Méditation et hésitation [fini]*

Méditation et hésitation
Au bord de la mer sur la plage
[with Stacy MacErwan]*

18h… C’était ENFIN la sortie de mon travail. Aujourd’hui je finissais tôt. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui aucun sorcier avait eu l’imbécillité de s’afficher devant des moldus avec leur magie. Faut vraiment être pas doué ou crétin quand même ! Mais le pire c’est que ça arrive souvent ! C’est dingue ! Encore heureux qu’il existe des personnes comme moi pour faire le ménage sinon les moldus sauraient depuis bien longtemps qu’on existe. Non mais ils peuvent pas faire attention quelque fois ! Non pas que je n’aimais pas les moldus. Ils étaient bien drôle à fréquenter et encore plus à manipuler mais si on pouvait éviter la chasse aux sorcières ça serait bien sympa. Quoi que je suis sûr que mon père trouverait là encore un profit à faire. Moi je préférais de loin la discrétion… Je finis alors par transplaner du ministère après m’être changé pour avoir revêtu des vêtements normaux et ma cape noir. J’avais cette habitude maintenant. A la plupart de mes sorties de boulot je me dirigeais sur la plage. J’aimais bien marcher le long tout en méditant longuement sur ce qu’il m’arrive généralement dans ma vie. Aujourd’hui elle était bien calme et morne. En même temps c’est bien parce que je le voulais ! Mais ces temps-ci j’avais besoin de réfléchir et de m’amuser un peu. J’avais été sérieux pendant bien trop longtemps et voilà où ça m’avait amené : défaite amoureuse et succès professionnel. Mouais… A quoi bon. Enfin là c’est bon j’avais eu ma dose. Après tout j’avais bien le droit non ?! Mouais facile à dire mais moins facile à faire. Pourquoi à chaque fois que je trouve une fille jolie et que je la drague finalement je m’éloigne et me renferme ! Non mais ça en devient grave tout de même mais j’arrête pas de penser à elle et ce qu’elle avait dit sur moi. Un briseur de cœur… Voilà comment parfois elle m’avait nommé. Oui c’était vrai dans le passé mais je n’avais pas envi de finir hais par tous les femmes parce que j’étais comme ça. Je n’avais pas envi de revoir toute cette colère qu’avait eu cette poufsouffle à mon égard à la fin de nos années de Poudlard dans les yeux d’une autre. Je préférais du coup finalement les éviter… Je marchais alors le long de la plage en réfléchissant. Il n’y avait pas grand monde mais je n’étais pas non plus seul. Un mec qui courait… Une jeune femme au loin qui devait se promener tout comme moi et qui venait dans ma direction, les mouettes et mes deux baskets. Mouais ça fait pas trop de monde encore ça va. Je finis alors par me poser dans le sable assis pour regarder la mer…

La journée avait été magnifique, cela faisait longtemps qu’il n’y avait plus eu du soleil comme aujourd’hui surtout un jour de mai.
Au travail aussi, Stacy avait passé une très bonne journée, elle ne savait pas si cela était du au beau temps ou à autre chose, mais il y avait eu beaucoup de monde ce jour là à Pré-au-lard.
Enfin bref, elle fut contente de voir la fin de journée arriver. Une fois après avoir rangé le magasin, Stacy sortit et ferma la boutique.
Elle commença d’abord par rentrer chez elle, mais n’ayant rien de spécial à y faire, elle décida de sortir et d’aller prendre l’air.
Avant de partir, elle décida de se changer, et se mit à l’aise. Elle attrapa son sac et sa cape au cas où le temps changerait.
Une fois à l’extérieur, elle se demanda où aller. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver où aller. Elle décida d’aller faire un tour à la plage et y transplana.
Une fois là bas, elle enleva ses chaussures puis se mit à marcher dans le sable. Il n’y avait pas beaucoup de monde, ce qui rendait l’endroit calme. Très bien pour se relaxer et faire le vide.
Elle avança ainsi pendant un bon moment puis s’arrêta, elle se tourna vers la mer et commença à regarder les vagues qui venait s’écraser sur la plage. Elle resta ainsi pendant un moment, perdue dans ses pensées, entre les souvenirs de sa soeur et la guerison de sa mère.
Après être restée ainsi pendant dix bonnes minutes, elle redescendit sur terre et reprit sa marche. Tout en avançant, elle remarqua qu'un jeune homme, qui ne se trouvait pas là peu de temps avant, s'était assis sur le sable.
Elle décida de le contourner pour ne pas le déranger. Elle se dirigea alors vers la mer sans se rendre compte que la mer montait.
Certes elle était encore loin mais elle n’avait pas envie de changer de chemin au dernier moment pour ne pas déranger le jeune homme qui avait l’air ailleurs.
Elle avança quelques mètre quand elle sentit quelque chose d’humide la toucher au niveau des pieds.
Il faisait chaud mais ce n’était pas le cas de l’eau.

Brrr, elle est froide.

Dit-elle pour elle-même, mais assez fort pour que quelqu’un l’entend.

Me voilà assis en face de la mer en train de méditer au point que je ne faisais même plus attention à ce qui m’entourait. Un dragon débarquerait que je n’y verrais que du feu. Mouais… Mauvaise expression en fait ! Tout ça pour dire que j’étais vraiment concentré sur les vagues et dans mes pensées. Et voilà que ce soir j’allais devoir rentrer encore tout seul. Mouais je ferais mieux de m’acheter un animal de compagnie ça serait peut-être pas mal quand même ! Un hibou ? Une chouette ? Mouais non. De toute façon j’écris jamais à personne. En fait j’écris jamais tout cour. J’ai horreur d’écrire des lettres. Je préfère voir en vrai les personnes. Bref un rat ? Non je cours pas après. Un chat ? Non plus. Un loup ? Peut-être un peu trop encombrant non ? Un chien ? Trop dépendant de l’homme… Mouais en fait je crois que je vais rester tout seul je me compliquerais moins la vie ! Enfin je peux toujours aller dans une ménagerie magique pour aller voir ! Et oui moi le grand solitaire a besoin de compagnie… mais tout le monde un jour ou l’autre a cette sensation non ? Je vis alors une jeune femme passer à deux mètres devant moi. Je la suivais du regard sans vraiment y prêter attention quand elle finit par dire que l’eau était froide. J’eus un sourire en coin. Je la regardais alors vraiment. Elle était assez grande pour une femme mais encore petite d’une dizaine de centimètres par rapport à moi. Des cheveux longs… Plutôt jolie. Bref j’étais amusé par sa réflexion. Pour moi ça me semblait un peu logique même s’il faisait plutôt bon. On restait tout de même au mois de mai et en Angleterre, pas aux caraïbes. J’enlevais alors mes baskets pour me lever et mettre les pieds dans l’eau l’air amusé.

