnage se posa devant nous et je pu voir passer une lueur de convoitise dans ses yeux. Il convoitait Lyne, j'en étais certain et je vous assure que ce n'est pas de la paranoïa. Sans attendre, je rapprocha ma chère et tendre de moi-même. Je ne sais pas qui était ce type mais il ne m'inspirait pas confiance. Je sentais une sorte de défis dans son regard, je ne voulais pas relever car je ne souhaitais pas gâcher cette soirée, mais je savais que l'objet de ce défis était Lyne et il était hors de question que ce gars s'en approche.

WILLIAM

LYNE

Son regard avait cesser de chercher cet ami alors que le mien était fixé dans le vide. Je secoua la tête et acquiesça aux excuses de Lyne. Elle n'avait pas à s'excuser, même si ce type ne me plaisait pas vraiment. Le cousin de Mike … Un hybride … Etrange dans une famille de sang pur, à moins qu'il ne cache son jeu. Mike ? Bien sûr que je m'en souvenais ! Comment oublier les deux Mike, et oui, fut un temps, les Mike marchaient par deux à Poudlard. Ah c'est deux là, inoubliables, mais dans le fond je les aimait bien, l'un était mon meilleur ami et l'autre, le cousin de Lyne, était plutôt agréable. Si je le croise je lui dirais bonjour tiens.
Je n'eus le temps que de déposer un baiser sur le front de Lyne avant que son père arrive pour nous souhaiter la bienvenue.

PATERNEL

Décidément, qui à dit qu'on serait tranquilles ce soir ? Bwarf, je peux bien accorder un peu de temps à la belle-famille, je suppose que c'est dans mes devoirs. Ce dernier me congratula en disant que durant ces années j'avais su protéger sa fille et gagner sa confiance. Bon et bien, voilà qui était un bon point. J'étais plutôt attentif à ce qu'il me disait lorsqu'un élément me distraya de ma conversation. Le loup … il était là et il dansait avec Lyne … Calme mon vieux ce n'est qu'un ami de Lyne … Certes, mais il avait un mauvais fond. Le père de Lyne me demanda alors mes projets ce qui me fit aussitôt reporter toute mon attention sur lui. Euhh c'était pas un peu personnel ? Bah, je suppose qu'il voulait juste un peu protéger sa fille. Rien de mal là dedans. Je lui annonça que je souhaitais construire mon avenir avec elle et ne jamais cesser de la protéger. Dans un futur proche j'avais prévu une demande en fiançailles. Du même coup la conversation partit sur les coutumes de la famille. Je le promis alors de les respecter, on était d'accord avec Lyne là dessus. J'écoutais de nouveau le père de Lyne d'une oreille distraite et pour cause. Gros comme une maison je voyais les mains de cet « ami » descendre petit à petit dans le bas du dos de celle que j'aimais. La patience à ses limites comme dirait l'autre. Je m'excusa au près du paternel et m'avança de Lyne. Je regardais Lyne. Je ne pouvais pas la décrocher de son ami au beau milieu d'une danse, mais j'avais du mal à m'en retenir. Lorsque la danse toucha à sa fin, je m'avança dans le dos de Lyne et posa mes mains sur ses hanches, obligeant par la même occasion l'autre à retirer les siennes et je déposa un baiser sur sa joue avant de l'emmener un peu plus loin. On s'assit à une table, Lyne sur mes genoux.

JACOB

Je ne pouvais pas non plus lui dire « hey ton meilleur ami est un loup-garou », surtout au milieu de sa famille, elle avait déjà eu du mal à m'accepter moi …

Me voilà sur la piste de danse avec William. Ça me faisait bizarre de le retrouver… Mon père qui m’avait fait juré de ne plus jamais l’approcher parce qu’il était loup-garou. Ironie du sort parce que l’amour de ma vie était loup-garou aussi. A croire que j’étais destinée à finir avec un loup. Moi… C’était ça le plus étonnant dans l’histoire. Il fallait l’avouer… J’étais une vrai trouillarde ! J’avais si peur… Je me souvenais du jour où j’ai su que William était un loup-garou. Je n’avais d’ailleurs pas si mal réagit qu’avec Jacob. Peut-être parce que ce n’est pas pareil un ami loup-garou que de partager sa relation avec un loup. Après tout vous ne l’avez pas dans votre lit avec vous la nuit. Et puis à l’époque j’étais jeune et insouciante. Je ne savais pas vraiment à quoi correspondait un loup-garou. Je voyais plus ça comme un petit défaut, une maladie. C’est mon père après qui m’avait fait un bourrage de crâne. Peut-être de peur que je finisse avec William comme ça aurait pu l’être. Il devait être rassurée de me voir avec Jacob et amoureuse. S’il savait…

William ne dit mot pendant cette danse. Non il ne faisait que sourire et me rapprocher de plus en plus contre lui mine de rien comme si c’était plus à cause de la danse qu’une envie personnelle. A chaque pas les souvenirs me revenaient doucement tout comme mon amitié et mon affection pour lui. A quelque part aujourd’hui qu’il soit loup-garou ou pas ne me dérangeait pas. Il dut d’ailleurs le sentir vu son sourire. Il savait très bien que je savais puisque c’était moi plus jeune qu’il lui avait sauvé. Il me devait la vie. Je n’aimais pas cette idée. Pour moi ça avait été naturel et il ne me devait rien. Il finit alors par ouvrir la bouche.

WILLIAM « Te rends-tu compte de ce que tu fais ? »

LYNE « Pardon ? »

WILLIAM « Je parle de ton petit ami… Tu l’amènes ici dans un nid de sang pur sans même y réfléchir aux risques qu’il peut courir. »

LYNE « Il est de sang pur lui aussi. »

WILLIAM « Je ne parle pas de ça Lyne… Je parle de son petit secret. Je le sens à des kilomètre à la ronde. Que dirait ton père s’il savait… »

LYNE « Il ne doit pas savoir ! Tu sais comme moi ce qu’il pourrait se passer. S’il te plait… Ne dis à personne ce qu’il est vraiment. Si ce n’est pour lui, fait le pour moi… »

WILLIAM « Hum… D’accord. Mais c’est bien parce que tu m’as sauvé la vie et que je te dois bien ça. Après tout je ne souhaite que ton bonheur… »

LYNE « Merci William. »

WILLIAM « Mais il a intérêt à faire attention à lui et toi un conseil fait un sorte qu’il n’aille jamais aux réunions entre hommes. Il pourrait très vite se faire démasquer et massacrer sans même que tu ais le temps de riposter. Que tu le veuilles ou non il ne fait pas parti de la famille et tu ne pourras pas le sauver lui aussi si jamais vous faites un faux pas. »

Je notais bien ces conseils et le remerciais. William avait l’air d’avoir mûrit. J’étais heureuse finalement de le retrouver. Il avait l’air de vouloir m’aider et de chercher à ce que je sois heureuse. Je ne fis alors pas attention à ses mains qui glissaient doucement dans le bas de mon dos à la juste limite du raisonnable. C’est alors que la musique ne tarda pas à finir et que je sentis d’autres mains se poser sur mes hanches. Inutile de me retourner, rien que la façon de le faire me disait clairement qui se trouvait derrière moi… William retira au même moment ses mains pour me faire une révérence accueilli par mon sourire avant qu’il ne se retire. Il était drôlement gentleman et élégant. Jamais je n’aurais pensé qu’en grandissant il deviendrait aussi attirant. Mais j’en connaissais un qui me faisait encore plus craquer et il se trouvait à présent devant moi à déposer un baiser sur ma joue. Il m’emmena alors un peu plus loin pour que l’on s’assoit sur une table moi sur ses genoux.

JACOB « Je m'excuse, tu dois me trouver un peu brusque... mais ton copain. Je sens quelque chose de différent en lui. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire, mais … enfin non c'est pas grave. »

LYNE « Tu veux parler de ce petit problème de fourrure ? Je suis au courant depuis l’âge de neuf ans quand il a été mordu. Ma famille ne supportant pas les hybrides et les voyant comme des tares ont voulu l’éliminer estimant que le William qu’ils avaient connu était mord le jour de sa transformation. Mais du haut de mes neuf ans j’ai intercepté leur décision et je me suis catégoriquement opposée à leur décision. Je ne me souviens plus trop comment j’ai fait mais ils ont finit par le laisser en vie à une condition : qu’il ne me revoit plus. Mon père avait sûrement peur à l’époque que je finisse par l’aimer bien trop et ne plus pouvoir m’en détacher. Sa plus grande peur est de perdre sa seule fille… »

Si je me permettais de lui dire tout ça ici c’est déjà parce qu’on était dans un coin reculé et ensuite qu’il n’y avait personne près de nous. A voix basse pour qu’il entende, cela ne gênait donc pas… Les musiques défilèrent alors comme les derniers arrivants tandis que Jacob et moi changions de sujet de conversation. Je lui demandais alors comment il trouvait la soirée et ma grand-mère avec un sourire en coin amusé. Et oui pour le peu qu’il l’avait vu elle avait du lui paraître froide. Pas étonnant… Enfin ce n’était pas grave. Pour ma part j’avais l’habitude. Je finis alors par me demander ce dont Jacob et mon père ont bien pu parler… Je pris alors un autre toast tout en lui demandant les yeux dans les siens :

LYNE « Alors… Qu’est-ce que mon père t’as raconté ? A part sûrement les traditions à respecter je suppose. Le connaissant il a dû l’évoquer au moins une fois ! Mais ça t’as pris un petit temps quand même et je suis curieuse de savoir ce qu’il t’as dit d’autre… »

Je mangeais alors mon toast tranquillement en le regardant avec la même manie que mon père pour savoir la vérité. J’avais beau avoir le physique de ma mère il est vrai que j’avais beaucoup des manies de mon père. Jacob ouvrit alors la bouche mais n’eut pas le temps de prononcer quoi que ce soit qu’on nous interrompit.

