Attention on débarque!

Un craquement se fit entendre, et deux individus apparurent à l’angle de la place du village de Loutry Ste Chaspoule, à cette heure ci, c’était un bon choix pour la discrétion, la place était déserte !
Je m’écartais d’elle, faisant un pas en arrière et la gardant à l’œil je commençais mon spitch :

-Le lieu n’est pas bien important, mais si sa peut te rassurer nous sommes loin de ces hommes qui te poursuivent, lui dis-je d’un calme olympien, merci au passage de m’avoir sorti entier de ton histoire, maintenant je nous considère comme quitte sache le ! Sinon toi dont je ne connais pas le nom tout vas bien ?

Finis-je par dire d’une manière neutre qui ne la prenait pas pour une pauvre fille sans défense..

Je lui laissais à présent le temps d’assimiler tout ce qu’il venait de se passer avec une pause dans ce que j’avais à lui dire.



Je la regardais droit dans les yeux avec un sourire que je voulais amicale, et le fait que ses yeux soit d’un charme hypnotique me faciliterais la tache, mais si je voulais user de mon don, cela devait se faire par surprise, c’était plutôt mal engagé si j’avais commencer insister sur les détails de ce soir..

Maintenant commencer une phase d’observation et d’apprivoisement et ce pour arriver chacun à nos buts respectifs sans douleur…
Elle se demanda au début où elle pouvait bien être et ce fut avec surprise ma part qu’elle ne me questionna pas davantage sur ce point, elle sembla se satisfaire des maigres éléments que je lui avais apportés. La mine fatiguée elle se posa sur un banc quelques mètres plus loin, ce qui pouvait tout à fait se comprendre au vu de la nuit que nous passions, bien que je ne savais pas depuis combien de temps elle essayait de leur échappé. Sûrement trop longtemps à son goût ! Au bout de quelques secondes elle me dit enfin :

"Je ne sais pas... Je crois que même si je montrais un certain contrôle j'ai eu la peur de ma vie..."

La par contre j’en fut désappointé, ce que j’évitais de montrer pour jouer le naturel, mais j’avais du mal à le croire. En effet j’avais cru comprendre dans la crypte, qu’elle était une femme de caractère pour qui une telle situation sans être monnaie courante, soit de l’ordre du gérable ! Néanmoins si elle me jouait la comédie elle le faisait avec brio, mais au fond est ce que l’on pouvait cerné une personne en si peu de temps et dans une telle situation ? Je lui accordais alors le bénéfice du doute !
Je me rapprochais donc d’elle en douceur et me plaçait en face d’elle, cherchant toujours à garder un certains contact visuel entre nous, elle continua :

"Je suis désolée de t'avoir entraîné dans cette histoire mais je ne pense pas que tu les aura sur le dos... Ils ne savaient pas que tu te trouvais avec moi si ça peut te rassurer..."

Tiens ? On était passé au tutoiement, pourquoi pas ? La je m’y perdais totalement dans son discours, les apparences étaient-elles trompeuses ici ou tout à l’heure dans le cimetière ?

Elle baissa alors la tête en regardant ses mains.

"Je n'ai jamais dit que tu me devais quelque chose pour tout à l'heure... Après tout c'est normal. Je t'ai entraîné dans cette histoire alors je trouve ça juste de t'en sortir sans encombre."

Je tachais de garder mon libre arbitre et ma concentration sur mon but final, mais si là elle mentait c’était du grand art ! Et en même temps quelle beauté ! Mais la je m’égarais, me rattrapant dans mon sérieux je repris la parole après un soupir, pour me purger de toutes ces idées parasites de la tête :

-Ne soit pas désolé, les choses arrivent et c’est ainsi.. Commençais je doucement, rêveur. Je ne m’inquiète donc pas, et considère mon geste comme un prêté pour un rendu. Je lui fis un clin d’œil complice.

Lui adressant une tape amicale sur l’épaule droite et un sourire chaleureux, je m’assis à ses cotés pour finir. Continuant sur ma lancée, je détourné légèrement le fil de conversation dans un but totalement subversif qu’elle ne pouvait déceler :

-Ce village est bien charmant non tu ne trouve pas ? Ah excuse moi j’ai oublier ton nom.. Terminais-je sur un ton charger d’une légère ironie innocente qui voulait tout dire.