STEFEN « C’est vrai qu’elle est froide ! »

Moi con sur les bords ? C’était plus fort que moi parfois. Et il faut avouer qu’elle venait de me tendre la perche. J’avais pas pu y résister…

Stacy étant quelqu’un d’assez timide c’est pour cela qu’elle avait décider de s’écarter pour passer devant le jeune homme. Il est vrai qu’elle aurait pu passer derrière lui, mais étant de nature curieuse, elle souhait savoir de quoi il avait l’air.
Certes, elle n’avait pas besoin de s’écarter de deux mètres il aurait juste suffit de quelques centimètre, mais il avait l’air tellement absorbé dans ses pensées qu’elle ne voulait pas le déranger.
En effet, une balle avec laquelle des enfants jouaient un peu plus loin, arrivait non loin de lui et il ne la remarqua pas. Il devait être bien loin dans ses pensées.

Quelle idée avait-elle eu de s’écarter autant, la jeune femme n’avait pas pensé qu’elle risquait de se retrouver les pieds dans l’eau. Il aurait fait plus chaud, celle n’aurait posé aucuns problèmes, mais malgré les bonnes températures extérieures, l’eau elle n’était pas aussi chaude… .
Oh mais Stacy nous ne sommes pas dans le sud de la France, l’eau n’est pas aussi chaude.
Ce n’est pas parce que tu vas rendre visite à tes parents et profiter de la plage à la même période que tu auras la même eau de mer… . Avait –elle pensée.

Voilà ci qui arrive quand on veut faire attention aux autres sans faire attention à soi.
Bref, elle s’était rapidement écarté tout en espérant qu’on ne l’avait entendu. Hélas, lorsqu’elle se retourna, elle remarqua que le jeune homme devant qui elle venait de passer s’était levé, avait ôter ses baskets et s’était rendu dans l’eau.

Lorsqu’elle l’entendu lui dire que l’eau était effectivement froide elle le regarda et souria.

Oui c’est vrai, mais c’est surtout surprenant lorsqu’on ne s’y attend pas.

En effet la sensation de froid avait déjà disparue.

Maintenant, je ne pense pas qu’on pourrait y rester longtemps.

Lui dit-elle en remarquant que le jeune homme était toujours les pieds dans l’eau.

[Je suis vraiment désolé… J’ai zappé, j’avais pas vu que tu m’avais rep --’
C’est bien la peine de faire un journal.
Bref je t’ai pas oublié totalement quand même et je m’en excuse encore =D]

Me voilà les pieds dans l’eau comme un imbécile. C’était plus fort que moi. Il y avait une jolie fille, il fallait que je fasse mon intéressant. Moi qui avait dit stop. Décidément il est dur de freiner le naturel… Enfin puisqu’on y est autant continuer dans son élan hein. Incurable moi ? Non… Pas du tout… Je suis innocent ! Et bien sûr vous me croyez… --’ Bref j’avais les pieds dans l’eau et je la regardais en souriant. Je n’en loupait pas une. Et voilà qu’elle me sourit. Héhé je savais que j’étais drôle. Bref. On va arrêter de se vanter ça va pas le faire. Il y a des fois où je me dis que je suis vraiment con.

STACY « Oui c’est vrai, mais c’est surtout surprenant lorsqu’on ne s’y attend pas. »

Je le reconnais. Moi qui l’avait fait exprès déjà j’avais eu quelques frissons alors elle si elle ne s’y attendait pas. Enfin ça avait été plutôt drôle à voir quand même. La voilà alors hors de l’eau et moi toujours à faire trempette. Je commençais à cailler tout de même. C’est qu’elle est vraiment froide. Je lui souris. Ça ne m’empêchait pas de rester là comme un con.

STACY « Maintenant, je ne pense pas qu’on pourrait y rester longtemps. »

STEFEN « Oh ça va elle n’est pas si froide que ça… »

ELLE EST GELEE !!!!!!!!!!!!!!!! Punaise c’est ça fait le malin et le grand dur et tu vas attraper un rhume moldu à ce rythme ! Et je continuais à sourire genre elle était bonne alors que je commençais vraiment à le sentir passer. Bon on va peut-être sortir quand même. Mouais pour avouer qu’elle était froide et dur à supporter ? Je n’étais pas un faible. Oui les mecs et leur façon de penser vraiment grave… Mais que voulez-vous c’était plus fort que nous. Je vis alors mes baskets pas loin de l’eau. Euh… Non là on va pas être d’accord. Je finis par sortir de l’eau pour les récupérer. Ah… Quel soulagement d’être que sur du sable T.T Maman j’ai froid au pied. Quoi ? J’ai dit maman ? Non non vous avez rien entendu et encore moins lu quelque chose. C’est pas moi. J’ai un alibi, j’étais au citruckména. Quoi ? Vous savez pas ce que c’est ? Moi non plus. J’ai vu cette réplique dans un film moldu. J’ai pas tout compris d’ailleurs mais bon. J’ai encore du mal avec ce cimétrucaména. Je crois que c’est une grande salle où les moldu vont pour regarder d’autres moldus bouger et créer une histoire. Un peu comme un roman mais projeté en réel sur une toile blanche. Bref m’en demandait pas trop je suis peut-être Oubliator mais je ne maîtrise pas tout non plus je n’ai que 25 ans xD ! Je finis par sécher mes pieds avec ma baguette pour remettre mes baskets. Je me tournais alors vers la demoiselle.

STEFEN « J’adore cet endroit c’est idéal pour méditer. Les vagues aident à se concentrer. Et vous, vous venez souvent ici ? Oh la j‘en oublie les politesses… Désolé. Stefen Cooper pour vous servir. »

Stacy avant toujours son regard posé sur le jeune homme qui se trouvait les pieds dans l’eau. Elle se demandait comment il pouvait rester dans une eau aussi froide. Peut être que lui ne ressentait pas la froid comme elle le ressentait. Il fallait dire qu’elle était quelqu’un d’assez frileuse mais bon elle faisait avec. Quand elle remarqua que le jeune homme lui souriait, elle lui rendit directement son sourire. Il ne s’agissait pas d’un sourire poli, juste pour le rendre à son interlocuteur mais bien un sourire franc et sincère. C’était rare quand elle réagissait comme cela, en général Stacy attendait de connaître et de parler un peu plus avec la personne avant d’être plus franche et moins réservée. Enfin, elle savait bien qu’avec de temps, un travail sur elle-même et son travail en tant que responsable de la boutique et le fait qu’elle côtoyait beaucoup de monde allait l’aider à être moins timide.

Après quelques minutes passées les pieds dans le sable, la sensation de froid avait disparue. Elle ne sentait d’ailleurs plus aucune sensation de froid. En plus le faite de ne plus avoir ses chaussures et d’être pieds nus lui faisait un bien fou. Elle restait pratiquement la journée entière debout sur ses pieds, la fin de journée devenait chaque fois un calvaire car ses pieds était tellement fatigués et douloureux qu’ils avaient du mal à la porter.

Enfin bref, elle reporta son attention sur le jeune homme et remarqua qu’il était sorti d’eau, s’était sécher les pieds et avait remit ses baskets. Elle le vit ensuite se diriger vers elle.

