Dans l'attente... [Effinie Zaccho] (terminé)

Un vent léger soufflait, faisant voleter des feuilles mortes sur la place du village de Godric’s Hollow. Le ciel était gris, mais les rayons du soleil filtraient, et lui donnait cette belle couleur argent que Jules aimait tant. Le vent lui aurait sans doute paru froid si ce n’était que le début de l’Hiver, mais il y était désormais accoutumé. Il portait une lourde cape noire par-dessus sa robe de sorcier, elle-même tissée dans une fibre épaisse qui retenait bien la chaleur et coupait le vent. Le bruissement de ses pas sur les feuilles mortes raisonnait dans la place du village, qui semblait avoir été déserté par ses habitants. En effet, il y régnait un calme reposant. Il n’y avait aucun bruit, pas même le chant d’un oiseau, rien, à part la voix sifflante du vent. Jules avait transplané un peu plus loin en dehors du village. Il avait eu envie d’apercevoir le village de loin ; son goût pour la photographie le conduisait souvent à des réflexes de la sorte. Il avait bien fait de transplaner plus tôt car il avait ainsi pu photographier le village et ce ciel magnifique. Son appareil photo était à présent rangé bien au chaud dans son sac vert-sombre qu’il portait en bandoulière. Mais à cet instant, il se dirigeait vers le banc le plus proche. Son regard vert sombre se posa sur le bel ouvrage de bois qui n’avait rien d’un banc ordinaire, il semblait avoir été travaillé longuement. Jules s’assis. Il espérait qu’elle n’aurait pas de retard. Désirée donnait un cours de duel au fils d’un de ses clients ; il était venu la rejoindre. Elle allait terminer bientôt et il était venu la chercher. Lui-même venait de fermer son commerce plus tôt, en prévision de la soirée qui s’annonçait.

Effinie venait de transplaner à son tour... Mais elle était tellement concentrée sur son objectif qu'elle ne prit pas l'attention d'observer qu'il n'y avait personne sur la place à part un homme au loin assis sur un banc. Elle-même se trouvait à l'opposé de lui et lui tournait le dos. Le vent faisant voler ses long cheveux, elle sortit un morceau de papier d'une poche de sa cape. Sur ce bout de parchemin plus précisément était inscrit une adresse. Effinie était arrivée en Angleterre depuis une semaine maintenant et avait envoyé un hibou à son frère Brennon, le plus jeune de ses frères mais tout de même plus vieux qu'elle puisqu'elle était la petite dernière de la famille. Dans le message, elle l'avait averti de son arrivée en Angleterre et celui-ci lui avait proposé de passer chez lui au village de Godric's Hollow... Il lui avait précisé qu'elle devait partir de la place pour ensuite prendre une rue à sa gauche. Elle tourna la tête (toujours à l'opposé du jeune homme sur le banc) et vit deux rues sur la gauche. Eh ben la voilà bien ! Remarque à gauche... ça dépend de ce qu'on entend à gauche ! Il suffit qu'elle transplane dans l'autre sens et tout change. Son frère était doué pour être précis ça se voyait... Du moins c'est ce qu'elle pensait avec ironie. Elle savait qu'il n'avait jamais été doué pour donner une direction ou décrire quelque chose car il le faisait à sa façon avec une idée bien précise que tout le monde n'a pas forcément. Bon... Elle connait tout de même son frère ! Elle recula légèrement agacée pour mieux voir la place. A gauche... A gauche... En tout il y avait trois rues principales... connaissant son frère il ne pouvait parler de petite rue. Elle vit une Eglise pas loin avec un cimetierre et un bar d'un autre côté. A gauche du bar. Elle en était sûr ! Non pas que son frère soit un alcoolique mais elle ne le voyait pas du tout prendre ses marques par rapport à une église. Elle venait de trouver la rue. Elle s'avança donc vers celle-ci quand elle sentit une présence. Elle tourna son visage et vit le fameux jeune homme sur le banc. Elle le regarda pendant un moment... Vu les données de son frère, elle risquait de chercher longtemps. Peut-être que cet homme connaissait bien le village ! Elle se dirigea alors sure d'elle vers cet homme et dit :

"Bonjours. Es-ce que vous connaissez bien le village ? Car je cherche une adresse et c'est un peu la galère."

Bon. Elle lui avait peut-être fait du rentre dedans mais en même temps elle trouvait inutile de tourner autour du pot pendant cent-sept ans avec des "bonjours", "temps pas forcément beau" ou encore "quelle belle place !". Effinie était comme ça direct et précise. Elle regarda alors le jeune homme attendant sa réponse.

Jules entendit des bruits de pas. Il releva la tête et aperçut une jeune femme assez mignonne qui le dévisageait. Pendant une seconde il avait crut que c'était Désirée. A sa grande surprise, la jeune femme s'approcha de lui. Il la regarda avec curiosité. Qui était t'elle ? Il ne porta pas sa main à sa baguette. Depuis la chute de Voldemort le monde était beaucoup plus sûr et les gens avaient tendance à ne plus être sans cesse sur le quivive.

