[Ménagerie magique] Un nouvel animal de compagnie ?

Cellendhyll était surpris. Surpris car Mahiré parlait facilement. Son métier était certes confidentiel, mais pour le reste, elle avait répondu sans tabous. Un des autres changements qui avaient eu lieu chez la jeune femme. Auparavant, elle l'aurait envoyé baladé.

Je ne t'imaginais pas au ministère. Je reste sur l'idée du bureau et des fenêtres fictives. Même si je ne doute pas qu'il doit y avoir des département plus intéressant !

Dit il simplement. Il n'ajouta rien sur le sujet. Si c'était secret, il n'irait pas la bombarder de question. Il savait rester à sa place.

Note que je ne te voyais pas non plus publier des livres pour enfant.

Ajouta t il cette fois véritablement surpris.

Mais c'est vrai que d'après ce que je me souviens tu était un peu artiste.

Nota-il, faisant appel à d'ancien souvenir. Il ne parla pas du père d'Aya. Il préféra rester pudique sur la question. Surtout devant la petite fille, qui même si elle jouait avec le chaton, n'avait peut-être pas envi d'entendre parler de son défunt père.

Elle non plus ne s'imaginait pas il y a quelques années travaillant au Ministère de la Magie, enfermée. Pourtant elle avait déccrochée un poste et s'y plaisait. C'était vrai qu'elle ne dessinait bien et il n'y avait pas de trame très importante dans une histoire pour enfant donc elle s'en était bien sortie lorsqu'elle était seule.

- Le projet de ces livres pour enfants n'était pas le mien, j'ai simplement contribué à sa réalisation.

Revoir Cell' lui faisait repenser à la personne qu'il avait connu, elle avait beaucoup évolué, ça devait lui faire effectivement tout drôle. Au fond elle avait toujours les mêmes vices même si certains s'étaient atténués. Le fait de repenser à cette période de sa vie n'était plus douloureux à présent car elle avait tiré un trait sur son passé.

- Tu dois sûrement avoir l'impression d'avoir une nouvelle Mahiré devant toi...

S'il le pensait réellement, il se trompait =D Elle avait certe évolué mais pas changée. Elle était toujours la même sauf qu'en vieillissant elle se sentait encore un peu plus supérieure aux autres et était devenue moins capricieuse, légèrement. Elle avait simplement apprit à être plus respectueuse pour avoir ce qu'elle voulait.

Si Mahiré aimait sa vie, c’était bien pour elle. Elle était partie de loin pourtant. Ses parents étaient décédés et sa seule famille était une tante mangemort inquiété lors d’un procès pour enlèvement. Des filles de Poudlard, June Perkins avait été enlevé par cette Thaïs Lin. Mahiré l’avait vécu durement. A partir de cette époque elle avait été vraiment seule. D’autant que Cell’ et elle était brouillé à l’époque. Elle s’en été bien sortie finalement. Elle avait aimé quelqu’un qui semblait-il l’avait aimé en retour. Elle avait une charmante fille. Et un métier qu’elle avait l’air d’apprécier.

Tu à l’air d’avoir beaucoup changé en effet.

Dit-il lentement. Regardant sa boutique. Lui aussi avait changé. Il était bien plus mur et plus réfléchis. Mais tout comme elle, dans le fond, il restait le même. Un peu plus tolérant peut être. Il avait plus de sang froid, il était plus réfléchis, plus posés.

Je trouve que tu à bien réussit, d’autant que ça n’a pas du être facile.

Sa voix n’était pas compatissante, plutôt admirative. Il admirait la classe des battants dons été issus Mahiré. Pour lui-même c’était un peu différent. Sa vie n’avait pas été facile, mais il avait par ailleurs eu beaucoup de chance et il avait une facilité naturelle à se sortir de certaines situations difficiles.

