Ingredients et conspiration [Effinie Zaccho]

Cellendhyll avait eu son premier travail en Angleterre. On lui avait offert un contrat en or. Retrouver un médaillon. Rien de compliqué. On le lui avait décris en deux mot. Mais c'était surtout la personne qui en connaissait l'emplacement qu'on lui avait décris, un certain Andrew Firth. Un jeune homme qu'il connaissait pour l'avoir aperçu à Poudlard. Un de ces idiots de Bouffondors, un des membres du petit groupe de son cousin Similibus Curantur. Il n'avais pas envi de se prendre la tête avec cet andouille. Il pisterais le jeune homme, le ferait boire et lui mettrait un peu de Véritaserum dans son verre. Seulement voila, les stock était contrôlé par le ministère, il n'avait d'autre choix que de préparer lui même la potion. Il avait une liste de tous les ingrédients qui lui manquait encore :

Citation :

Des plumes de Jobarbille
De l'Achillée sternutatoire
Du Gingembre
De la Poudre de lune

Certains comme le Gingembre étaient facile à trouver. Mais d'autre, comme l'Achillée, faisant parti de la famille des Asphodéles, étaient plus rares. Il avait donc choisit le Venin, dans l'allée des Embrumes, pour faire ses achats. Il serait ainsi plus à l'aise pour évoluer sans que l'on puisse le reconnaitre.

Nous étions le soir lorsqu'il entra dans la petite boutique sombre et glauque. Une sonnette retenti en faisant un bruit très désagréable. Il n'était pas pressé son client lui avait laissé tout le temps qu'il fallait et le payait très bien. Il sortait de sa propre boutique, il avait pris soin de dissimuler son visage et ces cheveux très reconnaissable, sous un capuchon, comme la majorité des clients de cette ruelle.

Effinie avait fait le tour du chemin de traverse... Elle ne connaissait pas très bien les lieux et donc prenait ses repères. Elle arriva alors devant une rue avec un panneau délabré où il était écrit : "Allée des Embrumes". Tiens... Ce nom lui disait quelque chose... Son frère avait du lui en parler mais elle n'était plus trop sûr des raisons. Allez. De toute façon elle ne risquait rien. Sûre d'elle, elle rentra alors dans cette allée en prennant tout de même soin de mettre sa capuche sur son visage car elle avait vite remarqué que beaucoup de personne cachait le leur. Elle en devina alors que cet endroit ne devait pas forcément être pour les enfants. Elle dévala donc l'allée, le visage suffisemment caché pour que personne ne voit son visage mais seulement une ombre. Elle marcha et vit des gens de toutes espèces mais pas forcément fréquentables au premier point de vue. Décidemment cette allée n'avait l'air vraiment pas recommandée pour quelqu'un de respectable. ça tombe bien car Effinie n'était pas une personne naïve et innocente... Du moins elle ne l'était plus depuis bien longtemps ! Elle vit différents nom de boutique jusqu'à tomber sur un nom qui l'interpella : "Le venin". Bon allez... Quitte à visiter, autant le faire jusqu'au bout ! Elle se rendit compte alors en entrant que la boutique ne contenait que des ingrédients de toutes sortes mais bien spéciaux. En y examinant de plus près elle remarqua que tous ces ingrédients n'était pas là tellement pour la magie blanche. Elle vit alors un homme bien plus grand qu'elle debout lui tournant le dos vers une étagère... Elle regarda autour d'elle et passa devant en l'ignorant. Elle ne voyait pas du tout pourquoi elle accosterait une personne de la sorte ! Bon d'accord elle n'était pas toute blanche elle non plus mais elle n'aimait pas fréquenter d'autres gens pour la magie noire... Elle ce rendit compte alors par la corpulence et la taille que ce devait être un homme. Elle détourna alors le regard de lui quand elle tomba sur un ingrédient qu'elle avait déjà vu auparavant... Cela lui disait quelque chose... Elle le prit dans les mains l'examinant.