Oui c’est vrai que c’est un merveilleux endroit pour se retrouver seul et pourvoir réfléchir en paix et faire le vide.

Quand il lui demanda si elle venait souvent ici, elle réfléchissa un instant et se rendit compte qu’elle venait pas assez souvent qu’elle le voulait, elle rentrait tard et en plus travaillait le week end et pendant les périodes où il faisait chaud donc difficile de venir.

Euh non, pas souvent. En fait pas assez souvent que je ne le voudrais.

Quand il se présenta, elle souria puis répondit.

Et bien je suis enchantée de vous rencontrer. Moi c’est Stacy MacErwan.

Elle lui tendit la main, pour continuer sur la lancée de la politesse.

Me voilà enfin sorti de l’eau. Ce n’était plus mal il fallait le reconnaître. Non parce que ok il faisait un peu chaud mais pas au point de supporter cette eau fraîche. Enfin qu’es-ce qu’on ne ferait pas pour une jolie demoiselle. Dire que j’avais dit stop. Mais c’est dans les gênes. C’était plus fort que moi. Je ne pouvais pas m’en empêcher. En tout cas si je venais sur la plage à la base ce n’était pas pour les jolies filles. Pas à ce temps là. Oui bon en été j’avoue que parfois c’est marrant de faire tour sur le sable et de faire style d’essayer d’attraper un frisbee et de tomber dans un groupe de filles. Mais bon ça c’est quand j’ai un pote qui veut bien y aller avec moi du ministère. Sinon je préférais tout de même traîner seul. Non il faudrait que je m’achète un chien. Il paraît que ça attire les filles. A essayer xD ! Bref voilà je dis stop et je pense à quoi ? Incorrigible ! Surtout que j’ai une charmante jeune femme en face de moi et que je pense à l’été. En même temps elle rayonnait autant que le soleil en été. Tiens faudrait que je la ressorte celle-là !

STACY « Oui c’est vrai que c’est un merveilleux endroit pour se retrouver seul et pourvoir réfléchir en paix et faire le vide. »

Ça c’est sûr. J’aimais bien me retrouver là pour penser l’hiver quand il n’y a personne. C’est un endroit si calme quand il ne fait pas encore chaud. J’adorais venir ici après mon travail. C’était rituel généralement. Je la vis alors réfléchir… A quoi pensait-il ? Peut-être à ce que je venais de lui demander, si elle venait souvent ici. Sûrement même. Sa petite bouille en train de réfléchir était toute mimi. Je l’observais… Elle avait l’air d’être quelqu’un de si calme et paisible… je me demandais ce qu’elle faisait dans la vie.

STACY « Euh non, pas souvent. En fait pas assez souvent que je ne le voudrais. Et bien je suis enchantée de vous rencontrer. Moi c’est Stacy MacErwan. »

Elle me tendit alors la main. Héhé moi je fais la bise ! Oui sale manie que ma mère m’avait donné. Le jour où elle m’a dit que dans son pays on faisait la bise aux filles et non de serrement de main c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Combien de fois j’ai profité de cette excuse et bien sûr pur réflexe maintenant je le faisais naturellement ce qui surprenait beaucoup d’ailleurs. Je pris donc sa main mais non pour la serrer mais pour l’attirer délicatement près de moi pour lui faire la bise et me justifier juste après.

STEFEN « Je préfère comme ça. Non pas pour sentir votre parfum si doux soit dit en passant mais parce que c’est plus de coutume chez moi. Enfin chez les mexicains… Ma mère est mexicaine et… » dis-je en souriant légèrement.

Je la lâchais alors pour ne pas non plus l’oppresser et m’écarter pour qu’elle ne se sente pas prisonnière. Réflexe aussi d’une éventuelle baffe. A Poudlard ça loupait jamais parfois xD ! Parfum vraiment délicat tout de même. Comme une fleur fragile et délicate… Elle en avait l’air. Après je préférais ne pas trop me fier aux apparences parce que moi-même je jouais avec.

STEFEN « Acceptez-vous ma compagnie pour terminer cette ballade au bord de l’eau ? »

Lorsqu’elle avait songer au fait qu’elle n’avait souvent l’occasion de venir se changer les idées sur la plage, Stacy ne s’était pas rendue compte qu’elle s’était légèrement perdue dans ses pensées et que cela s’était remarquée.
Ces derniers temps elle avait tendance de partir dans ses pensées mais jamais en présence de quelqu’un. Cela lui arrivait surtout quand elle était seule et fatiguée.
Enfin, elle évita de repartir dans ses pensées pour en pas manquer de respect envers le jeune homme.

Maintenant elle pouvait mettre un nom et surtout un prénom sur ce charmant jeune homme, car il fallait le reconnaître et être aveugle pour ne pas remarquer qu’il était charmant.
Elle reporta alors son attention sur Stefen et souria.

Quand elle se présenta et qu’elle lui tendit la main pour le saluer, elle pensa qu’il allait la prendre et la serrer mais pas qu’il allait l’attirer vers lui pour lui donner un bisou.
Sur le moment, Stacy fut très surprise de ce geste mais cela ne la mis pas en colère pour autant. Etant quelqu’un de calme et de tolérant pour beaucoup de chose, elle ne voyait pas pourquoi elle aurait du mal réagir que du contraire.

Elle souria et ses joues se teintèrent légèrement de rose qu’elle entendit la raison de ce geste. Sa raison était entièrement valable surtout si c’était de coutume dans le pays d’origine de sa mère mais bon pour quelqu’un qui n’était au courant de cela serait vite surpris et risquerait de le prendre très mal et au pire risquerait de le gifler.

Oh il n’y a pas de problème si c’est la coutume au Mexique.

Elle le regarda et espérait avoir la suite de sa phrase mais hélas pour rien, il s’était tu.

Elle détourna brièvement le regard vers la mer, mais lorsqu’elle l’entendit lui proposer de l’accompagner pour le reste de sa ballade, elle le regarda de nouveau.

Oh cela serait avec plaisir de vous avoir pour compagnie, enfin si cela ne vous embête pas que vous n’avez rien de prévu.

Elle ne voulait pas l’empêcher de faire ce qu’il avait de prévu.