-"Bonjours. Es-ce que vous connaissez bien le village ? Car je cherche une adresse et c'est un peu la galère."

Jules ne répondit rien sur le moment. Il était venu une seule fois ici, et celà remontait à longtemps. Le seul souvenir qu'il avait conservé clairement dans sa mémoire c'était cette place. Il était venu ici autrefois pour voir de ses propres yeux la maison des Potter, il n'avait que 17 ans. En observant l'inconnue, il eu envie de la photographier. Il aurait aimer capturer l'instant que l'on aurait pu appeller "Hésitation" ou "audace", ce sentiment qui avait dû la traverser lorsqu'elle l'avait abordé, lui, cet homme seul, assis sur un banc par un temps hivernal. Mais il ne voulait pas être mal poli.

-Non je suis désolé, je ne connais pas le village. En vérité j'attends quelqu'un.

Il observa la jeune femme un instant. Ses yeux faisaient sans nul doute d'elle une personne très photogénique. Mais bon sang, était t'il bête à ce point ? Il était perdu dans ses réflexions alors que la pauvre femme était perdue.

-Heu, attendez, en fait, mon amie va arriver bientôt. Elle connaît mieux le village que moi. Peut être qu'elle pourra vous aider ? Vous voulez l'attendre ici avec moi ? Je crains que vous ne croisiez grand monde ici à cette heure là... et les habitants n'ouvrent pas leur porte à tout le monde.

Il lui offrit son plus beau sourire pour la rassurer un peu.

Effinie vit le jeune homme hésiter. Apparemment il n'en savait pas plus qu'elle sur ce village et ses paroles confirmèrent ce qu'elle pensait. Et zut ! La seule personne sur laquelle elle arrive à tomber ne connait rien de ce village ! C'est bien sa veine ! Bon réfléchissons et vite... C'est alors qu'il reprit en lui disant qu'il connaissait quelqu'un, une femme apparemment, qui pourrait l'aider... Le seul truc s'était quel allait arriver. Mais quand ?! Quand elle aura enfin mit la main sur son frère elle lui touchera deux mots... Bon ok elle était incapable d'être en colère contre l'un de ses frères mais bon... Pour le fait que les habitants n'ouvrent pas la porte à tout le monde, elle s'en doutait bien... Elle regarda alors le jeune homme qui lui faisait un sourire pour l'inciter à rester... Elle hésita. Elle remarqua alors un certain charme dans ce sourire. Bon... Qu'es-ce que ça lui coutait de rester cinq minutes là avec cette personne ? Un geste honnorable pour couronner la journée... Comme si elle était capable d'un geste comme ça ! Elle finit alors par lui dire :

"Bon et bien... D'accord. Je reste avec vous."

Elle s'assit alors à ses côtés. Après tout cela ne pouvait l'empêcher de se faire des relations... Cela pourrait peut-être lui être utile par la suite. Elle ne parlait pas forcément d'amitié mais de connaissance. Il y avait bien longtemps qu'elle avait abandonné l'idée d'amitié ou d'amour... Certains pourraient lui dire "et tes frères ? ce que tu ressens pour eux ne serait pas un certain amour qui se dit fraternel ?". Au fond de son coeur peut-être y avait-il un espoir qui se rattachait à ça mais Effinie voyait plus ses frères comme des alliés si on peut utiliser ce terme. Des aliés pourtant précieux mais qu'elle s'évitait de trop fréquenter pour une simple raison : celui d'avoir un point faible. Effinie se refusait de trop s'attacher à ses frères car elle avait appris à ses dépends que cela ne risquait de l'amener qu'à de la souffrance pour elle et pour la personne concernait. La mort de son fiancée, il y a quelques années en était un parfait exemple...

Effinie, après s'être assis, n'engagea pas la conversation tout de suite... C'est dans les moments de silence qu'on apprennait plus à qui on avait à faire que par des paroles qui ne pouvaient être que mensonge... Ainsi Effinie avait très peu confiance voir pas du tout aux personnes qui l'entourent aussi bien que des inconnus. Elle ne comptait donc que sur elle-même et c'est peut-être pour ça qu'elle était solitaire même si elle avait déjà du conduire des hommes comme contre le meurtrier de son fiancé. D'un esprit fort, il est vrai qu'elle avait tendance à prendre les commandes lors d'une missions si elle se trouvait dans un groupe. La stratégie est l'un de ses points forts et lorsqu'elle élabore quelque chose, elle sait en principe ce qu'elle fait.

Le vent soufflait toujours dans les cheveux d'Effinie qui regardait maintenant ce jeune homme, elle se doutait qu'il ne mettrait pas longtemps avant d'engager la conversation...

