Je transplanais enfin vers un but ! En effet mes recherches dans les bas fonds du ministère, noyé dans les archives, m’avaient conduit en ce lieu, un archipel d’îles situées dans le Nord de l’Ecosse, endroit charmant s’il en est. De plus « Orcades », le nom de ces îles signifier en fait « îles aux phoques » ce qui ne lui donnait que plus de valeur à mes yeux. Mon cousin est sa famille avaient décidément bien du goût il fallait l’avouer !
En ce qui concerner mon cousin, je n’avais aucune preuve qu’il résidait ici ou bien même qu’il vive encore, malgré que je ne pusse retrouver aucun certificat de décès dans le peu d’archives que j’avais fouillé, il ne devait pas mener une vie des plus lumineuse au regard du ministère, sûrement avait-il un faux nom ? Il faut bien dire aussi que je n’étais pas encore bien au fait des recherches dans tant de paperasse, mais je trouverais le moyen de le dénicher !
Etant que depuis peu de temps au Royaume Uni et en Angleterre par ailleurs, je ne savais pas grand-chose des nouveautés de Londres et du pays, du moins ce que m’en avait dit Andrew et mes autres connaissances.. J’ignorais donc l’apparition de cette nouvelle boutique de créatures magiques tenu par un homme aux cheveux d’argent et qui avait ouvert il n’y pas très longtemps. Un détail bien insignifiant somme toute pour mes amis !
Et comme je n’étais pas versé dans l’occulte et la malfaisance, je ne connaissais pas non plus la réputation des mercenaires et détectives de cette ville, bien qu’une d’entre elle commençait a s’élever en ville, un homme sur qui personne n’avait strictement rien, aucune trace, client fidèle il fallait croire, surtout compétent de ce que l’on aurait pu en juger ! Cette option je ne pouvais m’y résoudre, comme demander de l’aide au sein du ministère, c’était une affaire personnelle, que je voulais la plus invisible possible et à cela j’y comptais coûte que coûte !
Toujours est-il que par chance j’avais réussi à transplaner avec succès sur l’île où se trouvait le Manoir, au ministère je n’avais rien pu trouver sur une quelconque résistance magique de cette bâtisse rien que son emplacement sur une ancienne carte recensent les grandes familles de l’aristocratie anglaise, je me doutais aussi fortement qu’il devait y avoir assez de charmes puissants pour repousser les curieux les plus obligeants ! Mais apparemment j’avais réussi a percer celui contre le transplanage s’il y’en avait eu un..
Je commençais donc ma marche en direction du manoir qui se trouvait en vu sur une colline surplombant l’île dans son entier, au bout d’un bon quart d’heure de marche je me trouvais en face de celle-ci au final d’un chemin tortueux et aventureux ! Je montais sur le palier et me stopper devant la porte, faisant le tri dans mes sentiments, mon cœur s’accéléra peu à peu, plus la tension montait.
Qu’allais je découvrir derrière cette porte ? Allais-je déjà arriver à l’ouvrir ? Aurais-je alors un flash back, une somme de souvenir allait-elle m’envahir brusquement ?
Oui une foule d’idée me trottait dans la tête mais je restais d’un calme olympien me méfiant aussi du sort que pourrait être le mien, si le fennec se trouvait en ces lieux ou une tierce personne, ou tout autre entité malveillante..
L’excitation pointa enfin dans mon être et elle me dessina un étrange rictus sur le visage, quelqu’un me connaissant bien aurait eu du mal à dire ce qui m’arrivait tout d’un coup pour avoir l’air si sinistre ! La maison avait peut-être un quelconque effet sur moi ou mon subconscient ?
Je posais ma main sur la poignée et je me mis à espérer une brève seconde qu’elle s’ouvre, ce qui fut le cas, la demi seconde d’après. Ce qui leva quelques unes de mes interrogations, ce n’était pas un sort de Fidelitas, ou alors cela remontait a bien trop loin dans ma mémoire, sûrement y avait-il un rapport avec mon sang, avec le sang des Cortavar, un peu de ce vil liquide coulait ainsi dans mes veines de part mon cher et regretté père jamais connu de moi-même, à cette pensée je compris qu’un jour il me faudrait plongé dans mes propres souvenir qui manifestement était bien enterrés et peut-être même avait-ils étaient sceller ! C’était une autre question.
Une autre inquiétude fut levait quand je m’avançais en dedans du manoir, aucune attaque magique d’aucune sorte, et après un bref sort informulé je sus qu’il n’y avait personne en ce lieu, je n’aurais pas été jusqu'à dire « âmes qui vivent », ne sachant jamais avec les esprits et autres magie occultes ou inconnu de mon savoir !