Il avait mis la main, sur l'Achilée et les plumes de Jobarbille, mais il lui manquait la plus rare de toute : La Poudre de Lune. Et le vendeur qui se faisait attendre ! Cellendhyll n'aimais pas poiroter, mais il saurait bien prendre son mal en patience si personne ne venait le déranger.

Sauf que voila, quelqu'un entra dans la boutique. Quelqu'un qui avait pris la même précaution que lui. A savoir rabattre son capuchon devant son visage. Cependant, d'après la taille, Cellendhyll ne pensait pas se tromper en affirmant qu'il devait s'agir d'une femme. A sa façon de se mouvoir silencieusement, il dirait même qu'elle était jeune et que ce ne devait pas être une oie blanche. Il posa ses grandes mains blanches et cousus de fines cicatrices (la plupart dû à des sorts ou sa maladresse en potion) sur le comptoir et ses main s'agitèrent d'un tic pressé et stressant pour la plupart des autres individus.

La jeune femme au capuchon s'était intéressée à un objet juste derrière lui. Il se retourna et vis qu'elle tenait dans ses mains la poudre tant convoitée. Il se retourna sans un bruit et s'approcha de sa démarche assuré et silencieuse, presque la même que la jeune femme. Arrivé derrière elle il parla d'une voix basse et légèrement rauque.

Je vous remercie de l'avoir trouvé pour moi.

A première vu, il n'y avait d'autre flacon de cette poudre.

Si vous n'en avait l'usage, cela me serait utile.

Ajouta t il toujours à voix basse et en tendant la main, il ne pris pas la poudre, s'attendant juste à ce qu'elle la lui donne. Cela n'avait rien d'agressif ou de directif. C'était juste une demande.

Effinie observait longuement l'ingrédient qu'elle avait dans les mains. Elle était sûre d'en avoir déjà utilisé... Elle chercha un moment et finit par capter ce que c'était. Mais oui ! De la poudre de lune ! Rah mais pourquoi elle avait pas deviné ça plus tôt !!! Elle réfléchit un instant... Elle avait déjà utilisé cela pour fabriquer du véritasérum... Enfin quand elle pouvait car sinon elle passait directement par la torture pour faire avouer quand elle n'avait pas les ingrédients et suivant les personnes, un doigt cassé à chaque fois que cela ne lui plaisait pas, l'amenait toujours à la véritable réponse. C'était son moyen de recours qui s'avérer être efficace sur pas mal de personnes mais pas toutes malheureusement... Les plus tétus tenait souvent à ne plus avoir de doigts ni de dents... Enfin. ça pourrait peut-être lui servir en Angleterre ! Elle allait le prendre quand elle entendit quelqu'un derrière elle :

Je vous remercie de l'avoir trouvé pour moi.

Elle reconnut la voix pour être cel d'un homme voir celui qu'elle a vu dans la boutique et qui lui tournait le dos tout à l'heure... Maintenant c'était à elle de lui tourner le dos et elle sourit sous sa capuche. Il y en a qui rêve un peu trop à Merlin...

Si vous n'en avait l'usage, cela me serait utile.

Sa seconde phrase n'avait l'air ni d'un ordre ni d'autre chose mais plus tôt d'un simple demande. Effinie aurait été de nature gentille, elle lui aurait peut-être passait et aurait cherché ailleurs mais le problème c'est qu'elle était plus calculatrice que gentille. Elle se retourna alors vers cet homme qui était décidément bien plus grand qu'elle et leva légèrement la tête pour le regarder dans les yeux... A cause de l'ombre de son capuchon, elle distingua que légèrement les traits et ses yeux mais non ses cheveux. Elle lui dit alors en gardant fermemant la poudre de lune dans ses mains :

"De la poudre de lune... Un ingrédient tout seul qui peut servir à certaine chose mais réunit ne peut que faire des veritaserum..."

Effinie était loin d'être bête et vu les propriétés de la poudre, elle en devina vite que l'homme ne contait pas s'en servir pour faire jolie et vu les autres ingrédients qu'il tenait, elle avait vu juste.

"Cela peut être efficace pour faire dire à n'importe qui ses plus profondes pensées..." Continua-t-elle.