Jules s'acarta un peu par réflexe de politesse afin de lui laisser un peu plus de place sur le banc. Il espérait que Désirée arriverait vite, non pas parce qu'il n'avait pas envie de rester seul en la compagnie d'Effinie, mais parce qu'il avait peur de lui faire perdre plus de temps que si elle était partie seule à la recherche de l'adresse en question. Il s'en voulait de ne pas mieux connaître le village, il ignorait toujours les choses dont il avait besoin ! Il ne s'étiat intéressé au village que par le symbol qu'il représentait, les quelques lieux de "pélerinage" qu'on pouvait y trouver depuis la chute de Voldemort... Il se promit de demander à son amante plus de précision sur les rues du village. Le silence commençait à devenir pesant, et il se dit qu'il ferait bien de le briser avant qu'il ne soit trop lourd pour pouvoir être rompu :

-Je ne me suis pas présenté, je m'appel Jules. En fait j'attends ma copine, elle donne des cours de duels à des particuliers. Je suis venu la chercher. Elle finit dans cinq minutes. Je suis sûr qu'elle pourra vous indiquer la bonne direction.

Sa jambe s'agitait, c'était un tic qu'il avait quand il était un peu nerveux, il trouvait que ça évacuait l'anxiété. Malgré tout, Effinie avait eu de la chance de tomber sur lui. Apparament on lui avait assez mal indiquer la direction du lieu qu'elle recherchait, et dans ce village c'est très difficile de se retrouver quand on ne le connait pas.

Effinie était partie dans ses pensées quand le jeune homme l'interrompit pour se présenter ainsi que dire qu'il attendait sa petite amie qui donnait des cours. Si elle finit dans cinq minutes alors elle pouvait attendre. Effinie était assez patiente pour ça au moins. Elle lui dit alors à son tour :

"Effinie..."

Inutile de mentir sur son nom puisqu'en angleterre elle était inconnue... Et de toute façon personne ne faisait le rapprochement entre son prénom et son surnom donc il n'y avait aucun risque. Elle acquiéçsa quand il lui dit qu'elle pourrait l'aider à retrouver sa route. Ce pays était si compliqué ! Elle peinait à retrouver ses marques... c'est la première fois qu'elle vient ici et avant elle avait été rarement dans un pays de l'Europe de l'Ouest (à part l'Espagne ou l'italie qui était tout de même un peu différent). Elle avait même vu rouler les moldus à l'envers avec leur... leur... leur engin ! Voiture si c'est souvenir était bon. C'est anglais on l'esprit à l'envers. C'est ce qu'elle avait fini par en déduire aussi bien pour les moldus que pour les sorciers...

Jules... ce nom lui fit sourire car elle pensa automatiquement à un grand empereur... Un empereur dont elle n'aimait pas l'histoire. Elle n'aimait pas ce moldu qui avait été trop caculateur pour son époque... Trop puissant aussi. Effinie n'aimait pas trop que les hommes approchent d'un pouvoir trop grand car ça finissait toujours mal. Elle n'avait pas assez confiance en eux pour croire qu'il était capable de ne pas en profiter... A vrai dire elle avait carrément perdu confiance en les hommes tout cour. Elle avait été trop déçu déjà dans son enfance... Marcos lui avait été différent certes. Mais elle avait trouvé peu d'hommes comme lui. Enfin jusqu'à ce qu'il y en ai un qui lui prouve le contraire mais en attendant elle n'y croyait pas.

"Vous venez souvent ici ?"

La réponse parraissait évidante vu qu'il ne connaissait pas tellement les lieux mais il s'agissait d'une question en cachant une autre du genre "vous venez d'où alors ?"

Effinie... Il lui semblait que c'était un prénom peu courant, et pourtant assez beau. Il fallait continuer d'engager la conversation.

-A vrai dire non je ne suis venu qu'une fois. En fait j'habite dans le centre de Londres ; mais j'ai l'habitude de me déplacer assez loin de chez moi. En fait c'est souvent pour les besoin d'une de mes passions, la photo. Et vous, vous êtes de la région ?

Il ne voulait pas non plus être indiscret, mais ce type de questions permettaient de détendre un peu l'atmosphère. Effinie semblait assez réservée, pourtant elle n'avait pas l'air timide, ou mal à l'aise. Jules pensait qu'elle devait être de nature discrète envers les personnes qu'elle ne connaissait pas. C'était sans doute une façon de se protéger. Jules concevait celà comme une qualité, bien que ça puisse dérouter, car l'on pouvait interprêter celà comme une froideur calculée, un certain mépris. Mais étant donné la situation Jules avait bien compris qu'Effinie ne devait pas être de cette nature. Il frotta un peu ses mains pour les réchauffer. Il aurait dû prendre des gants ! En tout cas il était content de pouvoir mettre un nom sur son visage. Il est étonnant parfois comme le simple fait de connaître le nom d'une personne puisse faire changer notre façon de la percevoir. Jules avait toujours aimé le contact humain. C'était entre autre ce qui l'avait poussé à fonder Le Cochon Brûlé. Celà lui avait permis de faire de nombreuses rencontres, toutes intéressantes.

Le centre de Londres... Elle ne l'oublierait pas si elle avait besoin de le retrouver... pourquoi ? Ben on ne sait jamais ! ça peut toujours être utile d'avoir quelqu'un de gentil dans ses contacts... Il était aussi photographe. Enfin du moment qu'il ne la prennait pas en photo car ça pourrait lui porter préjudice. Elle n'aimait pas trop voir son image défiler un peu partout comme l'avait fait un homme au bar dont elle n'avait d'ailleurs même pas vu la photo en y repensant ! Pour une fois qu'elle n'avait pas été curieuse elle sentait qu'elle avait fait une erreur de lui tourner le dos. Si elle retombait sur lui elle n'hésiterait pas à lui demander cette fois. Son instint n'arrêait pas de lui dire qu'elle aurait du...