AURELIE « Hey bien ! Voilà les deux jeunes tourtereaux de la soirée ! On se demandait où vous étiez caché ! Bonsoir Jacob… Ta grand-mère voudrait te voir Lyne. Elle voudrait te donner quelque chose d’important… »

Ma mère… Jacob l’avait déjà rencontré quand par exemple ma mère était venue me chercher dans le passé à la gare de Londres pour le Poudlard Express, pour les virées au chemin de traverse où même mon emménagement avec Jacob. Encore Jacob ne voyait que très rarement mon père mais c’est vrai que ma mère il la croisait souvent. De plus j’étais très proche avec elle. Ma mère aimait beaucoup Jacob. D’ailleurs c’est elle qui avait réussi à convaincre mon père que je puisse emménager avec Jacob. Mon père accepta à contre cœur en prenant ça comme un test. Si Jacob prenait soin de moi et ne dépassait pas les limites il avait sa confiance. Aujourd’hui je savais que c’était le cas sinon on ne serait pas là ce soir. Je me levais alors et pris la main de Jacob pour suivre ma mère à travers l’assemblée jusqu’à arriver à ma grand-mère qui me souriait. Ah ben c’est déjà mieux comme accueil. Elle me félicita alors pour intégrer l’assemblée de la famille et me tendis un coffret en cadeau. Je regardais Jacob surpris et finis par l’ouvrir… Je découvris alors une magnifique croix de taille raisonnable au bout d’une chaîne. Ma grand-mère me dit qu’elle était en argent et qu’elle me protègerait des mauvais esprits. En argent ? Ma grand-mère me regardait avec insistance. Je grimaçais intérieurement en la mettant. J’avais une pensée pour Jacob. Je devrais faire attention le temps d’une soirée. Mais je n’étais pas idiote. Je savais pourquoi ma grand-mère faisait ça. A cause de William… Elle voulait me donner une arme de défense si on puit dire ça comme ça. Bah le temps d’une soirée du moment que Jacob ne la touche pas ça devrait passer. Je l’enlèverais ce soir et la rangerait dans mes bijoux. Je la remerciais alors quand la musique s’arrêta et que mon père monta sur la scène pour interpeller tout le monde. J’expliquais alors à Jacob qu’était venue la séparation des sexes si on pouvait dire ça comme ça. Les hommes s’en allaient d’un côté parler affaires de famille et les femmes et les enfants resteraient dans le jardin ou la grande pièce où on était discutant de sujets diverses. Jacob n’étant pas marié avec moi n’avait pas le droit à participer encore à ce genre de réunions et quelque part ça me rassurait après ce que William m’avait dit. Je savais d’ailleurs que ce dernier n’y avait pas le droit non plus vu qu’il était considéré comme exclus du pouvoir familiale. J’en profitais alors pour attirer Jacob discrètement vers le jardin et me diriger vers l’étang de mon enfance où William m’avait sauvé d’une noyade. Peut-être la première mais pas la dernière quand j’y repense. J’étais douée pour me retrouver dans l’eau sans savoir nager. Il faudrait d’ailleurs un jour que j’apprenne… Avec un sourire magnifique aux lèvres je nous fis alors arrêter près de l’étang sous cette lune magnifique et non pleine. Je me collais à Jacob. Il faisait un peu froid mais son corps me réchauffait largement. Je ne pus alors m’empêcher de lui dire :

LYNE « Être dans tes bras, sentir ta chaleur envelopper mon corps est enivrant. Je sens mon cœur battre pour toi. Je pourrais tout donner pour n’être qu’un instant dans tes bras à pouvoir croiser mon regard avec le tien. Je crois que je suis folle de toi ! » dis-je avec un splendide sourire avant de dire tout doucement « Je t’aime Jacob… »

Finalement j’avais oublié ma demande d’un peu plus tôt sur ma curiosité d savoir ce que mon père aurait pu dire à Jacob et l’inverse… Non tout ce que je voulais maintenant c’est sentir ses lèvres contre les miennes ce que je ne me privais pas d’accomplir par amour tout simplement…

J'étais là, Lyne sur mes genoux et j'appréhendais la façon de lui dire que le cousin de son cousin, et son ami d'enfance qui plus est, est un loup-garou. Ce n'était pas de la paranoïa, pour moi ça se voyait comme le nez au milieu de la figure toute fois je rechignais à dire le fond de ma pensée. Lui aussi avait d'ailleurs du le sentir, ma lycanthropie. Lyne quand à elle, ne semblait pas surprise le moins du monde.

LYNE

Visiblement, je me faisait du soucis pour rien. Elle le savait et en plus elle l'avait accepté depuis bien longtemps. Dire que moi j'avais risquer notre vie de couple pour ce foutu secret. Finalement Lyne m'avait pardonné, mais il faut bien avouer que rien que le fait d'envisager de la perdre m'avait fait souffrir. Enfin, ne jouons pas avec les vieux souvenirs. Lyne m'avait pardonnée, et pour elle, au moins, je n'avais plus besoin de me cacher: le masque était tombé. Ce qui n'était pas le cas pour le reste de la famille. L'un le savait désormais … J'espérais qu'il soit un peu intelligent et qu'il ai l'amabilité de ne rien dire, mais je ne le connaissais pas assez pour le parier. Toute fois, j'essayais de me convaincre que si c'était un vrai ami pour Lyne, il ne la ferait pas souffrir. Par conséquent, il ne le dirait pas. Je l'espère.
Lyne avait parlé de ça tellement naturellement que ça m'avait surprit au départ. Toute fois, nous étions seuls dans un coin reculé et loin des oreilles indiscrètes, même s'il est bien connu que les murs ont des oreilles. A vrai dire ce n'était pas tant le fait qu'il soit un loup-garou ou qu'il sache que j'en sois un, mais tout simplement cette lueur que j'avais vu passer dans ses yeux. Je l'avais peut-être mal interprété, mais néanmoins, elle prêtait à confusion. J'avais l'impression qu'il cherchait à s'accaparer Lyne, qu'il me lançait un défis pour savoir lequel de nous deux remporterait son cœur. Pour ma part, je l'avais déjà, mais je n'aimais pas ce genre de chose tout de même.

Les musiques défilaient, les danseurs aussi. Lyne me demanda alors comment j'avais trouvé la soirée et sa grand-mère. La soirée ne faisait que commencer, mais pour ma part elle n'avait pas été mauvaise et tout c'était plutôt bien passer, si ce n'est ce cousin. Toute fois je m'éfforcais à le chasser de mes penser, s'il avait la confiance de Lyne, je ne vois pas pourquoi il n'aurait pas la mienne. J'avais aussi fait la connaissance de son père et à vrai dire, je me serais attendu à pire. Il m'avait juste posé quelques questions que j'estimais légitimes pour le bonheur de sa fille. Rien de bien exceptionnel en somme, même pas d'allusion au sang pur. Pour ce qui est de la grand-mère... bah, une vieille femme qui a envie que sa petite fille face honneur à sa famille. L'honneur avait l'air de tenir une grande place ici, tout comme le respect des coutumes et le sang. Chez moi aussi, l'honneur était important, mais pas dans le même sens. Ma mère se fichait qu'on choisisse de faire notre vie avec un moldu, un sang-mêlé, un sang-pur, du moment qu'on se conduisait bien … Le sens de l'honneur chez ma mère est plutôt large et a vrai dire, l'amour joue aussi beaucoup.
Lyne prit un autre toast.

LYNE

Euuuh JOKER ! Ben quoi, j'allais pas lui dire que son père m'a demandé ce que j'avais prévu pour le futur et que je lui ai dit que j'allais lui demander de devenir ma femme dans un futur proche, bonjour le glamour … Lyne mangeait son toast, mais je savais très bien ce qu'elle attendait. Je ne la connaissait que trop bien pour ça. J'ouvris la bouche pour déboucher sur les coutumes, mais je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit qu'on me coupa la parole.