Elle n’avait eu aucun geste violent vis à vis de moi. Héhé qui ne tente rien n’a rien comme on dit. Oh non j’avais même le droit à un sourire et une petite teinte rosée sur ses joues. C’était tout mimi >.> ! Je n’avais pas prévu ça en fait. Moi avoir l’habitude des baffes ? Assez oui. En même temps j’avais un sacré culot vis à vis des femmes mais bon ça, ça n’était pas nouveau ! Don juan ? Dans le passé oui. Aujourd’hui je ne savais plus trop… Dans le passé je me foutais de les faire souffrir en les larguant. Aujourd’hui c’était bien plus compliqué. A croire qu’être adulte est bien plus difficile que d’être adolescent. Pas faux remarque. C’était tellement plus simple à Poudlard quand je n’avais à me préoccuper de quel fille j’allais m’occuper le jour levée. Aujourd’hui tout était différent. Je n’allait même plus au bout de mes démarches. Les paroles de la seule fille que j’aurais pu aimer n’arrêter pas de me revenir en tête à chaque fois que j’en approchais une. A croire que j’avais le sentiment que je ne devais pas continuer plus loin me sentant coupable du futur jeu que j’allais jouer. Bon j’avoue que des fois ça ne m’en empêche pas quand certains femmes m’y pousse. Mais Stacy n’était pas ce genre. Je le comprenais à son rougissement. Comme une fleur délicate qu’il faut protéger et non écraser. Leur genre de femme discrète et sans véritable problème apparent. La femme parfaite sans embrouille pour fonder une famille. Oui mais malgré que mon père n’arrête pas de me dire qu’il serait temps d’y penser, moi je n’y étais pas encore. J’avais besoin de rester jeune. Papa ? Ça me donnerait un coup de vieux monstre oui ! Non j’avais l’impression que ce n’était pas pour moi. Je n’étais pas prêt à grandir au fond de moi encore… Mais en attendant que cela arrive ça n’empêche pas de rencontrer des personnes.

STACY « Oh il n’y a pas de problème si c’est la coutume au Mexique. »

Huhu C’est ce que je dis moi. Enfin ça on va pas le dire. Ma mère a du me dire une fois que ça arrivait que certains hommes fassent ça. Moi j’ai pris ça pour une généralité. D’ailleurs je crois que les français sont un peu pareil à ce sujet. Enfin passons. Elle me regardait en silence. Quoi ? Une suite à ma phrase ? Euh non j’avais pas de suite… Elle détourna alors son regard. Je l’observais sans non plus paraître gênant et inquisiteur. Non un simple regard posé sur elle… Je lui proposais alors de m’accompagner. Après tout vu comment on était parti autant finir la ballade à deux non ? Elle me regarda alors de nouveau. Elle était mignonne comme ça à réfléchir. Cet air ailleurs de temps en temps… Je me demandais vraiment ce qu’elle pouvait penser. Mais lui demander serait peut-être déplacé.

STACY « Oh cela serait avec plaisir de vous avoir pour compagnie, enfin si cela ne vous embête pas que vous n’avez rien de prévu. »

STEFEN « Si je vous le propose c’est que ça ne me dérange pas… »

Je lui fis alors un signe de la main pour lui montrer le chemin et lui proposer de passer la première avec un sourire en coin. On commençait alors notre petite ballade sympathique avec le vent face à nous. On avait de la chance qu’il ne soit que doux. Petit air frais qui faisait qu’on avait pas très chaud encore sur la plage. Heureusement que j’avais pensé à ma cape. Après tout c’était un peu de la folie de se découvrir maintenant. Rien de tel pour attraper quelque chose. Je tournais mon visage vers elle en marchant.

STEFEN « Vous faites quoi dans la vie exactement ? »

Stacy n’avait pas bougé de place depuis le début de la conversation. Il est vrai que sur le moment quand il lui avait parler de la coutume du Mexique sur la manière de dire bonjour, Stacy n’avait pas tiqué. Mais en réfléchissant par la suite, elle s’était demandé si cela n’était plus une excuse qu’il avait trouvé pour charmer les jeunes filles.
Enfin, elle préférait un bonjour sincère que quelque chose de distant.
Elle avait sentit que ses joues avaient changer de couleurs mais quelques secondes plus tard, elle sentit que cela se calmait et qu’elle reprenait une couleur normal.

En attendant sa réponse, elle décida de remettre ses chaussures ses pieds étant secs. D’un coup de baguette, elle avait fait partie le sable qui collait avant d’enfiler ses chaussures. Puis elle reporta son attention sur Stefen et souria quand ce dernier lui dit que cela ne le dérangeait pas de l’accompagner.

C’est très gentil de votre part.

Le peu de fois qu’elle venait se promener sur la plage, Stacy aimait s’y retrouver seule, car elle pouvait faire le vide et faire le point sur les événements qui s’étaient produits les jours précédents. Mais avoir de temps en temps de la compagnie était aussi bien.
Elle ne faisait cela que quand elle était en Angleterre, quand elle se rendait en France, si elle allait sur la plage, c’était pour profiter du soleil et de l’eau.
Quand elle vit le signe que Stefen lui fit de la main pour montrer la direction à prendre pour le chemin, Stacy s’engagea donc.

Il était vrai qu’il y avait un léger vent, mais celui était agréable et on ne risquait pas d’avoir du sable dans le visage.
La jeune femme n’avait pas attaché ses cheveux et ceux-ci volaient légèrement. Elle du les mettre derrière ses oreilles quand elle pivota la tête en direction du jeune homme quand ce dernier lui parla.

Et bien je travail à Pré-au-lard, je suis m’occupe de la boutique Honeydukes.

En réalité, elle en était son propriétaire mais elle n’avait pas trop se venter la dessus.

Et vous, vous faites quoi dans votre vie ? A part tenir compagnie aux jeunes femmes quand elles sont seules.

En disant cela, elle ria légèrement.

Je lui fis alors signe d’avancer. Elle passa devant moi et je la rattrapais juste après. Je marchais alors à ses côtés. Je la regardais de temps en temps. Ça faisait du bien parfois de prendre l’air et de rencontrer de nouvelles personnes, homme ou femme. Bon je ne vous cache pas que je préfère la compagnie des femmes. Moi suicidaire ? A croire que j’adore les entendre nous piquer des colères. Mais c’était si amusant parfois de les voir dans cet état. Elles étaient si agréables de compagnies. Si drôle… Parfois si douce… Stacy l’était en tout cas. Ou du moins le paraissait très bien. Elle avait un visage d’ange quand j’y repensais. L’envie de la protéger. L’envie d’être sérieux avec elle. De ne pas jouer un double jeu. C’était dingue comme elle pouvait me changer. Je lui demandais alors ce qu’elle faisait dans la vie. Juste l’envie d’en apprendre un peu plus sur elle. Juste l’envie de la comprendre simplement.

STACY « Et bien je travail à Pré-au-lard, je m’occupe de la boutique Honeydukes. »

Honeydukes… Honeydukes… ça me disait quelque chose. Ah mais oui c’est vrai ! La boutique de friandises ! Combien de fois j’y étais passé plus jeune pour faire mes réserves à Poudlard. Moi gourmand ? Un peu quand même ! Enfin c’était passé avec l’âge. J’avoue que depuis que j’étais au ministère jamais je n’avais été dans la boutique.