"A vrai dire moi-même je risque fort d'en avoir besoin mais vous ? Es-ce vraiment néessaire ?" Dit-elle d'une voix douce tout le long.

Les yeux vert d'Effinie rencontrèrent les yeux de jade de Cellendhyll. Il su, dés qu'il croisa son regard qu'il avait affaire à quelqu'un de son monde, du monde des ombres. Ce n'était pas très difficile à deviner sommes toute. Les gens qui n'avaient pas peur du danger avait cette lueur bien particulière dans le regard. Une lueur qui ne signifiait rien au non initié, mais qui était significative pour les autres. Elle aussi avait dû le reconnaitre. Bien qu'en réalité Effinie était bien pire que Cellendhyll, qui n'avait jamais voulut salir son âme en tuant qui que se soit. Mais ce fait précis, il ne pouvait que l'ignorer.

Le fait que la jeune femme en face de lui devina ces intention le gênait. Il aimait bien qu'on lui foute la paix. Non, d'un sac à gargouille ! Quand c'était trop simple, sieur destin se mêlait de ses affaires pour lui compliquer la vie. Il serait bien ingrat de dire que cela ne lui plaisait pas ! D'autant que la complication en elle même semblait fort jolie, malgré l'ombre du capuchon et la quasi absence de lumière dans la boutique.

Bref, mais la complication ne semblait pas vouloir accéder à sa demande, cela allait devenir enquiquinant à la longue.

"A vrai dire moi-même je risque fort d'en avoir besoin mais vous ? Es-ce vraiment nécessaire ?"

Lui demanda-t-elle d'une voix douce. Mais de quoi ce mêlait elle celle-ci ?

Non.

Il insista bien sur ce simple mot, pour lui faire comprendre que c'était "oui" en réalité.

C'est pour faire un barbecue, je voudrait savoir ce que le voisin pense de ma femme.

Répliqua t il d'une voix ou perçait l'ironie et une très légère pointe d'agacement, ou bien était-ce de l'amusement. Allez savoir avec Cellendhyll de Cortavar, cela pouvait bien être n'importe lequel des deux. Une lueur farouche perça dans ses yeux vert qui se réduisirent lentement à deux fente d'où émanaient une lueur d'une couleur jade caractéristique. Il n'avait pas la moindre intention de lâcher l'affaire. Il se moquait bien de savoir pourquoi la belle inconnue avait besoin de la Poudre de Lune ou de Véritaserum. Il savait très bien lui, l'usage qu'il en ferait.

Cet homme avait l'air vraiment de vouloir cette poudre... A en juger à la voix de l'homme, ça ne devait surement pas avoir un rapport avec un quelconque barbecue ou un voisin... Seulement elle sourit à sa phrase. On voyait très bien dans ses yeux que l'usage de cet poudre ne serait pas forcément aussi gentillet que de deviner les pensées de son voisin... Elle repensa à ce qu'elle pourrait en faire. Elle ne connaissait pas les Anglais et ça l'énervait bien mais le peu qu'elle avait rencontré pouvait tout aussi bien être froid et distant que gentil et prévenant. Elle ne pouvait prévoir ce qui lui arriverait plus tard. Peut-être aurait-elle besoin d'une goutte de véritaserum pour faire avouer à quiconque quelque chose qui risquait de lui être fort utile dans ses recherches sur cette Elonie Sanders... Et travaillant au chaudron baveur... Une idée venait de lui venir en tête. Si jamais elle croisait un client qui pouvait savoir quelque chose ? Il suffisait de quelques gouttes discrètement versées et voilà qu'elle pourrait en apprendre davatange ! Elle tenait la poudre dans ses mains et donc elle pouvait l'acheter si elle le désirait, laissant cet homme se débrouiller mais quelque chose en lui la fit tiquer... Il n'était pas comme la femme au bar ou l'homme à Godric Hallow. Elle ne saurait dire si cet homme était pire qu'elle ou pas mais il risquait fort de venir du même monde qu'elle et ça pouvait avoir un intérêt fort intéressant. Elle réfléchit vite. Une petite bouteille pour deux. La bouteille entière n'était pas necessaire pour faire du veritasérum... Et si le partage pouvait l'amener à quelque chose de fort plus intéressant encore ? Elle sourit et regarda le jeune homme dans les yeux :

"Vous voulez cette poudre or je la détiens... Situation gênante pour vous et encore plus quand on sait que j'en ai besoin moi aussi."