AURELIE

Hannnnnnw merciiiii madame la maman de Lyne. Oui, je connais la mère de Lyne, à vrai dire, je la vois nettement plus souvent que son père. Elle passe à la maison ou elle se balade avec Lyne. En bref, j'ai toujours des occasions de la croiser et je crois qu'elle m'aime bien. J'inclinai la tête pour lui rendre son salut. Chouette quand on parle de loup on en voit la queue … quoi que, sachant qu'il y a deux loups dans la pièce, c'est un mauvais dicton. Bref, quand on parle de la grand-mère, elle nous demande d'aller la voir, enfin à vrai dire, elle avait demandé Lyne et non moi. Ah j'ai comme l'impression que j'ai pas le choix quand même. Lyne venait de me prendre la main pour que je la suive. On arriva devant sa grand-mère qui afficha un sourire. Ah elle sait sourire ? C'est un bon point. Elle tendit un coffret à Lyne. Celle ci me regarda et, du regard, je l'encouragea à l'ouvrir, bien qu'avant même qu'elle ouvre le coffret, j'avais deviné la nature du métal qu'il y avait dedans. Au fur et à mesure que Lyne ramenait le coffret vers elle, et donc moi, je sentais mes poils se hérisser sur mes bras, heureusement que j'avais des manches longues. Lyne découvrit la croix à son tour et esquissa une grimace, elle n'était pas directement visible, mais je sentais son amertume. Bah … pour une soirée je survivrais et puis, si ça peut calmer les ardeurs de l'autre. Hmm bref. La musique s'arrêta et le père de Lyne monta sur scène. C'était l'heure des fameuses réunions qui séparaient hommes et femmes. L'avantage c'est Lyne et moi n'étions pas tenu rigueur d'y assister et je ne m'en portais pas plus mal.
Je sentis Lyne se servir de la diversion pour m'attirer à l'extérieur. Elle m'emmena au bord d'un lac et se blottit dans mes bras. Je la serra contre moi. J'avais l'impression que ça faisait une éternité que je ne l'avait pas fait ainsi.

LYNE

Elle avait ajouté ces dernières paroles tout doucement après un grand sourire je lui souffla à l'oreille que je l'aimais plus que tout au monde. Nos lèvres rentrèrent alors en contact pour un baiser brûlant. Comme si on était pas assez caché à mon goût je m'assis derrière un arbre et l'invita à s'assoir sur mes genoux. Je savais que le simple contact avec mon corps la réchauffait mais j'avais tout de même pas envie de risquer qu'elle attrappe quelque chose. Aussi, je déboutonna ma veste et attira Lyne contre moi pour la recouvrir avec. Mes doigts s'amusaient à parcourir son dos dans tout les sens alors que mes lèvres veillaient à ce que les siennes n'attrapent pas froid. Mettant fin à un baiser délicat je souris.

JACOB

Je souris avant de l'embrasser. Ça me paraissait si lointain ces souvenirs, et pourtant il s'agissait juste de souvenir d'il y a trois/quatre ans, lors de notre sixième année.

Nous voilà derrière un arbre près de l’étang moi dans ses bras blottis tout contre lui et réchauffée par la chaleur de son corps et de sa veste qui me recouvrait. Ma tête était posée contre son torse alors que j’écoutais son cœur battre tout comme ses paroles. Poudlard… L’école qui m’avait fait découvrir l’amour… Jamais je n’oublierais ma sixième année et ce jeune homme qui vint à ma rescousse contre une bande de serpentard dont finalement je m’étais débarrasser seule. On avait bien grandit depuis. Je m’étais embellie et lui s’était renforcé physiquement. L’un comme l’autre on avait changé mais notre amour restait toujours le même avec juste la particularité d’être encore plus intense. Je savais que si sa lycanthropie n’avait pas su nous séparer jamais rien ne le pourrait d’autres. Je l’avais en moi… Comment penser à vivre sans lui alors que je ne pouvais plus respirer et vivre qu’à travers lui ? Il était l’homme que je désirais à mes côtés pour le reste de ma vie.

LYNE « A une époque où on avait juste à se soucier si j’arriverais à t’embrasser ou pas ? » dis-je en rigolant légèrement.

Je me souvenais très ben de cette époque où je n’osais pas trop avancer avec Jacob. Dire qu’aujourd’hui j’étais capable d’aller jusqu’au bout avec lui. Qu’est-ce que j’entendais par là ? Jamais je n’en avais parlé avec lui à cause de cette promesse de virginité jusqu’au mariage mais plus les années passées et plus chaque geste qu’il avait sur moi était quelque chose de doux dont mon corps redemandait sans que je n’ose le formuler auprès de Jacob. Un mois encore qu’il ait son corps juste au dessus du mien me faisait rougir mais je me rendais compte que ce n’était ni par gêne ni parce que je ne le sentais pas. Non simplement parce que je n’en avais pas forcément l’habitude seulement ça ne me dérangeait pas tant que ça. Chaque caresse était un réel plaisir à recevoir peu importe l’endroit. S’il savait… Depuis une semaine j’y réfléchissais sérieusement. Moi qui pensait que s’il me demandait ma main dans les prochains mois j’avais peur de ne pas être encore prête. Qui aurait cru finalement que je finirais par être complètement prête bien avant ? Peut-être aussi parce qu’il n’y avait plus de secret entre nous et que je savais à quoi m’attendre. J’étais aussi rassuré de savoir que sa lycanthropie ne changeait rien en sa douceur. J’vais une parfaite confiance en lui. Je savais que ce ne pourrait être merveilleux. La suite ne dépendait alors plus que de lui…

LYNE « Dire que maintenant chacune de tes caresses ou de tes baisers ne sont que pur délice alors que plus jeunes j’étais anxieuse à chaque pas que l’on faisait. Je savais que je pouvais te faire confiance mais je ne cessais de me tracasser un peu. Aujourd’hui je sais que… »

Je ne terminais pas ma phrase. J’avais suivi le cour de mes pensées en parole et je me rendais compte où ça me menait. Mais après tout ais-je une raison particulière d’être gênée de lui avouer qu’il avait la confiance de mon cœur et de mon corps ? Je ne pus m’empêcher de rougir cependant en terminant ma phrase.

« Qu’aller jusqu’au bout… avec toi… Ce ne pourrait être que merveilleux… Je sais que tu feras attention à ce que je n’ai pas trop mal. Je t’aime et c’est quelque chose que je me sens prête à partager avec toi. Je sais cependant que l’on a une promesse à tenir vis à vis de ma famille mais le jour où cela viendra je veux que tu sages que… je suis prête à franchir ce pas… »

Je souriais légèrement avec mes petites joues toutes rouges. Il en fallait du courage pour dire une telle chose tout de même et tout le monde savait que le courage n’était pas mon fort mais je me sentais tellement forte à ses côtés que tout changé. Inconsciemment par contre j’étais aussi en train de lui avouer que si j’étais prête pour un tel geste j’étais donc prête à lui donner aussi ma main par la même occasion…

J'étais là, au calme, la femme que j'aimais assise sur mes genoux, blottie contre mon torse qui plus est. Que demander de plus ? Je me sentais bien, bien que ce matin. J'avais bel et bien l'impression que ce mauvais rêve était bien loin. On était là, deux jeunes innocents, appréciant juste le plaisir de se retrouver dans les bras l'un de l'autre un moment. Bizarrement le souvenir d'une scène semblable lors de notre sixième année m'était revenue à l'esprit. J'aimais ces moments là. Quand je regardais derrière nous, je me disais qu'on avait quand même parcouru un bon petit bout de chemin ensemble. Certes, on a du faire face aux aléas de la vie, mais pour rien au monde j'oublierais notre histoire et j'étais encore moins apte à envisager ma vie avec quelqu'un d'autre qu'avec Lyne. Après tout, on a traversé pas mal de choses ensemble, des bonnes comme des mauvaises, mais on s'est toujours entraider et on a toujours pu compter l'un sur l'autre. Moi qui avait gardé la bague pendant si longtemps dans ma poche en attendant le bon moment, je regrettais de l'avoir laissée à la maison cette nuit.

LYNE

Elle rigola à cette réflexion et je l'imita. Je me souvenais plus que bien de cette époque. Je me souvenais de notre « première » rencontre, du premier baiser que je lui ai volé, du premier qu'elle m'a donné. On a prit notre temps, mais finalement c'est peut être ce qui nous a rendu aussi amoureux l'un de l'autre. Pour ma part je sais que je ne pourrais vivre sans elle. J'y ai pensé très tôt, déjà en sixième année, après notre baiser notamment, je savais que c'était avec elle que je voulais vivre. Et ça faisait maintenant plusieurs semaines que le fait de lui demander sa main me trottait dans la tête. Je pensais me sentir près, mais elle … Je lui ai toujours promis d'aller à son rythme, et en ce moment même je ne suis pas sûr qu'elle se sente prête. Je ne voulais pas lui forcer la main. Je savais que s'il fallait mieux que j'attende je le ferais sans soucis.