STACY « Et vous, vous faites quoi dans votre vie ? A part tenir compagnie aux jeunes femmes quand elles sont seules. »

Je la vis rire et je souris. Quoi ? Est-ce un mal de vouloir tenir compagnie à une aussi jolie femme ? Stacy pour moi était une belle jeune femme. Elle devait d’ailleurs avoir quelqu’un dans sa vie. Elle était si douce, attentionnée et jolie que ça ne m’étonnerait pas. Enfin je choisis de répondre à sa question…

STEFEN « Je suis Oubliator au ministère. Cela doit faire déjà 7 ans environ. J‘aime bien ce travail… ça me permet de voir différentes personnes et de comprendre les moldus. Ils ont quelques fois des idées, faut quand même le faire ! Mais vous… Vous faites quoi exactement dans votre magasin ? Serveuse… Gérante… Confectionneuse de confiserie… ? »

En réfléchissant bien, Stacy se rendit compte que se promener sur la plage avec une autre personne pouvait être bien. Et puis elle pourrait ainsi faire la connaissance d’une nouvelle personne, qui plus est était charmant. Certes, il était charmant d’un point de vue extérieur, mais cela était de même en ce qui concernait sa personnalité.
Pour le moment il avait l’air d’un jeune homme bien élevé et correcte mais si cela se trouvait il pouvait être tout le contraire.

Quand elle rencontrait des personnes, Stacy avait en général une bonne ou une mauvaise impression dès la première rencontre. Il s’avérait qu’elle avait une bonne impression envers Stefen et elle espérait ne pas se tromper.
On le verrait pas la suite de la conversation.

Quand il lui expliqua ce qu’il faisait, elle souria.

Et bien ce n’est pas rien comme travail et vous ne devez pas vous ennuyer !

Quand il parla des moldus, Stacy acquiesça d’un signe de tête.

Et bien je suis tout à la fois, la propriétaire, la serveuse et la confectionneuse de confiserie. J’ai repris la boutique, cela va faire deux ans maintenant. Et je ne regrette pas de l’avoir repris.

C’était le contact avec les personnes qui avaient poussé Stacy a reprendre la boutique et au fur et à mesure du temps, elle ne regrettait pas d’avoir accepté. C’est vrai que cela lui prenait un temps fou, car il fallait s’occuper de la confection des friandises, des comptes et de ranger la boutique. Mais à la fin, le fait devoir les gens heureux la renforçait dans son choix.

Elle reporta son attention devant elle.

Je faisais un métier que j’adorais. Je m’ennuyais rarement au ministère ou sur le terrain. Mais ce n’est pas pour ça que j’étais le genre à m’obstiner dans mon travail sans rien faire à côté. J’aimais de temps en temps me détendre et m’amuser. J’avais un sens des priorités bien particulier. Pourtant pour l’instant, pour moi mon boulot était essentiel. Je le faisais passé en avant. Est-ce que ça se passerait pareil si j’avais fondé une famille ? Peut-être… Peut-être pas… Il faudrait déjà que j’en veuille une. Or même si j’avais 25 ans j’avais peur autant qu’à 18 ans de tout ce qui se rapprochait d’une relation durable. Jamais je n’en avais eu et je devais l’avouer. Une maison… Un animal et des enfants gambadant dans la maison. Une femme… Une seule… C’était dur à imaginer encore aujourd’hui. Oh peut-être que ça finirait par me tomber dessus et que je l’accepterais mais j’avais encore du mal à y croire. Et puis ce n‘est pas avec mes bêtises que j’allais trouver une femme. Mouais je ferais mieux d’arrêter mais c’était plus fort que moi ! Jusqu’à ce que je tombe sur celle qui me ferait oublier les autres…

STACY « Et bien ce n’est pas rien comme travail et vous ne devez pas vous ennuyer ! »

STEFEN « Non en effet je n’ai pas le temps de m’ennuyer. »

STACY « Et bien je suis tout à la fois, la propriétaire, la serveuse et la confectionneuse de confiserie. J’ai repris la boutique, cela va faire deux ans maintenant. Et je ne regrette pas de l’avoir repris. »

STEFEN « Et bien ! Vous non plus ne devez pas vous ennuyer dans cette boutique ! »

Je la vis alors reporter son regard face à elle. Je souris en coin. Je m’arrêtai alors brusquement. Elle ne mit pas longtemps à capter mon geste pour en faire de même. Je la regardais simplement en souriant. Je m’approchais alors doucement d’elle. Je la regardais droit dans les yeux.

STEFEN « Est-ce que ça vous ai déjà arrivé sur l’instant de vouloir absolument quelque chose sans savoir exactement si vous pourrez le posséder une jour ? »

Je parlais de quoi exactement ? Allait savoir… Je pouvais parler de n’importe quoi. Mais soyons honnête. Qu’est-ce qu’un homme dans mon genre pouvait parler ? Oui mais Stacy ne me connaissait pas et donc elle ne pouvait pas deviner comme ça. Devrait-elle se méfier en cet instant ? Sûrement… Voilà que je recommençais de nouveau. Mais c’était plus fort que moi. J’étais tout proche d’elle alors que je posais ma main sur sa joue sans prévenir. Peut-être que son ange gardien devrait lui tirer la corde rouge. Plus d’une se sont laisser prendre à ce jeu et j’avais l’impression que je partais déjà victorieux de mon coup… Mais est-ce que j’avais raison ? A elle d’en décider…

Elle savait ce que faisait le Ministère de la Magie, mais ne connaissait pas vraiment ce que ses agents faisaient comme travail.
Certes elle en avait rencontré et parler avec eux mais très peu de leur travail.
C’est à ce moment qu’elle pensa à lui, mais elle n’eu pas un long moment pour cela car Stefen lui parlait.

Non c’est vrai que moi non plus je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Mais cela ne m’embête pas de travailler car cela permet que les journées passent rapidement sans qu’on ne le remarque.

Et ça elle en faisait l’expérience quand les vacances scolaires arrivaient. Les magasins de désemplissait pas avant la fermeture et elle avait juste le temps de fabriquer de nouvelles friandises pour réapprovisionner son stocks qu’il était déjà tard et le temps de rentrer.
Mais bon à part cela, elle aimait beaucoup son métier car elle voyait du monde et faisait de nouvelles connaissances.

Elle avançait toujours quand elle remarqua que Stefen s’était arrêté. Stacy fit de même et se retourna pour lui faire face. Elle répondit à son sourire. Elle le vit alors s’avancer vers tout en la regardant droit dans les yeux. Etant d’un tempérament timide, elle détourna les yeux quelques secondes avant de reposer son regard sur lui.

Elle écouta ensuite sa question et réfléchit à cela. C’est vrai qu’il y avait quelque chose à laquelle elle tenait le plus et voulait un jour l’avoir. Mais avec le temps qui passait, elle savait bien que cela n’arriverait plus.

Oh si il y a bien quelque chose, mais cela sera imossible à avoir car...

Elle ne su pas terminer sa phrase car elle fut surprise par la geste que Stefen venait d’avoir. Certes qu’il avait un comportement différent des autres mais de là à avoir un geste comme celui là !!!
Ce n’était pas le premier à avoir un geste comme celui envers elle. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus pensé à lui. Cela faisait plus d’un an qu’il était parti et que Stacy n’avait plus de nouvelle. Elle avait réussit à l’oublier et sans le vouloir Stefen, le lui avait rappelé… N’étant pas de nature violente, elle ne le gifla pas, mais elle fit un pas en arrière et manqua de tomber.