Et vous, vous êtes de la région ?

La question qui tue. Elle n'aimait pas mentir mais elle avait peur qu'en disant d'où elle venait ça pourrait lui trahir plus tard. Elle réfléchit rapidement pour que le jeune homme ne voit pas son hésitation... Voyons Effinie ! Faut arrêter d'être parano ! Combien d'Italien ou Italienne vienne ici !!! Elle ne doit pas être la seule ! Elle ne voyait pas où elle pourrait trahir son identité surtout que cet homme ne devait même pas connaitre "la légende de la licorne noire" comme certains disaient...

"D'Italie..."

Les mots lui avaient échappé mais parce qu'elle l'avait bien voulu... Elle se dit que de toute façon si ce n'est pas lui à qui elle l'aurait dit, ce serait avec un autre et son léger acdent l'a peut-être fait tiqué...

-D'Italie ? Ah oui d'accord ! Vous n'êtes vraiment pas du coin, celà va sans dire. Maintenant que vous me le dites c'est vrai que vous avez un accent, dit il avec un sourire. Je n'avais pas remarqué au début. Mais dites moi, quel bon vent vous emmène dans notre pays froid et brumeux ? Est-ce par aventure, ou par...obligation ?

Jules avait tout de même un certain sens de l'humour. Il comprenait mieux pourquoi Effinie parlait peu. Peut être qu'elle ne parlaient pas parfaitement l'anglais ? Ayant beaucoup voyagé durant son année après Poudlard, Jules savait combien l'apprentissage d'une langue pouvait être dur, et l'intégration dans un pays, difficile. En effet même si les sorciers ont certains "moyens" à leur disposition pour apprendre de très nombreuses langues en peu de temps, ça n'était pas à la porter de tout le monde et puis on pouvait faire le choix d'apprendre la langue sans magie. Celà expliquait aussi pourquoi Effinie avait du mal à trouver la rue qu'elle cherchait. Elle devait être perdue, seule dans un pays inconnue. Jules ressentie soudainement de la compassion pour elle. Jules ne connaissait pas l'histoire d'Effinie, il n'avait hélas jamais entendu parler de la Licorne noire. Ses connaissances se trouvaient plutot dans les pays dits "nordiques" et en europe de l'Ouest, un peu de l'Est aussi. Mais le Sud, il connaissait peu, ou n'y étais pas resté suffisament pour avoir connaissance de la Licorne Noire.

Trop de question pour un seul homme mais elle ne pouvait lui en vouloir car elle même pouvait être d'une curiosité maladive... C'est peut-être pour cette raison d'ailleurs qu'elle évitait de s'énerver quand quelqu'un était trop curieux... Elle lui faisait simplement comprendre que cela ne le regardait pas. Mais cet homme n'avait l'air aucunement agressif mais plutôt agréable dans ces questions... Il ne la poussait pas forcément à répondre.

"Non je ne suis pas du tout du coin et d'ailleurs c'est la première fois que je viens ici..."

Ce qui était vrai. Elle avait traversé le monde et surtout l'Est du monde... Mais le Nord... En fait elle était là pas pour le plaisir sinon elle ne serait jamais venu elle devait bien l'avouer. Le pays du froid... des gens bizarres... de l'à l'envers... Elle avait du mal à s'y habituer ! Ils avaient tendance à faire tout l'inverse de chez eux...

"Pays froid et brumeux je vous l'accorde ! Vous avez branchez la fonction pôle nord ici ou quoi ?! J'ai un pull et une cape et j'ai encore froid..."

Elle lui avait dit cela sans retenu... A vrai dire Effinie était direct et ça lui permettait d'éviter la question pourquoi était-elle venu ici... Elle n'aimait pas mentir et lui dire qu'elle vient ici pour réccupérer un objet puissant et au passage tuer une personne... non. Elle n'osait même pas imaginer sa réaction ! Il la prendrait pour une folle et pour une assassin. Dans les deux cas elle serait enfermée et ça n'était pas son but...

C'était donc son premeir séjour en angleterre ! Jules éclata de rire quand elle évoqua de la fonction pôle nord.

-Vous alors ! dit il toujours en riant. C'est vrai qu'il faut s'habituer. Même bien habillé on a froid quand on est habitué au soleil. Et puis cette grisaille, c'est déprimant parfois. Mais j'essaie de prendre ça avec poésie.

Il marqua une pause, réfléchissant. Il ne savait pas pourquoi mais quelque chose lui disait qu'Effinie avec du répondant. Il avait remarqué qu'elle avait éludé sa première question, elle avait répondu par autre chose que la réponse attendue... Il décida de changer de sujet.

-Vous avez eu le temps de visité un peu le pays ? Je ne sais pas si vous avez un pied à terre ? C'est toujours utile pour apprendre à connaître le pays.