LYNE

JACOB

Ses petites joues étaient rouges et elle souriait légèrement, un sourire s'étira aussi sur mes propres lèvres. Ce soir je me sentais près, je sentais qu'il était temps. C'était le moment. Il fallait que je le fasse ce soir. Je veux lui prouver à quel point je l'aime. Je sais qu'elle sait que je l'aime. Mais j'avais besoin de le faire ce soir. Je la pria de rester assise là. Je transplana dans la chambre de notre appartement du chemin de Traverse. J'ouvris le tiroir de la table de nuit. L'écrin était là. Il n'avait pas bougé de place. Je l'ouvris pour vérifier que la bague y était bien. Tout était là, je n'avais plus qu'à me faire confiance. J'effleurai la bague du bout du doigt et referma l'écrin délicatement. De retour sur la berge je fis apparaître deux bougie de chaque côté de Lyne. Elle n'avait pas bouger, si ce n'est qu'elle s'était relever, ma veste sur ses épaules. Je fis deux pas et m'agenouillai devant elle. Mes yeux devaient briller, d'une part à cause des flammes dansantes des bougies, mais aussi, il faut bien l'avouer, à cause de l'émotion. Le petit écrin au creux de ma main. Mes yeux étaient baissés sur le petit boitier. Je les leva en direction de celle qui illuminait mes journées.

JACOB

Je baissa la tête vers le petit écrin de velours noir encore fermé. Il ne le sera pas longtemps. Bientôt il pourra devoiler la bague qu'il renferme. D'un geste délicat j'ouvris le couvercle dévoilant une bague, pas en argent, bien sûr, mais bel et bien en or. Je releva la tête en ouvrant l'écrin. Je pris une grande inspiration. On y est …

JACOB

Les flammes des bougies changèrent de couleur pour virer au rose, alors que moi j'attendais la réponse du seul être qui faisait battre mon cœur.

J’étais prête… je le sentais en moi. Je le voulais. De toute façon il ne fallait pas être idiote pour le deviner. Quand je le regardais parfois alors qu’il était torse nu je m’en mordais les lèvres. Chacun de mes rêves depuis une semaine ne portait que la même chose. Moi et lui l’un contre l’autre dans notre petit lit. Jamais dans mon rêve on allait jusqu’au bout. Toujours on s’arrêtait à ce qu’on avait déjà fait ensemble donc pas de corps nu l’un contre l’autre mais je savais que dans chaque rêve j’en avais le désir profond d’oublier cette malédiction. Quand je me réveillais la nuit toute brûlante et que je le regardais… L’envie de reprendre ce rêve était des plus tentants alors que je finissais par refermer les yeux. Il n’y avait pas de doutes là dessus. Peut-être serais-je anxieuse sur le moment parce que j ne savais pas trop à quoi m’attendre exactement mais je le désirais et elle était là avec le passé. Mon corps le désirait… Mon âme le désirait… Je voulais lui donner cette preuve d’amour. Lui offrir la seule chose que jamais je n’offrirais à un autre. C’était un cadeau précieux à mes yeux et je voulais qu’il soit à lui. Voilà ce qu je venais de l’avouer…

JACOB « Lyne, je t'aime plus que tout au monde. Sache que je veux faire ma vie avec toi, jamais je ne pourrais l'envisager avec quelqu'un d'autres que toi. C'est tout bonnement impossible. Le temps de l'insouciance de nos seize est loin, mais mon amour pour toi n'a jamais changé. »

C’était de belles paroles qui me touchaient droit en plein cœur. C’est comme s’il me disait que lui aussi était prêt à aller encore plus loin avec moi. Il savait ce qu’il voulait. Passer sa vie avec moi… Oh je m’en doutais déjà avant qu’il me le dise. Parfois il l’évoquait d’une autre façon mais j’adorais qu’il me réconforte en me disant qu’il était arrivé au même point que moi. Je lui avais dis d’une autre façon en passant par ma virginité mais n’est-ce pas non plus une promesse d’avenir ? Jamais j’accepterais de me donner à lui de cette façon sans penser à côté que tout ce que je voulais c’était être auprès de lui toute ma vie quoi qu’il arrive… C’est alors que Jacob me demanda de rester là. Je fronçais des sourcils ne comprenant pas ses intentions. Il transplana et je finis par me lever. Quelle mouche l’avait piqué ? J’avais dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Qu’était-il parti faire ? Il ne mit cependant pas très longtemps à revenir. J’avais gardé sa veste sur les épaules histoire de ne pas trop avoir froid en son absence. Il me fit alors face. J’allais lui demander ce qu’il lui avait pris quand il fit apparaître deux bougies autour de nous…

LYNE « Jacob que… »

Je n’eus pas le temps d’aller plus loin qu’il s’agenouilla devant moi. Je le regarder faire sans comprendre. Rien qu’à croiser son regard j’avais un sentiment de bonheur absolue. Moi je ne comprenais plus rien. En descendant alors mes yeux sur tout son corps et particulièrement ses mains je vis alors un petit écrin noir. Ma tête sur l’instant était à mourir de rire ! Je le regardais surprise et ne sachant plus trop comment me comporter. Ne me dites pas que… Non ce n’est pas possible. Il veut simplement m’offrir des boucles d’oreilles hein ! Juste deux petites boucles d’oreilles… Je sentais mon cœur doucement s’emballer alors que Jacob qui regardait l’écrin finit par lever le regard vers moi. J’eus en cet instant un frisson qui me parcoura tout le corps…

JACOB « Lyne, ma douce, mon Ange. Cela fait maintenant trois ans que tu illumines ma vie. Tu as été mon premier vrai amour, le seul à qui j'ai tout donné sans compter et tu seras le dernier. Tu m'as aidé à surmonter quelques difficultés de la vie, tu m'as toujours soutenu. Sans toi ma vie aurait était terne. Mes journées ne sont belles que lorsque j'ai l'honneur de t'avoir à mes côtés. Seul, je nage dans le brouillard, tu es ma lumière, tu m'as guidé, tu as fait et tu feras toujours battre mon cœur. Je ferais tout pour que tu sois heureuse. Je te demande de croire en nous, malgré les difficultés qui s'offriront sans doute à nous. Je t'aime. Lyne, je t'aime plus que tout au monde et je veux rester avec toi pour l'éternité. »

Ok… PANIQUE A BORD !!!!!!! On inspire… On respire… On inspire… On respire.. Je savais bien ce qu’il était en train de faire et malgré mes supplications que ce ne soit que des boucles d’oreilles je savais que je pouvais toujours rêver… Respire Lyne où tu vas nous faire un malaise. Il fallait avouer que même si j’avais dit que je désirais passer ma vie avec lui ça faisait toujours un choc quand on vous présentait tout à coup les choses comme ça. Je me dis alors qu’une noyage… une attaque de chimère… une agression n’est rien comparé à ça. Les émotions fortes étaient encore plus présente devant une telle situation. Mon cœur ne voulait plus s’arrêter. Je le sentais parfois perdre un battement quand j’imaginais la dernière phrase qui devrait suivre. J’avais peur… Mais pas la même peur que quand je passe près de la mort. Non une peur plus profonde… Plus intense… Plus encrée en moi depuis trois ans. Il s’apprêtait à me demander ma main. C’était un rêve qui se réalisait mais aussi des peurs qui se concrétisaient. Le geste ultime me poussant à redouter le plus encore de le perdre tout simplement. Je n’avais pas peur de franchir cette étape. J’avais peur qu’en déclarant notre amour et le rendant officiel je le perde trop vite. Je ne m’en relèverais pas…

Il finit par baisser la tête vers l’écrin. Mon regard suivait le sien. Je n’avais encore rien dit… Il l’ouvrit alors pour dévoiler une bague en or. Logique quand on sait que le futur fiancé est un loup-garou. Je releva alors les yeux vers ce de Jacob. Je restais stoïque. Je ne savais pas quoi dire. Je ne savais pas quoi faire. J’étais presque comme tétanisée mais pas de peur oh non… de bonheur…

JACOB « Lyne Stanford … Voulez-vous devenir ma femme ? »

J’étais incapable de dire non s’en était une certitude. Mais le oui ne voulait pas sortir. Je restais subjugué par ce qu’il venait de faire. Je ne fis pas attention aux bougies qui venaient de changer de couleur. Ma voix refusait de sortir un son. Je le regardais sentant les larmes me venir. Aille Aille aille. Lyne dit quelque chose avant qu’il ne le prenne dans le mauvais sens !

LYNE « Je… »

Hum pas je mais oui aurait suffit mais c’est pas grave on t’en voudra pas c’est l’effet de surprise dira-t-on. Je finis par sourire tout de même ce qui encourageait à une réponse positive. Et voilà que finalement je pleurais. De bonheur certes mais je pleurais. Incapable de sortir quoi que ce soit de plus je tombais à genoux pour me retrouver à son niveau et poser mes mains sur ses joues pour l’embrasser avec passion. Si ça ce n’était pas un oui je ne savais plus trop quoi faire… Je tombais alors complètement dans ses bras en ne cessant de l’embrasser avant finalement de réussir à dire :

LYNE « Oui… »

Je souriais de plus belle mon front contre le sien quand on entendit un gamin appeler sa maman à toute vitesse : « Maman ! Maman !!! Monsieur Jacob a demandé à mademoiselle Lyne de devenir sa femme !!!! Ça veut dire quoi maman ??? » Bon pour l’effet de surprise c’était raté. Je ne pus m’empêcher de rigoler. Je voyais l’enfant hurler ces paroles dans le jardin en courant vers la salle de bal. J’embrassais alors une dernière fois Jacob avec tout l’amour que je pouvais avoir en moi.

