Le temps, le temps ! Qu’est-ce que le temps ?!

Invité

Il était tard, Magnus était là, debout , une plume et un parchemin à la main. La salle était remplie d'une lueur éclatante, dansant comme des reflets de diamants. On y trouvait des horloges de tout part : des grandes, des petites, des horloges de grand-mère, des réveils de voyage. Certaines étaient accrochées aux murs, entre des bibliothèques, d'autres posées sur des tables alignées tout au long de la pièce. Un cliquetis incessant s'élevait de partout, comme si des milliers de pieds minuscules avaient marché au pas. Une grande cloche de cristal se tenait au fond de la pièce. C’était cette cloche que Magnus observait. De celle-ci, émanait une étincelante clarté. La cloche de cristal était posée sur un bureau et un tourbillon de vent à l'intérieur dessinait des volutes de lumière. Porté par les courants étincelants, un minuscule objet, un colibri bougeait sans cesse. Cet objet n’était pas toujours sous la forme d'un oiseau, au début de son cycle, l'oiseau était dans son oeuf. En s'élevant, il éclosait et grandissait pour devenir un oiseau jusqu'au sommet de la cloche. En redescendant il redevenait un oisillon, puis rentrant dans sa coquille qui se reformait autour de lui. Cette progression temporelle se répétait sans fin dans la cloche.

« C’est passionnant » se murmura t’il à lui même.

Il tapota la cloche avec sa baguette et le colibri se volatilisa dans un éclair de lumière bleu. Magnus marqua alors quelques mots sur le parchemin puis il rangea sa plume et son parchemin dans une poche intérieur de sa robe de sorcier. Il se dirigea alors vers la porte de son bureau dans la quelle il s’engouffra. Le bureau était à l’image de la pièce qu’il venait de quitter : remplie d'une lueur éclatante, dansant comme des reflets de diamants. Les mur étaient recouvert de bibliothèque remplit de livres comme Potions de grands pouvoirs ou Sorts et enchantements anciens et oubliés. Une table était placée au centre de la pièce sous un lustre de cristal. Sur le bureau, était placé un simple encrier, une plume d’aigle et un grand candélabre en argent. Magnus ferma la porte derrière lui et s’activa à la recherche d’un livre dont il avait besoin pour son expérience quand soudain, quelqu’un frappa à la porte.

Bon sang mais qu'est ce qu'elle fichait là? Elle avait une fille de 5 ans et elle se trouvait au ministère de la magie à une heure pareille de la nuit, nan mais franchement... Il est vrai qu'Aya n'était pas à la maison ce soir, une copine l'avait invitée à dormir chez elle et Mahiré n'avait pas refusé, surtout que ça lui permettait d'avoir une petite soirée tranquille. Il fallait le dire, un enfant ce n'était pas de tout repos, surtout sa fille mais ce n'était pas pour ça qu'elle ne l'aimait pas de tout son cœur, c'était l'être de plus important à ses yeux, plus important qu'elle même.

Elle était donc dans le département des Mystères en pleine nuit, disons qu'elle faisait des heures cette nuit pour être libre demain. Elle ne savait pas trop comment elle se débrouillait pour ne pas se perdre mais ça ne lui arrivait que très rarement. Avant de commencer, enfin plutôt de reprendre ses travaux en cours, Mahiré devait absolument passer dans le bureau de Magnus pour lui rendre un livre qu'il lui avait prêté : "Le temps hors du temps est l'or du temps." C'était un livre assez complexe qui traitait comme son nom l'indique du temps, de toutes ses variantes, ce qu'il représentait et comment on le représentait. Il y était aussi question des déplacements dans l'espace temps qui allait du simple fait de transplaner à celui de voyager réellement en retournant dans arrière par exemple. C'était très intéressant et même s'il lui aurait fallu beaucoup plus de temps pour l'étudier il lui avait été profitable.

Elle arriva devant le bureau de son collègue et frappa à la porte. Elle attendit dehors qu'on l'autorise à enter et quand ce fut chose faite, elle actionna la poignée et entra. Elle était vêtue d'une robe de sorcière bleu marine dont les contours étaient brodés en fil d'argent, et comme à son habitude elle portait de hauts talons qui la grandissait encore un peu plus. Elle ne s'était pas vraiment attendue à le trouver ici à cette heure mais comme ce n'était pas une chose impossible, elle était venue vérifier.

- Bonsoir.

Dit elle d'une voix calme.