Jules ne savait pas si elle était ici pour ça mais peut être en profitait t'elle quand même pour découvrir ces nouvelles contrées.

Effinie n'avait pas encore eu le temps de visiter. Cela faisait une semaine qu'elle était là et elle avait passé son temps à prendre seulement ses marques au chaudron baveur... Elle était sortie au chemin de traverse mais n'était jamais allé très loin. Et là voilà dans un village inconnu du nom de Godric Hallow avec un inconnu du nom de Jules qui attendait sa copine.

"Non... Je ne connais pour l'instant que le chaudron baveur et un bout du chemin de traverse."

Elle se rendit alors compte qu'il était plus facile de parler avec cet homme qu'elle ne l'aurait cru. Un peu trop facile... Elle avait intérêt à faire attention à ce qu'elle disait !

"Un pied à terre ?"

Oh là... c'était quoi cette bête. Elle détestait quand les anglais commençait à parler avec leur expression... Elle réfléchit un instant. Il devait parler peut-être d'un repère. Oui... Elle ne voyait que ça.

"Et bien j'ai mon frère dont je suis sensée retrouver la maison dans ce village mais il a une façon de décrire à en perdre la tête... Et vous ? ça fait longtemps que vous êtes sur cette grande île ?"

"Non... Je ne connais pour l'instant que le chaudron baveur et un bout du chemin de traverse."

Jules ne s'empêcher de sourire. Si elle connaissait le chemin de traverse, c'était déjà un bon point. Presque tout le monde sorcier anglais tournait autour de cet endroit ! Enfin, c'était un peu exagéré. Mais elle y ferait de nombreuses rencontres et y trouverait de quoi se renseigner sur l'Angleterre, de quoi "survivre" si on peut dire.

"Un pied à terre ?"

"Et bien j'ai mon frère dont je suis sensée retrouver la maison dans ce village mais il a une façon de décrire à en perdre la tête... Et vous ? ça fait longtemps que vous êtes sur cette grande île ?"

Il ne put s'empêcher de sourire. Il était près à parier que son frère allait ramasser quand elle serait arrivée à destination ! Jules détestait lui aussi qu'on lui indique mal une destination. Il n'y avait rien de pire pour le mettre en rogne, surtout quand on est pressé, la plupart du temps. ça semblait être fait exprès !

-Moi ? Je suis né ici. Je m'y plais bien. Je connais cette île comme ma poche ! Et... Ah, bien tiens ! Voilà Désirée qui arrive.

En effet, une jeune femme aux cheveux longs et d'un blonc presque blanc marchait vers eux. Elle venait de sortir d'une ruelle qui se trouvait en fasse d'eux. Ses cheveux dépassaient se capuche. Elle portait en effet une longue cape de couleur violette. Elle marchait d'un pas précipité, comme une personne en retard, et frigorifiée. Elle se dirigeait vers eux, les mains dans les poches de sa longue robe de sorcier violette.

Quelques minutes auparavant.

-Aller Hector ! Encore une fois !

-Serpicus Oriculus !

Un grand oeil sans paupière apparut dans les airs. Désirée ne lui laissa pas le temps d'agir :

-Finite Incantatem !

-Voilà, c'était mieux, dit t'elle avec un sourire au jeune garçon - de 14 ans environ - qui lui faisait face, et dont les cheveux sombres et gras retombaient sur son front en une frange presque droite. N'oublis, pas quand tu lances le sort, tu dois toujours levé ton autre bras derrière toi. Celà te permet d'avoir un bon équilibre, et ta baguette en avant te permet de ne pas laisser d'ouverture. Aller, je vais te laisser tranquille pour aujourd'hui !

-Oui madame. Dites, la prochaine fois vous pourrez m'apprendre à deviner les sorts que l'adversaire lance ? Comme vous faites avec moi !

-Oh tu sais, il n'est pas question de deviner, répondit elle avec sérieux, mais non sans une certaine douceur dans la voix. C'est une question d'entraînement. Tout est question d'observation ; le mouvement de la baguette, la position de l'adversaire, la réponse au sort que tu viens de jetter... C'est assez difficile au début, surtout quand le sort est informulé. Mais tu verras, avec de l'entraînement tu deviendras un vrai champion !

L'enfant rit et lui dit au revoir. Il descendit l'escalier en criant "papa papa la prochaine fois Désirée va m'apprendre à deviner les sorts de mes adversaires !". Désirée regarda sa montre. Jules devait être arrivé ! Elle suivit Hector à l'étage du dessous et alla parler quelques minutes à son père, pour lui faire part des progrès de son fils et le prévenir qu'elle en avait terminé avec lui pour aujourd'hui. Il lui proposa un thé, mais elle dû refuser, pour ne pas faire attendre Jules. Il allait la cermoner si elle ne se dépêchait pas. Elle récupéra son sac, sa cape, et s'en alla. Elle s'engoufra dehors, elle se trouvait dans une ruelle. Elle connaissait le village comme sa poche maintenant ! Elle tourna sur la gauche, la droite, la gauche, encore la gauche, passa une sorte de petite pont, et arriva enfin sur la place. Elle avait froid ! Elle mit ses mains au chaud dans ses poches. Elle avait vu Jules droit devant. Il n'était pas seul. Hum... qui était cette jeune femme ? Désirée n'était pas jalouse, mais il était étrange qu'il soit assis à côté de quelqu'un, vraisemblement une femme qu'il ne connaissait pas, du moins pas à la connaissance de Désirée. Elle s'avança vers eux d'un pas rapide, et une fois arrivée à leur hauteur elle se tourna vers la jeune femme :

-Bonjour !Pui elle se tourna vers Jules ; Salut toi ! Je n'ai pas été trop longue j'espère, je me suis dépêchée.