LYNE « Bon et bien je crois que pour la discrétion c’est raté… Il va falloir l’annoncer à tout le monde. »

Une idée qui ne me déplaisait pas du tout puisque me présenter maintenant comme sa fiancée et non plus sa petite amie avait, je devais l’avouer, quelque chose de gratifiant. C’était comme si je montais d’un statut vis à vis de la société et de notre amour. Rien n’aurait pu me rendre plus heureuse qu’en cet instant où je rayonnais complètement.

LYNE « Et on en profitera pour dire au revoir à tout le monde… » dis-je en lui faisant un clin d’œil.

Je ne désirais alors en cet instant ne me retrouver plus que toute seule avec lui chez nous… Je supposais que ma mère comprendrait et qu’elle nous laisserait partir avec une telle nouvelle qui devrait aussi enchanter mon père et mon frère je supposais… Je pensais alors déjà à n’être que tous les deux que j’en oubliais finalement de mettre la bague.

J'étais là, à genoux devant elle. Merlin, moi qui pensait que ce serait pas encore pour ce soir... Et bien si, j'étais bien là à ses pieds à lui demander si elle voulait être ma femme. J'avais un peu de mal à réaliser moi même ce que je venais de faire. Mais ne croyez pas que c'était un geste sur un coup de tête, oh non loin de là même, pour y avoir réfléchis c'est sûr que j'y ai réfléchis. J'ai même envisager ça dans différent lieu, avec une belle cascade, une vue magnifique ou ne serait-ce qu'un parc désert, dans un parterre de jolies fleurs et finalement ça n'avait rien été de tout cela. Je n'avais pas prévu de le faire ici, mais la vie nous réserve parfois des surprises et c'est finalement au bord de ce lac que je venais de lui demander sa main. Si ma mère me voyais, elle dirait sans doute que son petit fiston à bien grandit et beaucoup changer. J'envisageais sérieusement ma vie et mon avenir avec Lyne. Moi qui n'aurait jamais souhaité avoir d'enfants de peur de leur transmettre mes gènes Lycans et voilà que je me voyais en train de rêver de ceux que je pourrais avoir avec elle. Inutile de vous dire qu'il m'était déjà arrivé de penser à tout simplement m'enfuir pour préserver sa vie du prédateur que j'étais, mais je ne suis pas un lâche, je n'ai jamais pu m'y résoudre. Là, dos à ce lac, j'avais presque l'impression qu'on formait un couple normal. Certes, on était loin d'être un couple normal, mais qu'importe, c'était elle que je voulais comme femme.
Mes yeux plongés dans les siens je voyais des larmes perler au bord de ses magnifiques yeux. Et voilà que je la faisais encore une fois pleurer. Ca faisais beaucoup déjà pour un petit gars qui c'était promis autrefois de ne jamais la faire pleurer. Seulement là, je n'avais pas honte, je savais que c'était des larmes de bonheur et Merlin sait à quel point j'aimais ces larmes.

LYNE

Elle était troublé, je le savais. La pauvre elle ne devait pas s'attendre à cela et j'avais du un peu la prendre de court, mais j'avais confiance en elle. Toute fois, je ne peux nier que j'avais peur du non ou de « je ne suis pas prête ». Bien sûr j'attendrais encore si c'était le cas, mais inutile de préciser que je préférais que ce ne soit pas le cas. Elle sourit, j'aimais ce sourire. Elle pleurait, mais j'étais persuadé que c'était de joie. Je la regardais, mes yeux pétillants toujours de la même lueur, même si je ne savais pas encore sa réponse, j'étais heureux. Elle tomba à genoux devant moi, j'eus peur qu'elle se fasse mal, mais je n'eus pas besoin de m'en soucier longtemps puisqu'elle posa ses mains sur mes joues et m'offrit un baiser plein de passion. Je savais ce que ça signifiait: « oui ». Elle ne l'avait pas dit, mais par ses gestes je l'avais bien compris. Elle tomba dans mes bras sans cesser de m'embrasser et finalement, je réussis enfin à entendre le son de sa douce voix.

LYNE

Elle l'avait dit et elle souriait de plus belle, j'étais doublement heureux. Son front était posé sur le mien, je savourais cet instant. Je ne rêvais plus que d'une chose, qu'on soit tout les deux, seuls, dans notre appartement; mais ce n'était pas le cas dans l'immédiat puisqu'une petite silhouette sortit de derrière un arbre pour courir vers la salle de bal en appelant sa mère. « Maman ! Maman !!! Monsieur Jacob a demandé à mademoiselle Lyne de devenir sa femme !!!! Ça veut dire quoi maman ??? » Ah mon cher petit, t'apprendras ça quand tu seras en âge de le comprendre, et crois moi, ça arrivera vite. Elle m'embrassa encore une fois. Ce baiser avait légèrement le goût de trop peu, le goût amer du dernier baiser avant de devoir quitter ce petit coin de paradis.

LYNE

Et oui quand on a pas le choix. Je ne doute pas que cette nouvelle fasse plaisir à sa mère et j'espérais qu'elle le ferait autant à son père, mais après tout, de quoi je me souciais ? Son père me faisait confiance, il me l'avait dit lui même. Et puis, il m'avait demander tout à l'heure ce que j'envisageais pour le futur, comme ça il en sera sûr.

LYNE

Elle me fis un clin d'œil et je lui souris en retour. Ah, ma petite Lyne... Elle semblait avoir autant hâte que moi de retourner à notre appartement. Etonnant, n'est ce pas ? Oh, mais qu'elle fiancé je faisais ! Je ne lui avait même pas passé la bague au doigt avec tout ça. Je pris délicatement sa main et passa la bague à son doigt pour ensuite l'embrasser avec passion. Je la prit dans mes bras et me releva en la portant. J'affichais un grand sourire et la porta jusqu'à ce qu'on sorte du couvert des arbres où je deigna la poser sur ses pieds. Je déposa un baiser sur son front.

JACOB

Je rangea l'écrin dans ma poche et pris sa main en souriant. J'étais heureux et je ne doutais pas que ça se voyait. On retournait alors en direction de la demeure, main dans la main.

Fiancée… Futur Madame Lyne Smith… Hum ça sonnait bien nom ? Very Happy

Roh la la fiancée à l’homme dem a vie. Ça c’est un beau rêve. Mouais trop beau. Je vais me réveiller dans une seconde, le trouver à côté de moi et pleurer du fait que je ne faisais qu’un rêve, trop dégoûtée que ça semblait si réel. Hum je vous jure que si jamais je me réveil sans bague je lui demande moi-même >.< ! Comme ça ! En petite nuisette xD !!! Oui oui je le ferais. C’est alors qu’il prit ma main pour me passer la bague au doigt. Je cru défaillir. Non je rêvais ce n’était pas possible. Je me pinçais. Aille ça fait vraiment mal ça ! Ah ben non ça a l’air bien réel ! Fiancée… Oh la la mais mais va falloir que je trouve ma demoiselle d’honneur ! Et puis faudra aussi trouver l’endroit où se marier… Se mettre d’accord sur comment cela se déroulera ! Oh la la ne pensons pas à ça tout de suite et profitons simplement du statut de fiancée héhé. Fiancée… Je n’allais pas m’en remettre. Je ne faisais que regarder la bague sans oser la quitter de peur qu’elle disparaisse de mon doigt. Seulement j’en fus bien contrainte quand même quand Jacob attrapa mon visage pour m’embrasser avec la même passion dont je lui avais répondu à sa demande. Il me prit alors dans ses bras comme une princesse alors que je souriais de plus belle. Il me porta alors un instant alors que mes mains se retrouvaient dans sa nuque. Je ne cessais de sourire de plus belle. Il finit alors par me poser et je retombais sur mes pieds pour qu’il m’embrasse sur le front…

JACOB « Prête ? »

LYNE « Ai-je vraiment le choix maintenant ? »

Il prit alors ma main en souriant pour que l’on aille en direction de la salle de balle main dans la main. On arrivait alors bien trop vite dans la pièce pour se retrouver autour de toutes les femmes de la famille. Je me mordais les lèvres.

LYNE « Jacob et moi avons quelque chose à vous annoncer… Jacob vient de me demander ma main et j’ai dit oui… »

Je n’eus pas le temps de rajouter quoi que ce soit que tout le monde applaudit et les femmes se précipitèrent sur Jacob me l’enlevant pour lui souhaiter la bienvenue dans la famille. Hey ! Et moi alors >.< ! Les plus jeunes qui avait entre 20 et 25 ans s’était jetée sur Jacob alors que les plus vieilles nous félicitèrent en gardant leur distance non pas parce qu’ils n’approuvaient pas mais parce qu’elle était un peu plus mature et comprenait que si tout le monde se jetait sur mon pauvre Jacob je ne sais mais même pas dans quel état je le retrouverais !