Je venais de lui poser une question à laquelle elle me répondit en me disant qu’il y avait bien quelque chose qu’elle désirait. Elle avait l’air de penser pourtant que c’était impossible. Je ne lui laissa alors pas le temps de développer plus son idée. Je venais de poser ma main délicatement sur sa joue. C’était plus fort que moi. Je n’avais pu résister… Il avait fallu que je me rapproche un peu plus d’elle. Elle était si jolie… si gentille… J’avais agis complètement à l’instinct sans vraiment réfléchir. Comme ce besoin de la posséder. Une femme de plus sur ma liste ? Je n’avais aucuns sentiments pour elle je devais l’avouer mais l’attirance ne comptait-il pas ? Pour moi pas la peine d’aimer pour sortir avec une femme du moment qu’elle me plait. Oui je sais c’est comme ça que ça ne dure qu’une semaine avant que je me lasse mais comment résister ? J’adorais jouer à ce jeu et malheureusement je n’avais peut-être pas très bien retenu la leçon de mon passé. Si vous voulez un conseil… Si elle ne voulait pas souffrir il valait mieux qu’elle me fuit. Le problème c’est que plus elle me fuirait et plus je la voudrais. C’est bien connu… Je ne désire que ce que je ne peux avoir. Je la vis faire un pas en arrière. Je la regardais en souriant légèrement. Me fuirait-elle ? Je n’eus pas le temps de développer plus sur la question que je la vis légèrement basculer, manquant de tomber. Je lui rattrapais alors le bras pour l’attirer tout contre moi. Oh elle aurait pu se rattraper elle-même mais là aussi ça avait été plus fort. Je la tenais alors dans mes bras sans la forcer. Si elle voulait partir elle le pouvait. Je la regardais simplement…

STEFEN « Qu’est-ce qui est impossible à avoir et pourquoi ? » lui demandais-je en réponse à ses paroles…

J’étais aussi très conscient de la nature de Stacy. Enfin du moins j’en avais une idée. Chaque femme était différente et il y avait différentes manières de les approcher. Pour les plus timides n’y aller pas trop vite mais tout de même prendre les devants. Voilà comment je voyais les choses. C’était celles que je préférais. Pourquoi ? Parce que c’était le genre de femme qui n’avait pas besoin de vous mettre une baffe pour exprimer un non. Bon bien sûr si vous allez trop loin… Mais elle avait plutôt ce regard et cette façon bien particulière de vous faire comprendre ce qu’elles veulent. Je la regardais alors sans ciller…

Dans un sens c’était pas plus mal qu’elle n’ai pas eu le temps de répondre à la question, car elle n’avait pas envie de ressasser le passé.
Le geste de Stefen, l’avait en partie prise au dépourvu mais l’avait empêché de repenser à ce triste souvenir.

En reculant, Stacy n’avait jamais pensé qu’elle allait risquer de tomber. Elle se sentit donc partir vers l’arrière et s’imaginait déjà atterrir dans le sable.
Mais au lieu de cela, elle sentit une main se poser sur son bras et l’attirer vers le haut. Elle se demandait où allait atterrir, mais le fait de se retrouver dans les bras d’un inconnu, car c’était le cas pour le moment, même si il s’agissait d’un bel inconnu. Et c’est ce qui lui arriva.
Sur le moment, elle ne réagissa pas, cela était du au fait qu’elle se demandait ce qui lui arrivait. Une fois qu’elle s’était rendue compte de ce qui se passait et de surtout de l’endroit où elle se trouvait, elle se redressa et fit deux pas en arrière.

La dernière fois qu’on l’avait prise dans ses bras, cela remontait à plus d’un an et celui qui en avait eu la chance, était un homme tendre et gentil, à qui elle aurait donné son cœur, avait disparu en lui laissant qu’une lettre.

Elle dévisagea alors Stefen, se demandant ce qui l’avait pousser à agir ainsi. Le regard qu’elle lui lançait était rempli de surprise, de colère, et en même temps un peu de calme. Et oui c’était son tempérament et il était difficile de la mettre en colère. En fait il fallait éviter de l’y mettre car ce qui arrivait pas la suite n’était toujours. Son frère s’en souvenait encore.

Et bien vous avez un drôle de comportement avec les jeunes femmes dont vous connaissez peu !

Lui fit-elle remarquer d’une voix froide mais calme.

Elle le regardait toujours, et sans savoir pourquoi n’arrivait pas à le quitter du regard.
Il lui fallu un bout de temps pour se remettre et c’est seulement par la suite qu’elle repensa à sa question.

Il est difficile d’avoir une vie totalement heureuse quand il vous manque quelque chose dans votre vie et que vous ne pourrez peut-être jamais le récuper.

En disant quelque chose, elle pensait plutôt à quelqu’un.
Tout en lui parlant elle ne l’avait pas quitter du regard et lui non plus n’avait pas l’air de la lâcher du regard.
Elle se demandait ce qui se passait dans sa tête. Elle se demandait également, si il était préférable de stopper la conversation ou bien de lui laisser une chance tout en restant sur ses gardes. Stacy ne savait pas quoi faire

Je venais de la prendre dans mes bras. Voilà que je me voyais déjà avec elle dans les bras à me promener sur la plage. Et demain ? Qui savait ce que j’aurais en tête demain. Peut-être que je passerais à autre chose. Peut-être pas. Mais je voulais simplement profiter de ce moment parce que l’on vit qu’un fois. Elle me dévisageait. Quoi ? Qu’est-ce que je faisais de mal ? Je l’avais empêcher de trébucher sur le sable elle devrait plutôt me remercier non ? Et c’est quoi ce regard surpris et de colère ? Comment pouvait-elle faire ça être aussi calme à la fois. Je l’ignorais mais qu’est-ce que je la trouvais craquante comme ça !

STACY « Et bien vous avez un drôle de comportement avec les jeunes femmes dont vous connaissez peu ! »

STEFEN « Seulement avec les plus jolies… »

C’est ça enfonce toi mon vieux. De toute façon parti comme ça t’es déjà mal barré. Ben oui mais plus fort que moi. Il fallait que je joue. Mais attention que mon jeu ne se retourne pas contre moi. La dernière fois que ça m’avait arrivé j’en avais souffert. J’aurais même dû retenir la leçon. Oh je la retenais certains jours ! Mais d’autres non… Il y a des fois c’est si dur. Je ne pouvais pas rester sérieux avec une fille longtemps. Il fallait que j’agisse comme un imbécile. Pourquoi ? Parce que de cette façon je maîtrisais la situation. Je n’avais pas peur d’une baffe mais de souffrir parce que je m’attache ça par contre… Or je trouvais qu’avec Stacy on pouvait trop bien s’entendre. Ok ça n’engageait à rien mais ça me faisait peur alors il fallait que j’agisse comme ça pour être sûr que ça ne me retombe pas dessus. Je préférais quand elle me haïssait que quand elle me traitait avec douceur. C’était bien plus facile de jouer quand elle me détestait que quand elle me regardait sincèrement et avec amour.