Mais elle ne lui laissa pas le temps de répondre. Elle se tourna tout de suite après vers Effinie.

-Je suis enchantée de faire votre connaissance ! Moi c'est Désirée.

Effinit l'écoutait dire qu'il était né ici... C'est alors qu'il parla d'une femme qui venait d'apparaitre sur la place. Avant même qu'elle ait le temps de dire quelque chose, cette femme lui dit bonjours ainsi qu'à Jules puis se présenta. Effinie ne laissa rien paraitre mais elle était surprise qu'une femme qu'elle ne connaissait même pas vienne lui dire qu'elle était enchantée de la connaitre (surtout qu'elle ne la connaissait pas) et lui dire son prénom sans préambule. Une femme qui avait l'air bien énergique et trop direct. ça en était affolant pour Effinie et elle trouvait que ça virait limite à de l'imprudence... Elle grimaça intérieurement.

"Euh... Bonjours..." fut les seuls mots qui puent sortir de sa bouche.

A l'attitude de la jeune femme elle en déduisit qu'elle se trouvait être la petite amie de Jules. Et bien ça promet si c'est elle qui doit la guider jusqu'à son frère car Effinie ne la sentait pas du tout... Impossible de dire pourquoi mais elle était beaucoup plus méfiante à présent. Elle regarda Jules qui regardait Désirée qui la regardait...

"Effinie..." finit-elle par dire.

Elle n'était plus très sûre de vouloir de l'aide finalement... En fait c'était le ton enjoué de la jeune femme envers Effinie qui la gênait. Elle ne la connaissait même pas !!! Rah c'est anglais... Elle n'arriverait jamais à les cerner. Elle n'avait jamais vu quelqu'un aussi énergique et enjoué que cette Désirée et ça en lui donnait le mal de tête. A vrai dire Effinie n'avait pas l'habitude. Etant méfiante envers les autres, elle rencontrait peu de personne comme ça car elle ne prenait pas le temps de les connaitre sauf si cette personne lui ressemblait ou pouvait lui servir. Effinie n'était pas une fille qui agissait avec un désintérêt total envers les autres... Voir une personne comme ça la faisait limite flipper car c'est le genre de personne qu'on ne peut contrôler ayant des réactions trop imprévisibles et extravagant. Voilà comment elle voyait Désirée au premier abord mais après elle se trompait peut-être...

Elle laissa Jules alors lui expliquer ce qu'elle pouvait bien faire là avec lui car ne la connaissant pas elle se voyait mal jouer ce rôle...

-Oh désolé, s'exclama Jules, je ne vous ai pas présenté. Désirée, je te présente Effinie, elle m'a demandé de lui indiquer sa route mais comme je ne connais pas bien le village et que tu allais bientôt arriver, je lui ai proposé d'attendre ton arrivée avec moi.

Jules riait intérieurement. La pauvre Effinie devait être quelque peu désarçonnée par la fougue de Désirée, qui comme il le lui rappellait souvent, "pète un peu trop le feux".

-Effinie est Italienne, elle ne connait pas le coin.

Il était quasi certain qu'elle saurait lui indiquer sa route. Elle donnait des cours de duel ici depuis quelques semaines, et le village n'était pas immensément grand. Et puis elle était serviable, il la voyait mal refuser. Surtout pas ce temps, il serait cruel de la laisser égarrer dans ces rues et ruelles si désarçonnantes quand on ne les connait pas.

Tout s'expliquait ! Désirée espérait sincèrement qu'elle connaîtrait le lieu qu'Effinie recherchait.

-Aaah d'accord, dit elle, ok il n'y a pas de problème ! Je donne des cours ici depuis un petit moment, je me suis bien familiarisé avec le village. Vous savez Godric's Hollow, c'est une sorte de lieux devenu mythique ici. Je suppose que vous devez connaître l'histoire de Voldemort, ce sorcier dont personne n'osait prononcer le nom. Eh bien ici c'est le village de Harry Potter, il est né ici. La maison de ses parents se trouve toujours ici, mais elle est en ruine. Mais peu de personnes connaissent bien le village, ça s'arrête souvent à deux ou trois lieux dits de "pélerinage"...

Elle marqua une légère pause. Elle s'était encore laissée aller à parler pour rien dire. Mais bon, la situation l'exigeait. Elle voulait mettre Effinie à l'aise. Elle vit que la jeune femme tenait en main un petit papier. Il devait s'agir des indications qu'on lui avait donner pour se repérer.