MAMIE « Merlin merci il était temps ! »

Je ne pris pas compte des paroles de ma grand-mère tandis que ma mère me serra dans ses bras pour me féliciter. Et bien si c’est comme ça pour de simples fiançailles je n’osais imaginer pour le mariage et le premier enfant. Bon on pourrait me rendre mon homme si possible là ?! Rah je le voyais à peine avec toutes ces femmes agglutinées autour de lui. Heureusement qu’elles sont de ma famille et mariée sinon je vous laisse imaginer ma jalousie fulminante. Jamais encore je n’avais eu à devoir faire fae à ma propre jalousie ou une situation dans ce genre à l’extérieur et quand je voyais mon agacement je me disais que la pauvre femme qui oserait l’approcher en ma présence pourrait se prendre une furie en pleine face. Bon… C’est le mien hein ! A moi ! Donc si vous pouviez me le rendre… Quand elles finirent par s’écarter je ne pus m’empêcher de pouffer de rire. Il était pleins de rouge à lèvres sur les rouges xD !!!! Le pauvre il devait avoir été mitraillé. Quand il va voir ça dans la glace ce soir moi je sens que je vais encore rigoler… Je me rapprochais alors de lui pour me glisser dans ses bras. C’est alors que les questions fusèrent. A quand la date ? Comment ça se passera ? Qui sera la demoiselle d’honneur. Etc…

LYNE « Heu doucement ! On vient juste de se fiancer ! Nous verrons ça à tête reposer un peu plus tard. Pour l’instant j’ai juste envi de profiter de ce moment avec jacob donc je crois qu’on va devoir vous laisser… Après tout on a un mariage à préparer ! »

La pauvre excuse pour s’éclipser xD ! Et la grand-mère qui oublie pas de rajouter :

MAMIE « Oui et des traditions à respecter jusqu’à la nuit de noces. N’oubliez pas… »

LYNE « Promis. »

On saluait alors tout le monde avant de partir en direction de la porte pour que l’elfe de maison nous donne nos capes. Une fois fait on transplana à la maison. Jacob eut à peine le temps d’enlever sa cape tout comme moi d’ailleurs que je m’approchais de lui pour l’embrasser avec fougue le faisant reculer pour le faire tomber sur le lit avec moi juste au dessus de lui et continuer dans ma lancée. J’étais heureuse… Il n’y avait pas d’autres mots.

LYNE

C'est vrai qu'elle n'avait plus tellement le choix, de toute façon une partie de la famille était déjà au courant avec le petit garçon qui nous avait surpris tout à l'heure, mais il fallait tout de même leur annoncer dans les formes. Je pris sa main et nous nous dirigeâmes en direction de la salle de bal. On arriva dans la pièce, au milieu de toutes les femmes. Merlin, d'un coup je sentais tout les regards se tourner vers moi. Bon j'avais déjà vécu ça tout à l'heure sur la piste de danse, mais là c'était différent. On allait tout de même annoncer nos fiançailles, ce n'était pas rien. J'appréhendais un peu la réaction des femmes, et celle des hommes lorsque ce sera à leur tour de l'apprendre. Bah, de toute façon ils n'ont pas tellement d'autres choix que d'accepter. On est grand et on sait faire nos choix tout seuls.

LYNE

Même pas besoin de parler, Lyne faisait ça très bien. Je me contentais de me tenir à côté d'elle en souriant légèrement. Je tenais sa main, mais pas pour longtemps. Lyne n'eut rien le temps d'ajouter que tout le monde applaudit et un groupe de femmes se précipita sur moi. Je crois que c'était les plus jeunes qui s'étaient jetées sur moi alors que les femmes plus mures se contentaient de nous féliciter à distance. Enfin je crois, parce que je n'avais pas tellement eu l'occasion d'observer ce qu'il se passait autour de moi. Je sentais des mains sur mes épaules, je donnais des poignées de main sans savoir à qui je l'ai donnait réellement, je sentis des lèvres sur mes joues. Niarf, je n'aimais pas tellement être collé comme ça. Enfin, ça part d'un bon sentiment alors... Encore heureux que c'était toutes des femmes mariées ou fiancées, sinon j'imaginais bien la réaction de Lyne à côté. Enfin bref, si ça leur faisait plaisir de me couvrir de bisous autant ne pas gâcher leur plaisir et puis au moins, j'étais rassuré, elles avaient l'air d'accepter la nouvelle et semblaient plutôt bien accueillir la nouvelle. Je ne fis pas tellement attention aux réactions de sa mère et de sa grand mère bien trop occupé à satisfaire mes fans personnelles. Elles s'écartèrent enfin pour que je puisse respirer. A voir la réaction de Lyne, je devais avoir une tête plutôt drôle, en effet celle ci avait pouffé de rire en découvrant ma tête. Je sens que ça va être marrant ce soir quand je vais me voir dans le miroir. Enfin, on verra ça en temps voulu comme dirait l'autre. Je pu à peine récupérer ma Lyne que les questions fusèrent déjà. Est ce qu'on avait une date pour le mariage ? Un lieu ? Qui serait les demoiselles d'honneur ? Tant de questions dont nous ignorons nous même les réponses.

LYNE

J'adorais l'excuse qu'elle venait de fournir pour qu'on s'éclipse. Oh oui, je sens qu'on va beaucoup préparer le mariage ce soir. XD On aura le temps pour ça plus tard, on ne va pas se marier dans la semaine non plus et je ne l'avait même pas encore dit à ma mère, ni à mes frères et soeurs, ni aux deux jumeaux qui m'avaient tant aidé, ni même à Briac dont j'étais tout de même le parrain. Faudrait que je l'invite à la maison d'ailleurs un de ces quatre, bah … on verra ça plus tard, pour l'instant je ne voulais qu'une chose: être seul avec Lyne.

MAMIE

LYNE

JACOB

La mamie avait un esprit plutôt perspicace, il faut bien l'avouer. Mais qu'elle se rassure, j'avais bien l'intention de défaillir à mes engagements. On salua tout le monde et partons en direction de la porte où l'elfe de maison nous rendit nos capes. On allait enfin pouvoir être seuls. Une fois chez nous, j'eus à peine le temps de retirer ma cape que Lyne s'approcha de moi pour m'embrasser avec fougue. Je me laissa tomber sur le lit avec elle au dessus de moi. Elle m'embrassa encore et encore, mais ne resta pas longtemps au dessus de moi. Je la fis délicatement basculer pour inverser les rôles. Je carressa le bout de son nez avec le miens avant de retirer ma robe de sorcier avec de me replacer torse nu au dessus d'elle. C'est qu'il faisait légèrement chaud tout de même et puis, c'était bien plus pratique d'être torse nu qu'avec cette robe, certes très jolie, mais fort peu à l'aise. Mes mains de chaque côtés de sa tête soutenait mon poids – je n'avais pas l'intention de l'écraser tout de même. Je l'embrassa délicatement, faisant passer tout l'amour que j'éprouvais pour elle dans ce baiser. Je libéra une de mes mains pour la faire jouer le long du bras de Lyne. Mes lèvres lui offrirent un baiser dans le cou, descendant sur l'épaule pour ensuite remonter. Je lui souris. Il n'y aurait rien ce soir, mais ça ne m'empêchait pas de profiter largement de ce doux moment. Je la regarda en souriant. Elle était magnifique. Je me souvins alors de sa réaction lorsque les femmes s'étaient écartées de moi dans la salle de bal. Je n'avais toujours pas verifié ce qui l'avait fait rire comme ça.

JACOB

Nous voilà sur le lit moi sur lui en train de l’embrasser. Je devais avouer que depuis qu’il m’avait demandé ma main j’étais tellement heureuse qu’il fallait que ça sorte. Et quelle plus belle manière que de l’embrasser avec passion ? Il me fit alors délicatement basculer de façon à se retrouver sur moi. Il caressa mon nez avec le mien alors que je souriais de plus belle. Il enleva alors sa robe de sorcier pour se retrouver torse nu. Aïe aïe aïe il était terriblement sexy ! Je ne pus m’empêcher d’admirer les formes de son torse qui s’était avec les années renforcés. Déjà quand on avait 16 ans sur ce côté là je n’avait pas à me plaindre mais depuis trois ans il avait encore pris et je devais avouer que c’était… enivrant. Bon on arrête de regarder hein ! Que le plafond est jolie… Ses mains chacune d’un côté de ma tête je finis par le regarder dans les yeux et sourire. Il ne me suffit que d’un regard pour déclencher une étincelle. Il m’embrassa délicatement alors qu’une de ses mains vint contre mon bras. Ses lèvres glissèrent dans mon cou. Je me mordis les miennes. Rah je détestais quand il faisait ça. A chaque fois vous étiez sûr que mon cœur s’emballe et que je m’enflamme. C’était si rare d’ailleurs que je le laisse approcher comme ça de moi. En général je le laissais m’embrasser mais dès qu’il m’embrasser dans le cou je finissais par m’extirper les joues toute rouge. Là je refusais qu’il arrête. Ses lèvres descendirent à mon épaule pour remonter douceur. Il m’enchaînait doucement à ce plaisir que j’avais qu’il frôle mon corps. Il releva alors le visage me souriant. Je lui rendis sûrement toute rouge vu comment je sentais des bouffées de chaleur vis à vis de mes joues.