Elle comme moi savions qu’elle en ne me l’avait point dit, et c’était une demande en bonne et du forme, bien que d’une manière quelque peu détournée, un faux semblant de timidité que j’ajoutais gratuitement à l’équation de notre relation..
Mon regard faisait des allers retours des environs et décors de la place au regard de mon interlocutrice ! Malgré tout ce chichi et mon air détentu, je restais au fond de mon de moi sur mes gardes, ma baguette à porté de pattes..

Apparemment le courant passait plutôt bien entre nous c’était engageant pour la suite! Elle semblait néanmoins dans ses pensées, que pouvait-il bien lui passer par la tête ? Rien d’inquiétant pour le moment pensais-je en l’observant avec une attention particulière mais pas trop insistante tout de même, pour ne pas éveiller une quelconque méfiance..
Elle me répondit enfin :

"Je ne crois pas non plus te l'avoir donner..." Dit-elle en souriant.

Elle savait très bien que c'était de l'humour et elle n'avait fait que répondre dans le même ton. Elle me tendit alors sa main :

"Effinie Zaccho... et vous ?"

J’écoutais un moment sa voie résonnait en moi comme pour en apprécier la mélodie. Charmante vraiment, mais toute rose est pourvue d’épine et sa je ne pouvais l’oublier.. Je me contentais de sourire à sa réponse et de montrer à quel point j’avais attendu pour enfin savoir ne serais ce que son prénom, par une mine réjouit. Et sans y penser je répondais dans le même élan qu’elle :

-Sean Davis, enchanté chère Effinie Zaccho, c’est un nom bien charmant, dis-je sans trop en rajouter et de plus c’était sincère en ce qui la concerner !

J’avais penser à sa tout en le disant, et ceux d’une manière tout à fait naturelle au passage, en souvenir de deux lointain compères Mayu Davis et Sean Layer.. Pourquoi mentir ? Parce que je ne voulais vraiment pas me mettre à découvert de ce côté-là. Retrouver ma trace à partir d’un tel indice était la chose la plus aisé qu’il soit, même si travailler pour le ministère fut assez discret, on se savait jamais, de plus j’étais un collaborateur de ce cher Arthur Weasley qui résidait non loin d’ici, alors raison de plus ! Tant que ma confiance resterait en éveil, nul ne m’approcherais..
Toujours est-il que je lui serrais la main avec douceur, en y ajoutant un baise main comme tout bon gentleman britannique !

-Le plaisir est pour moi.. Ajoutais-je mielleux à souhait

Quelle étrange rencontre vraiment et que dire de cette discutions, entrecoupé de silence aussi léger que l’air, où chacun se perdait dans ses pensées avant de s’y retrouvait d’un coup pour répondre à l’autre. Pour l’instant rien de méchant, et je ne considérais pas du tout ma pseudo méfiance comme déplacé, chacun avait ses secrets à protéger jalousement ! Et qui sait si je me trompais alors le temps serait venu pour un Mea Culpa en bonne et due forme..

-Alors d’où venez vous Miss ou Lady Zaccho ? Sur un ton tout aussi léger que précédemment. Excuse moi je suis bien indiscret tout d’un coup, concédais-je sincèrement

Je continuais toujours de la regarder si possible dans les yeux, bien que par moment mes yeux s’aventurer toute fois rarement, un peu plus sur son corps en toute discrétion of course ! C’était une jeune femme vraiment ravissante, cependant pas d’ici, pas d’Angleterre cela se voyait d’où ma question, qui n’était décidément pas pour meubler le fil des choses..

Après avoir fait un baise main, chose cavalière certes mais commune chez moi pour saluer une jeune femme de cette élégance, j’eus l’impression d’avoir crée non pas un malaise mais tout du moins une gêne chez elle ! Et elle mit du temps à me répondre par la suite. D'Italie, elle venait d'Italie! Peut être les civilités en Italie étaient elles différentes d’ici au Royaume Uni ? Je m’en excuser de suite auprès d’elle :

-Je suis désolé Effinie.. Débutais-je timidement, j’ai l’impression de t’avoir gêné par mon attitude cavalière je te pris de bien vouloir m’en excuser.

Voyant qu’elle se reprenait promptement, je continuais sur un ton plus chaleureux :

-Je vois les mœurs en Italie doivent être bien différente des notres, tu n’est donc pas ici depuis très longtemps je me trompe ?

Ce qui ne voulait pas dire que tout le monde avait coutume du baise main. Et oui les bonnes manières se perdaient mais bon nombre de gens restaient très courtois et civilisés de nos jours. Ainsi aller la vie ! Etonnement je la trouvais de plus en plus mignonne comme fille au fil du temps, de part ces attitudes apparemment innocente mais qui cachait quelque chose de plus attrayant encore, ce qui me motivé à en savoir d’avantage sur son compte, allant de paire avec ma recherche d’information sur les récents événements de la nuit.

