Embrumée

Charlie traversa d'un pas rapide les longs couloirs de Poudlard et grimpa les escaliers de pierres qui n'en finissaient jamais. De nombreux livres sous le bras, elle se prit le mur, dans un angle et ils tombèrent tous de ses bras. Fermant les yeux avec exaspération, elle s'accroupit et les ramassa, un par un. La journée avait été dure et elle ne languissait qu'une seule chose c'était de monter dans la salle commune de Poufsouffle et de, enfin, s'affaler sur son baldaquin. Un sombre tableau l'encouragea et lui souffla:
_Allez, un peu de courage, tu es presque arrivée!
Elle releva la tête, une mèche de cheveux sur le visage sur lequel elle souffla en louchant dessus, lui sourit gentiment et le remercia!
Ils se saluèrent et elle prit congé.
Il l'avait un peu rebousté et elle se dit qu'il fallait qu'elle dessine une fois arriver.
Depuis quelques semaines, elle n'avait pas touché à son cahier vert où tous ces dessins se trouvaient.

Charlie ouvrit la bouche pour répliquer, mais quand elle croisa le regard noir du jeune homme l'insita à se taire. Pour la troisème fois, Charlie se pencha et ramassa patiemment tout ces livres! Le tableau scandait des reproches au garçon "Non mais vraiment, on a pas idée de bousculer une jeune fille! Quel désonheur! Quel manque de chevallerie! De mon temps..."
Charlie releva la tête et lui sourit tendrement, chuchotant qu'il n'y avait rien de grave. Elle eu un pincement au coeur en recroisant son regard. Charlie, alors accroupit, se laissa basculer et s'assit avec lassitude sur le sombre et poussiéreux tapis du couloir. Si Eze voulait lui parlait, qu'il le fasse. Les élèves la regardaient en passant mais elle avait déjà étendue ses jambes et regardait ses livres d'un air rêveur.
Il fallait qu'elle aille en cour, bientôt.

Albus marchait dans les couloirs distret, rêveur ... Son regard scrutait l'horizon à travers les fenêtres qui éclairaient le couloirs, dehors il faisait plutôt beau pour un mois d'octobre. Il ne semblait pas faire trop foid, ni trop chaud, le soleil qui pointait le bout de son nez réchauffait un peu l'atmosphère ... un temps parfait pour faire du Quidditch... *TILT* (Al' vient d'avoir une idée.) Oui un temps parfait pour faire du Quidditch ! Idéal pour voler, sentir l'air fouetter son visage etc ... L'idée venait de traverser l'esprit d'Albus: Et s'il allait chercher son balais pour voler un peu sur le terrain de Quidditch ? Après tout ça le ferait sortir un peu et ce ne serait pas plus mal.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Al' tourna sur ses talons et s'élança pour aller chercher son balais, qui trônait à côté de son lit à baldaquin. Oui, maintenant qu'il avait son balais il pourait voler quand bon lui semble. Son balais il l'a eu cette été, c'est ses parents qui lui ont offert. Biensûr il a déjà été rôder, dès qu'il l'a eu il n'a pû s'empêcher de faire une partie de quidditch avec son frère, James et ses cousins Weasley.
Bref Albus se dirrigeait donc vers la salle commune de gryffondor asser rapidement lorsqu'il entendit un gros bruit de fracas suivit d'une voix familière.

Ezekiel - Tu Pouvais pas faire attention...

Cette voix était celle de Mister Ezekiel Waldemar, il en était certains, mais à qui pouvait-il bien parler de la sorte ? La curiosité d'Albus prit le pas sur son envie d'aller jouer au quidditch et il tourna dans le couloir pour aller à la recontre de son vieux copain.
Albus arriva devant la scène: Eze était debout, une demoiselle était assise par terre et une armure était étaler sur le sol. Qu'est ce qui c'était passer ici ?

Albus - Ben Eze ... on ne t'as pas dit de ne pas attaquer les armures ? Elles ne t'ont rien fait pourtant.

Albus disait cela en rigolant un peu. Eze lui n'avait pas l'air très joyeux, mais ce n'est pas ça qui arrêterait Albus, il l'a connu avec un regard beaucoup plus noir et effrayant que celui qu'il arborait en ce moment. Le fils cadet regarda la demoiselle assise par terre. Comment se fait-il qu'elle soit par terre ? Albus lui tendit sa main pour l'aider à se relever.