Elle posa une main sur l'étagère et continua tout en regardant un nouvel ingrédient :

"Je pourrais très bien prendre ce flacon sans m'occuper de vous et disparaitre comme vous le ferez souvent vous aussi de ma vue."

Elle remarqua que l'ingrédient qu'elle tenait était de la racine d'Asphodèle... Utile mélangée à une infusion d'armoise pour créer un somnifère puissant tel que la "Goutte du Mort vivant". Elle le garda dans les mains.

"Mais je sens aujourd'hui une certaine bonté en moi."

Comme si c'était possible véritablement...

"Je vous propose de prendre cette poudre pour deux."

Elle regarda alors enfin son interlocuteur en attendant sa réponse.

"Vous voulez cette poudre or je la détiens... Situation gênante pour vous et encore plus quand on sait que j'en ai besoin moi aussi."

Cellendhyll fixa la jeune femme de son intense regard vert et attendis qu'elle continue, car, il était certain qu'elle n'en resterais pas là. Il ne broncha pas et lui fit signe de continuer. celle-ci se tourna vers l'étagère pour prendre autre chose.

"Je pourrais très bien prendre ce flacon sans m'occuper de vous et disparaitre comme vous le ferez souvent vous aussi de ma vue."

Pendant qu'elle examinait le nouvel objet qu'elle avait dans les mains ,Cellendhyll était sur le point de perdre patience, il détestait lorsqu'on tournait autour du pot.

"Mais je sens aujourd'hui une certaine bonté en moi."

Bla bla bla. Voila ce qu'en pensait Cellendhyll. Si Mademoiselle voulait bien aller droit au but cela pourrait l'arranger. Elle n'avait pas finit à la fin ! Un chose qui avait titillé son esprit au début de leur discutions reviens. Cette jeune femme ne devait pas être anglaise. Un accent léger, peut être et une attitude étrangement différente, c'était sans doute cela qui avait éveillé son 6e sens. Il en était parvenue à cette conclusion lorsqu'elle enchaina... enfin !

"Je vous propose de prendre cette poudre pour deux."

Il haussa un sourcil. Pour deux, pour lui tout seul... Bah cela diviserai le prix en deux. Non pas qu'il soit prés de ses sous, mais c'était ça de pris. l'important était qu'il en ai.

Si vous voulez, peut m'importe ce que vous allez en faire, tant que je puis disposer de la moitié de cette fiole, le reste m'en parfaitement égale.

Lui dit il d'une fois glaciale. Il se retourna vers le comptoir, son capuchon glissa et révéla ses cheveux couleurs de lune. il ne se soucia pas de le remettre en place dans l'immédiat. Le vendeur était enfin là, il était arrivé en silence durant son échange avec la jeune femme. Tant mieux pour lui.

Peu lui importer à lui de savoir ce qu'elle allait en faire mais pas elle... Elle savait que cet homme ne deait surement pas avoir des fins honnorables en utilisant cette poudre et elle était curieuse de savoir ce qu'il pouvait bien en faire. Il n'avait pas l'air comme ceux qu'elle avait rencontré jusqu'à maintenant... Plus subtile, plus mystérieux. Il donnait envi à Effinie d'en savoir plus sur lui et ce qu'il peut bien manigancer... Mais comment ? ça elle n'avait pas encore trouvait mais ça ne saurait tarder ! Elle chopa au passage de l'armoise ça pourrait lui servir. Elle s'approcha alors de la caisse suivant cet homme. Elle vit alors son capuchon tomber et découvre la couleur des cheveux de cet homme ainsi que son visage quand elle arrive à son niveau vers le vendeur. Elle n'oubliera pas ce visage... Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il était différent. Ce qu'elle entendait par différent était qu'il avait l'air de la même nature qu'elle. pire ou meilleur ? Ce ne sont que des nuances et peu lui importer cette légère différence. Elle sortit alors de quoi payer ce qu'elle avait, la poudre compris dedans au vendeur. Elle se tourna vers le jeune homme et dit :

"On peut dire que c'est un cadeau pour notre rencontre... Et j'y tiens rien ne serre de m'en disuader."