STACY « Il est difficile d’avoir une vie totalement heureuse quand il vous manque quelque chose dans votre vie et que vous ne pourrez peut-être jamais le récupérer. »

Elle ne me quittait pas du regard. Je restais fixe dans le sien. Avais-je le même point de vue qu’elle. Non pas tellement. En fait je ne voulais même pas penser à ce qu’elle venait de dire parce que c’était exactement ce dont j’avais peur au fond de moi. Devenir dépendant d’une femme une fois de plus pour ne trouver mon bonheur plus que dans ses yeux et rien d’autres. Non merci ça m’avait servi de leçon ! Stacy avait le don de me rendre attentif. Mais ‘était hors de question qu’elle me fasse le même effet que cette Serdaigle de mon enfance. Je ne me ferais pas avoir deux fois et voilà la raison de mes agissements. Elle n’était plus dans mes bras. En fait elle avait reculé un peu plus tôt. Moi je n’avais pas bougé depuis.

STEFEN « Je refuse de devenir dépendant de quelque chose et encore plus de quelqu’un pour être heureux. » dis-je en finissant par baisser la tête avec un ton sec.

On sentait bien que je touchais un point sensible. Mais je ne voulais plus en parler. J’avançais alors pour me retrouver à côté d’elle.

STEFEN « Il y a des choses que l’on ne peut pas avoir et un point c’est tout, ça sert à rien de se bousiller la vie pour ça. Il faut apprendre à relever la tête et passer à autre chose. Même si parfois ça fait mal… » dis-je un peu plus calmement et doucement pour ne pas non plus la choquer.

Je tournais alors le visage vers elle en tendant la main.

STEFEN « Acceptes-tu mes excuses ? »

Il venait de la prendre dans ses bras, certes cela lui avait procurer un sentiment étrange et inattendu surtout qu’elle s’était promis de ne pas « retomber » , au sens propre comme au figuré, dans les bras d’un homme avant longtemps.
Lorsqu’elle entendit sa piètre excuse, elle ne pu s’empêcher se sourire. Il est vrai que les excuses étaient faites pour s’en servir. Elle l’écouta et l’accepta que légèrement. Mais n’en parla plus, cela ne servait à rien d’envenimer les choses pour des bêtises.

Par la suite, elle le regardait et essayait de comprendre son comportement envers elle et sûrement d’autres filles. On agit pas de cette façon sans raison, peut –être que un événement l’avait marqué jadis et c’était pour cela qu’il agissait de cette manière. Allez savoir.

Plus le temps avançait plus Stacy retrouvait son calme et la douceur qu’on lui connaissait se marqua de nouveau sur son visage.

En attendant ses paroles, elle comprit un peu mieux les raisons de ses agissements un peu étrange. Certes cela n’excusait pas mais rendait les choses plus acceptables.

On ne dépendant jamais de quelqu’un pour être heureux, se sont nos actes et nos choix qui font que nous soyons heureux ou non dans notre vie. Mais si quelqu’un en fait partie, elle peut nous aider à la rendre plus belle et nous rendre plus heureux. Lui avait-elle répondu sur un ton calme et contrairement à lui, elle avait gardé son regard posé sur lui.

Après quelques secondes de silence, elle poursuivit.

Mais quand un être cher vous êtes enlevé alors que vous êtes enfant, vous n’avez qu’une envie, celle de la retrouver.

Et c’est seulement après cela qu’elle détourna son regard et le posa sur les vagues qui venaient s’échouer sur la plage.
Bien sûr que malgré l’envie de retrouver sa sœur, Stacy avait continuer à vivre car elle, elle était toujours là et était près de ses parents.

Elle reporta son attention sur Stefen, qui s’était entre temps rapproché d’elle et lorsqu’il lui tendis la main pour se faire pardonner, elle l’accepta.

Bien sûr que j’acceptes tes excuses.

Lui répondit-elle en souriant.

Je lui tendais ma main pour qu’elle accepte mes excuses. Est-ce que j’étais calmé ? Loin de là… Ne vous fiez jamais aux apparences. Le fait qu’elle me repousse me donnait encore plus l’envie de la posséder. C’était horrible comme je prenais tout en défis. Et le résultat ? On sait tous qu’une fois qu’on a eu ce que l’on veut on a tendance à chercher à avoir autre chose. Ainsi va la vie. C’était comme un jeu pour moi et j’étais loin de vouloir un jour grandir dans ce domaine. Est-ce qu’elle marchera dedans ? Pas sûr. Elle n’avait pas l’air et l’attitude à jouer à ce genre de jeu mais de toute façon est-ce que je lui laissais vraiment le choix ? Elle reporta son attention vers moi. T’es cuite je ne te lâcherais plus tant que je n’aurais pas ce que je veux. Et pour ça j’étais très têtu. Dommage pour elle… Je venais de m’approcher vers elle m’excusant en tenant la main. Elle la prit pour accepter les excuses. Grave erreur si vous voulez mon avis. Je souris en la tirant tout contre moi rapidement. Tellement rapidement que son visage était très près du mien. Il ne me suffisait qu’à avancer légèrement si je voulais que nos lèvres se touchent mais pas maintenant… Une de mes mains était posée sur le bas de son dos alors que l’autre tenait encore la main qui s’était posée dans la mienne. Je fis d’ailleurs glisser cette main le long de son bras délicatement en passant de son poignet à son coude, jusqu’à son épaule et enfin sa joue. J’eus alors le réflexe de la rapprocher encore plus vers moi avec ma main sur son dos. Hum… ça sent la baffe à coup sûr. Mais qu’est-ce que j’adorais les mettre hors d’elle s’était plus fort que moi. Mon souffle caressait alors sa joue jusqu’au coin de ses lèvres…

STEFEN « Tu es si belle… »

Mes lèvres n’étaient pas très loin des siennes. Seulement s’il y avait un principe que jamais je ne violais c’était de ne jamais voler de baiser aux demoiselles. C’était à elle de me les donner. Oui oui quelque part je pouvais être gentleman. Mes lèvres étaient alors tout prêt des siennes sans que je ne les touche pourtant. Pareil pour mes bras. Si elle voulait s’y échapper elle pouvait. Je n’effectuais aucune pression sur son corps. Le but c’était de les avoir avec un oui et non un non et une baffe en pleine figure pour les forcer. Jamais je n’oserais faire ça vous pouvez me croire ! J’aimais m’amuser mais pas à ce point…

Quand elle avait accepter de prendre sa main en acceptant les excuses, Stacy n’avait jamais songé qu’il allait de nouveau l’attiré contre lui et là c’était vraiment très contre lui !
Certes, si cela avait été d’en d’autres circonstances, elle n’aurait rien dit. Car il fallait l’avouer qu’il était quand même assez mignon et attirant. Seulement là c’était différent, elle ne le connaissait pas du tout.
La première fois qu’il l’avait attiré contre lui, elle avait pu lui pardonné mais là il commençait vraiment à pousser le bouchon un peu trop loin.
Le visage de Stacy commençait à changer de couleur et ses joues devenaient rouges, non pas parce qu’elle se sentait gênée mais parce que la colère montait.
Plus il se rapprochait d’elle plus cela lui montait et il ne manquait rien pour que cela explose.
Et pourtant, cela n’était pas dans la nature de Stacy d’exploser mais quand on la pousse à bout…
Et le fait qu’il lui avait caressé la joue et que son visage fut proche du sien, fut la goûte d’eau. Utilisant sa main libre, elle le gifla.

