Quelques courses[PV Livie Sanchez...]{Terminée}

Briac s’était levé assez tôt le matin pour pouvoir arriver rapidement au chemin de traverse car il avait beaucoup de fourniture à acheter et il ne souhaitait pas passer sa journée dans ce lieu. Il avait pris comme habit un pantalon noir munis d’une ceinture marrons et une chemise blanche, sa tenue préféré et celle qui portait le plus souvent (il change de vêtement bien, il ne remet pas les sales). Il avait déjà croisé Livie une fois durant les vacance et préféré l’éviter jusqu’à à la rentrée bien qu’une partie de lui souhaitait la revoir le plus rapidement possible. Il passait toujours énormément de temps dans sa chambre à réfléchir et revenait toujours aux même conclusions ce qu’il énervait au plus haut point. Il fallait dire que la conclusion du fait qu’il était amoureux d’elle-même si elle était irréfutable ne l’enchantait guère. Il fallait dire que pour lui, la jeune fille avait tout d’une tigresse qui sautait sur sa proie, donc il aimerait mieux ne pas trop la croisée.

Il était passé à Gringotts avant de se diriger vers l’apothicaire pour renouveler son stock de potion. Il avait fait toutes les boutiques et il ne lui restait plus qu’à acheter ses livres mais aussi un livre qu’il souhaitait trouver depuis quelque temps. Il passa rapidement à un glacier où il s’acheta une glace à la Noisette qu’il dégusta sur place avant de se diriger vers Fleury et Botts. Sur le chemin de la librairie, il se rendit compte que sa petite pause avait peut-être était de trop. Le chemin était bondé de monde et il vit plusieurs camarades de classes, enfin une note d’espoir restait peut-être que la jeune mademoiselle Sanchez avait déjà fait ses courses. Enfin connaissant sa chance légendaire, le jeune homme en doutait énormément.

Une fois dans la boutique, il observa les étales des livres et s’occupa d’abords des livres qu’on lui demandait avant d’aller au rayon de la Défense Contre le Force du Mal. Il se sentait enfin chez lui, l’odeur des livres anciens et neufs et puis sa condisciple n’aimait guère les endroits remplis de livres, il aurait certainement plus de chance de ne pas la croisée ici. Il observa les livres longuement avant de trouver ceux qui traiter sur les Détraqueur et les Epouvantard. Il en prit quelqu’un, comparant tranquillement les prix mais aussi la source d’information qui composait les recueils.

Livie voyait les vacances défilaient à grands pas et elle n'avait toujours pas fait ses achats. On était quand même à presque une semaine de la rentrée !!! Bon. Faudrait peut-être y aller hein. On se lève ? Ben oui... La miss traîne encore dans son lit en petite chemise de nuit en train de regarder le plafond. Elle était si bien qu'elle n'avait pas envi de bouger. Bon il est quand même l'après-midi... Faudrait peut-être se bouger là... Oh et puis non ! Pouf ! Elle retourne sous la couette.

Maman à Livie - "Faudrait peut-être te lever !!! Ton frère est déjà sorti que toi tu es encore sous la couette !"

Livie - "Oui maman..."

Bon allez courage. A trois ! Un... Deux... Deux et demi... Deux trois-quart... Je veux pas sortir !!!!!!!!!!!!!!!!!! Bon allez trois ! Livie souleva les couettes et sortit de son lit aussi sec. Bon allez maintenant à la douche ! Elle se précipita dans la salle d'eau et en peu de temps de lava pour ensuite aller s'habiller. Bon. Elle met quoi ? Elle a dix fois trop de fringues qu'elle ne sait même plus quoi choisir... Bon allez une mini jupe en jean et un haut noir un peu sexy tient. Elle avait une humeur bien spécial aujourd'hui. Elle avait envi de se sentir belle et de retourner tous les regards sur le chemin de traverse. Elle attrapa alors sa baguette. Sa mère lui avait appris un ou deux sorts pour bien se coiffer et se maquiller. Et hop elle était tout belle ravissante et jolie ! Elle chopa un chapeau noir au passage (comme sur l'avatar en fait ). Elle sourit au miroir. Ouais elle était prête ! Elle prit alors sa bourse qu'elle attacha à sa taille et rangea sa baguette au niveau de sa jupe. Elle prend la cape ou pas ? Hum.. Ouais elle la prend ! Allez hop elle était prête. Elle descendit et prévint sa mère qu'elle allait sur le chemin de traverse. Cette dernière lui rappela qu'elle n'avait pas encore acheté ses affaires scolaires. Bon ben elle le ferait au passage ! Elle prit de la poudre de cheminette et disparut en direction du chemin de traverse... Là elle vit qu'il y avait bien du monde. Bon. On commence par quoi ? Elle marcha tranquillement dans la grande rue en regardant les magasins. Elle avait oublié la liste. Mais quelle étourdit elle pouvait faire parfois ! Bon à l'instinct... Elle s'arrêta alors devant le magasin de livre. Hum... Si elle se souvient bien elle avait la liste des livres en tête. Elle réfléchissait devant le magasin en regardant à l'intérieur de la vitrine quand elle vit quelque chose ou plutôt quelqu'un qui interpella son regard. Hum... Delseil. Il achète lui aussi ses livres. Bon. On remet les achats à plus tard ! ça faisait deux mois qu'elle ne l'avait pas vu. Deux mois qu'il avait eu la paix. Le pauvre... Elle mis alors sa capuche pour qu'on ne voit pas son visage et rentra dans le magasin sans un bruit. Mouahahahah ça va être drôle ! Elle traversa les rayons tel une féline près à bondir sur sa proie. Tout en douceur elle arriva au niveau du rayon où se trouvait Briac. Et là elle tapota l'épaule de Briac en disant d'une voie rauque :

Livie - "Je suis ton pire cauchemar... Soumets-toi ou tu mourras..."