Elle posa alors l'argent nécessaire pour payer les trois ingrédients et laissa ensuite cet homme payer les siennes en l'attendant à la porte de la boutique... Elle mit les deux autres ingrédients dans une bourse qui pouvait contenir bien plus qu'elle en avait l'air.

"rien ne serre de m'en dissuader." Ces paroles raisonnèrent dans l'esprit de Cellendhyll de Cortavar. Si il lui plaisait ainsi, ce n'était pas lui qui serait contre. Il paya rapidement, le vendeur, compris qu'il avait intérêt à ne pas trainer et fis vite. Mais que voulait-elle dire par "Un cadeau pour notre rencontre" ? Cela, il se le demandait. Cette jeune femme lui semblait peut être trop curieuse. Qu'est-ce qu'elle pouvait lui vouloir ? Avait elle était envoyé par l'épouse de Roberto Arenales ? Qui voulait se venger de la mort de son mari ? Elle avait quelque chose d'Italien. Mais, de cal, il doutait. La femme d'Arenales était plus vénale qu'autre chose. Si elle tenait à son mari, c'était parce qu'il ne lui avait pas légué tout ses biens. Et dépensait de l'argent pour tuer Cellendhyll, n'était pas vraiment son genre. Si cela avait été lui le mari, là il se serait réellement inquiété.

Il rangea ses petit achats dans une poche intérieur de sa cape. Un poche prévu à cet effet. On pourrait toujours le fouiller, jamais on découvrirait ce qui y était caché. Une fois que cela fut fait, il sorti rejoindre la jeune femme. Il pris soins de remettre sa capuche avant de mettre un pied dehors.

Comment fait on pour partager la poudre ?

Demanda t il à voix basse, afin de ne pas être entendu. Même s'il y avait peu de monde, on ne savait jamais. Après tout, il n'était sensé n'être qu'un vendeur d'animaux un peu froid. Il regardait tout autour de lui, jettant des regards inquisiteurs de ses beaux yeux vert.

Elle attendait dehors que l'homme au cheveux bien blond sorte. En attendant elle scrutait les environs ainsi que les personnes qui passaient certains avait le visage à décovert et d'autre non... Cette rue lui faisait pensé à une autre à Rome dans le même genre qu'elle connaissait bien. A vrai dire là-bas elle avait sa réputation et elle se souvenait que pas mal de gens ait son surnom à la bouche mais peu de personne avait vraiment capté qu'en fait elle pouvait se trouver plus près d'eux qu'ils ne pouvaient le croire vraiment. C'était celà l'utilité d'avoir son visage non connu. Bien sûr certaines personnes avait une idée du physique qu'elle avait mais ce n'était jamais assez précis pour que cela la trahisse. Or ici personne ne devait connaitre son surnom et ça l'arrangeait car si personne connaissait ce surnom... personne ne connaissait sa réputation... Ainsi personne ne pourrait craindre d'elle un arrangement... C'est le terme qu'elle utilisait à la place de meurtre car si elle tuait ce n'était non pas par pur plaisir mais parce que cela lui était nécessaire. Après tout dépend comment on interprête le mot "nécessaire". Elle sentit quelqu'un arriver derrière elle et se retourna. Elle vit alors l'homme remettre sa capuche. Sage décision quoi qu'il en soit...

Comment fait on pour partager la poudre ?

ça elle y avait déjà pensé. Elle avait toujours des trucs dans sa bourse à disposition dont une fiole ou deux car il pouvait arriver que pendant une mission elle trouve quelque chose de liquide bizarre ou même de la poudre ! Elle avait donc toujours une fiole ou deux sur elle de vide. Sans rien dire elle en sortit une de sa bourse et prit celle qui contenait la poudre pour en mettre la moitié dans le vide. Elle referma les deux et en rengea une dans la bourse. Elle lui tendit alors l'autre sans vraiment lui donner :

"Je ne sais pas ce que vous faites dans la vie à l'ordinaire mais à vous observer j'en déduirais que ce que vous allez faire avec cet ingrédient n'aura aucun rapport avec elle..."

