Suite de la salle commune [Charlie / libre!!]

Contrairement à la salle commune des Poufousffle, la grande salle regorgeait de monde!
Il était presque 18h30, et déjà des élèves attendait avec impatience le repas du soir.

Tenant toujours Charlie par la main, il s'avanca dans l'immense salle. Il sentait des regards se poser sur eux, et quelques une des ses groupies grommelaient déjà des insultes en direction de la jeune Foundly.

*Vraiment, si elles pouvaient se taire, ce seraient pas du luxe* pensa alors Josh. Il aurait bien aimé dirigé ces paroles à vive voix contre son prétendu fan-club officiel, mais cela ruinerait définitivement tout les efforts qu'il portait à se faire apprecier de la population Poudlarienne.

_ Les écoute pas Charlie, ce sont juste de vieilles filles super jalouses que je sorte avec la plus jolie de poufsouffle... Lui lanca-t-il en lui souriant, comme une excuse.

Par reflexe, Joch cherche Abigael du regard, avant de se rappeler tristement que cette dernière se trouvait toujours à l'infirmerie, après le triste incident qui c'était déroulé lors de l'entraînement de quidditch.

Il se dirigea alors vers deux places libres sur la table des jaunes, et recula une des chaises à l'intention de la belle adolescente, avant de lui dire avec un clin d'oeil:

_ Prenez place je vous prie, mademoiselle.

Il s'assit alors lui même sur le siège voisin.

Charlie réservait décidement bien des surprises... et Josh regardait avec delectation le groupe de sansgues qui s'en allaient, indignées.
Josh se servit à son tour une bonne rasade du nectar orangé, ainsi que du même gratin végétarien.

_Comment va Abi au fait?
_ Oh, ca peux aller... Elle s'est réveillée mains elle est toujours très fatiguée, mais elle devrait pouvoir sortir de l'infirmerie dans une semaine environ, du moins, je l'espère... Elle me manque. Lui dit Josh, les yeux dans le vague. Il se ressaisit alors et sourit à la miss, entamant son assiette.

Une grande agitation reignait dans la salle, comme à tout les repas. Des bandes d'élèves arrivaient, s'installaient, puis repartaient une fois le repas pris.
La table des professeurs était pleine, chose plutôt normal vu qu'ils mangeaient tous aux même horaires.

Le plafond magique était noir, simplement illuminé par les millers d'astres étincellants.

Josh avait toujours adoré ce ciel semi artificiel, et il le regardait avec ferveur, une fourchette pleine en suspension au dessus de la table.
Bien évidement, dans ces cas, l'inévitable arriva: La bouchée de courgette tomba droit sur la table en bois, éclaboussant le pull en cachemire noir du jeune homme.

_ Et meee...mercredi! Pourquoi ca tombe toujours sur moi? Il entreprit alors d'enlever les tâches verdâtres du tissu avec sa serviette.
_ Mais qu'est ce que j'ai fait à ce fichu gratin pour mériter ca? Enchaîna-t-il en riant. Au moins, la prochaine fois, il poserai sa fourchette avant de regarder le plafond...

_Si tu veux après manger, on peut aller lui rendre visite. Victoire nous laissera surement la voir, même s'il est tard! Tu es son frère jumeau quand même! Au pire je ferai diversion.
Finit elle avec un clin d'oeil. Josh regardait les étoiles magiques et Charlie en profita pour observer le garçon rêveusement. Quand il se tacha, elle éclata de rire et lui dit:
_Héhé, oublierais tu la magie?
Elle nettoya la tache à l'aide de sa baguette, formulant un sort qu'elle avait appris récemment. *Ah! j'ai réussi!* En effet, la jeune fille avait eu bien du mal à mettre en place ce sortillège lors de ses entrainements et était plutôt fière d'elle.
_Allez viens, allons à l'infirmerie. Je crois qu'on a assez vu de courgettes pour la fin de la semaine.
Elle lui prit la main et l'entraina.

Grâce au sortilège de Charlie, la tâche disparu rapidement du precieux pull de Josh, le sauvant d'une pénible lessive qu'il aurait dut effectuer à la main. les sorts de type "menager" n'étaient vraiment pas ceux qu'il maitrisait le mieux...

Dans un soupir de soulagement, il reposa alors la serviette desormais hors d'usage sur la table en chêne.

_Allez viens, allons à l'infirmerie. Je crois qu'on a assez vu de courgettes pour la fin de la semaine.
_ Avec plaisir, je crois que je vais faire un horrible cauchemard ou des courgette "pullencachemirivore" se jetterons sauvagement sur moi! heureusement que tu es là pour me sauver! Sur ce, il lui déposa un baiser sur le front, avant de la suivre en dehors de la salle.

HJ : petite interaction si c'est libre, pas longue, je vous rassure

Trois semaines.. trois semaines que je travaillais sur ce problème et toujours pas de solution. Cela devenait frustrant. La bibliothèque ne m'avait jamais autant vu que ces derniers temps et la bibliothécaire commençait à trouver ça suspect. Pour sortir de son regard inquisiteur et de son ombre qui rodait derrière chaque livre que je déplaçait des étagères, je m'étais octroyer une pause.. petite pause.. pour aller manger.

Je n'avais pas envie d'arriver après tout le monde et ne trouver que des restes, donc logiquement je m'étais mis à courir dans les couloirs.. un petit footing avant d'aller manger, rien de tel pour ouvrir l'appétit.
Mais comme à chaque fois lorsque je cours comme un dératé, je ne fais pas vraiment attention à ce que je fais, je percutai un couple qui sortait de la grande salle, pas violemment non plus, je ne suis pas une fusée.

"Je suis.. désolé"

Parvins-je à articuler entre deux respirations saccadées. Mon cœur battait à tout rompre et j'avais l'impression que mon cerveau allait être expulsé par mes tempes.

"J'espère.. que.. je ne.. vous ai .. pas fait mal"

Je me tenait les côtés, endroit où un vilain point de côté venait d'élire domicile.

Ma vue, un instant auparavant encore brouillée, s'éclaircissait. J'avais en face de moi deux Poufsouffle se tenant par la main. Un couple d'amoureux sans doute. Je les avais déjà croisés.. Josh, je crois que c'était le nom du garçon était une sorte de playboy qui plaisait à toutes les nanas prépubères et la chanceuse qui avait gagné ses faveurs.. bah, je n'avais pas la moindre idée de qui ça pouvait être.

Je me décallais ensuite de l'embrasure de la porte pour les laisser passer. ils sortaient, ils devaient avoir fini de manger et je n'allais pas les retarder plus longuement, mon ventre criait déjà famine.