Le temps passait, cela devait faire plus de trente minutes qu'elle était dans la boutique. Le temps de choisir le nouveau chat qui les rejoindrait et de prendre des nouvelles de Cell'. Après tout ça faisait si longtemps qu'elle ne lui avait pas parlé qu'elle pouvait bien s'attarder un peu, surtout qu'Aya semblait être aux anges avec son chatcoon. A vrai dire il avait raison, Mahiré avait beaucoup changé mais en quinze ans, c'était un peu normal, elle n'aurait pu vivre au contact des autres en gardant son esprit de misanthrope. Tout le monde évolue au cour de sa vie, elle était certaine que Cellendhyll aussi avait changé, même si un dragon reste un dragon, il ne change pas en boursoufflet.

Elle était fière d'avoir réussi à concrétiser des projets, même si certains n'étaient pas les siens. Elle avait apporté son aide à l'homme qui vivait avec elle autrefois. Malgré le fait que Mahiré était une bonne élève à Poudlard elle n'avait pas continué ses études car il lui était impossible de les payer. Elle avait alors travaillé dans un pub pendant trois années avant de rencontrer le père d'Aya, de faire les illustrations de ses livres. Elle avait continué un petit moment, le jour ou elle avait décidé de cesser la série de livres délimitait sa vie. Elle avait accepté sa disparition, il fallait qu'elle continue d'avancer mais elle n'était plus seule à présent. Mahiré ne s'attachait pas facilement aux autres mais lorsqu'ils avaient conquis son cœur c'était pour très longtemps.

- C'est vrai tu as raison, ça n'a pas été facile. Je suis fière d'avoir réussi ce que j'ai à chaque fois entreprit. L'idée que rien ne me résiste commence à être bien ancrée dans ma tête.

Dit elle avec un brin de malice. En fait ça l'avait toujours été. Mais Mahiré était une fonceuse et une battante, elle se relevait toujours et arrivait toujours à ses objectifs.

- La vie monotone que t'offre cette boutique ne te dérange pas ?

En effet, c'était surprenant de voir l'ancien Serpentard enfermé dans un train train quotidien, ouvrir la boutique, les clients, statut de commercial, fermer la boutique. Même si les clients offraient une certaine diversité c'était en soi toujours la même chose. Cela surprenait Mahiré qui avait gardé un souvenir d'homme actif de Cell'.

Mahiré avait raison, un dragon garde sa nature à jamais, même s’il peu vieillir ou s’assagir et décider de ne plus cracher de flamme. Mais jamais il ne serait autre chose qu’un dragon. Si l’on peut changer d’attitude ou de comportement, on ne peu modifier complètement sa nature profonde. Au plus on peu l’enchainer au fond de soi. Ce que Mahiré avait peut être fait. Ou alors c’était un masque et derrière celui-ci elle était toujours égale à elle-même. Un peu comme lui, il jouait un rôle, endossait un costume, mais personne ne savait qui il était réellement. De ceux qui l’avaient connu au collège il n’était pas resté proche durant ses années de vagabondage. Les seuls qui le connaissaient assez bien était partis dans la nature. L’un deux, Brian Matthew qui l’avait toujours très bien cerné était aux abonnée absent. Quant à Cassie Tieva, elle était retournée en Bulgarie pour épouser Hagreaves. Cela donnait la nausée à Cell’ rien que d’y songer. Il détestait cet homme et surtout l’idée qu’il ait pu mettre dans sa couche la magnifique jeune fille aux mèches argenté. Toujours était-il que ceux qui aurait pu voir clair dans son jeu du gentil tenancier de magasin n’étaient pas là pour le faire et c’était tant mieux.

- La vie monotone que t'offre cette boutique ne te dérange pas ?

Mahiré le connaissait bien également. Mais, il savait qu’il était crédible dans se rôle qu’il jouait depuis des années maintenant.

Crois-moi, c’est loin d’être aussi monotone que tu le pense. Il y les clients mécontents, les animaux récalcitrants et puis les voyages pour observer et acquérir des perles rares.