Invité

Magnus sursauta, il pensait être le seul employé encore présent au Département des Mystères. Après quelques secondes d'hésitations, il autorisa la personne à entrer tout en continuant sa recherche. Le livre qu'il cherchait ne semblait pas être présent mais malheureusement pour lui, sans ce livre il ne pouvait continuer ses études sur le temps. Cette pensée énerva Magnus à l'idée de perdre une occasion d'obtenir une promotion.
Soudain, la porte s'ouvrit et laissa apparaître Mahiré Aoko, une de ses collègues Langue-de-Plomb. La sorcière était grande, elle avait de longs cheveux noir et soyeux qui tombait sur ses épaules. Elle portait ce soir là une robe de sorcière bleue marine dont les contours étaient brodés en fil d'argent. Magnus fut étonnait de voir la jeune femme encore présente au Ministère à cette heure tardive ,car pour le peu qu'il en savait, elle avait une petite fille encore très jeune.

« Bonsoir » dit la jeune femme d'une voix calme.

« Bonsoir Mahiré, que puis-je faire pour toi » lui répondit Magnus d'un ton peu chaleureux.

Tout en lui répondant, Magnus fit tomber un exemplaire du "Traité supérieur de traduction des Runes" qu'il s'empressa de ramasser et de remettre à sa place.

Après l'avoir salué elle se retourna et ferma la porte derrière elle. En fait elle n'était pas au département des mystères depuis très longtemps, un an, et Magnus était là depuis bien plus longtemps qu'elle. Le fait qu'elle soit en quelque sorte "nouvelle" ne signifiait pas pour autant qu'elle fit un mauvais travail, c'était juste qu'elle avait encore pas mal de choses à apprendre mais elle apprenait vite et bien. Ce n'était d'ailleurs que pour cette raison qu'elle était polie avec ses collègues.

L'échange de politesse entre les deux confrères avait été poli mais quelque peu frigide, enfin c'était plutôt Magnus qui l'avait été...Elle s'avança dans le bureau, et posa une chaise vide son sac duquel elle sortit le fameux livre :"Le temps hors du temps est l'or du temps." Elle se redressa et le tendit à Magnus. Il était en parfait état. Mahiré faisait toujours attention à ses affaires mais aussi à celles qu'on lui prêtait.

- Je ne pensais pas te trouver là à cette heure. Tu m'avais prêté ça il y a quelque temps. Merci.

Dit elle toujours de sa voix posée ne semblant pas vraiment affectée par le ton qu'il avait pris, après tout il était toujours comme ça et puis elle n'était pas vraiment communicative non plus.
Elle était plutôt élégante ce soir, elle l'était presque toujours, mais c'était aussi parce qu'elle avait fait un petit détour aux trois balais avant de venir au ministère.

Invité

Mahiré lui tendis un livre aux reliures en cuire tout en lui disant :

"Je ne pensais pas te trouver là à cette heure. Tu m'avais prêté ça il y a quelque temps. Merci."

A la vision de se livre, Magnus s’apaisa et se rappela seulement qu’il avait prêté son livre tant convoité à sa collègue Langue-de-Plomb : Mahiré Aoko.
Le livre était tel qu’il lui avait laissai, la couverture avec ses motifs sombres et sphériques , le titre écrit en feuille d’or qui scintillait comme de petits diamants et ses léger tressautements quand on le touchait.
Magnus était très reconnaissant à Mahiré de lui avoir rapporté dans un si bon état et si promptement. Cette situation mit d’ailleurs de meilleur humeur Magnus ce qui fit remonter Mahiré dans son estime. Il prit alors le livre qu’elle lui tandis et lui dit :

"Il est tard, où est ta fille"

C’était rare que Magnus s’intéresse à un tel point aux autres mais bon, il était de bonne humeur et était reconnaissant à Mahiré de lui avoir rapporté son livre. Magnus s’assit à son bureau et proposa à sa collègue d’un geste de main de faire de même. Il sortit alors sa baguette et fit apparaître du néant deux verres de Rhum groseille dont un s’envola devant Mahiré. Magnus se mit alors à feuilleter le livre et à chercher d’un court chapitre du livre intitulé « Chapitre XVII : Créatures à déplacement spatio-temporelle » en attendant que la Langue-de-Plomb s’installe.

Mahiré se tenait droite et son regard se posa sur la bibliothèque de Magnus qui comportaient de très nombreux ouvrages rares et qui plus est intéressant, même si pour la plupart étaient complexes. Lorsqu'elle lui tendit le livre elle vit distinctement qu'il semblait soulagé comme s'il avait craint qu'elle ne l'abime ou qu'elle ne le perde. Peut être était ce autre chose, elle ne savait pas.
Lorsqu'il lui parla de sa petite fille Aya, elle posa ses yeux noirs perçants sur lui, presque méfiante. Mais elle se ravisa rapidement, il était impossible qu'il ait une quelconque arrière pensée en lui posant une question si banale. Son regard se radoucit et elle mit ses mains fines dans les poches de sa robe.