Qui l’eu crut qu’après seulement une journée de travail, je me mis à faire du Zele à ce point, mais une intuition me disait qu’il y avait bien plus en jeux ! J’allais donc continuais avec mes questions, que faire d’autre ?
J’attendis patiemment sa réponse.

- Je suis désolé Effinie.. Dit-il timidement, j’ai l’impression de t’avoir gêné par mon attitude cavalière je te pris de bien vouloir m’en excuser. -Je vois les mœurs en Italie doivent être bien différente des notres, tu n’est donc pas ici depuis très longtemps je me trompe ?

En effet... L'attitude de Sim en Italie n'était pas très courante. En fait rare était les hommes qui lui avaient fait un baise main. En même temps ils n'en avaient pas forcément eu le temps. Effinie n'était pas du genre à laisser les hommes de près ! Elle se méfiait. C'était dans sa nature et dès qu'elle repérait que celui qui était en face d'elle pouvait être aussi dangereuse elle était d'autant plus prudente et inaproachable de trop près... Mais Sean était plus un homme du genre "innocent" par rapport à ce qu'elle avait connu et sa comédie y faisant elle l'avait laissé approcher près... peut-être trop près... Il fallait absulement pas qu'elle laisse son jeu la trahir.

"Non..." Répondit -elle simplement.

Il ne lui avait demandé aucune justification alors elle ne chercha pas à en trouver une. Au pire s'il lui demandait elle resortirait la même chose qu'au autre... Justification valable d'ailleurs... Brennon pouvait facilement le confirmer.

"Et toi... Que fais-tu dans la vie ?" Dit-elle simplement.

Non pas qu'elle n'aimait pas parler d'elle mais surtout parce qu'elle n'avait pas envi qu'il en sache trop sur son compte non plus ! Faudrait peut-être pas abuser de sa gentillesse et puis ça évitait au passage la question de ce qui s'est vraiment passé ce soir...

"Non..." Répondit-elle simplement.

Elle avait l’air sincère, Ce qui confirmait ce que je pensais, de par ses manières et par ses agissements, car si l’homme en question qui la poursuivait ce soir était un de ses amants éconduit, je me dis que vu son genre, si elle les choisit toujours dans ce style la, nous en aurions eu vent bien avant au vu de tout le brouhahas qu’il avait fait au cimetière ! Ce qui consistait ma prochaine question, mais cette dernière pris les devants et couper cour à mon inquisition :

"Et toi... Que fais-tu dans la vie ?" Me dit-elle simplement

Je souris, limite pouffant de rire je fis mine de réfléchir. Moi ? A bien y réfléchir, la réponse s’imposait d’elle-même car celle qui était la plus juste au fond de moi c’était bien cette voie choisit des années auparavant et dont je ne comptais pas quitter de si tôt !

-Je suis ce que l’on pourrait appeler un voyageur, répondis-je tout aussi simplement qu’elle, plongeant mon regard dans le sien. Et vois-tu j’effectuais un bref retour en Angleterre quand tu m’ai tomber dans les bras, terminais-je avec une pointe d’ironie !

Et tout ceci par miracle était une pur vérité, puisque mon poste au ministère était stratégique, mais à bien y penser une opportunité également de me refondre dans quelque chose de plus concret que moi au regard de mes paires, plus concret que ce monde d’illusions dont je me nourrissais auparavant, mais illusions desquelles j’escomptais bien continuer à me nourrir jusqu'à la fin des mondes ! Toujours est-il que ma réponse convenait parfaitement à ce que j’aurais convenu d’appeler l’art de relancer le débat.

Je me dis alors que sa question devait une manière de me dire que j’en savais assez sur elle à son goût, j’étais tellement prévisible il fallait en convenir, enchaînant les questions de plus en plus personnel, il aurait fallu être un sot pour ne pas me voir arriver si elle ne m’avait pas relancer dans un autre chemin ! Soit mais pour l’instant elle avait éviter de peu la question de ce soir, ce qui ne saurait que trop tarder..

Je vis avec un certain apaisement, qu’elle avait compris l’humour et saisit le 3e degré ! Nous savions bien sur tout deux que ce n’était vraiment ce qui qualifier notre rencontre. Tumultueuse ? Cela serait peut être le mot juste. A son tour elle enchaînait les questions :

"Un voyageur... Et vous avez voyagé dans beaucoup d'endroits ?"