Albus - Ne reste pas par terre tu vas te salir ... Je suis Albus Potter et tu es ?

Et oui Albus est curieux il ne peut pas le nier.

Charlie, la tête dans les mains, les jambes alongées sur le sol, songeait à son amoureux qu'elle avait eu en première année à Poudlard. Il avait apparut dans ses pensées soudainement et elle n'avait pu l'en chasser. Quand elle entendit la voix chaleureuse d'un garçon, qui, apparement, s'adressait à elle, Charlie fut comme tirée d'un rêve et releva la tête en ouvrant de grands yeux. Elle dévisagea le jeune homme nommé Albus qui lui tendait la main. Il lui sourit et ce fut comme s'il lui avait mit une claque car elle secoua la tête et se "réveilla". Elle lui sourit à son tour et prit sa main en répondant:
_Moi c'est Charlie. Charlie Foundly.
Le tableau, à l'adresse d'Albus, ne cessait de répéter d'un ton joyeux:
"Oh! Quel bon jeune homme! Tu peux être fier de toi mon garçon! Ca c'est un gentleman!"
Cela mettait mal à l'aise Charlie et voulu lui faire signe de se taire mais Albus intervint avant elle et plaisanta avec le tableau sur la "nouvelle génération" si peu courtoise...etc...
Puis, Albus lui demanda ce qu'elle faisait par terre.
_Oh! Je... J'en sais trop rien... Et toi? Où allez-tu comme ça?

Eze demanda si tout aller bien et Charlie le regarda en acquiestant poliment.
Elle était un peu perdue face à ces deux garçons mais cela lui passa vite. Ainsi donc, quand Albus demanda à son ami capitaine de l'accompagner faire du quidditch, elle en profita pour s'adresser, elle aussi, à Eze:
_Pourquoi pas? Eze, tu as vraiment une tête à vouloir t'évader. Oh! Ne le prend pas mal, c'est juste qu'en cet instant, je te vois parfaitement tout oublier en volant librement sur un balais!
Elle disais ça d'une façon amicale, comme si elle le connaissait depuis toujours et comme si rien du regard noir ni de l'approche brutale d'Eze n'était arrivé. Elle ajouta en souriant rêveusement:
_Moi, quand j'ai besoin de me changer les idées, d'abbord je vais m'affaler sur mon lit baldaquin, si ça ne suffit pas je dessine et si j'ai vraiment le moral d'un blaireau mort, j'enffourche mon balais et je m'envole dans les cieux. Alors, mes larmes sèchent très vite face au vent et mes joues deviennent salées! Oh, j'adore ça!
Elle était sincère mais elle essayait grace à son "humour" de déccrocher un quelquonque sourire à Eze, si petit soit il.
Avoir le moral d'un blaireau mort avait du bon : elle avait la solution pour se faire sourire.

Al' pu remarquer très rapidement que la tape amicale qu'il avait fait à Ezekiel n'était pas la meilleure chose qu'il ai fait. Sa voix était froide à en glacer le sang. Albus se rendait compte qu'il avait poussé le bouchon un peu loin, tant pis c'était fait et il l'assumait entièrement. Eze n'était vraiment pas dans son assiète. Et, histoire d'en rajouter une couche, Miss Foundly déblatéra des paroles qui ne servaient strictement à rien. Le sourire qu'il aborait habituellement avait quitter le visage d'Albus, gardant un air totalement neutre. Franchement, pourquoi est-ce que Charlie avait dit ça ? Ca ne servait strictement à rien ... et Ezekiel ne s'empêcha pas de lui faire remarquer.

Ezekiel - Heureux d'en savoir plus sur tes états d'âme Foundly... mais j'm'en fou...

C'était clair et net, et en même temps on ne pouvait pas s'attendre à autre chose de la part du capitaine des Blaireaux vu l'état dans lequel il se trouvait actuellement. Un autre jour, ou même dix minutes auparavant, Al aurait sans doute rigolé à la phrase sarcastique à souhait d'Ezekiel, ou il aurait répliquer par une phrase humouristique, mais là, rien. L'humeur des messieurs n'étaient pas à la rigolade.

Ezekiel - Je ne sais pas si Lowey apprécierait que tu es un souci quant tu vole avec moi.

Albus - Ne me prend pas pour un gamin Ezekiel Waldemar. Et sache que j'en ai strictement rien à faire de savoir si Lowey apprécierait ou non que je vole avec toi.