Elle n'avait pas enlevé sa capuche. Elle avait une nouvelle idée qui lui venait à la tête. Le pauvre Briac était tranquillement en train de lire et n'avait rien demandé à personne... Comme si elle allait attendre qu'il lui fasse signe franchement. Oh non Livie était trop intrépide pour ça. Elle n'attendait pas qu'on lui dise elle le faisait directement. Le pauvre avait dû faire un bon ou se demander ce qui lui arrivait. Livie ne prit pas le temps d'observer sa réaction qu'elle passa de nouveau à l'attaque. C'est alors que quand Briac se retourna pour savoir ce qu'il se passait, Livie enleva sa capuche et fit :

Livie - "Bouh !"

Le pauvre, elle l'avait trouvé et elle n'était pas prête de le lâcher. Enfin ça va ce n'était pas méchant... pour l'instant. Non elle était juste curieuse de savoir ce qu'il faisait de ses vacances. Es-ce qu'il avait un peu réviser... Elle espérait qu'il n'ait pas prit trop d'avance par rapport à elle pour qu'elle puisse encore le battre. Elle prit alors les bouquins de sa mains sans lui demander son autorisation et y regarda plus profondément d'un air bien trop sérieux pour qu'il soit véritablement réaliste...

Livie - "Humm... Intéressant Delseil..."

Elle releva alors la tête avec le bouquin toujours dans sa main et lui offrit un sourire magnifique pour fini par lui rendre. Elle s'approcha alors de lui... ou plutôt de l'étagère devant lui et regarda les autres livres... Elle ne vit pas celui qu'elle cherchait à la base. Elle enleva alors sa cape. C'est vrai qu'il fait chaud. On est quand même en été ! Quelle idée de prendre sa cape... Elle la maintenait alors avec son bras et passa devant Briac pour aller voir le reste des livres et choper celui dont elle avait besoin pour la rentrée. En enlevant sa cape on pouvait sentir l'odeur de son parfum flotter dans l'air. Après tout la miss sort à peine de la douche ne l'oublions pas... Elle se releva alors et se retrouva face à Briac. Elle ouvrit le bouquin en s'appuyant sur l'étagère des livres. Elle commença à regarder l'intérieur en disant :

Livie - "Tu croyais pouvoir te réfugier dans les livres et ne pas m'y trouver ?"

Briac était plongée dans sa lecture tranquillement quand il sentit qu’on lui tapotait l’épaule, il eut a peine le temps de se retourner qu’il entendit que son pire cauchemar était derrière lui et qu’il devait se soumettre. Sur l’instant il faillit faire une crise cardiaque mais se rappelant que son pire cauchemar était en prison et qu’il ne pourrait jamais arriver ici, il décida de se retourner pour voir le plaisantin et il vit le visage de Livie qui lui fit un grand « Bouh ». Le jeune homme soupira en se disant qu’il ne pouvait visiblement jamais l’éviter même dans une librairie mais d’un autre côté, il était très heureux de la voir. Il ne put s’empêcher d’admirer la tenue qu’elle portait, ses yeux s’arrêtèrent quelques secondes sur le décolleté que la cape cachée en partie avant de continuer son chemin. Il décida de répliquer quelque chose à la blague qu’elle venait de lui faire.

- Tu crois vraiment que je me soumettrais à toi. Même si tu étais mon pire cauchemar, ce qui n’est pas encore le cas, je ne me soumettrais pas.

Il avait à peine finit sa phrase que celle-ci lui arrachait le livre des mains. Non mais, c’était son livre, elle se prenait pour qui pour le lui prendre ? Une enquiquineuse de service ça s’était sur. Une chose sur, le jeune homme détesté qu’on lui prenne un de ses livres, les livres s’était une partie de sa vie aussi quand elle lui rendit en lui disant que c’était intéressant avec un sourire en prime qu’il le lui rendit avant de resserrer son étreinte sur le livre.

Quand elle passa près de lui en enlevant sa cape, il sentit le parfum de sa camarade qui flottait dans l’air. Celle-ci s’était mise contre l’étagère en face de lui. Il s’avança doucement et plongea ses yeux dans les siens. Il se sentait bien mais ovulait reprendre l’initiative sur la jeune demoiselle. Il prit le livre qu’elle lisait en le renfermant d'un coup sec. Il avait trouvé un petit jeu amusant certes puéril. Il mit le livre sous son bras mais il se tenait près à le prendre à bout de bras pour le mettre or de portée de la jeune fille. Il était plus grand qu'elle et en tendant son bras bien haut, elle ne pourrait pas l'atteindre. Il était assez fier d'avoir réussit à tenir tête Livie sans dmonter pour une fois. Ce qui semblait de plus en plus rare au fil du temps.

- Qui sait, je voulais peut-être te croisé. Et au faites, merci pour le livre, c’est justement celui que je cherchais.