Avais-je voyagé dans beaucoup d’endroits ? Ma foi j’aurais bien répondu que j’avais visité la quasi-totalité de la planète mais l’on sait depuis longtemps qu’une vie n’y suffirait point, alors en quinze années je n’y croyais pas non plus !

-J’ai voyagé à travers le monde, visité les endroits les plus magnifiques de cette planète ainsi que leurs contraires. Commençais-je sur un ton théâtral de narration, sans trop en faire. L’Amérique, l’Europe du Nord, l’Asie, l’Afrique, les deux pôles, l’Australie.. J’ai visité tous les continents, point dans les moindres détails, ce qui fait que les voyages m’appel encore ! Restant tantôt des mois, des années et des fois me déplaçant sans cesse au fil de mes rencontres ! Puis pour en finir, nostalgique et convaiquant. La puissance de certains endroits magiques est astronomique et les langues si peu déliées, alors que le monde moldu est si riche de culture, de connaissance et de partage, si terre à terre, s’en est rafraîchissant.

Tous ceci était pur vérité, ce qui pouvait se confirmer par mon ardeur au récit et ce côté loquasse qui m’était venu tout d’un coup, au risque d’ennuyer mon interlocuteur par moment. Mais je ne pouvais m’en empêcher, j’avais tellement soif de cette joie que l’on ressent à découvrir toujours plus ! M’en rendant compte, je m’en excuser à nouveau :

-Je crois m’être un peu emporté là, avec une douce ironie, je m’excuse à nouveau Miss Zaccho.

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser de moi, en voyant une telle discussion, orientée, calculée, cela aurait été à tort de me traiter de manipulateur. Mon métier voulait cela, même si je n’étais point dans un métier secret, je tenais à me protéger !
Comme tout le monde, j’avais des gens qui ne m’appréciaient guère à travers la planète. Je jugeais donc sa compréhensible, car mon naturel revenait au gallot dès que l’on parlait de mes passions comme ici.

Je ne sais pas pour elle mais je ne trouvais pas le temps long à présent, c’est vrai combien de temps était-il passé déjà depuis notre arrivée du cimetière ? Le calme régné ainsi qu’une certaine sécurité. Bien sûr tout cela pouvait changer sur un malentendu entre nous, surtout sachant que je voulais des explications sur cette cavale effectuait peu de temps auparavant ! Bientôt l’heure serait venu de rentrer dans les détails et rentrer tout cour aussi..

-Tu n’as pas trop froid ? Lui dis-je alors simplement, la regardant à nouveau droit dans les yeux

Cela fait déjà quelques temps que nous étions dehors. J’étais bien couvert ce soir donc je ne ressentais pas encore les morsures du froid mais elle ? Elle était plus légèrement vêtue, je cherchais du regard un endroit pour nous mettre au chaud, mais j’étais également prêt à lui prêter un vêtements dans le cas contraire, par galanterie certes mais aussi par sollicitude.

Dans tous sa je ne vis même pas qu’elle n’en avait au final pas grand-chose à faire, plus occupé à m’écoutais parlé. Je me tourné en ridicule quelque part, sûrement mon côté naïf qui ressortais.
Elle me répondit par la suite qu’elle ne s’ouvrait point du froid, bien que de légers frissons pouvaient se dessiner sur sa peau. La seconde d’après elle proposa toutefois de trouver un endroit au chaud et à l’abri.

Une fille à peine contradictoire ! D’où sont côté toute douce qui n’était qu’une façade, ou son comportement normal quand elle était saine et sauve, en paix. Mais apparemment quand le vent tourné, son caractère basculait ! Le jeu allait donc bientôt finir, la confiance de l’un envers l’autre s’effilant peu à peu.

-Et bien soit ce n’est pas une mauvais idée, lui dis-je sautant sur la fin de sa phrase, il y’a une auberge au coin de la place, je lui indiquais du doigt, on l’a voit d’ici, à cette heure nous serons bien accueillis ! Finissant sur un ton jovial.

Nous y serions tranquille, la fréquentation n'étant pas abondante, et les places étant des sortes de boxes individuels, luxueusement aménagés. L'endroit rêver, et qui n'avait rien d'un traquenard. De plus nous étions aux environs de dix heures du soir, il n'y avait que ce lieu pour être aussi bien accueillis en fin de soirée!

Je me levais à sa suite puis retirais mon manteau pour lui mettre sur les épaules sans demander son avis, ma cause soutenu par un regard intransigeant mais souriant !