-Vous cherchez quelle adresse exactement ? interrogea t'elle.

Si c'était trop compliqué elle l'accompagnerait.

Effinie ne dit rien laissant parler Jules lui expliquant la situation. Le visage de la jeune femme s'illumina alors et Effinie su dès ce moment qu'elle allait regretter d'avoir demander de l'aide.... La jeune femme ouvrit la bouche et alors Effinie n'en voyait pas la fini. Cette femme débite mot sur mot ! S'en est hallucinant et déroutant car finalement on en retient rien du tout !!!! Elle avait horreur de ça. Vu comment c'était parti elle allait plus en savoir sur la vie de ce "Harry Potter" que d'elle... Elle n'aimait pas ces personnes car finalement elle parlait, elle parlait et à la fin Effinie ne sait rien d'elle. Si c'était pour la mettre à l'aise c'était raté car Effinie se trouvait crispée sur elle même...

-Vous cherchez quelle adresse exactement ?

"Euh..."

Avec toute ce débit Effinie ne savait même plus ce qu'elle faisait ici sur le coup. Elle eut un temps avant de dire :

"En fait on m'a donné dans indication comme "à droite, à gauche, à droite" mais pas de truc concret à par un pont... On m'a dit que je devait passer un pont et puis après c'est encore le flou pour ensuite parler d'un très grand chaine et d'une maison rose saumon avec des volets peint en violet, mauve..."

Elle allait vraiment maudire son frère une fois arrivée !!! Elle se rendait compte que ce qu'elle avait n'était vraiment pas précis.

Désirée réfléchit un instant. Un pont, un très grand chêne, une maison rose saumon avec des volets peints en violet... Est ce que c'était bien la maison à laquelle elle pensait ?

-Hum... je pense peut être savoir où cette maison se trouve. Mais c'est un peu compliqué pour y aller, ce serait peut être plus prudent si nous vous y accompagnions ? proposa t'elle avec gentillesse.

Elle pourrait tout simplement lui donner la direction mais elle avait peur de la noyer dans la masse des informations. Elle même n'appréciait pas tellement qu'on lui indique son chemin avec de tant de complexité, si bien qu'au final on regrette d'avoir demander par où aller. La maison que recherchait Effinie se trouvait bien à proximité, mais le village étant ce qu'il était, il était très difficile de se repérer par rapport à une autre maison, une rue, un arbre, ou une grande croix, enfin quelque chose de ce genre. Désirée aurait été cruelle de ne pas proposer de l'accompagner. Et puis elle avait l'air sympathique, mais elle semblait un peu perdue, et peut aussi gênée.

Effinie vit la jeune femme lui proposer de l'accompagner... Son frère avait vraiment envi de mourrir ou peut-être qu'elle lui arracherait les doigt un par un avant de l'achever !!!! Elle ! l'accompagner ! Elle !!!! Arrivée chez son frère elle risquait de connaitre toute l'histoire de l'Angleterre à ce stade ! Elle lui sourit mais grimaçait à l'intérieur. Bon on respire... Et on lui dit surtout pas non. De toute façon c'était la torture ou elle voyait pas son frère mais ce sacrifice lui coutera cher ! Elle allait s'en souvenir de cette journée !

"oui je veux bien..."

Et surtout on n'oublie pas le merci -_-"

"... et merci !"

Avec un grand sourire Effinie !!!!! Heureusement qu'elle était douée pour faire passer n'importe quel sentiment sans que la personne se doute que c'est de la pure comédie !

"Bon et bien je vous suis..."

Pour une heure de torture intenpestif............

Jules croisa furtivement le regard de Désirée et lui sourit. ça le rassurait qu'Effinie n'ai pas attendu tout ce temps pour rien. Désirée avait signe à Jules et Effinie de les suivre, elle traversa la place en marchant droit devant elle. Jules s'était levé et la suivait. Il jeta un regard en biais à Effinie. Il allait lui demander qui elle était venue voir ici mais il jugea que c'était un peu trop indiscret. Après tout elle lui avait initialement demandée son chemin, elle n'avait pas cherché à entamer la discussion plus que celà. Jules marchait donc aux côtés de Désirée et d'Effinie, silencieusement. Il cherchait quelque chose à dire. Désirée était visiblement concentrée sur le chemin à prendre. Au bout d'un moment il finit par dire :

-J'adore ce village, il est vraiment beau non ? Il a un charme particulier. Je ne sais pas si c'est son histoire qui m'influence, mais j'aime beaucoup l'architacture des maisons. Vous savez si les villages sorciers sont nombreux en Italie ?

Désirée mérchait toujours légèrement devant eux, d'un pas prudent. Elle jetait des regards de tous côtés, visiblement pour être sûr de ne pas louper telle ou telle rue.

Quand Désirée engagea le pas sans ouvrir la bouche Effinie fut agréablement surprise. Peut-être que finalement elle lui épargnerait l'histoire de l'Angleterre...

-J'adore ce village, il est vraiment beau non ? Il a un charme particulier. Je ne sais pas si c'est son histoire qui m'influence, mais j'aime beaucoup l'architacture des maisons. Vous savez si les villages sorciers sont nombreux en Italie ?