Quand Livie lui fit "bouh !" à la figure il soupira... Hum... Et oui c'est elle !!!! Livie ne fit pas attention par contre que Briac observait sa tenue. Ben oui elle avait l'attention portée sur son livre à lui... Il lui dit que jamais il ne se soumettrait à elle même si elle était son pire cauchemar. C'est tout lui ça... Livie n'était pas du tout étonnée de sa réaction. Livie était sûre que Briac ne se soumettrait jamais si facilement. La raison ? Ben Livie pensait que c'était dans son caractère point final comme il était dans le sien à elle. Elle n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds comme elle était encore moins du genre à se laisser commander. Elle avait un caractère fort et imposant. Un caractère digne d'un petit chef. Bon elle ne dit pas qu'elle était le chef des Wildfires hein ! Elle a peut-être un don de la persuasion qui fait que les Wildfires exécutent ses idées mais c'est ensemble qu'elle choisissent au final. Il n'y a pas de place pour un chef dans un groupe de copine aussi soudé...

Livie lui arracha certes le livre des mains mais elle le lui rendit pour en prendre un autre et se mettre face à lui contre l'étagère de livres. Briac resserra le livre contre lui. Quoi ? Il a peur qu'elle lui repique ? Mais elle en veut pas de se livre voyez-vous... Elle en regardait un autre... Elle vit alors Briac se rapprocher d'elle. Elle leva le regard pour se demander ce qu'il allait faire. Il plongea alors son regard dans les yeux bleus intense de Livie. Bien évidemment Livie n'étant pas du genre à baisser le regard et rougir le fixa aussi et afficha un sourire en coin. Qu'es-ce qu'il essayait de faire au juste ? Il lui prit alors son livre et le referma d'un coup sec sous la surprise de Livie. Elle le regarda semi-amusée, semi-pas contente. Il veut jouer à ça ? Il mit le livre que Livie avait trouvé sous son bras. Eh ! Il était bien ce livre !!!!

Briac - "Qui sait, je voulais peut-être te croisé. Et au faites, merci pour le livre, c’est justement celui que je cherchais."

Livie le regarda faussement méchamment. Ah celui-là ! Il en loupe pas une. Seulement Livie voulait CE livre et pas les autres exemplaires. Vous allez me dire qu'elle est un peu chieuse sur les bords. Ben vous n'avez pas tort... Et en plus elle est butée ! Donc le pauvre Briac avait intérêt de tenir le coup. Elle regarda alors le livre avec envi. Bon... Elle fait quoi... A poudlard elle aurait sortit sa baguette et l'aurait fait léviter pour avoir ce qu'elle veut seulement là elle n'était pas à Poudlard... Elle ne pouvait pas se servir de sa baguette sans conséquences... Seulement Briac ne connaît pas la nouvelle Livie. C’est vrai que sous ses airs blagueuses et rigolotes tout le monde la prenait pour un ange. Et elle l’avait été... Seulement après avoir été abusé de son ex elle avait décidé de ne plus se faire avoir par un homme. De ne plus se laisser faire si facile. Fini les filles douces et gentilles. Bon elle pouvait l’être... Mais elle avait autre chose dans la tête bien évidemment. Par contre c’était la première fois qu’elle ferait ça... Elle a toujours dit qu’elle n’était pas de ces femmes-là. Ce jour-là elle aurait dû se taire car c’est exactement ce qu’elle a dit qu’elle ne serait pas qu’elle fera. Se servir d’autres atouts que la magie pour obtenir ce qu’elle veut. Briac ignorait ce côté de Livie puisqu’il était apparu que cet été bien après la fois où ils se sont vu au mariage... Il était évident donc qui s’attendait à tout sauf à ça.

Livie - « Briac... Tu peux me rendre mon livre s’il te plait... »

Elle avait dit sa avec une telle douceur qu’on s’y tromperait. Elle arrêta de s’appuyer sur l’étagère pour faire à peine un pas afin d’être près de lui. Son but ? Avoir le livre bien sûr... Elle attrapa la chemise du jeune homme avec sensualité. Bon elle est largement plus petite mais par ce geste elle montrait qu’ici c’était elle qui était en supériorité et qu’il avait intérêt à lui rendre. Elle le regarda droit dans les yeux. Elle n’était pas folle. Elle savait que son regard bleu intense pouvait impressionner quand elle le voulait.

Livie - « S’il te plait rend moi mon livre... »

Es-ce que Briac se laissera avoir par cette nouvelle Livie et lui donnera son livre son le coup de la surprise ou es-ce qu’il lui tiendra tête malgré le fait qu’il ne s’attendait pas à ça d’elle ? Seul lui pourra le dire.

Briac ne disait rien et attendait la réaction de la jeune fille. Au regard faussement méchant qu’elle lui lança, il n’eut aucune une réaction, il fallait dire qu’il préférait rester sur ses gardes pour la suite. Mais la réaction de la jeune fille le désarçonna. Elle lui demandait de lui rendre le livre avec gentillesse sans rien faire d’autres aucune réaction digne d’un chef des Wildfires. Certes, il savait que les filles prenaient les décisions ensemble mais généralement cela suivait les idées de mademoiselle Sanchez donc de son point de vue elle pouvait largement prétendre au titre de chef et puis cela énervait la jeune file quand il lui le faisait remarquer.

Briac l’observa se rapprochait sans bougeait d’un millimètre avec la bouche un peu ouverte. Il était complètement sidérée et n’arrivait vraiment pas à comprendre pourquoi elle agissait comme ça. Il se rappelait de ce qui c’était passé durant l’année écoulée mais il n’aurait jamais pensé qu’elle puisse devenir ce qu’elle était. Il était complètement perdus et ne savait vraiment pas comment réagir sauf qu’il était hors de questions de lui rendre son livre aussi resserrât-il son étreinte dessus pour éviter les coups en traîtres.