Dit-il en souriant nonchalamment. Un sourire bien différent de ceux dangereux et affuté qu’il pouvait lancer avant une bataille.

Et puis, j’ai beaucoup vagabondé auparavant. L’étude des créatures magiques m’a fatigué, j’avais envi de calme…

Expliqua t il avec un accent de sincérité tout à fait convainquant.

Mahiré observa un long moment Cellendhyll sans rien dire. Si elle avait changé, elle avait devant elle un Cell' totalement métamorphosé, ça sautait aux yeux. Il parlait avec un ton simple, son visage était détendu, il souriait même. La jeune maman n'était tout à fait convaincue que cette nouvelle personne lui plaise entièrement. Mais après tout elle ne l'avait pas vu depuis des lustres, voir plus. Alors c'était peut être normal qu'il n'y ai pas d'animosité, même si la lueur froide qui dansait habituellement dans les yeux de son ancien camarade Serpentard créait une espèce de vide elle ne pouvait le blâmer d'être devenu calme. Elle n'allait pas jusqu'à penser qu'il soit devenu gentil mais il semblait avoir trouvé la paix, enfin c'était ce qu'il dégageait, après elle même ne donnait pas l'air d'être sur le qui vive.

Mahiré était la pro des silences gênant et parfois même elle s'amusait à les créer pour déstabiliser son interlocuteur. Enfin, elle était sereine et il était difficile de l'ébranler.

- ... du calme.

Dit elle après un long silence. pendant lequel elle avait planté ses yeux noirs dans ceux émeraudes de Cell'. Le calme elle ne l'avait jamais trouvé, peut être qu'en fin de compte c'était agréable mais elle restait septique sur le sujet.

- Et alors ? Une vie calme te convient ?

Elle ne doutait pas que c'était ce qu'avait recherché le jeune homme, enfin ils n'étaient plus tellement jeunes..., mais elle n'était pas convaincu que cela lui plaise vraiment. C'était dur de l'imaginer dans une routine quotidienne, rangée et pour elle ennuyante car s'était comme ça qu'elle voyait le calme.

Le calme me conviens en effet. Après les voyages et le mouvement incescent de ma vie, j'avais envi de me poser.

Répondit-il simplement. Effectivement, ils avaient bien changé pendant toutes ses années. L'animosité qu'il y avait eu entre eux paraissait si loin, presque futile. C'était assez étonnant.

ET toi, ta vie de maman comblé te conviens ?

[HJ Désolé pour le temps et la réponse courte, mais j'ai perdu le fils, si on clôturait ?]

Mahiré laissa échapper un léger soupir, ce n'était pas du tout signe qu'elle s'ennuyait mais le fait que Cell' lui parle d'être une maman comblée réveillait certaines haines...Sa mère elle même lui avait dit un jour qu'elle ne pourrait jamais connaitre le bonheur et cette phrase on lui avait ressortit pas qu'une seule fois dans sa vie.

- On fait avec ce qu'on a.

Mahiré était loin d'être comblée car toutes les personnes chères à ses yeux disparaissaient, comme si elle apportait la malchance partout où elle passait. C'était pour cette raison qu'elle se démenait pour protéger la seule chose qui comptait à ses yeux: sa fille.

- Bon, il faut absolument que je passe chez Mme Guipure comme je te l'ai déjà dit donc nous allons te laisser à ton...zoo. J'espère pour toi que ce chatcoon n'est pas ensorcelé sinon tu as du soucis à te faire.

Dit elle en avançant d'un pas vers Cellendhyll, son regard de panthère sondant son visage. Il s'agissait à la fois d'une "petite blague" (si on peu appeler ça comme ça, parce que Mahiré n'était pas vraiment connue pour son humour...) et d'une véritzble mise en garde. Qui a dit qu'elle était devenue inoffensive ?

Hj: Très bonne idée!

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