Elle en déduisait cela parce que le jeune homme prennait le soin de cacher tout d'abord son visage et qu'il regardait tout autour de lui comme s'il se méfiait. Effinie était très observatrice et en devinez pas mal sur les gens sans avoir le besoin de parler.

"Une double vie peut-être ? Mais après tout cela vous regarde... Mais j'aimerais juste vous poser une question. Je ne suis pas d'ici peut-être l'avez-vous remarqué à mon léger accent. Et j'avoue donc que je ne connais pas bien le coin... Es-ce qu'un homme comme vous aurez la gentillesse de m'apprendre certaines choses sur l'Angleterre et ses habitants ?"

Ho mais si ! Effinie Zaccho se trompait. Quelqu'un connaissait son surnom. Cellendhyll avait vécu deux ans en Italie, à Milan précisément. Il avait tout naturellement entendu parlé de la fameuse Licorne noire. Evidement, il ne pouvait se douter qu'il avait en face de lui la plus redoutable des Italienne. Sinon, il aurait été moins désagréable. IL avait entendu parlé de la réputation de cette jeune femme. Un cœur si pur devenu si noir. Cela l'avait démangé de savoir si cette histoire était si véridique et si cette licorne était aussi redoutable qu'on le lui avait dis. Il n'y avait cependant pas pensé depuis quelques semaines et n'avait point envisagé la possibilité de faire une telle rencontre dans son pays natal.

Effinie, lui tendis donc sa part. Il l'avait regardé attentivement remplir une fiole vide. Prévenante en plus. Prête à parer à toute les éventualité ? Lui aussi savait être observateur. Il n'y avait d'ailleurs pas que cela qu'il avait observé. Il compris qu'elle n'était pas sur le point de lui donner al poudre. Il ferma la bouche et inspira par le nez. Signe chez lui que la patience était en train de le fuir comme des Doxy aspergés de doxyxide. Mais soit, il attendrait. Il savait déjà que cette jeune fille était bien moins charmante que ce qu'elle prétendait et il n'avait pas envi de voire de quoi elle était capable en plein milieu d'une ruelle sombre et mal famé. D'autant plus que ce n'était qu'à deux pas à peine de son travail respectable.

Vous vous trompez Mademoiselle. Cela à tout a voir avec ce que je fait de ma vie.

C'était vrai. Il était mercenaire. Bon d'accord, dans une vie parallèle il était le vendeur de la ménagerie magique, mais là, il était dans son costume de mercenaire. Bon alors cette fiole elle viens oui ? Se demanda t il. Cependant, il enchaina par une autre phrase.

Et effectivement, cela me regarde. J'ai du mal en revanche à saisir ce qui peut vous intéresser là dedans ?

C'était plus une manière de la prévenir : ne vous mêlez pas de ma vie, qu'une réelle question. Cependant, il l'avait dis d'une voix asssez douce malgré son empressement.

"Es-ce qu'un homme comme vous aurez la gentillesse de m'apprendre certaines choses sur l'Angleterre et ses habitants ?"

Nous y voila pensa Cell'. sa première idée de réponse fut : Je ne suis pas gentil. Mais, après tout, elle était plutôt jolie, enfin du moins le peu qu'il en voyait. Qu'avait il à perdre ? Beaucoup. Mais, son gout du danger et de l'action le titilla avec force. Depuis 3 semaines qu'il était en Angleterre, il n'avait rien fait d'exceptionnel. C'était trop tentant. Il lui décrocha son plus beau sourire, même si malgré tout ses yeux restèrent aussi glacial que la perle qui en décris le mieux la pigmentation. Et il lui répondit d'une voix doucereuse :

Par quoi voulez vous commencez ?

