[Cottage Aoko] Du calme, s'il vous plait ! [Aya]

Mahiré était sortie du boulot et était passé cherché Aya à la maternelle moldue où elle allait. A ce qu'elle savait, Aya était la seule fille de sorcière qui côtoyait cette école. Mais peut être était elle mal renseignée, ça n'avait pas d'importance après tout. Après avoir fait gouter sa petite fille, l'avoir surveillé dans son bain, il fallait qu'elle prépare à manger. L'endroit était impeccablement propre, habitude de maniaque sûrement. Elle ne supportait pas le désordre. D'un coup de baguette elle ouvrit les placards et les tiroirs où se trouvait les assiettes, les verres et les couverts. D'un autre coup de baguette les ustensiles volèrent jusqu'à la table où ils s'ordonnèrent parfaitement. Voilà, la table était mise.

Elle pouvait faire autant de magie qu'elle voulait car ses fenêtres étaient équipées d'un sort qui filtrait la magie aux yeux des non sorciers, pratique et efficace.

Aya était dans sa chambre et pour une fois elle était silencieuse. Ce n'était Mahiré qui irait lui demander ce qu'il n'allait pas ce soir car elle en était sûre et certaine, Aya ne resterait pas calme très longtemps. Elle avait appris à savourer tous les moments de plénitudes et surtout de silence depuis 5 ans.

Des odeurs de brocolis et de citrouille s'échappaient d'une casserole alors qu'un poulet était en train de cuire, grâce aux bons sorts de Mahiré. Il serait bientôt l'heure de manger.

Invité

Aya se trouvait seule dans sa chambre silencieuse en train de caresser Berlingot tout doucement. Son pelage violet , était doux et chaud. Ce chat était un peu comme Aya du fait de son âge , il aimait courir de partout dans la maison et d'ailleurs il lui était arrivé de casser un ou deux vase que Mahiré avait réparé en un coup de baguette. Berlingot ronronnait doucement quand soudain il se relava , Réglisse le chat de Mahiré venait de rentrer dans la chambre , lui aussi voulait quelques caresse , mais apparemment Berlingot ne voulait pas partager. Il lui montrait ses crocs acérés prêt à l'emploie si Réglisse approchait de trop près Aya .Aya elle aimait bien réglisse mais bien moins que Berlingot et encore moins quand il rappliquait lorsqu'elle faisait des câlins à son chat. Aya se leva et commença à courir après le chat pour le faire fuir. Ne voulant pas partir Aya commença à lui donner un coup de pied ce qui le fit miauler de douleur et déguerpir de sa chambre.

Aya était revenu caresser Berlingot , et cela depuis plusieurs minutes ce qui l'ennuya un peu à force , alors elle cherche à faire une bêtise pour s'amuser . Après quelques secondes de réflexion elle rappela Réglisse qui vint tout de suite au pied. Elle le porta du mieux qu'elle put dans le couloir juste à côté de la porte de chambre de MAhiré qui était fermée . Elle l'ouvrit tout doucement sans faire de bruit , puis entra dans la pièce à pas de loup avec Réglisse dans les bras. La pièce était une chambre ordinaire pour une adulte , elle comportait un lit double , deux tables de nuits avec des bougies sur celles-ci. Au fond de la pièce il y avait une fenêtre qui donnait vu sur le quartier . En principe la fenêtre laissait entrer assez de lumière dans la pièce mais là seul les lampadaires moldu à l'extérieur éclairait la pièce. Aya contourna le lit tout en marchant sur la pointe des pieds , puis elle déposa Réglisse à ses pieds , elle ouvrit un tiroir de la commode , et mis Réglisse dans le tiroir où il y avait quelques robes de différentes couleurs et pliées en deux. Aya referma celui-ci et sortit de la chambre . Elle referma la porte en tirant légèrement la poignée afin de ne faire aucun bruit. En sortant de la pièce Aya sentit l'odeur des brocolis et des citrouilles qui étaient en train de cuire dans la cuisine

On mange quand maman ?S'écria-t-elle en s'éloignant de la chambre de Mahiré

La table était mise, le repas cuisait, en fait tout était prêt. Mahiré s'efforçait depuis qu'elle s'était détachée de son passée d'avoir une vie organisée et simple. Cependant lorsque l'on passe une enfance trouble et sibylline, il faut être déterminé pour avoir une vie "normale". C'était ce qu'elle voulait pour Aya, même si malgré ses efforts elle ne pouvait pas compenser l'absence d'un père. Elle s'était battue pour avoir elle vit qu'elle mène et elle était très fière de se qu'elle avait réussit à accomplir : sa vie était ordonnée.

Mahiré s'était dirigée vers la fenêtre de la cuisine et regardait dehors. Sa longue silhouette droite et élégante se dessinant dans le reflet du verre, son vissage était stoïque elle paraissait presque insensible tout comme ses yeux qui n'exprimaient absolument rien. Elle était perdue dans ses pensées, lorsqu'elle l'était elle redevenait complètement elle même. Personne ne s'était encore risqué à lui faire des commentaires sur sa personnalité depuis qu'elle était une adulte, elle effrayait peut être les gens. Jusqu'à maintenant elle n'avait encore mangé personne, mais ça pourrait arriver qui sait...

Elle sortit de ses pensées lorsqu'elle entendit le mot "maman" prononcé par sa fille. Elle détourna la tête de la rue d'elle était en train de contempler.

- Bientôt.

Répondit elle calmement sans crier comme Aya venait de le faire. Elle quitta la cuisine pour se diriger vers sa fille.

- Viens te laver les mains dans la salle de bain.

Mahiré ouvrit la porte et entra dans la salle de bain. Tout était absolument nickel. Il y avait une sorte de petite caisse pour qu'Aya puisse atteindre le robinet. Elle s'assit sur le rebord de la baignoire.

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