Près d'une heure avait passé. Toujours aucun résultat. La vérité claqua dans l'air à travers la bouche de la femme aux yeux étrangement lumineux :
-Il n'est pas ici. Il nous a berné. Espérons que les autres auront eu plus de chance.
Mais à peine eu t'elle prononcée cette phrase, que des paroles raisonnèrent comme un écho dans la nuit noire :
-Est il ici ?
La voix était cassante, dure.
-Non, Lady Adriana.
Celle-ci, ne portait pas de capuche. Elle continua sa marche vers eux, imprturbable. Elle venait d'appraître et les rejoignit devant la porte du caveau. Elle s'arrêta devant eux.
-En êtes vous certain ?
Son allure et son ton sans variation lui donnait des allures de robot.
-Oui nous en sommes certain, répondit l'homme à la voix fantomatique, légèrement irrité.
La nouvelle venue tourna brusquement la tête vers lui. Il baissa le regard. Elle reporta le sien sur l'entrée du caveau, et pénétra à l'intérieur, ses cheveux blonds (d'une longueur impressionante) semblaient luir derrière elle.
Les deux comparsent la suivirent.
Ladya Adriana examina le caveau du regard. Elle leva sa main sertie d'une bague, paume au devant, et ferma les yeux. Le bleu du saphir devint luminescent. Après quelques secondes, elle conclu simplement :
-Il n'y a rien ici. Isis sera dans une colère noire. Il n'y a rien non plus dans l'autre caveau. L'objectif était visiblement de nous disperser tous. Soyez sur vos gardes.
Les deux sorciers arrivés en premier sur les lieux comprirent pourquoi Lady Adriana était pressée de la sorte. Ils sortirent tous trois leurs baguettes. Orphée les avait roulé : non seulement il leur avait indiqué des lieux totalement faux pour escorter le vase en toute sécurité pendant ce temps là, mais en plus, il les avait conduit à se disperser, ce qui les rendait plus faibles. Il avaient commis une faute de débutant. Les trois sorciers se préparèrent donc à sortir du caveau, à la fois pressé, et effrayés par ce qui pouvait les attendre à l'extérieur... Lady Adriana devant eux, ils tentèrent une sortie... tentèrent seulement. Ils se heurtèrent à un mur invisible, là où la porte se trouvait auparavant.
-Reculez, leur intima la blonde, commençant à lever sa baguette.
-Attendez ! intervint la femme aux yeux étranges. Ses yeux devinrent soudainement plus brillant, écartant l'obscurité tout autour d'eux.
-Qu'est ce que tu vois ? lui demanda l'homme.
-Il ne faut pas tenter de contre sort sur cette barrière, ou nous risquons de le payer cher. C'est une protection à Reflet.
Son étrange regard semblait être le siège de quelque pouvoir mystérieux...
-Très bien, dit l'homme, alors il faut trouver l'origine de ce Charme. C'est forcément un objet ici, qui en est la source, un objet ensorcelé... il faut le détruire.
Lady Adriana poussa un soupir rageux. Elle, la grande sorcière, s'était fait bernée par des idiots ! Elle partit à la recherche de l'objet...
BANG !
Un cri.
Plus rien.
Un nuage découvrit la lune, laissant un rayon éclairer le caveau, duquel plus aucun bruit ne parvenait.
L'homme était suspendu la tête en bas, la sorcière était aux prises avec des lianes mouvantes, et Lady Adriana enfermée dans une cage dorée.
Des silhouettes apparurent à l'entrée du caveau...
-Eh bien, on ne dit pas bonjour ? raisonna la voix d'Orphée Emerson.