[Ménagerie Magique] Un hibou.

Compte Administrateur Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 19/11/2007

Un hibou grand duc à l'allure noble, fier de sa mission, vint se poser aux abords de la Ménagerie Magique. Sa précieuse missive était destinée au gérant de la boutique, et le hibou avait reçu pour mission de ne pas revenir au bercail sans une réponse entre ses griffes. Il chercha de ses yeux dorés le destinataire de son message, et alors qu'il le lui délivrait, il le fixa intensément pour lui faire comprendre que ce message exigeait une réponse imminente.

>> Contenu du message :

« Cher Monsieur de Cortavar.

Mr Larigole, de la rédaction du Margoulin, nouveau journal en pleine élaboration, aurait besoin de savoir pour un article de la rubrique Économie, quel est le chiffre d'affaire de votre commerce. Ceci restera bien entendu confidentiel, et ne servira qu'à élaborer les statistiques dont nous avons besoin.

Nous vous remercions d'avance pour votre précieuse collaboration,

l'équipe du Margoulin. »

Cellendhyll de Cortavar le gérant de la ménagerie magique qui venir d'en finir avec un client particulièrement indécis, revenait à son office en pestant intérieurement contre ses sorciers farcit à la bouse de dragon incapable de différencier un terrier d'un Croup !

Il releva la tête et vit, juste devant lui, un hiboux grand duc et soupira avant même de prendre l'enveloppe. Quand on se donnait la peine d'envoyer du courrier courte distance avec des animaux aussi tape-à-l'œil, c'était nécessairement un enquiquineur.

Le sorcier prit la missive et la lu. Il avait bien deviné. il jeta un coup d'œil au hiboux. Son regard jaune en disait long. Il était là en attente d'une réponse. Il avait envi d'écrire une lettre d'insulte mais se retient. nouveau journal inconnu ou pas, il n'avait pas envi d'avoir mauvaise presse.

Cell' consignait tout caque achat, chaque ventes, même celles qui n'étaient pas réglementaires dirons-nous. Sur un cahier à part et sous clé évidement. Il ne faudrait pas qu'un inspecteur, même charment au délicieux yeux violet tombe dessus par inadvertance. Toujours était-il qu'il n'avait jamais fait de calcul. Ça allait lui prendre du temps de produire une estimation chiffré exacte.

Il soupira de nouveau et se rendit à 'arrière boutique sortant le livre officiel. les marges bénéficiaire n'étaient pas énorme pour celui-ci, Cell' le savait. toutefois, ce n'était pas rien non plus. Contrairement à ses prédécesseur, Cell' allait bien souvent capturer lui même certains animaux, traiter directement avec les éleveur et il avait lui même plusieurs élevages dans sa propriété des Orcades.

Il commença à faire des calcul avec sa baguette, jetant de temps en temps un regard au Grand duc qui l'observait toujours. Parvenu à un résultat peu satisfaisant, Cell' changea quelques chiffres. Il était loin d'être idiot. Il savait qu'on lui enverrait quelqu'un si il y avait des choses peu claires. Notamment un chiffre d'affaire trop bas, par rapport à la santé qu'avait l'air d'avoir sa boutique.

Il prit ensuite une plume et la trempa dans son encre favorite, la verte. Il gratta le parchemin de sa fine écriture et enfin, se relit.

Code:: [i]Cher Monsieur LARIGOLE, Rédacteur du Margoulin,

Je suis au regret de ne pouvoir répondre dans l'immédiat à votre requête. J'aurais souhaité en savoir plus sur l'article que vous écrivez ainsi que sur votre journal. Je suis cependant tout disposé à vous recevoir dans mon échoppe,

Cordialement,

Cellendhyll de Cortavar[/i]

Compte Administrateur Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 19/11/2007

Lorsqu'il vit que Cellendhyll rédigeait une réponse, le hibou sembla satisfait, et parut même un peu plus détendu (si c'est possible chez un hibou). Une fois cette réponse terminée, le hibou grand duc s'empressa de s'en emparer, avant de s'envoler à toute allure vers les bureaux du Margoulin. Cependant, il ne tarda pas à revenir à la ménagerie magique : une heure plus tard, il était exactement au même endroit, une nouvelle lettre coincée dans le bec, le regard aussi fixe que la fois précédente. C'était un hibou très bien dressé.

>> Le contenu du second message était celui-ci :

« Cher monsieur de Cortavar.

Étant très impliqué dans la création du journal, qui provoque une grande effervescence au sein de nos bureaux, je suis dans l'impossibilité de vous rencontrer avant la parution du premier numéro, dans un mois. Mon article, qui portera sur l'intérêt pour un commerçant d'être placé dans une rue célèbre comme celle du Chemin de Traverse, doit absolument paraître dans ce premier numéro. Je vous serais donc gré de me faire parvenir vos chiffres le plus rapidement possible.

Cordialement,

Julius Larigole. »

HJ dsl complètement zappé

Cellendhyll lu le nouveau message et se renfrogna. Il voulait des info mais n'avait pas 5 minutes pour le rencontrer tout cela était louche, trop louche. Cell' n'avait aucune confiance dans les journalistes. Il s'en méfiait comme de la dragoncelle. Et cet andouille de hiboux qui le fixait. Il voulait une réponse c'était à ne pas manquer. Pourquoi voulait-il connaître le chiffre d'affaire de son commerce ? L'espace d'une seconde, Cellendhyll envisagea la paranoïa. Mais il savait que sa prudence était motivée par autre chose que des troubles psychologique. Il menait des activités parallèle et il était évident que tout ce qui touchait à ses livres de comptes était, dans son esprit, classé matériel sensible. Il fronça les sourcils partagé entre l'idée d'envoyer balader le rédacteur qui n'avait même pas la politesse de le rencontrer, et la curiosité. il était bien tenté d'indiquer quelques chiffres juste pour voir jusqu'où cela pouvait mener. Il était tout à fait conscient que c'était prendre un risque. Et le risque c'était justement tout ce qui mettait du sel dans la vie de Cell'. Il jeta un regard en coin au hiboux et pris de nouveau sa plume.

Code:: Monsieur Larigole,

Je suis au regret de vous annoncer refuser votre requête ; N'ayant aucune preuve de votre identité, ni de la réalité de l'existence de votre article, je ne peux vous divulguer mes chiffres de la sorte.

Cellendhyll de Cortavar

Non, le gérant de la ménagerie magique ne pouvait décemment pas écrire cela par hiboux. Ce n'était pas professionnel de sa part et encore moins de la part du pseudo journaliste d'avoir cru qu'il le ferait. Il attacha son courrier au hiboux et le regarda partir.

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