Je partis à l’exploration de cette maison, qui pour l’instant ne me disait rien, et surtout rien qui vaille ! Chaque pièce qui avait son style unique, fut fouiller de fond en comble et mémoriser dans mon esprit. Certain se trouvait totalement in fréquenter, les meubles étant revêtus de draps pour empêcher l’assaut de la poussière et du temps.. Je passais devant nombres de photos et de visages qui ne signifiaient strictement rien pour moi, quelques unes même avait le visage d’un homme noircit qui cela pouvait-il être ?
D’après ce que j’avais appris des aveux post mortem de ma mère, mon père avait commis la faute d’épouser une moldue se qui aurait suffit à provoquer le dénis total de la famille envers lui, ma mère et moi-même ! Voila sans doute pourquoi je n’avais aucun souvenir de cet endroit puisque je n’avais jamais du mettre les pieds ici et rencontré toute ces personnes, mais j’allais toujours aller fouiller dans mes souvenirs aux tréfonds de mon âme pour en avoir le cœur net !
J’arrivais enfin devant un arbre généalogique gigantesque, occupant la totalité d’un mur d’uns des salons. Il était colossal par ses ramifications et impressionnant de beauté par sa réalisation ! Et comme nombre de photographie, un nom avait été brûlé et noircit sur la surface même du support. J’eus un ressentiment amer rien que de penser que cela pouvait bien être en fait mon père, ainsi rayer de cette liste ! Quelle geste déloyal, la famille avait pour moi une grande importance et renier d’une telle manière un homme de son propre sang pour un geste moral d’une telle valeur (l’amour pardi !).. C’était pour moi insupportable !
Je me détournais bien vite de cet œuvre et m’en retourner à l’exploration de la maison et de ses documents, seuls indice sur mon homme, et notre passé en un certain sens.. Mais rien ! Toute la paperasserie se trouva sans intérêt ou presque pour mon affaire, la maison semblait avoir été figé dans le temps, comme les papiers que je pus trouver !
Certains recoin de la maison semblait néanmoins fréquenter, par une seule personne à ce que je pus en voir, ce qui m’intrigua, je poursuivis encore une heure les fouilles Durante mes recherches dans cette zone, et je pus rien trouver d’intéressant, rien d’autre à part de nombreuses ouvrages et documents sur les créatures magiques en tout genre, ce quelqu’un qui vivait ici, si tenté que ce fusse mon cousin Cell’ aimait manifestement beaucoup les animaux ! Mais il aussi le don de cultiver le mystère tout était soigneusement ranger et les informations extrêmement bien dissimuler ! J’avais beau tout avoir retourné avec méthode et grand soin pour éviter le désordre, je ne pus mettre la main sur strictement rien m’informant de l’identité du résidant, bien qu’en vertu des sorts et maléfices posés il ne pouvait s’agir qu’un de mes parents, et le seul à être officiellement en vie c’était Cellendhyll !
Je remis ensuite la totalité de ce que j’avais déplacé, pour les remettre en ordre, dans l’état dans lequel je les avaient prisent, même si manifestement cela se remarquerait pour un homme ordonné et rigoureux comme je le soupçonnais. Tant mieux je voulais que ma présence se sache ! Pour parfaire mon entreprise je lui laissais une note, qui plus est le temps m’était compté, paradoxalement malgré mon avis de confronter cette personne en face, et pourquoi pas en ces lieux, aujourd’hui et avec si peu d’information, ce n’était pas une idée judicieuse.
La note contenait en substance ceci :« A toi qui vit ici,
Dans la patrie de mon passé, qui que tu sois, sache que maintenant je sais ! Je sais au sujet de ton existence et de ta demeure, et un jour.. Un jour nous serons confronter l’un à l’autre et ce jour là tu devra parler, parler de ce que tu sais de cette famille, de ce manoir ! Tu ne m’échappera pas et je ne compte pas non plus t’échapper encore bien longtemps, juste pour nous le temps de savoir à qui nous avons à faire respectivement !
Loin de moi l’envie de te laisser me poursuivre, sans savoir au juste ce que tu est et qui tu dis être, mais je vais te dire un chose, si tu est celui que je pense, Cellendhyll notre passé est alors lié comme notre destinée si tenté que nous en ayons une !
A bientôt.. »
Laissant cela sur ce qui semblait être son bureau, je quittais la demeure, tout en prenant soin que tout soi à sa place, de même pour les images de cet endroit dans ma tête. Je quittais alors la maison, en claquant la porte, et je repartis comme je m’en étais venu, l’esprit de nouveau fermé à tout autre chose que mon but et en transplanant à Londres.
Dim 13 Jan - 16:45