Pourquoi elle parlait toujours trop vite... Et la revoilà partie !!! Comment allait-elle garder son calme pendant tout le chemin ? Elle ne le savait pas mais ça lui demanderait beaucoup d'efforts.

"Comme partout... L'angletterre n'est pas le centre des sorciers."

ça lui avait échappé. Elle savait qu'elle ne tiendrait pas longtemps. Heureusement qu'elle l'avait dit sur un ton calme !

"En Italie, comme en Espagne ou d'autres pays, les sorciers sont nombreux et les villages de sorciers aussi..." rattrapa-t-elle.

Elle la suivit alors dans une nouvelle rue. Effinie prenait le soin de regarder bien où elle passait pour pouvoir le refaire une deuxième fois.

Désirée ne répondit rien. Elle avait entendu la réplique d'Effinie. Mais elle ne se laissa pas abuser par sa son self-control. Elle était comédienne, et elle savait reconnaître quand quelqu'un jouait un rôle. Effinie jouait-elle vraiment un rôle ou était-ce son imagination qui la poussait à croire ça ? Elle lui accorda le bénéfice du doute. Après tout elle ne la regardait pas quand elle avait dit ça, mais la première phrase ne lui avait pas échappé. Jules aurait pu ressentir la même chose s'il avait poussé le théâtre plus loin, mais tout celà était trop loin derrière lui pour qu'il puisse le remarquer. Cependant il était très observateur et tôt ou tard il risquait de s'apercevoir que la réserve d'Effinie n'était peut être pas si innocente que celà.

-Il faut prendre la rue à gauche, dit Désirée d'un ton calme.

Elle jeta un rapide coup d'oeil alentours ; à présent elle était sûr de ne pas se tromper. D'après les indications de la jeune femme ils étaient sur la bonne voie. Au bout de quelques minutes ils tournèrent cette fois à droite, dans une ruelle qui serpentait en pente abrupte. Certains pavés étaient humides et glissants. Quelques maisons charmantes jalonaient cette rue grimpante, à leur fenêtre de belles fleurs aux couleurs étonnaments vives pour la saison. Sûrment des plantes magiques. Après avoir grimper cette grande rue, ils se retrouvèrent devant un grand arbre.

-C'est à gauche cette fois, dit elle, légèrement essouflée par la montée qu'ils venaient de gravir.

On apercevait un pont en contrebas. Ils n'étaient plus très loin.

Effinie suivit la jeune femme sans rien rajouter d'autre. Une fois lui avait échappé mais pas deux. Et si elle voulait retrouver la maison de son frère, c'était malheureux à dire mais elle avait besoin d'elle ! Rah... elle n'aimait pas savoir ça ! Mais si son frère aussi pourrait arrêter de fonctionner dans sa logique pour penser à celle des autres ! Elle n'en serrait pas là à supporter une bavarde infiniment.... bavarde ! C'est alors qu'elle vit le petit pont. Oufff !!! Elle y était presque ! Elle suivit cette jeune femme te son petit ami encore un petit moment et ils arrivèrent enfin devant la maison tant cherchée ! Son frère allait passer un sal quart d'heure !

Elle se tourna vers Désirée et fut bien obligée de reconnaitre qu'elle l'avait fort aidé. Elle lui dit alors les mots :

"Merci" dit avec sincérité.

Peut-être que cette fille l'agacait royalement mais elle l'avait aidé et c'était donc la mondre des choses ! Elle se tourna alors vers Jules et plus pour le faire exprès dit :

"ça a était un réel plaisir de vous connaitre..." avec un petit sourire qui accompagné le tout.

Ben quoi ? Elle n'avait pas le droit de faire ça ? Ben elle venait de le faire quand même ! Peut-être que Désirée s'en foutrait d ce petit sourire et de ce compliment en tout cas, elle avait maintenant la maison de son frère devant les yeux et était bien décider à lui montrer que le plus terrible de la famille n'était surement pas Tiziano mais elle.

"Et bien je crois que nos chemins s'arrêtent là !"

Enfin......... C'était pas trop tôt !

Ils étaient enfin arrivés devant la maison. Effectivement c'était compliqué pour la trouver. Elle ne se trouvait pas loin, mais il fallait emprunter biffurquer dans de nombreuses rues. Jules observa un instant la maison. Elle ne lui disait rien. Il ne s'était jamais aventurer dans cette partie du village. Désirée en revanche semblait connaître ce coin là. Jules écouta Effinie remercier Désirée, puis s'adresser à lui. Il lui rendit son sourire et lui répondit :

-Le plaisir est partagé. Eh bien, je vous souhaite une bonne continuation. J'espère que ça ira pour le retour !

Le retour semblait cependant plus facil. La place était bien plus facile à trouver dans ce sens, enfin, peut être que ça venait aussi du fait qu'ils avaient pu voir un peu où passer... En tout cas Jules était content de ne pas rentrer seul. Il avait pourtant un bon sens de l'orientation, mais il n'avait pas trop fait attention à la route en vérité, il avait quelque chose d'autre à l'esprit.

-Au revoir !

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