Au moment où elle lui prit la chemise, il dut faire un gros effort pour ne pas rougir, le contact de la main de la demoiselle lui faisait des frissons dans le dos. Il se répétait une seule pensée en boucle : « Ne cède pas, ne rougis pas, ne cède pas, ne rougis pas, ne cède pas… » ; ce qui lui permettait de se contrôlait en partit. Il referma la bouche pour éviter de continuer à avoir l’air d’un parfait de crétin. Il ne voulait pas que sa rivale puisse comprendre ses sentiments vis-à-vis d’elle, il savait que si elle avait un seul doute elle en profiterais pour le taquiner sans fin.

Quand elle plongea ses yeux dans les siens, il se mordit la langue pour s’empêcher de rougir. Il essayait tant bien que mal de contrôler ses émotions et il avait énormément de mal à y arriver, le jeune homme avait tendance à être assez émotif surtout en présence de la jeune fille ce qui avait tendance d’ailleurs à l’agaçait au plus haut point. Il décida de trouver quelque chose à dire et qui ne soit pas stupide pour l’empêcher de continuer son petit jeu car il savait qu’il craquerait et qu’il ne pourrait plus jamais être tranquille si il montrait cette faiblesse. Il mit donc ces neurones en service et quelque seconde après il trouva une phrase assez potable bien qu’il trouvait qu’elle était loin de son niveau de répliques habituel mais la situation inédite ne lui permettait pas de réfléchir dans des conditions convenable.

- Livie, qu’est-ce qui te prends ? Tu n’as jamais agis comme ça avant. Ne me dit pas que c’est à cause de ce crétin que tu as changé à ce point. Tous les garçons ne sont pas comme lui, certains sont près à tout pour la personne qu’il aime. Et je ne te rendrais pas ton livre pour autant.

Sa réplique n’était peut-être pas la meilleure est loin de là, elle risquait peut-être même de faire accentuer la pression dans son pauvre cerveau bien remplis pour ne pas montrer son amour pour elle. Il n’essaya pas de dégager sa chemise blanche de la main de son camarade car celle-ci en profiterait certainement pour lui sauter dessus ou lui envoyez une pique. Il attendit donc la réaction de celle-ci en se raidissant, il détestait ce genre de situation et ne souhaitait vraiment pas la revivre dans l’avenir. Même si pour ça il devrait éviter sa condisciple, un choix qu’il le rendrait triste et qu’il ne supporterait certainement pas mais depuis qu’il avait eut l’âge de six ans il c’était promit de ne plus jamais avoir à subir de pressions quelque soit l’origine. Mais cette décision restait ne suspens car la pression venant de la jeune demoiselle ne le gênait pas mais l’occupait et surtout il avait de plus en plus besoin, c’était comme si c’était de l’oxygène ou de l’eau.

Livie remarqua que même si Briac ne bougeait pas, il resserrait son étreinte sur le livre. Elle sentait que ça allait être difficile d’avoir ce livre. C’est quand même bête parce qu’il y en a d’autres exemplaires mais il était hors de question qu’elle cède à Briac. Rivalité oblige. Elle voulait CE livre et elle était très têtue, ça les Wildfires pourront vous le dire.

Quand Livie prit sa chemise dans sa main. Elle ne fit pas attention si Briac rougissait ou pas. Bon il n’avait pas l’air en tout cas mais elle ignorait le combat qu’il menait à l’intérieur de lui pour ne pas rougir. Heureusement d’ailleurs pour lui qu’il tenait bon car vu l’état psychologique de Livie à l’heure actuelle, elle en aurait profité. QUand on y repense elle était devenue tout ceux à quoi elle était contre. La manipulation... Le calcul... Elle était contre se servir de ça contre quelqu’un et pourtant c’est exactement ce qu’elle faisait. Elle avait bien changé pendant les vacances et vous ne pouvez même pas vous imaginer à quel point ! Briac lui dit alors la dernière chose à laquelle Livie s’attendait :

Briac - « Livie, qu’est-ce qui te prends ? Tu n’as jamais agis comme ça avant. Ne me dit pas que c’est à cause de ce crétin que tu as changé à ce point. Tous les garçons ne sont pas comme lui, certains sont près à tout pour la personne qu’il aime. Et je ne te rendrais pas ton livre pour autant. »

Livie - « Tiens... Aujourd’hui c’est Livie ? Pas Sanchez ? »

Elle ne lui lâcha pas sa chemise bien au contraire. Elle l’attira vers lui pour poser son autre main sur le livre sans le tirer. C’est vrai qu’elle n’avait jamais agit comme ça jusqu’à aujourd’hui mais attention... Ce n’était pas prêt de s’arrêter. Livie était consciente de son potentiel de séduction qui se renforcer peu à peu suivant les réaction de Briac. Et oui une femme ça peut être si cruelle parfois... Seulement Livie avait encore des limites aux jours d’aujourd’hui. Peut-être même plus qu’avant d’un sens. Si Briac peut être sûr sur un point c’est qu’elle ne l’embrassera pas juste pour obtenir ce qu’elle veut. Comme on vous l’a dit plus haut, Livie a tout de même des séquelles de son ancienne relation et refusera de donner un baiser à un mec que ce soit quelqu’un qu’elle ne connaît pas où une longue connaissance comme Briac.

Les paroles suivante de Briac résonnèrent en Livie. Elle aurait changé à cause de ce crétin ? Oh non... GRACE à ce crétin elle a réalisé une chose. C’est que les hommes peuvent bien être des Trolls envers des femmes. Livie n’a aucune confiance en eux. Comment peut-elle leur faire confiance alors que dès qu’ils ont le dos tourner ils peuvent la tromper. Elle n’y croyait plus et elle n’était pas en état d’y croire. Elle en avait trop souffert et elle en était à la phase où elle avait besoin de se venger et de ne pas faire de cadeau pour apaiser son mal.