Et celle là, elle est belle… lui dit-elle d’une voix remplie de colère.

Mais il ne manquait pas de culot, sous son air angélique, il était un vrai maccho.
Elle comprenait mieux pourquoi il disait qu’il n’avait besoin de personne pour être heureux. Il avait du en faire souffrir des jeunes filles. Elle qui avait déjà souffert n'avait pas envie que cela recommence.

Etant parvenue à s’écarter de lui, elle le regard fâchée et décida de faire demi tour et de continuer son chemin seule.
N’ayant pas envie de continue de discuter avec ce type et encore moins à se prendre là tête.
Elle avançait donc tout en essayant de se calmer.

Belle… Comme elle était belle… Se rendait-elle compte du potentiel qu’elle avait ? Les cheveux dans le vent… Son air absent… Elle était si belle et pensive parfois. Tellement belle qu’on avait envi de la posséder. Tellement douce qu’on avait envi qu’elle s’occupe de nous. Si sûre d’elle qu’on aurait envi de la convaincre qu’elle fait fausse route. Elle était belle… Non que dis-je si jolie… Et plus elle se rebellait et plus elle était craquant. Voilà que je commençais à la désirer. Oh pas la désirer dans le sens avoir son corps. Non la désirer tout simplement. L’avoir à moi et personne d’autres… Sa peau était si délicate. Son corps si frêle que j’acceptais de la protéger. Mais est-ce que je me rendais au moins compte ici que son plus beau danger c’était moi ? Oh qu’elle était tellement jolie que je ne voulais plus qu’elle. Voilà que doucement elle devenait une obsession. Je connaissais bien cet effet. Elles étaient si rares à me le procurer. Certaines finissaient alors par craquer mais bien trop tôt et je les lâchais. Et d’autres résistaient jusqu’à réussir à avoir mon cœur et me plonger en enfer. J’avais tellement joué qu’elles ne me faisaient plus confiance au point que jamais je ne les aurais. Combien étaient-elles dans ce cas ? Une pour l’instant donc j’avais abandonné après son mariage. J’acceptais parfois les échecs. Et oui moi… Mais il m’en fallait beaucoup. Un mariage en général était la seule chose qui pouvait m’arrêter parce que je réalisais que plus jamais elle ne pourrait être à moi. Et voilà que je recommençais avec Stacy. Mais qu’est-ce que j’y pouvais si elle était si belle à me faire complètement craquer ? *Paf* Et voilà… Je l’avais mérité et je le savais mais ça avait été plus fort que moi. Son regard de colère et ses joues étaient si craquantes que si elle ne s’en va pas tout de suite je pourrais craquer et l’embrasser. Qu’elle s’éloigne loin de moi avant que je ne cède… Oh jolie fleur ne reste pas près de moi…

STACY « Et celle là, elle est belle… »

Magnifique même. Asse pour me réveiller et me sortir de son envoûtement. Stefen stop ! Arrête-toi avant de prendre de nouvelles initiatives. Ce n’est qu’une femme. Oui mais tellement jolie… Tellement douce et tellement envoûtante que c’est dur de résister à son charme naturel. C’est comme si on avait inventé le mot jolie en apercevant sa beauté. Je le sentais mal. Voilà qu’une fois de plus l’enfer me guettait. Rien ne servait de prier. C’était déjà trop tard je savais que je ne pourrais pas lâcher l’affaire comme ça après une baffe. Elle refusais et moi je voulais qu’elle soit mienne. Jusqu’où irait ce jeu ? Allait savoir mais j’y plongeais les yeux fermés sans chercher plus loin… Elle finit alors par s’écarter de moi alors que je ne voulais plus qu’une chose la retrouver dans mes bras. Pourquoi faut-il que le destin soit si cruel ? Je la voyais alors faire demi-tour et partir. Je grimaçais. Elle continuait le chemin seule. Et moi je la regardais faire sans bouger. Comme si tout à coup les dieux m’avaient frappé pour devenir une piètre statut. Je la voyais alors s’éloigner de moi. Je souris alors. Elle pouvait toujours essayer de s’enfuir mais la partie n’était pas fini. Je sentais qu’elle n’avait gagné qu’une bataille sur toute cette guerre. Je la laissais finalement s’en aller, je l’avais assez harceler mais je ne comptais pas abandonner, qu’elle ne se fasse pas trop d’illusion non plus… Je finis alors par me retourner et transplaner chez moi…

On ne s’était jamais comporté de la sorte avec elle.
Stacy avait marché un bon moment sans s’arrêter tellement qu’elle était en colère. Elle se décida quand même de s’arrêter afin de pouvoir reprendre son souffle. Elle n’osait pas se retourner mais en même temps elle avait envie de savoir si il allait la suivre ou pas. Elle resta ainsi quelque minutes jusqu’au moment où elle entendit le bruit de quelqu’un qui transplanait.
Elle se retourna alors et elle ne le voyait plus.
Dans un sens s’était mieux comme cela, on allait éviter des disputes inutiles.
La jeune femme décida de s’asseoir quelques minutes dans le sable.
Elle regardait les vagues tout en repensant à ce qui venait de se passer. Comment un jeune homme, qui paraissait bien élevé pouvait – il agir de la sorte avec le femme.
Il est vrai que Stacy ne pouvait admettre qu’on joue avec le cœur et les sentiments des autres, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. Mais elle savait très bien qu’on ne pouvait hélas ne pas en faire les frais un jour ou l’autre.

Tout en repensant à cela, un sentiment étrange s’empara d’elle. Elle ne savait pas ce qui se passait, ou plutôt, elle voulait se le cacher. Commençait-elle a succomber au charme de ce jeune homme, malgré son comportement un tantinet macho. Cela était bien possible.

Elle redressa d’un bon et se repris.

Arrête un peu ma fille, tu n’as déjà pas assez souffert la dernière fois ?

Se dit elle à voix haute.
Elle s'était juréer de faire attention et de ne plus se faire avoir avant un bon moment. Elle allait faire donc plus attention et espérait de ne plus ''tomber'' dans le jeu d'un homme.
Elle se décida de rentrer chez elle et de passer une soirée au calme et d'oublier ce qui s'était passé, même si elle s'avait très bien que cela allait être difficile.

» Petite surprise... [FINI]
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