Ezekiel Waldemar. En effet pour que Albus Severus Potter l'appelle comme ça, c'est qu'il ne rigolait plus. Il avait parler d'un ton neutre, sans hausser la voix. De plus vu la phrase qu'il venait de sortir c'était clair. Il savait que voler avec le capitaine d'une autre maison n'était pas très bien vu, mais il s'en foutait comme de sa première patacitrouille. Il savait aussi pertinemment que par le ton de cette voix il aurait pu être collé si un prefet passait dans le coin, d'une part parcequ'il parlait de Jonathan Lowey, le capitaine de son équipe d'une façon peu recommendée et d'autre part parceque en disant celà il acceptait "d'enfreindre" le règlement, ou plutôt le code moral des joueurs de quidditch. Mais à vrai dire de ça aussi il n'en avait strictement rien à carrer.
Ezekiel venait de dire que lui allait entrainer Charlie car elle en avait besoin, mais il laissa un choix au jeune Potter.

Ezekiel - Alors nous allons voler tout les deux, pour que j'entraîne ma recrut et toi tu es libre... le terrain n'est pas réservé.

Albus - Plutôt perdre des points que de ne pas venir !

Et voilà c'était dit, Al avait choisit ce qu'il allait faire. Il savait qu'Eze n'était pas dans son assiete, mais là il l'avait piqué et Al ne laisserait pas passer ça comme un gentil petit garçon. Rien à faire qu'il soit le petit Albus Severus Potter, le soit-disant plus sage des deux Potter, qu'il n'ai que 12 ans etc... Cela ne l'empêcherait pas d'aller avec Eze sur le terrain et de voler avec lui, pour s'entrainer. De toute façon même si Ezekiel ne voulait pas s'entrainer avec lui, Al avait besoin de voler...

Ezekiel - Heureux d'en savoir plus sur tes états d'âme Foundly... mais j'm'en fou...
A ces mots, Charlie prit une douche froide mais n'en montra rien. Elle resta droite, et pénétra dans les yeux sombres d'Ezekiel. Elle ne flanchit pas et resta de marbre face aux visage de plus en plus dur du capitaine.
Elle s'avanca vers lui de quelques pas légers, se mit sur la pointe des pieds pour atteindre le visage du grand blaireau. Il fit un mouvement de recul mais elle continua d'approcher son visage, d'habitude si détendu et souriant, du sien. La duretée de son expression étant tellement peu courante, la rendit étrangère aux yeux des autres, lui faisant presque perdre toute sa beauté. Prenant garde à ne surtout pas avoir un contact physique, ne serait-ce qu'un éffleurement sur sa peau, elle n'était plus qu'à deux centimètres..
Enfin, elle lui chuchota à l'oreille:
_Un jour, tu te retouveras seul. Complètement seul.
Il n'y avait rien à ajouter, ses mots étaient plus que sincères et sa voix impénétrable. Elle vit les sourcils d'Albus se froncer, craignant surement la suite.
Elle, n'avait pas peur. Plus rien à présent ne l'impressionnait chez le personnage qu'était Ezekiel. Elle le voyait entièrement à présent, sous sa carapace et se sentait plus forte que jamais. Elle n'avait plus rien à craindre de lui, comme si, en l'insultant, il lui avait ouvert les yeux et s'était rabaissé lui même. C'était comme ça qu'elle le voyait. Ne se doutant pas, que lui, pouvait encore l'envoyer balader sans avoir était le moins du monde touché par ses paroles. Personne ne peut prévoir ce qu'il allait lui dire, ou lui faire... Quand elle comprit qu'il voulait l'entrainer au Quidditch, elle rigola et lui lança dans un souffle glacial:
_Ne me sous estime pas Ezekiel, tu as un peu trop souvent cette manière déplaisante: sous estimer les gens. Tu n'as absolument rien à m'apprendre en matière de vol.

Charlie le regarda lui parler glacialement d'un air neutre, presque amusé. Il aurait du lui faire peur mais ça n'avait pas marché. Elle ajouta simplement avant même que Albus ai placé quelque chose:
_Arrête, s'il te plais, de m'appeler par mon nom de famille. Je m'appelle Charlie, pas Foundly.
Sur ce, sachant qu'il pouvait la dispenser de quidditch, elle se détourna des deux jeunes hommes qui lui avaient pourris sa matinée. Elle alla se mettre en tenue de quidditch.

(Terminé)