Il lui avoua qu’il lui rendrait pas son livre. Oh mais si tu vas lui rendre. Elle n’en démordra pas. Elle lui lança un regard sûr d’elle avec un petit air en coin du genre « t’as intérêt à obéir ». Alors qu’elle l’avait rapproché d’elle et qu’elle avait une main sur le livre elle lui dit :

Livie - « Comment tu peux dire ça alors que tu ne sais même pas ce que j’ai vécu et ressenti ?! Donne-moi ce livre Delseil je l’ai trouvé avant toi. »

Briac observait Livie, il savait que sa phrase ferait mouche et qu’il prenait de grand risque mais il ne supportait pas de voir la jeune fille comme ça. Il ne dit rien quand elle lui fit remarquer que pour une fois il avait appelé Livie et non Sanchez, ce n’était pas la première fois mais il le faisait rarement. Quand il sentit qu’elle l’attirait vers elle il serrait le poing il n’y avait les livres pour vraiment ce contrôler, il fallait dire que le contact avec elle commençait sérieusement à le déranger. Il laissa la main de celle-ci sur le livre qu’elle voulait récupérez car il savait pertinemment qu’il le lui rendrait ne voyant aucun intérêt à le prendre, il avait eut déjà ce qu’il souhaitait.

Mais la dernière phrase de sa rivale mis fin à toutes ses angoisses. Il se dégagea brusquement, dans ses yeux brillait de la colère, il était sur le point de faire une de ses crises. Heureusement pour la jeune file qu’il avait de l’affection pour elle sinon elle serait déjà retrouvée par terre sans ménagement. Elle venait de lui dire qu’il n’avait pas le droit de dire parce qu’il n’avait jamais ressentit ce qu’elle avait vécu. Il n’avait pas vécut une trahison pas derrière pour la simple raison qu’il n‘était jamais sortit avec une fille mais il savait très bien que certaine pouvait faire aussi bien que Léo voir pire.

Par contre, ce qu’il savait c’est qu’il avait vécu beaucoup pire qu’une simple trahison dérisoire et elle avait eut, elle, plus du double de son âges à l’époque au moment de cette trahison. Alors, oui, il savait quand même un peu de quoi il parlait et il avait vécu bien pire que ça. Elle croyait quoi ? Qu’il avait eut une enfance joyeuse avec des parents aimants ou même rarement là ? C’était tout le contraire, le mot bonheur il l’avait connus jusqu’à l’âge de quatre ans avant de le retrouver vraiment il y a trois ans quand il avait reçu la première lettre de sa mère. Il ne reverrait jamais son père tant qu’à sa mère pour l’instant à part des lettres il ne la voyait plus et il avait l’impression qu’elle devenait de plus en plus une étrangère. Il ne lui restait que son grand-père qui faisait tout pour lui mais aussi son deuxième beau-père qui cherchait par tout les moyens à reconstruire la famille du mieux qu’il pouvait d’ailleurs le jeune homme lui en était très reconnaissant. Sa réponse arriva quelque seconde après celle de la jeune demoiselle pleine de hargne mais la voix était contrôlée pour ne rien laisser paraître.

- Parce que tu crois que tout le monde vit une petite vie tranquille et heureuse ? Tu crois être la seule à n’avoir jamais souffert de sa vie ? Ce que tu as vécut n’est rien comparé à ce que d’autres ont put vivre. Toi, tu as encore un père et tu vois ta mère tous les jours. Alors que moi, j’ai n’es plus de père et ma mère ne veut plus me voir à cause de ce qu’à fait un homme. Ton enfance a été radieuse comparés à la mienne, très radieuse même. Tu ne sait pas ce que s’est de se dire qu’on vivras toujours avec des marques infâmes comme si on était impur ou de voir sa mère dépérir alors qu’on même pas dix ans. Tu n’as jamais vécut ce que j’ai vécut et tu ne le vivras jamais. Mais tu juges quand même les autres en généralisant simplement sur une expérience. Tu me…tu…tu me dégoûtes !!!

Le jeune Gryffondor s’était rendus compte qu’il en avait trop dit sur son passé et son histoire. Mais le pire était sa dernière phrase, il ne savait même pas comment il avait réussit à la sortir et il s’en ovulait énormément. Il retira le livre de sous son bras et le jeta au pied de la jeune fille. Il la regarda une dernière fois avant de s’éloigner un peu plus loin dans le rayon. Une fois plus loin, il se posa par terre et regarda le plafond. Il ne savait plus quoi faire et des larmes commençait à couler le long de ses joues. Il était écoeurer de sa dernière phrase mais son passé était ressurgit plus véridiques que jamais ce qui avait insinuer le doute de pouvoir se reconstruire vraiment en lui.

Après ses paroles, Briac se dégagea de Livie brusquement. Tellement brusquement qu’elle fut surprise. Elle vit alors dans ses yeux de la colère. Là elle ne comprenait pas vraiment sa réaction. C’est elle qui devrait être en colère ! Sa réponse arrive alors bien vite. Une réponse dont Livie s’attendait encore moins.