JACOB « Dit moi, petit Ange, pourquoi as-tu rigolé en voyant ma tête après avoir été félicité tout à l'heure ? »

LYNE « Tu as… »

Je me mordis les lèvres. J’étais incapable de formuler quoi que ce soit. Je me redresser alors légèrement pour m’agripper à son coup et rapprocher mon corps du sien et l’embrasser avec une passion des plus brûlantes pour l’attirer tout contre moi en me rallongeant. Je me foutais qu’il ait le visage plein de rouge à lèvres tout ce que je voulais c’était son corps contre le mien. Sentir sa chaleur entourer la mienne. J’avouais que jamais encore je n’avais été comme ça dans le passé avec lui. Je devais avouer aussi que j’avais pas mal de retenu à cause d’abord du fait que je n’avais pas été prête et ensuite parce qu’il y avait cette foutue promesse. Mais là… Au stade où on en était… Je n’étais plus très sûre d’être véritablement raisonnable. Mes mains passèrent le long de ses bras suivant chacune des courbes de ses muscles jusqu’à se poser sur les côtés de son corps. Je freinais tout doucement mon envie quand même… Une promesse était une promesse. Doucement mes baisers passionnées passèrent à la tendresse avec l’espoir que Jacob suive le mouvement. J’avouais que sur l’instant je n’avais pas été un petit ange. Je finis alors par séparer ses lèvres des miennes pour sourire et dire :

LYNE « Oups… je crois que je me suis un peu trop laissée aller… »

Accompagné d’un petit sourire innocent, je le regardais alors hésitante…

Je venais de lui demander ce qui l'avait fait rigolé tout à l'heure lorsque les femmes de sa familles avait daigné me laisser respirer et malheureusement je n'eus pas le droit à une réponse concrète. Oh certes elle commença ça phrase, mais n'avait visiblement pas tellement envie de la terminer. Elle se mordit les lèvres. Merlin ce qu'elle était belle lorsqu'elle faisait ça. Hallucinant. Comment résister à une beauté pareil ? Impossible. Enfin si, car je savais que je devais m'y obliger, mais c'était dur, très dur. Elle se redressa légèrement sur le lit et s'agrippa à mon cou pour rapprocher son corps du mien. Je suivis son mouvement et la laissa se rallonger sur le lit, pour à mon tour m'allonger sur elle. Merlin mais qu'est ce que c'était que ce baiser là ? Comment je résiste moi après, hein ?! Ah Lyne ma douce tu joues à un jeu plus que dangereux. J'avais comme l'impression que je n'aurais pas la réponse à ma question ce soir, et à vrai dire, là, dans l'immédiat, je m'en fichais un peu. Ses mains passèrent le long de mes bras suivant les courbes de mes muscles avant de se poser sur les côtés de mon corps. Je sentais mon corps irradier de chaleur, bien plus qu'en temps normal. Déjà de base ma condition de lycan me procure une chaleur corporelle plus élevée que d'habitude, mais là je vous assure que c'était pire, je vous laisse imaginer la chaleur. J'avais l'impression d'être dans un sauna. J'avais plus tellement l'impression de me contrôler. Je l'embrasser avec passion sans tellement penser au reste. Heureusement qu'elle était là pour transformer nos baisers fougueux et passionnés en baisers doux et délicats. Ces baisers n'en restaient pas moins irrésistibles. Enfin bref … Merlin aide moi à me contrôler, j'ai du mal là ! Je m'efforçais de suivre son exemple en l'embrassant tendrement, mais il faut bien avouer que resister à un baiser passionné était dur, surtout après ceux qu'elle m'avait offert. Elle sépara ses lèvres des miennes. Naaaaan Enfer et Damnation ! T_T Hum calme toi Jake...

LYNE

Elle afficha son petit sourire innocent que j'aimais tant et posait sont regard sur moi. Oh maman non ne me fait pas ça Lyne. Ce regard hésitant, ce sourire innocent, Merlin que c'était sexy ! Elle ne s'en rendait peut être pas compte, mais moi ça me rendait fou. C'était dur d'y résister. J'y résista … un moment avant que ma faiblesse ne revienne au grand galop. Je déposa un simple baiser sur ses lèvres, mais je ne pus résister à l'approfondir. Ce que j'étais faible face à elle, j'en avait presque honte, mais elle était si sexy. Mes mains passèrent derrière sa nuque pour approfondir encore le baiser qui était passé d'un simple baiser à un baiser des plus passionnés. Je savais que si je continuais comme ça Lyne craquerais et en oublierait la promesse, mais je ne voulais pas la décevoir. En même temps, c'était dur de s'arrêter en si bon chemin. J'irradiais de chaleur, des gouttes de sueur perlaient sur mon front. Mes doigts jouaient sur ses épaules alors que mes lèvres s'étaient encore emparées des siennes. Je ne faisais attention à rien, si ce n'est au fait que mes baisers soient agréables, si bien que ma main droite avançait en direction de son cou. Je m'écarta d'un geste vif en regardant ma main, ou plutôt la brûlure au creu de celle ci. La raison ? Je n'avais plus fait attention à la croix en argent de la grand mère, au court de notre petit moment de bonheur elle s'était décalée sur le côté droit de son cou et ma main, un peu trop aventureuse, était entré en contact avec elle dans une désagréable sensation de brûlure. Ca m'apprendra à me laisser prendre au jeu … Je souris en regardant ma brûlure, bah, ce n'était pas la première fois que je me brûle avec de l'argent et ce ne serait pas la dernière. Et puis, cette croix avant, en un sens, sauvé mon honneur en m'empêchant de risquer de trahir ma promesse. Je risqua un regard en direction de ma Lyne. Elle semblait troublée. Elle ne devait pas s'en vouloir, c'était de ma faute. Je m'assis à sa gauche et passa mon bras gauche autour de ses épaules pour la ramener contre moi. Ma main droite quant à elle était sur mes genoux, crispée pour ne former qu'un poing, dont le creux me picotais légèrement. Je savais que si Lyne voyait du sang elle s'en voudrait et je ne voulais pas. Serrée en poing, au moins on apercevait pas le sang, même si je sentais les quelques gouttes dans la paume de ma main. Je déposa un baiser sur la tête de celle que j'aimais.

JACOB

Et oui, je trouvais toujours le moyen de faire un peu d'humour. J'avais pris cette habitude de mon petit frère Sam qui m'a toujours dit « là où y'a de l'humour, y'a pas de tristesse ». En d'autres termes quand on trouve le moyen de rigoler d'une situation, on en oublie les désagréments.

Je lui faisais mon air innocent sans savoir que c’était un des airs qui lui faisait le plus craquer. Je m’en voulais surtout de lui faire ça. Une promesse contre nos envies. Il fallait l’avouer qu’en cet instant j’étais tentée et pas qu’un peu. J’en avais la curiosité et l’envie. Il déposa un simple baiser sur mes lèvres qui brûlaient de passion pour lui. Il approfondit son baiser alors que doucement je rentrais dans notre bulle. Il m’envoûtait tellement que j’arrivais à en oublier ce qui m’entourait. Il n’y avait plus que nous. Nos corps et notre envie… Je ne sentais plus rien d’autres… L’odeur familière et chaleureuse de notre appartement… La lumière près de nous qui nous éclairait un peu. La fraîcheur de l’air qui passait à travers la fenêtre… Je ne sentais plus rien. Juste lui tout contre moi. J’en oubliais même comment embrasser délicatement et avec beaucoup de réserve. J’en oubliais de dire non. J’en oubliais même notre promesse. Je vivais en ce moment même dans un instant magique ou je n’étais plus tellement moi. Qu’il nous arrête… Moi je n’en étais plus capable. Ses mains dans ma nuque je sentais mon cœur battre fort rien que pour lui. Ses mains de velours qui caressait mon corps avec une douceur exquise. Merlin faites que quelque chose nous freine… Que cela ne continue pas ! Bientôt je ne serais plus capable de prier… Je craquais tout doucement. Je l’avais tellement rêvé… Je voulais aller au bout de ma pensée. Raisonnable ? Oh non ce mot là aussi je l’avait oublié.

C’est alors que Merlin dut entendre mes dernières prières quand Jacob s’écarta d’un seul coup. J’avais le souffle court et je me rendais compte que mes mains tremblaient d’envies. Mes jambes était toute molle. Je me sentais étrangement bizarre. Je regardais Jacob troublée par mon état et la raison de son écartement. J’étais brûlante. Tout doucement je me rendais compte de ce que j’aurais pu faire. Mon cœur s’accélérera. Encore heureux que ça n’avait été que des baisers et des caresses sinon je m’en serais bien trop voulu ! Je remarquais alors que Jacob avait un problème à sa main. Je finis alors très vite par comprendre. La croix… Il s’assit à ma gauche et passa son bras autour de moi pour me ramener à lui. Je regardais sa main oubliant tout doucement mes envies pour lui. Il avait refermé sa main pour sûrement que je ne vois pas cela. Il déposa alors un baiser sur ma tête…

JACOB « Mamie veille sur nous. »

Je m’extirpais doucement de ses bras. Je me levais alors devant le lit. J’en profitais pour enlever le collier et le ranger dans mon tiroir, loin de Jacob pour éviter qu’il ne se brûle de nouveau. Je me dirigeais alors vers la salle de bain pour revenir avec une crème. Depuis que je savais qu’il était lycanthrope j’avais ramené des choses ici qui pouvait lui être utile et le soulager suivant ses blessures. Cette pommade était très forte et efficace. En peu de temps il ne sentirait presque plus rien à part une douce fraîcheur. Je vins alors m’asseoir tout près de lui et lui prendre sa main le forçant un peu à l’ouvrir… Ce n’était pas très jolie. L’argent devait être pur connaissant ma grand-mère. J’appliquais alors délicatement de la pommade sur sa main.