-Et bien en route ! Dis-je sur un ton engageant.

Nous serions à la porte en deux minutes, j’en profiter tout de même pour lui poser une question qui m’était venu naturellement à l’esprit à la suite de la sienne :

-Et toi que fais-tu dans la vie ? Tout en commençant à marcher.

J’avais saisis le côté femme qui se voulait forte d’Effinie mais ne permis pas de le juger pour autant, elle avait ses raisons ! Elle accepta ma proposition quand au lieu de nos futurs échanges :

"Et bien soit ! Allons à cette auberge !"

Cette dernière remarqua qu’elle n’avait pas non le choix d’accepter mon offre qui n’était nullement intéressée, ni discriminatif envers elle. Effinie me remercia et nous nous mîmes en route. Elle trouva le temps de me répondre avant d’arriver sur le pas de la dite auberge du village.

"Je suis serveuse au Chaudron Baveur."

Je répondis du tac au tac en souriant.

-Et bien c’est intéressant, je saurais où venir m’abreuver à Londres à l’avenir.

Cela voulait dire ce que sa voulait dire, aucun sous entendu, je n’attendais rien d’elle, juste de passer la voir à l’occasion pendant ou hors de son service, boire un verre pourquoi pas en sa compagnie. Ce n’était pas forcement loin de mon emploi, détail aussi qu’il faudrait solutionné un jour, tout mensonge avait son contre coup !

Soit nous nous trouvions devant la lourde porte de l’auberge, la seule du village. Je connaissais bien les lieux pour y avoir pris quelques verres avec Arthur Weasley avant mon accession au poste d’assistant de ce dernier. Il m’avait alors briefé plus ou moins concrètement sur mon job, cherchant plus ou moins à me cerner en réalité. Au cour du passé j’avais également fréquenté l’endroit avec ses fils lorsque j’avais travaillé dans leur magasin de farces et attrapes.

Je frappais donc à la porte, qui avait une sorte de trappe, où le gérant glissé les yeux pour voir qui pouvait bien demander refuge en son antre. La trappe s’ouvrit et je lui souris quand nos regards se furent croisés, il hocha la tête en signe de reconnaissance. Après quelques déclics la porte s’ouvrit, grinçant sourdement, ses battants étant rouillés.

-Bonjours Ted, lui dis-je chaleureusement.

Ah oui j’avais aussi bu quelques verres avec lui au cour des dites soirées.

-Mister… Il se figea puis souris en découvrant mon hôte,il hocha de nouveau de la tête en salutation , Lady.

Ce n’était passé pas loin pour qu’il ne commette une gaffe en dévoilant mon vrai nom que j’avais caché pour d’obscures raisons, car toujours hésitant quand à la fin a donné à tout ce cirque ! Il ne me demanda si je prenais la même loge qu’alors. Il était évidant qu’une jeune demoiselle requière une bien meilleure place qu’au comptoir ! Ted nous installa donc dans une loge un peu plus intime, située au fond de la pièce c’était parfait ! L’endroit n’était pas désert, quelques clients veillés le bar avec le gérant et quelques autres finissaient leur bière-au-beurre dans les diverses autres loges.

-Je te remercie, puis murmurant, de ta bienveillance. Je finis le tout par lui adressant un clin d’œil complice.

Il me le rendit plein de malice comme d’accoutumée. Quand à moi j’invitais ma charmante compagne de ce soir à prendre place, avec le sourire, en indiquant le lieu dit du bras, à mi chemin de la révérence, geste un brin charmeur de ma part, il n'y avait point de mal à sa mais cela qui fit tout de même sourire Ted qui s’était attardé un peu plus loin en faisant mine de repartir. Il en avait vu des vertes et des pas murent avec nous. Il finit par regagner son Bar. Il viendrait plus tard, une fois que nous serions installé confortablement et puisqu'il devait abreuver d'autres gros buveurs un brin braillard une fois assoiffé!

De ce que je pouvais en voir, elle semblait apprécier les lieux, qui avaient un certain charme, malgré la touche rustique qui y régnait de part la fréquentation de certains campagnards du coin fort sympathique du moins ! Mais il fallait avouer que l’établissement dans sa généralité avait la classe comme on dit.

"Toujours galant on dirait..."

