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 Lady of The Lake [William Van Aken]

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William Van Aken

William Van Aken


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Date d'inscription : 28/11/2008

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MessageSujet: Lady of The Lake [William Van Aken]   Lady of The Lake [William Van Aken] Icon_minitimeDim 1 Mar - 16:29

M. William VAN AKEN
Lady of The Lake
Gwynedd, LL48 6ER
Cymru/Wales


Somptueuses demeures, voitures de collection, œuvres d’art ou encore investissements peu chrétien… Contrairement à mes semblables qui ont décidé de ne plus vivre en nomade, je n’ai pas pour habitude d’étaler mon argent et je tente de vivre comme tout un chacun, avec le revenu de mon travail. Certes, cela ne m’empêche pas quelques extras, et j’aurais bien tord de m’en priver, car il faut bien savoir se faire plaisir quand l’immortalité est votre unique compagnon de route. Et puis, les siècles permettent d’accumuler le sou comme le vent amasse les feuilles et nous aurions tord, nous autres vampires, de nous restreindre de manière drastique.

Quand je suis arrivé au Royaume-Uni, je n’avais aucune idée précise de la direction à prendre. J’errai sans grande conviction, cherchant à droite et à gauche à recouvrez mon humanité puis un nouveau poste d’enseignant. Lorsque l'université de Bangor, au Pays de Galles, me proposa un emploi à temps complet dans le département littéraire, il me fallait à nouveau me fondre dans la masse et singer les hommes.

Suite aux « récents » évènements qui avaient jalonné ma vie vampirique, m’obligeant à prendre le chemin des nomades pour retrouver la foi et le droit chemin, il était préférable pour moi d’éviter les agglomérations. Les grandes villes comme Bangor, où les suspicions fleurissent aussi rapidement que la variole décima le peuple amérindienne en 1518, étaient à proscrire. La population y était trop jeune, trop turbulente, trop bruyante… trop tentante et mon mode de vie aurait éveillé l’intérêt des plus perspicaces.

Les petits patelins environnants n’avaient rien d’exceptionnels et se trouvaient généralement perdus au milieu de grandes exploitations agricoles. Je pris donc le parti de m’éloigner radicalement de mon lieu de travail afin de me rapprocher du parc national de Snowdonia. J’entrepris de trouver dans un coin reculé, loin de la ville, de ses rumeurs grandissantes et de sa populace abondante, mon nouvel havre de paix. Il me fallait un toit dans un lieu intimiste, proche de la nature afin de chasser tranquillement et où la quiétude serait le mot d’ordre. Je finis par trouver ce que je cherchais au nord du Pays de Galles.

Caché sur une falaise isolée, un bien étrange village à l'architecture éclectique et fantaisiste émerge au cœur de la nature. Fruit de l'imagination de sir Clough Williams-Ellis, est une cité de bord de mer dominant l'estuaire de Porthmadog. Grâce au génie et au talent de ce visionnaire non-conformiste, ce hameau bizarre mélange un style italien, aux couleurs de crèmes glacées, et victorien. Fait de tonalités méditerranéennes et de toits de tuiles, ce village laisse surgir de nulle part un magnifique campanile en son centre, quelques ornements hollandais, jacobins, géorgiens, ainsi qu’une architecture populaire locale.

Lady of The Lake [William Van Aken] Portme10

Toutefois, même si on accède à Portmeirion par une allée privée qui serpente entre les bois et les terres agricoles de la péninsule, et que sur trois côtés du village on trouve une trentaine d'hectares de terrains plantés d'arbres subtropicaux, cette ville n’était pas totalement faite pour moi. Depuis 1925, elle attire bien plus de touristes qu’elle ne compte d’habitants. Il va donc de soi que je ne me suis évidemment pas installé dans son cœur mais plutôt dans sa périphérie, à quelques embranchements d’un autre village étrange qui se trouve être un peu plus enfuit dans le parc national de Snowdonia : Godric's Hollow.

Le nord du Pays de Galles compte des paysages montagneux parmi les plus beaux de Grande-Bretagne. Ils ne sont d’ailleurs pas sans rappeler certains coins d’Ecosse. Le parc national de Snowdonia, fondé en 1951 (plus ancien parc national du Pays de Galles) culmine à 1 085 mètres avec le mont Snowdon et s’étend sur les comtés de Gwynedd et de Conwy. Il mesure 80 kilomètres du nord au sud, de Conwy à Machynlleth, et un peu moins de 60 kilomètres d’ouest en est, de Llanberis à Y Bala.

Quelques « poches », pourtant au coeur du parc, ne sont pas englobées dans le parc, consacré uniquement aux paysages naturels : c’est le cas de Harlech à cause de son château, de Barmouth qui est une station balnéaire)ou de la région de Blaenau Ffestiniog grâce à son exploitation de mines d’ardoise. La beauté des paysages, succession de vallées, de lacs, de rivières, d’estuaires et de sommets, attire les amoureux de la nature, qui viennent profiter des nombreuses randonnées possibles dans les montagnes et permette aux êtres de mon espèce de chasser en toute sérénité… Que ce soit du gibier animal pour ma part ou des randonneurs égarés pour les moins amicaux.