LYNE « ça devrait te soulager en peu de temps tu verras… J’utilise souvent ça pour mes patients qui ont eu de fortes brûlures sur le corps. Ça anesthésie, rafraîchit et guérit… »

Une fois fini je posais la crème sur la table de nuit de mon côté au cas où il en aurait encore besoin pour me relever. J’allais alors vers mon armoire. Que faisais-je ? J’essayais de freiner mes pensées. Le soigner n’avait pas calmé mon état. Je paraissais peut-être normal mais si on m’observait bien je tenais pas très correctement sur mes jambes et mes mains en tremblaient encore sans parler de mon cœur qui commençait doucement à ralentir… J’envisageais alors de prendre un pyjama. L’idéal serait colle roulé et pantalon. Le hic c’est qu’il faisait chaud et je ne vous parlais même pas quand en plus vous avez un loup-garou dans votre lit. Pire qu’un radiateur… Nuisette ? Hors de question… j’en avais qu’une et vu l’effet qu’elle lui avait fait quand je lui avait montré ce n’était même pas la peine d’y penser. Je finis par trouver un vieux short et un t-shirt délavé. C’était top. Je filais alors dans la salle de bain pour me changer vite fait et revenir. Je ne me rendais pas tellement compte que même si les couleurs n’étaient pas top la forme elle était en harmonie parfaite avec mon corps. Le short dessinant la limite de mes petites fesses et le haut dévoilant un petit décolleté quand je me penchais pour récupérer la robe que je venais de faire tomber en sortant de la salle de bain. Toute contente et rangeant mes affaires je vins alors près de lui à quatre pattes sur le lit pour le rejoindre et m’asseyant juste à ses côtés.

LYNE « ça va mieux ? »

Elle s'extirpa doucement de mes bras. Je n'aimais pas lorsqu'elle faisais ça. Je préférais l'avoir tout contre moi, mais je n'allais pas non plus l'obliger à y rester. Elle se leva, en profita pour retirer sa croix et la rangea dans un tiroir. Elle devrait la garder sur elle … Après tout elle nous avait empêcher de faire quelque chose qu'on aurait sans doute regretté. Et puis, je n'étais pas douillet, une petite brûlure ce n'était pas grand chose. Elle sortit de la chambre avant de revenir avec un tube de crème. Elle me força à ouvrir ma main et passa la pommade. C'était froid, comme n'importe qu'elle pommade, ce qui n'était pas plus mal étant donné la chaleur de mon corps.

LYNE

Fallait-il à chaque fois qu'elle s'en fasse pour moi ? Voyons, une petite brûlure ce n'était pas grand chose. Je secouais la tête. Alala une vrai maman poule. Elle posa la pommade sur la table de nuit avant de se relever pour se diriger vers l'armoire. Je m'allongea sur le lit en attendant qu'elle choisisse un pyjama et qu'elle aille se changer. J'observais la paume de ma main. Ca me rappelait au tout début où j'étais lycanthrope. Un midi, j'avais mis la table. C'était un dimanche et comme souvent le dimanche on mangeait avec de la vaisselle en argent. Je vous laisse imaginer le résultat quand j'ai voulu prendre la pile d'assiette et la mettre sur la table. Croyez moi, j'ai mis la fin de la table pour mes frères et sœurs et mes parents, à l'aide de ma baguette et pour ma part je n'ai pas souhaité manger. Je n'avais rien dit de tout cela à ma mère, mais lorsqu'elle l'a sut je peux vous assurez qu'elle à rangé toute la vaisselle en argent dans des cartons. Je souriais en y repensant.
Lyne revint en pyjama, un petit short et un t-shirt délavé. Les couleurs n'étaient pas terrible certes, mais la forme était tout à fait appropriée. Elle s'approcha de moi en marchant à quatre pattes sur notre lit. Elle s'asseyait à mes côtés et je lui souris.

LYNE

JACOB

Je passa mon bras autour de ses épaules et l'attira contre mon torse. J'étais pensif. Si la croix ne m'avait pas empêché d'aller plus loin je ne sais pas si j'aurais eu la force de m'arrêter moi même. Rien que d'y penser, je me disais que j'aurais fait une grosse, très grosse bêtise et je l'aurais regretté. J'embrassai Lyne délicatement. Ses lèvres m'avaient manquées. Je souris en dégageant une mèche de cheveux qui lui tombait sur le visage. Je souris.

JACOB

Pas très rassurant, mais je lui avait promis de ne plus jamais lui mentir et donc je ne le ferais pas. Je l'avouais, j'aurais eu du mal à m'arrêter ce soir si la croix n'avait pas été là. Je l'aimais et je m'en aurais voulu de lui avoir fait trahir sa promesse. Je l'aimais trop pour ça. Et ce n'est pas une petite brûlure qui va changé quelque chose. Ma main caressa son épaule. J'avais l'impression qu'elle n'était pas très détendu. Bah, elle s'en faisait sans doute pour ma main. Je déposa un baiser sur ses lèvres, avant d'en déposer un autre sur son front.

JACOB

Vraiment rien ? Oui mais si on guérit pas ça peut devenir grave et moi je n’avais pas envi qu’il souffre… Je le sentis m’attirer tout contre lui et en profita pour bien me poser et blottir ma tête contre son torse. Il m’embrassait alors délicatement avant de replacer une de mes mèches rebelles. Il me dit alors que j’aurais peut-être mieux fait de garder cette croix autour de mon cou. Pour moi elle était inutile. J’avais confiance en lui… Peut-être qu’il n’aurait pas su s’arrêter certes mais il l’avait fait. Et puis j’avais compris la leçon… Plus de baiser fougueux avant le mariage xD ! Hum ça va être dur ça maintenant que j’y avais pris goût… Je sentis alors sa main caresser mon épaule. Je me demandais si ça lui faisait encore mal. J’étais prête à ressortir ma crème si nécessaire ! Il déposa alors un baiser sur mon front…

JACOB « Je t'aime Lyne et … ne t'en fais pas pour ma main, c'est pas grand chose. »

LYNE « D’accord… Mais si tu as besoin la crème est pas loin et n’hésite pas j’ai fait le plein au cas où ! »

Moi préventive ? Beaucoup il fallait l’avouer mais j’avais besoin de savoir que j’avais tout à disposition pour à peut près tous les risques possibles.

LYNE « Hum… Au fait tu devrais aller te voir dans un miroir. Tu es couvert de rouge à lèvres d’où mon sourire avant de partir de la réunion familiale. »

Ben quoi ? Il fallait bien que je lui dise. D’ailleurs je ne pus me retenir de lui dire en rigolant à moitié. Je prenais alors ma baguette pour faire venir à moi un miroir et des petites lingettes nettoyantes. Après lui avoir montré, j’entrepris de lui nettoyer le visage. Mon pauvre chéri bombardé de bisous par une dizaine de femmes… ça en fait du rouge à lèvres ! Une fois fini je posais le tout par terre et hop au lit ! Je me glissais en souriant dans les couvertures.

LYNE « Allez hop dodo avant que je n’ai encore envi de toi… »

ça pour du direct c'était du direct. Et oui la petite Lyne devient de moins en moins coincée parfois... Je n’ai pas pu me retenir de rajouter ce petit morceau de phrase à la fin avec un sourire innocent alors que mes yeux n’avaient pas su rester dans les siens. Je tapotais alors à côté de moi…

Mais oui j'hésiterais pas à remettre de la crème si ça me fait mal. Promis juré. Je souriais. Elle était vraiment très attentionnée avec moi, je me demande encore comment j'ai fais pour tomber sur une personne aussi extraordinaire que Lyne. Je me disais que j'avais vraiment de la chance d'être tombé sur elle.

LYNE

Ah ben voilà, je comprends mieux pourquoi elle a rigolé. Je devais être mimi tiens avec du rouge à lèvres partout sur les joues. Lyne fit venir le miroir avec sa baguette. Ah oui en effet, j'étais mignon comme ça. Ma première réaction: O_O avant de rigoler de la situation à mon tour. Elle me nettoya le visage avec des lingettes puis posa le tout par terre. Elle se glissa dans les draps.

LYNE

JACOB

Je souriais, ce n'était pas le cas bien sûr, quoi que. Lyne tapota à côté d'elle, où je pris place sans me faire prier. Je déposa un baiser sur son front avant de lui souhaiter bonne nuit et de me laisser porter par Morphée.

[HJ: ça craint, mais c'est clos]

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