Je vis aussi qu’elle ne déprécié point mes galanteries, mais de la à y prendre goût attention, j’étais quelqu’un d’attentionné certes, mais pas non plus garçon de table ou d’étage ! Et puis à trop s’habituer à la classe en Sean Davis on ne saurait plus apprécier le reste, ni les petites attention qu’ils valent parfois les grandes. Je la suivis pour s’asseoir. Vu qu'il faisait nuit, ils étaient éclairés par des petites bougies. On se serait crus dans un lieu romantique rien que par cette petite touche.

"Et bien tu as raison, après tout on est bien mieux à l'intérieur !" Me dit-elle en souriant.

Je lui rendis son sourire, par un encore plus mielleux. C’est vrai que l’ambiance était sympathique.

-C’est un fait. Dis-j langoureusement en me renfonçant dans sur mon banc de cuir d’un confort remarquable.

Je fis signe à Ted qu’il pouvait venir à présent quand il aurait le temps, ce qui serait rapide. Replaçant mes yeux dans les siens je lui demandais sans détour :

-Et sinon le mec de tout a l’heure.. Faisant mine d’hésiter même si dans ma tête tout fut clair, c’était un amant éconduit ? Le genre d’homme qui peut te plaire ?

Question peut être bête, s'il elle l'avait jeté avec une telle force, qu'il voulut réparation. Mon visage étais toujours souriant mais mon regard illisible, il n’y avait rien d’hostile dans ma question, cela passait plus pour une demande du son type d’homme plus qu’autre chose. De plus l'ambiance s'y prêtait à ravir, pour se genre de conversation à coeur ouvert, chacun oubliant sa discrétion. Je misais sur cet effet, bien qu'il pu aussi me désservir, pouvant me faire moi aussi baisser mes défenses..

Au passage quand elle mit ses mains sur la table, je pus observé qu’elle ne portait ni bague, ni bijoux d’aucune sorte, étonnant pour une femme je trouvais, mais ma foi pas si rare que sa ! Cela signifiait aussi qu’elle ne s’était donc aucunement engagé dans la vie envers qui que ce soit, et peut être étais ce aussi un indicateur qu’elle n’appartenait a nulle secte, confrérie et aussi qu’elle n’était peut être pas issu d’une grande famille, ces trois derniers recourant souvent au port d’une chevalière. Tout ceci était sur le compte de la supposition et quelque part je m’en foutais un peu, bien que cela pu être un signe dans quel cas.
Elle fut surprise par ma question sur son type d’homme, effectivement j’avais mis sa sur la table de but en blanc et je revenais ainsi à la charge, elle me répondit tout simplement ceci :

"Seulement un homme qui a du mal à se faire à l'idée que je ne puisse plus lui appartenir..."

Mais y avait-il que cela, je me rappelais encore les paroles de cet homme :

-"Ma belle... Je sais que tu te caches quelque part ici... Tu as vraiment été méchante avec moi."
- "Et tu es partie tellement vite... Mais je ne t'ai pas oublié."

Et sa première réponse à ma réponse là-bas :

- "Disons que l'homme qui me poursuit possède une petite troupe d'une vingtaine d'hommes et que ce monsieur est plutôt rancunier... J'ai peut-être du le contrarier à un moment..." M’avait-elle dit avec ironie.

Il y avait semblait-il « anguille sous roche » d’où mon acharnement à découvrir ce que tout cela caché, puisque je m’étais senti mêlé contre mon grès à tout ceci ! Mon regard resta donc illisible après cette réponse qu’elle me fit, je m’adossais de nouveau contre le dossier du banc.
Ensuite Elle rigola quand je lui demandais s’il était tout à fait son genre d'homme :

"Non... Pas tellement !"

Les raisons en effet me parurent évidente, trop collant, fort dangereux et un poil fous furieux, prêt à vous poursuivre jusqu’où ses parties* et ses acolytes ne le lâcheraient pas en route. L’enfer étant à cent lieux de là !

"Je ne suis pas pour les musclés sans cervelle à vrai dire... Un homme intelligent, discret est plus mon type en général."

Ce qui pouvait paraître paradoxal au premier abords mais en amour, rien ne saurait être étonnant, à par jusqu’où ils nous mènent parfois, ce diable de démon du coeur ! Apparemment et humblement il ne me manquait pas grand-chose pour être dans ses critères, quoi que la discrétion avait rarement mon talent premier jusqu’ici, mais j’avais quelques peu changer depuis le temps.

"Mais parler d'une erreur du passé ne m'enchante pas tellement et veux-tu m'excuser de ne pas m'étendre sur le sujet..."