- Elle est chez une amie.

Se contenta de répondre Mahiré. Après tout ce ne devait être que de simples politesses, elle n'allait pas tout lui raconter dans les moindres détails. Il ne s'était jamais intéressé à sa vie extérieure alors pourquoi aujourd'hui cela changerait il? Oui ce ne devait être que de simples politesses, elle en était convaincue.

- C'est pour ça que je suis là, je ne l'ai pas abandonnée.

Ajouta-t-elle tout de même. Elle n'était pas sauvage, elle pouvait avoir une discussion avec un de ses collègue. Elle prit place de l'autre côté du bureau, en face de Magnus et le remercia pour le verre de rhum. Mahiré ne tenait pas très bien l'alcool et elle avait déjà bu deux hydromels avant de venir, elle espérait qu'elle tiendrait le coup!

- Tu n'es pas encore rentré chez toi de la journée?

Demanda-t-elle assez étonnée. Cette possibilité venait de lui traverser l'esprit à l'instant.

Invité

« Elle est chez une amie. »

Juste avant que Mahiré lui réponde, Magnus avait relevé la tête de son livre et crut voir les sourcils de la jeune femme se froncer légèrement pendant quelques secondes pour après se radoucir.
Peut-être avait-elle mal pris cette question. Cette idée fit rougir très légèrement Magnus mais celui-ci décida de faire comme ci de rien était et rebaissa la tête dans son livre. Il comprenait la réaction de Mahiré. Car en effet, il était rare que Magnus s'occupe ainsi des autres.

« C'est pour ça que je suis là, je ne l'ai pas abandonnée. »

Ce n'était pas la peine de le préciser , car même s'il ne connaissait pas très bien sa collègue, il savait que sa fille comptait plus que tout à ses yeux.
La Langue-de-Plomb vain alors s'asseoir devant son collègue et pris le verre de rhum qui lévitait devant elle. Après avoir remercié Magnus, elle dit d'un ton étonné :

« Tu n'es pas encore rentré chez toi de la journée ? »

Voyant que Mahiré voulait engager la discution, il déposa son vieux livre sur son bureau et y pris son verre de rhum dont il but une gorgée. Il dit alors d'une voix calme et sérieuse :

« Non, je suis ici depuis huit heure du matin. »

Il fit une pose puis repris :

« La cloche de Cristal qui est là dehors est passionnante. Je pense que je suis sur le point de trouver son fonctionnement. Il ne me manque plus que quelques informations dont certaines se trouvent dans se livre pour confirmer ma théorie. J'ai aussi étudié le transplanage du Dirico mais malheureusement, il se fait vieux et ses pouvoirs diminus. »

Mahiré l'observa plonger sa tête dans le livre qu'elle venait de lui rendre, apparemment il l'avait cherché et il en avait eut besoin. Elle était arrivée au bon moment. Elle pensa qu'il était sûrement le genre de personne à passer tout son temps libre dans les bouquins. L'idée stéréotypée exacte qu'on se fait d'un Serdaigle...elle trouvait ça un peu désolant. Elle se contentait de rester professionnelle. Son idée fut confirmé lorsqu'il lui dit qu'il était rester au département des mystères depuis ce matin 8h. Il allait devenir ermite s'il continuait comme ça. Elle se demanda un instant s'il avait quelqu'un qui l'attendait chez lui. Mais ce n'était pas ses affaires et elle s'en fichait un peu, même totalement.

- Tu vas rester là toute la nuit ?

Demanda-t-elle tout de même un peu intriguée. Elle restait polie et assez frigide. Ensuite elle l'écouta parler travail. Elle était venue là pour ça, elle aimait beaucoup ce poste au ministère, même si le ministère en question ne la satisfaisait pas le département des mystère n'était pas mêlé à tout ça.

- Oh tu as vraiment une théorie? Je n'ai jamais eut que des idées mais qui étaient toutes contradictoire sur le fonctionnement de cette cloche.

Dit elle légèrement impressionnée. Il était vrai que Magnus travaillait bien, il était là depuis beaucoup plus longtemps qu'elle et au fond d'elle, Mahiré était admirative mais elle était bien trop fière pour le laisser apparaitre.