Briac - « Parce que tu crois que tout le monde vit une petite vie tranquille et heureuse ? Tu crois être la seule à n’avoir jamais souffert de sa vie ? Ce que tu as vécut n’est rien comparé à ce que d’autres ont put vivre. Toi, tu as encore un père et tu vois ta mère tous les jours. Alors que moi, j’ai n’es plus de père et ma mère ne veut plus me voir à cause de ce qu’à fait un homme. Ton enfance a été radieuse comparés à la mienne, très radieuse même. Tu ne sait pas ce que s’est de se dire qu’on vivras toujours avec des marques infâmes comme si on était impur ou de voir sa mère dépérir alors qu’on a me pas dix ans. Tu n’as jamais vécut ce que j’ai vécut et tu ne le vivras jamais. Mais tu juges quand même les autres en généralisant simplement sur une expérience. Tu me…tu…tu me dégoûtes !!! »

Alors là si Livie avait encore le moral de jouer le jeu du « j’ai décidé de récupérer MON livre » c’est qu’elle n’était pas humaine. Une petite vie tranquille et heureuse ? En fait c’est vrai que Livie a toujours été coconné et protégée. Un peu trop d’ailleurs parce que son premier malheur elle le vit que trop mal mais à trop de fierté pour continuer à pleurer. Seulement si elle le pleur pas il faut bien qu’elle trouve autre chose pour pouvoir se rattacher et aller mieux. Pour ça elle a trouver ce que voulait dire le mot : vengeance. Une vengeance et une haine envers tous les mecs de cette terre. Elle ne voulait au monde entier d’être si cruel.

Elle n’avait pas vécu ce que Briac avait vu et donc avait l’habitude que tout soit beau et rose. Bon son père était un peu difficile parfois mais il la traitait tellement comme une princesse à côté que forcément la vie était belle. Livie avait l’impression que son cœur avait été piétiné. Briac pourrait dire ce qu’il voulait c’était trop tôt pour Livie pour apprendre à vivre avec et oublier. ça vous semble ridicule mais quand on a l’habitude que tout soit si beau et que votre monde s’écroule de cette façon forcément vous avez plus de mal à vous en remettre et c’est franchement malheureux à dire...

Certes elle avait encore son père et sa mère. Mais quand vous ne vivait pas l’absence de vos parents vous ne vous rendez pas compte de la chance que vous avez. Pour Livie c’était normal d’avoir une famille comme la sienne. Elle ne voyait pas d’autres schémas possible. C’est peut-être pour cela qu’elle ne comprit pas toutes les paroles de Briac. Seulement elle avait quand même un cœur et se sentait mal aux paroles du jeune homme... Briac lui avoua qu’il avait eu une enfance très difficile. Livie ne cessait de le regarder droit dans les yeux. Elle ne le défiait pas. Elle était simplement neutre du moins elle paraissait car à l’intérieur elle était troublée.

C’est vrai qu’elle généralisait sur une seule expérience mais lui ne l’avait-il pas fait ? Livie ne pouvait pas le dire. Peut-être qu’il avait été assez courageux pour reprendre le dessus. Seulement tout le monde n’est pas comme lui. Livie avait beau être intrépide et courageuse à la limite du suicidaire, elle était aussi un peu fragile au fond. Peut-être que le fait d’avoir ce tempérament intrépide cachait tout simplement une faiblesse que tout le monde ignorait. Après tout même si certains le pensaient peut-être, elle n’était pas toute puissante... Sur ce point, Briac la battait largement en fait.

Et ses dernières paroles ? Oh oui ses dernières paroles. Jamais Livie pensait qu’elle en arriverait là. Il y a quelques mois il essaie de la défendre et voilà que maintenant elle le dégoûte. Son visage s’assombri. Il ressentait exactement ce qu’elle avait ressentit quand elle s’était sentie trahit. Peut-être qu’il comprendrait ce que ça fait d’être dessus de quelqu’un. Seulement Livie à la différence de Léo était bien trop têtu pour se laisser faire... Il retira le livre de dessous de son bras et le jeta au pied de Livie. Celle-ci regarda le livre se fracasser aux sols puis elle releva les yeux. Jamais on ne put trouver pire regard. Un regard profond et intense. Son regard en disait long sur ce qu’elle pensait.

C’était quand même bête d’en arriver là pour un livre mais que voulez vous. Dans le genre têtu, les deux font la paire ! Il la regarda une deuxième fois avant de se poser par terre un peu plus loin et de regarder le plafond comme s’il évitait son regard. Livie elle ne le lâcha pas des yeux. Livie, de loin, ne voyait pas ses larmes. Il l’avait refroidi il fallait l’avouer... Elle regarda le livre. Un jour on gagne... un jour on perd. Mais aujourd’hui on ne pouvait pas parler de victoire que ce soit Livie ou Briac. On ne fête pas la victoire su qui souffre le plus fort. Même si Livie avait vu bien moins pire que Briac son cœur en souffrait tout autant. Au final l’un comme l’autre était vraiment rivaux dans tous les domaines. Même quand il s’agissait de douleurs ils se battaient pour montrer que l’un souffrait plus fort que l’autre. ça en était limite pitoyable.

Seulement quitte à être rivaux même dans la douleur autant en être aussi fort et brave jusqu’au bout. Elle laissa le livre par terre et se dirigea vers Briac pour lui tendre la main. Livie eu un sourire effronté qui contrasté avec cette larme qui coula le long de sa joue.

Livie - « Rivaux même dans la douleur... Je crois que pire que nous on ne fait pas... »

Seulement que ferait un rival sans son autre rival. L’aider à se relever pour encore mieux se battre ? Peut-être que Livie avait ça dans la tête. Ou peu-être qu’elle avait bien plus au final... Peut-être avait-elle un geste purement solidaire comme lui l’avait eu il y a quelques mois. Allait savoir ce qu’il se passe dans la tête de notre petite blonde. Mais une chose était sûre, même si son cœur était noirci par la douleur il n’en restait pas moins sensible.