Et d’un hochement de tête lui dire :

-Je comprend.. Lui dis-je d’un ton neutre comme pour en finir avec sa, acquiescent par cela même sa réponse

Je vis du coin de l’œil que Ted revenait vers nous, une fois à notre hauteur, nos regards se croisèrent et sur nos deux visages se dessina un sourire complice, empli de simplicité. Sa voix grave se fit alors entendre :

-Et bien chers clients que puis-je vous servir ? Nous demanda t-il d’un ton engageant.

Il faisait vraiment admirablement son travail, avec joie, passion et énergie !
Mon regard se posa alors sur celui d’Effinie :

-Les dames d’abords je crois bien. Que souhaites tu pour te réchauffé un peu le cœur ? Dis-je ayant débuté sur un ton galant qui pourtant qui se chargea d’ironie sur la fin de ma phrase. Vous êtes mon invité très chère. Ce accompagné d’un hochement courtoie de la tête.

Rapport à notre précédente discussion sur le type d’homme étant capable de la faire craquer et qui sait de pouvoir faire battre son cœur ? Quand à moi j’avais déjà une petite idée qu’en à ma consommation de ce soir.

*génitales (pour ceux qui auraient pas compris).

"Et bien je prendrais... un kir royal."

Apparemment ce que je venais de lui dire n’était tombé dans l’oreille d’une sourde ! J’arquais un sourcil amusé, tout en jetant un regard en coin à Ted pour voir sa réponse, il parut aussi amusé que moi d’une telle réponse. Non ce n’était décidément pas courant de demandé du Champagne ici, alors avec du Kir ! Je reposais mes yeux bleu-vert sur elle.

-Et bien c’est un choix bien distinguée et qui est tout à ton honneur. Dis-je mielleux à ma compagne de ce soir.

Mais je ne doutais point qu’il n’eût pas une caisse ou deux d’un bon champagne français, le connaissant. Quand au Kir ? C’était un bon commerçant. De plus, il était plus habitué à servir les Moldu que les sorciers, donc qui sait ? Je reposais mon regard sur lui, visiblement il trouvait ce choix tout aussi sophistiqué que moi.

-Il me semble que nous aurons donc un Kir Royal rempli de grâce pour cette jeune demoiselle pleine de raffinement. Dit-il étonnamment charmeur à son tour, puis se tournant vers moi. Et pour toi, je te mets ta petite consommation de d’habitude, que tu me forces à trouver pour tes beaux yeux ?

J’éclatais alors d’un rire cristallin, puis je hochais la tête en signe de consensus. Sacré Ted ! Il s’éloigna alors mi souriant, mi pensif. Je me disais bien aussi que malgré qu’il cède à la requête d’Effinie, ouvrir une bouteille de champagne pour une seule cliente, et à une telle heure, alors qu’il n’y avait hélas rien à fêter pour liquider la dite bouteille, mais j’étais sûr que ce filou trouverait bien un moyen pour retomber sur ses pattes. Comme je l’avais dit avant, c’était un bon commerçant, ce qui contribuait largement à la fidélité de sa clientèle. Replaçant mon attention sur cette chère Eff’ je lui dis alors :

-Il à l’air d’avoir la forme ce soir.. Presque murmurant, puis d’un ton plus engagé et souriant.C’est une chance que tu as, il n’a pas coutume de céder à de telles commandes à une telle heure, mais comme il l’a dit tu le vaux bien. Je finis ma phrase d’une voie plus douce, plus caressante.

Cela valait la peine de lui signifier. Quand à moi je laissais planer le suspens qu’en à ma commande. Mais j’avais grande hâte qu’elle arrive ! Ted ma foi ne s’y était pas trompée sur Effinie, distinction, raffinement. Et aussi sa beauté, son élégance, un cocktail bien charmeur, mais attention toute rose est munie d’épines. Mais avec celle-ci on avait tendance je supposais donc à les oublié quelques peu, ces dites épines. Et moi étais je en train de les oublier ?

Visiblement la Miss appréciait les compliments. A vrai dire quelle femme n’aimait pas cela ? Certaines peu surent d’elles sûrement. Toujours était-il que je demandais si je devais réviser mon jugement sur la prestance de son ascendance, étais-ce un choix du au hasard ou motivé par la naissance une cuillère d’argent à la bouche. Mais est ce que cela avait-il au fond une grande importance ? Je passais cela dit maintenant une soirée agréable, et perdait petit à petit de vu mes véhémences à savoir le fin mot de cette histoire. Surtout ignorant le fait qu’elle pactisait avec celui qui captivait le plus mon attention, celui qui motivé mon retour semi définitif ici en Angleterre et Londres qui plus est !