D'un même mouvement ample du bras, il pris la fiole qu'elle tenait dans la main, la rangea dans sa cape et lui tendit le bras, comme pour l'accompagner quelque part.

Effinie était loin de se douter que l'homme qui était en face d'elle connaissait sa réputation même si ce n'était pas son visage... Or même si elle était méfiante, elle l'était moins qu'en Italie, en Espagne ou en Asie où on la connaissait pour son surnom. Fera-t-elle l'erreur de se trahir elle-même sur sa véritable identité ? Là était la question...

Elle vit son sourire accompagné de ses paroles. Il lui tendit alors le bras en lui demandant par où elle souhaitait aller. Elle répondit alors judicieursement :

"L'endroit que vous aimez le plus..."

Un choix qui lui dévoilera une partie de la personnalité de l'homme qu'elle avait en fac d'elle. Elle lui prit alors le bras délicatement... Et oui, elle pouvait peut-être être cruelle mais non brutal. Ses gestes étaient toujours fait avec finesse. Elle avait gardé cette caractéristique de la façon dont elle avait été élevé... Une jeune femme venant d'une famille noble et de sang pur, elle avait été élevé de façon à ce qu'elle représente l'esprit féminin de la famille étant la seule fille avec quatre garçons... Son père avait toujours souhaité qu'elle représente la douceur et la pureté. Il avait bien réussit son éducation même son coeur n'était plus aussi pur... Effinie était tout de même une femme et avait appris à jouer avec son éducation. Au yeux de pas mal de monde elle passait alors comme une femme posée, sensible et douce alors que son coeur représentait l'exact contraire. Seules les personnes de la même nature qu'elle savant lire dans les yeux pouvaient voir un contraste entre eux et ce qu'elle laisse croire... On dit souvent les les yeux reflète l'âme de la personne. Dans le cas d'Effinie c'était véridique. On pouvait y lire une force, une passion et un détermination qu'on ne voyait pas comme ça au premier abord.

En prennant le bras de cette personne elle lui offrait une chance d'avoir une minim parcelle de confiance... Effinie n'accordant sa confiance qu'à très peu de monde voir pas du tout, cela pouvait être un honneur. Elle préférait tout de même se méfier malgré tout. Après tout elle ne connaissait pas non plus cette personne sur le bout des doigts et ne pas pouvoir prévoir ses réactions pouvaient lui être dangereux. Mais il avait l'air d'être intéressant et la curiosité pouvait être un sacré défault chez Effinie qui n'en avait jamais retiré des leçons... Mais après tout cette curiosité avait aussi ses bons côtés car ce n'est pas en proclamant un surnom dans le pays qu'elle s'est fait connaitre !

Une réputation qui a démarré le jour où elle rentra victorieuse en Italie pour avoir tué de ses mains le meurtrier de son fiancé et avoir ramené la tête pour preuve. Ce jour là elle s'en souvenait très bien... Il remontait à deux ans exactement. Ce jour là son surnom se propagea dans toute l'Italie. Pourquoi pas son nom directement ? Parce qu'elle avait fait en sorte de protéger sa famille contre des personnes qui voudrait peut-être un jour mettre la main sur elle. Ce jour-là elle avait réussit grâce à pas de sortilèges et potions à faire oublier à ses hommes l'origine de ce surnom. Ce jour-là, un de ses frères l'avaient aidé... Tiziano. Il ne l'avait pas pardonné de ce qu'elle était devenue mais pensait à protéger la famille aussi et donc il l'aida à user de toute la magie nécessaire pour ne faire propager que le nom de "Licorne noire" dans le pays...

Effinie regardait le jeune homme et attendit de savoir alors la direction...

La curiosité. Effinie et Cellendhyll de Cortavar partageaient sans le savoir le même défaut, donc apparemment aucun des deux n'avait su retirer les leçons. Il apprécia le contact raffiné du bras de la jeune femme sur le sien. Il apprécia le sourire engageant qu'elle lui fit. Et il apprécia la manière dont elle lui répondit. Cette simple phrase en disait long. Il savait très bien que cela lui permettrait de le jauger. Il aurait sans doute fait la même chose.