Peut-être que Briac n’acceptera pas sa main et refusera qu’elle l’aide. Après tout il n’était pas obligé, il faisait ce qu’il veut. Mais le geste de Livie était sincère. C’est la noblesse qu’il avait au fond qui la toucha. Livie se sentait bien sale à côté. Jamais il n’avait parlé de ça avant et jamais il ne s’en était plaint. Bien au contraire il défendait les premières années contre les plus vieux. Livie, elle, pensait à se venger. Briac ne lui fera pas changer d’avis comme ça par ses paroles sur sa façon de voir les choses. Seulement maintenant Livie voyait Briac différemment...

Briac ne faisait plus attention à Livie. Non, en faites, dans sa tête, il n’entendait plus qu’une chose sa dernière phrase qui résonnait de plus en plus fort. Il ne pouvait pas comprendre comment il avait put dire une telle énormité à sa rivale même si il avait agis en contre coup il s’en voulait énormément. Il n’avait pas supporté qu’elle lui fasse une remarque sur son passé alors qu’elle ne savait rien dessus et il se rendait compte maintenant qu’elle avait dut avoir la même peine que lui pour la trahison. Maintenant qu’il s’en rendait compte, il se demandait comment il avait put être aussi crétin.

Il sentait les larmes ruisselait le long de ses joues mais ne faisait rien pour les arrêter. Il avait l’impression que son passé ressurgissait de plus en plus souvent mais aussi qu’il réagissait de plus en plus violemment. Peut-être que son grand-père avait raison finalement, il fallait qu’il fasse de la relaxation le temps de trouver le moyen de tourner la page définitivement dessus. Il en doutait fortement d’ailleurs, les marques ans son dos ne disparaîtrais pas alors pourquoi les séquelles de cette événement devrait disparaître ? Une question à laquelle plusieurs réponses étaient possible mais pour l’instant le jeune homme n’en avait aucune et les larmes coulaient à flot.

Quand il entendit des bruits de pas, il sécha rapidement ses larmes avec sa main et leva les yeux sur la personne qui se tenait devant lui. Quand il reconnue sa rivale, il baissa les yeux. Il ne se sentait pas digne de son attention, non, il lui avait parlé de son passé et l’avait impliqué dans une histoire qui ne la regardait pas. Il releva la tête à sa phrase et lui fit un petit sourire, on pouvait voir dans ses yeux qu’il avait pleurés. Mais quand il vit les larmes sur la joue, il accepta son aide pour se relever sans trop tirer pour éviter de la faire chuter. Sachant pertinemment qu’elle n’aimait pas qu’on la touche, il hésite à essuyez la larmes mais se sentant coupable il l’essuya avec le pouce par contre il résista à la prendre dans ses bras, il ne voulait pas recevoir une baffe non plus.

- Je suis désolé, je n’aurais jamais du te parler de mon passé. C’est juste que ta phrase m’a mis en colère mais tu ne pouvais pas savoir. Je sait que c’est difficile de repartir après ce qui t’es arrivés. Fait attention, à toi mais aussi aux autres…Et c’est vrai qu’on est pire que les autres au niveau rivalité personne ne pourras jamais nous battre

Le jeune homme ne savait plus quoi dire. Il resta devant sa camarade sans rien dire. Il détaillait le visage de celle-ci en attendant sa réaction. Il ne savait pas quel effet pourrait avoir sa déclaration sur elle mais il espérait qu’il n’avait pas était trop dur. Il one vit qu’elle avait oublié le livre et ne s’en soucié plus. Il était assez proche de la jeune fille et le parfum de celle-ci le rendait peu à peu serein ainsi que le fait de penser à sa famille mais aussi à ses amis. Il se demandait juste, si elle allait lui poser quelques questions sur son passé, en tout cas, pour une fois, il se sentait près à la révéler une fois de plus à un Sanchez. A croire que cette famille serait toute de lui au bout du compte. Sa dernière phrase était une diversion afin qu’elle puisse ne pas lui poser de questions.

Briac lui sourit à son tour ce qui élargit celui de Livie. Qu'es-ce qu'ils pouvaient être idiots quand même... Livie vit qu'il avait pleuré. Elle ne dit rien. Oui oui je vous assure. Elle ne fit aucun commentaire sur ce moment de faiblesse qu'avait eu Briac. C'était peut-être en quelque sorte un remerciement de ne pas s'être moquée d'elle quand son ex-petit ami l'avait trompé. Il prit alors sa main et Livie l'aida à se relever. Ils se retrouvèrent alors facilement l'un en face de l'autre. Elle le regarda dans les yeux. A cet instant elle se dit qu'après tout, tous les deux avait une cette même souffrance dans le cœur et qu'être gentille pour aujourd'hui ne serait pas plus mal. Oui mais qu'il en prenne pas une habitude hein ! Parce qu'à la rentrée les blagues seront de retour... Et puis ça ne voulait pas dire qu'elle changeait aussi de point de vue sur les mecs en général. Elle refusait toujours qu'un mec l'approche trop près par défiance.