Elle sembla alors plus distante pendant que Ted s’éloigner pour nous rapporter notre commande. On aurait dit qu’Effinie était assaillit par ses pensées, par des souvenirs ? Je me contentais de la fixer, de mon regardant transperçant, je n’avais nul besoin de mon don pour voir entre les lignes, du moins pas systématiquement. J’essayais de lire « les comportements » des gens m’entourant, d’étudier leurs attitudes, leurs propos ainsi de suite avec tout l’éventail de communication dont était capable l’homme, un atout s’il en est quand on travail au ministère, atout que le bureau des Auror aurait bien voulu exploiter il y a quelques années.

Apparemment le fait de ce trouvait en charmante compagnie, complimenté et quelque part dragué ou choyé à voir le terme que vous préférerez, l’a rendait nostalgique. Son cœur n’était pas mort comme elle le pensait secrètement.

Nos regards se croisèrent ensuite, sentais-je à tord une certaine alchimie entre nous ? Tout était relatif, mais une chose était sur, physiquement nous nous apprécions, mes manières ne semble pas lui déplaire non plus. Soit mais que m’arrivais t-il ? Et la méfiance et la manipulation de tantôt ? Qui décrété qu’il était l’heure à la romance ? Je n’étais sur de mon intégrité tout d’un coup, qui gouvernait en moi alors ? Je n’eus pas le temps d’approfondir la question quand une autre plus sonore qu’interne se fit entendre.

Effinie sourit une deuxième fois et baissant la tête :

"Alors je ne ferais que encore plus apprécier ce kir... Et toi ? Tu vas boire quoi exactement ?"

Elle était bien curieuse tout à coup, d’imaginer ce que Ted pouvait bien me préparer. Je lui sourit alors, j’étais content qu’elle me pose la question, j’attendais cette question, trop heureux de pouvoir raconter ma petite histoire de goût :

-Tu peux, dis-je d’abords à propos de son kir, d’une voix duveteuse. Quand à moi.. J’ai demandé à ce cher Ted si charmant comme tu à pu le voir, je luis fis un clin d’œil, de me ramener une petite liqueur du Nord de la France. Tu verras par toi-même. Finis-je d’un ton mystérieux.

Bien sur je ne tenais pas à lui dire que la dite liqueur était en fait ajouter à la bière, ce qui faisait déjà moins classe, mais soit j’étais Anglais et fier de l’être et comme tel il m’arrivait de boire de la bière, même si celle la était bien un petit excès de gourmandise. Je vis Ted s’extirpait de son bar, un plateau à la main et m’adressant un sourire signe que nous étions en priorité sur sa liste de ses clients à servir.

"De la liqueur du Nord de la France ? Je ne connais pas mais en même temps je ne suis jamais allée en France..."

-C’est un tord qu’il faudra réparer, lui fis-je avec un clin d’œil tandis que je souriais à l’approche de Ted.

Cet « appolon » massif déposa nos verres sur la table en face de nous, un Kir Royal pour elle et un Picon bière pour moi ! Après un regard complice, il s’en retourna à son bar et à ses acolytes postés là. Effinie poursuivit :

"Vous vous connaissez depuis longtemps ? Il a l'air sympa... surtout s'il nous fait passé avant certains autres clients."

Je lui fis alors un grand sourire, cherchant en moi la réponse la plus proche de la réalité, ma mémoire me faisant défaut sur le jour de ma première venue ici.

-Hum.. Je dirais que cela fait quelques temps déjà, depuis ma sortie de Poudlard en fait. Dis-je d’un ton nostalgique, planant. Puis reposant mes yeux sur elle, je vois que tu es observatrice ! Et pour sa défense je dirais que c’est juste un très bon commerçant envers ses fidèles. Terminais-je espiègle.

Le terme de « fidèle » était tout particulièrement bien choisit dans cette ironie, car si l’on venait ici c’était surtout pour sa compagnie, sa bière ayant peut être aussi meilleur goût mais cela du a quoi ? Qui pouvait vraiment le savoir.
Je levais alors mon verre pour trinquer la regardant droit dans les yeux, simplement. Essayant de la sonder de l’intérieur. Puis avec un doux sourire charmeur :

-A quoi veux tu boire ? Lui fis-je d’un ton velouté.

Une chose était sûr moi je le buvais à notre rencontre, à cette soirée quelque peu cocasse, à cette formidable tromperie en fait. Qui jouait avec qui ? Quelle fin serait la nôtre cela se rapprocher..