L'endroit que j'aime le plus ?

Répéta-t-il le temps de d'y réfléchir. Il entraina la jeune femme à sa suite faisant quelques pas à la fois pour se donner une contenance, pour s'éloigner de l'endroit, ce n'était pas bon de rester là, mais également pour réfléchir à la question. L'endroit qu'il aimait le plus n'était pas en Angleterre mais en écosse, au niveau de sa pointe Nord, c'était une des petites îles des Orcades ou sa maison, son manoir s'accrochait à son bout de rocher balayé par les vents et les marées. Un endroit solitaire, ou les éléments lui rappelaient sans cesse qu'il n'était rien d'autre qu'un être humain. Un sorcier tout de même, heureusement qu'il n'était pas moldu, il n'accèderait jamais à son île sinon. Mais, il n'emmènerai jamais cette jeune inconnue, si jolie soit-elle dans sa maison. Tout du moins, avant cela, il lui aurait fallut connaitre son nom et être sur qu'elle ne tenterai pas de l'étrangler durant son sommeil. Détail dont il n'avait pas l'assurance pour le moment. Cell' avait une méfiance de tout les instants. Ce qui effectivement pouvait compliquer sa vie amoureuse. Ce qui expliquait peut être pourquoi un certains nombres de ses conquêtes étaient des moldues. Avec elle, il avait moins à craindre.

Ainsi, ou allait-il emmener cette belle demoiselle ? Au Chaudron Baveur ? Trop commun ! A prés-au-Lard ? Um cela pouvait être une idée, il aimait l'endroit. Chez Madame Pied Dodu ? ce n'était peut être pas l'occasion. Les trois balais c'était sympa, mais peut être y avait-il trop de monde et la tête de Sanglier pouvait paraitre un peu glauque. Allez en route pour Prés-au-lard. Après tout, il appréciait l'écosse en premier lieu non ?

Êtes vous prête à Transplaner Mademoiselle-dont-j'ignore-le-nom ?

Lui demanda-t-il, en plantant ses yeux de jade dans le regard vert intense d'Effinie.

Effinie suivait le jeune homme qui avait l'air de chercher un endroit où il pourrait l'emmener. Effinie ne dit rien lui laissant le temps de réfléchir. Peut-être se doutait-il qu'elle le jugerait en partie sur ça... S'il était malin, surement. Mais elle tenait à savoir... Elle marchait donc à ses côtés tout en le regardant. Effinie connaissait son visage maintenant malgré qu'il soit cachait pas la capuche de sa cape mais lui à part ses yeux et certains traits de son visage, ignorait comment elle était, la couleur de ses cheveux compris... Elle se rendit alors qu'aucun de tous les deux connaissaient le nom de l'autre... Un mystère maintenu qui ne rendait la situation que plus intéressante... Ils sortirent alors tout juste du chemin de traverse quand le jeune homme lui proposa de transplaner.

"Je vous suis..." Dit-elle en répondant à sa demande.

Elle ne savait pas où ils allaient attérir. Il pouvait très bien l'emmener dans un endroit qui pourrait lui nuire mais le danger lui donnait envi encore plus de le suivre. Malgré tout elle n'était pas inconsciente car elle était loin d'être sans défense. Même sans sa baguette elle pouvait être dangereuse. Plus d'un homme qui l'avait sous-estimez en avaient payé le prix... Croire que juste lui supprimer sa baguette la rend faible était une grave erreur car elle connaissait une arme bien plus rare qui pouvait être fatal. Des années à poursuivre un meurtrier, des années à visiter les différentes contrées de l'est lui avait grandement servi pour se défendre...

Lui aussi l'avais jugé. Quelqu'un qui vous suit sans connaitre votre nom, qui vous êtes, qui plus est une personne rencontré dans un endroit plutôt louche et en possession d'ingrédients destinée à faire une potion interdite, c'est soit un inconscient, soit quelqu'un qui sait se défendre. Sans prendre trop de risque Cellendhyll opta pour la seconde solution. Il découvrit un peu plus les dents dans un sourire et il transplanna emportant la jeune femme avec lui.

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