Briac essuya cette larme qui avait coulé sur sa joue de son pouce. Livie était surprise de ce geste. Peut-être se sentait-il coupable ? C'est vrai qu'il y avait été un peu fort avec Livie. Seulement celle-ci n'avait pas été très gentille non plus donc au moins ils étaient quitte. Livie le laissa essayer cette larme sans broncher. Bon il l'aurait prit dans ses bras là par contre elle aurait réagit et très mal si vous voulez mon avis... Mais il garda ses distances et ce n'était pas plus mal. Après tout ils étaient quand même rivaux et c'était un mec jusqu'à preuve du contraire !

Briac - "Je suis désolé, je n’aurais jamais du te parler de mon passé. C’est juste que ta phrase m’a mis en colère mais tu ne pouvais pas savoir. Je sait que c’est difficile de repartir après ce qui t’es arrivés. Fait attention, à toi mais aussi aux autres… Et c’est vrai qu’on est pire que les autres au niveau rivalité personne ne pourras jamais nous battre."

Livie - "Non je comprend que mes paroles t'ont énervé et si c'était à refaire je les redirais parce que c'est ce que j'ai sur le cœur. Et toi aussi si c'était à refaire tu les redirais... Pourquoi ? Parce que même si je suis butée et que je ne changerais pas d'avis sur les hommes, tu m'as fait au moins comprendre une chose... Les apparences sont parfois si trompeuses."

Ce qu'elle voulait dire par là c'est que jamais elle n'aurait cru que Briac avait un passé si douloureux. Jamais il n'en avait parlé et il ne le montrait encore moins. Remarque après tout Livie n'était que sa rival donc pourquoi lui en parler. Elle savait que Briac était proche de son frère. Lucas le savait-il ? Elle se posait la question.

Briac restait devant elle sans rien dire. Livie, elle, avait complètement oublier son livre du coup. Le fait qu'il lui demande de faire attention à elle ne l'étonnait pas. C'était du Delseil tout craché. Il fallait toujours qu'il se soucie des autres. Mais Livie n'en avait pas besoin. Elle se croyait suffisamment forte pour se débrouiller seule. Quand au passé de Delseil, Livie décida de ne lui poser aucune question. Pourquoi ? Pas parce que le sujet n'était pas intéressant je vous rassure mais parce que Livie n'aurait pas aimé qu'il lui pose des questions sur le point qui lui faisait mal. Elle décida donc de ne pas lui faire ce qu'elle n'aimerait pas qu'il lui fasse. C'était à Briac de décider s'il voulait aborder le sujet mais étant donné le peu d'affinités qu'ils ont tous les deux Livie en serait bien étonnée. Après tout ils ne sont que rivaux ne l'oublions pas... Du moins c'est comme ça que Livie voyait les choses pour l'instant. Elle s'approcha alors de lui et posa une main sur sa joue pour le forcer à la regarder droit dans les yeux.

Livie - "J'ai été heureuse de te revoir avant la rentrée mais ce n'est pas pour ça que tu pourras te reposer sur tes citrouilles toute l'année. Je te retourne ta phrase : Fais attention à toi..."

Dans sa phrase elle ne parlait pas forcément de farces mais aussi des cours... Elle prendrait de l'avance avant la rentrée pour être sûr de pouvoir avoir la chance de le dépasser. Et dans cet élan, elle lui lâcha le visage avec délicatesse et se retourna complètement, lui tournant le dos, pour commencer à partir sans rajouter un mot. Alors qu'elle avait fait plusieurs pas dans l'allée pour s'en aller du magasin elle se retourna une dernière fois. Elle regarda alors Briac qui était à quelques mètres. Elle ne put s'empêcher de lui offrir un magnifique sourire avant de disparaître dans la foule et de choisir finalement de rentrée... Et tout ça sans avoir acheté une fourniture...

Briac ne répondit rien au faites que Livie était bornée et qu’elle ne changerait pas d’avis. Il savait très bien qu’il faille beaucoup plus que ce qu’il avait dit mais d’un autre côté, elle avait trouvé un moyen pour remonter la pente alors qu’importe, du moment que ça fonctionnait. Il ne chercha pas à gagner au jeu du j’ai un plus grand sourire que toi tout simplement parce qu’il ne voulait pas tomber dans la dérision non plus.

Son plus grand étonnement, après le fait qu’elle ne bronche pas pour le fait qu’il avait essuyé sa larme, fut qu’elle ne lui pose pas de questions sur son passé. Après tout, la jeune fille était connue pour sa curiosité quand même. Il se dit qu’elle ne voulait certainement pas remuer le coup dans la plaie et il lui en fut reconnaissant. Certes, elle mènerait peut-être son enquête au près d’autre personne mais tant qu’elle le laissait en paix cela lui suffisait.

Briac avait ramasser doucement ses livres quand Livie c’était dégagé. Il l’avait suivit, non pas comme un petit chien mais parce qu’ils allaient tous les deux vers la sortie et qu’il n’y avait pas trente-six chemins pour y arriver. Il la regarda se fondre dans la foule et posa calmement ses fournitures. Le vendeur lui dit le prix qu’il paya avant de sortir rapidement.

Il fallait qu’il rentre chez lui maintenant sinon son grand-père lui hurlerait dessus qu’il avait trénassé et que leurs leçons serait écourté et qu’ils devraient se couchait tard pour rattraper ce retard avec une punition en bonus s’il n’avait pas une excuse plus que valable. Surtout qu’il devait étudier ce jour-là, la canalisation de ses sentiments, son tuteur trouvait qu’il était un peu trop expressif et que cela le perdrait. Dans son for intérieur, le jeune homme savait que cela lui serait utile mais il ne tenait pas non plus à devenir une baguette sèche sans sentiment qui ne réagissait jamais.

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