Lady of The Lake [William Van Aken] Snowdo10

Je ne mis guère longtemps à trouver ma nouvelle demeure, sur le chemin de Lady of the Lake, accessible par la route A470, à quelques pas d’un magnifique lac et à la lisière de la forêt. La maison qui attira mon attention était à vendre depuis quelques semaines. Les propriétaires, Mr et Ms Kenneth, rejoignaient désormais une maison de retraite moderne où leurs soins médicaux seraient plus suivis et leurs enfants se débarrassaient donc de la masure pour payer les frais de séjour.

A l’allure sobre, aux murs de briques rouges, aux boiseries vertes, au toit rectangulaire ornementé de charpentes blanches, aux fenêtres donnant sur la forêt et le lac (promettant des couchés et des levés de soleil extraordinaires que je devrai m’abstenir de trop regarder…), au jardinet empli d’une végétation fleurissante et au style avéré, cette demeure a immédiatement conquis mon cœur. La maison de briques et de bois se dresse avec une certaine distinction et délicatesse, et une sensation de sérénité émane d’elle. De plus, elle semble en parfaite harmonie avec son environnement.

Lady of The Lake [William Van Aken] Maison10

Le rez-de-chaussée offre une entrée restreinte qui plonge directement dans la salle à manger. Cette dernière est suivie de la cuisine dont l’ouverture américaine permet de rester proche de ses convives tout en s’afférant aux fourneaux. Autant dire, que cela ne m’apporte strictement rien mais au moins, ça a le mérite d’ouvrir l’espace. Si la cuisine ne m’est pas d’une réelle utilité, l’électroménager était fourni lors de la vente et je devins donc le nouveau propriétaire d’un réfrigérateur moderne, d’une gazinière immense et de divers autres machines électrique dont je ne me servirai jamais.

La salle à manger accueille désormais mon mobilier. Une vaste table ovale en bois massif ainsi que six chaises du même acabit recouvertes d’un velours beige, un living agrémente l’un des murs et deux fauteuils trouvent aussi leur place à l’angle de la pièce non loin de la cheminée. La décoration sommaire, tentures aux fenêtres et quelques tableaux de paysage sont les uniques ajouts que j’ai apportés.

A droite de l’entrée, une ouverture en alcôve donne accès au salon. Relativement vaste, les fenêtres de celui-ci ouvrent sur le côté de la maison. J’y ai installé un canapé d’angle, deux poufs, une table basse ma télévision et ma HIFI ainsi que mon piano à queue qui prend une place dominante au centre de la pièce. Ce piano, de la marque "Schimmel", mesure tout de même près de trois mètres et pour l’encombrement qu’il occasionne, j’avoue que l’étendue de la pièce est tout à fait bénéfique.
Il va de soit, que pour moi, ce piano représente le meilleur piano à queue qui puisse exister en ce bas monde. Il possède une sonorité personnalisée qui me représente sans aucun doute. En effet, le pianiste ne fait qu’un avec son instrument. Sa mécanique est rapide et précise sans être lourde et il me permet d'évoluer dans divers répertoires sans jamais trouver ses limites. Un piano donc de qualité qui m’a suivi depuis quelques années… oserais-je dire depuis le début du vingtième siècle.

Ah ! Merveilleuse découverte également au rez-de-chaussée. Une petite salle de bain avec douche et toilettes qui ne fait nullement honneur à celle de l’étage mais qui permet certainement aux convives, si cela s’avère être des humains, de ne pas devoir monter à l’étage supérieur. Je passe bien évidemment la petite pièce du fond qui s’avère être une sorte de cagibi qui ne verra hélas plus pour le moment de boites de conserves ou de denrées alimentaires quelconques.

Un escalier en bois, enjolivé d’un tapis central, permet de rejoindre l’étage. Des combles aménagés qui offre un pallier qui donne accès à deux chambres, une salle de bain et un petit salon qui donne de nouveau sur l’avant de la maison. Le palier n’est donc pas qu’un simple couloir et deviendra à court terme mon salon de lecture. La chambre que je m’attribue, bien que je n’y dorme pas, est celle qui est orientée vers le lac. Sur l’arrière de la maison. L’autre, orientée vers la forêt, me sert de bureau. Dans la première un lit deux places en fer forgé avec baldaquin, une armoire sobre noir, deux tables de chevet et des lampes adéquates donnent presque l’impression que je dors effectivement ici. La seconde, s’est vue offrir mon imposant bureau, ma bibliothèque et mes classeurs de travaux et de recherches. La salle de bain, délice du caprice de deux personnes âgées est couverte d’un marbre vert tendre et possède une baignoire splendide qui donnerait envie de suer rien que pour s’y glisser.

Et voilà… un parfait lieu pour devenir "monsieur tout le monde". Une maison qui sera mienne pour les prochaines années et qui… Oh ! J’oubliais… à l’extérieur de la maison, juste devant la porte d’entrée, sous le porche, se trouve un vieux banc sculpté à la main. Je pense que j’y passerai également du temps la nuit venue. Il y a également à l’arrière de la maison, face au lac, un petit kiosque charmant… Les tea party n’accueilleront plus personne pour le moment mais c’est un abri magnifique dans un décor de rêve.
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