- Le Dirico perd ses pouvoirs? Pourtant il est impossible que la magie disparaisse de cette façon, elle ne peut pas s'envoler. C'est étrange...
Par exemple lorsque tu utilises le sortilège de glu pour coller quelque chose au mur il y restera jusqu'à ce que tu abattes ce mur.

Invité

« Non, je suis ici depuis huit heure du matin. »

Il reposa alors son verre de rhum et repris son livre là où il l'avait laissé. «Le temps hors du temps est l'or du temps» était un livre passionnant. Il trouva alors dans le chapitre 17 nommé «Chapitre XVII : Créatures à déplacement spatio-temporel» un bref passage parlant des Dirico. Celui-ci disait ceci :

Citation :: « Le Raphus Cucullatus (ou Dirico) est un volatile replet, incapable de voler, qui peut disparaître dans un tourbillon de plumes pour fuir une menace. Plus communément appelé Dodo chez les Moldus, ceux-ci croient l'espèce éteinte n'étant pas au courant de leurs don. Malheureusement , leurs puissances magiques diminuent aux fils du temps (dont la raison reste encore inconnue). Le Raphus Cucullatus vit principalement sur l'île Maurice mais certaines espèces se sont habituées à des climats plus froid comme le Raphus Cucullatus Caithum vivant principalement au Nord de l'Angleterre ou le Raphus Cucullatus Loghlinus qui vit dans les glaciers de Norvège. »

« Tu vas rester là toute la nuit ? »

Mahiré lui avait posé la question d'un ton assez distant ,mais poli.

« Non, la fatigue commence a se faire sentir, je vais bientôt rentrer. »

Lui répondit il avec un léger sourire au lèvre. Magnus lui fit alors part de son travail concernant la cloche de Cristal et le vieux Dirico dont l'âge reste encore indéterminé.

« Le Dirico perd ses pouvoirs? Pourtant il est impossible que la magie disparaisse de cette façon, elle ne peut pas s'envoler. C'est étrange...
Par exemple lorsque tu utilises le sortilège de glu pour coller quelque chose au mur il y restera jusqu'à ce que tu abattes ce mur. »

Magnus comprenait ce que Mahiré voulait dire mais malheureusement, elle avait tort ,ce qu'il venait de lire le démontré. Alors, pour simple réponse, il mit le livre sur la table, le poussa devant Mahiré, montra le passage du doigt et attendit sa réponse.

Mahiré porta son verre de rhum à ses lèvres et en bu une gorgée. Elle sentit l'alcool fort descendre dans sa gorge, elle posa son verre devant elle. Silencieuse, elle regarda Magnus chercher quelque chose dans son livre. Il releva la tête pour répondre à la question qu'elle venait de lui poser. C'était la première fois qu'elle resterai seule dans le département des mystère car tous ses collègues étaient partis, mais on était jamais vraiment seul...Elle se demandait comment elle allait bien pouvoir réagir? la peur? non, c'était impossible, elle n'était pas du genre à se laisser gagner par se sentiment qui s'attaque aux faibles. Elle verrait bien au moment venu.

Elle regarda le livre qu'il plaça devant elle et lu le passage indiqué. Après quelques instants elle hocha la tête d'un air entendu. D'après le livre Magnus avait en effet raison. Elle n'avait pas lu cette page...c'était étrange pourtant elle était certaine d'avoir lu le bouquin en entier. Sa tête lui jouerait elle des tours?

- C'est vrai. Je suppose qu'on ne peut pas comparer le Dirico avec un sortilège...

Avoua Mahiré avec un léger sourire en retournant le livre à son propriétaire.

- Tu ne sais pas s'il y a du nouveau dans la salle des cerveaux? Ça fait une semaine que nous n'avons pas le droit d'y entrer puisqu'il y a eu la fuite de cette potion verdâtre. D'ailleurs personne n'a pu me dire ce que c'était exactement...

Demanda-t-elle intéressée. La salle des cerveaux était une de ses salles préférées et interrompre ses recherches l'avait un peu déçue. Surtout que l'on ne connaissait pas la cause exacte de cette fuite puisque normalement la fosse dans laquelle se trouve les cerveaux est fermée. Ils ne savaient pas si la fuite était dangereuse pour les personnes travaillant au ministère donc ils avaient scellé la pièce jusqu'à temps qu'il trouve des réponses et réparent les dommages. Le plus étrange était qu'il n'y avait jamais eut un tel problème auparavant et les langue-de-plomb ne savaient pas ce que contenait le liquide vert foncé.

» Désire passer le temps! [James Hadley] [Terminé]
» Time Of Return : Au Temps Des Maraudeurs [demande de Partena