Révélation ? [Alysson][Terminée]

Briac se tenait au centre d’une clairière près de la forêt interdite et assez loin de la maison du garde-chasse à savoir Hagrid. La clairière était bordée d’arbre touts différent les uns des autres et au centre il y avait un banc en pierre dont les pieds étaient déjà envahit par le lierre. Il avait découvert ce lieu lors de sa troisième année alors qu’il cherchait un lieu où personne n’allait pour s’entraîner sans être vu. Il avait posé sa chemise noire sur une branche d’un arbre pour éviter qu’elle lui colle à la peau. Il fallait dire que la température était forte et qu’il faisait une chaleur à crever. Mais voila, le jeune homme avait eut besoin de se changer les idées, il pensait surtout trop à Alysson ce qui ne le déranger pas depuis le bal non ce qui le gênait c’est qu’il ne savait pas comment lui avouer pour lui. Il connaissait son passé et il ne voulait pas lui cacher mais voila il ne savait pas comment le lui dire. Il avait envoyé un hibou à son grand-père pour avoir des conseils mais il n’avait pas eut le droit à grand-chose. D’ailleurs il sortit la lettre pour la relire une autre fois cherchant en vain un conseil qui pourrait s’inscrire entre les lignes :

Code:: Mon cher Briac,
Comment veut-tu que je t’aide ? Je n’ais jamais dut faire face à ce genre de situation. Tu sait ce que je peut te dire tu le sait déjà. Tu doit lui dire pour quel comprenne la situation actuel mais tu es bine assez grand pour le faire seul. Tu es un Gryffondor bon sang alors prends ton courage à deux mains avec ta baguette et va lui parler. Tu crois qu’elle va peut-être deviner toute seule crétin ? Si tu ne l’as pas fait d’ici cet été, je te préviens tu vas en baver !
Ton grand père.

Il n’y avait strictement aucun conseil juste des ordres et ce n’était pas ça qui allait l’aider. Il repris son entraînement en espérant trouver une solution et rapidement. Il fit tous ces exercices avant de s’écrouler de fatigue sur le banc en sueur. Il n’avait aucune idée de ce qu’il devait faire pour avouer tout ce qu’il devait à Alysson. Il sep rit la tête entre les mains et n’entendit même pas une personne approchait. Il ne se doutait pas un instant que quelqu’un venait de trouver son lieu magique.

Il faisait un temps magnifique ce jour, mais un peu trop chaud quand même pour rester enfermé à l’intérieur. L’année se terminait tout doucement. N’ayant rien de spéciale à faire ce jour là, Alysson avait décider d’aller prendre l’air et se dégourdir les jambes.
En effet, elle était restée assise un bout de temps sur son lit occupé à ranger quelques affaires qui traînaient.
Une fois à l’extérieure, elle se mit à marcher, mais voyant qu’il y avait pas mal de monde, elle décida de s’écarter du parc ainsi que du lac. C’est comme cela qu’elle se retrouva à aller en direction de la forêt interdite.

Alysson ne se rendit pas compte qu’elle avait prit cette direction ! En fait, la jeune fille avait l’esprit ailleurs. Oh il n’était pas loin, juste tournée vers une personne qui l’occupait depuis un bout de temps et encore plus le bal. Depuis que Briac lui avait avoué ce qu’il ressentait, le cœur de la jeune fille battait plus que d’habitude.
C’est ainsi qu’elle arriva à la clairière. Elle ne connaissait pas cet endroit.
Elle allait faire demi tour en remarquant qu’elle était proche de la forêt quand elle repéra une silhouette qui ne lui était pas du tout inconnue.

Elle décida d’aller dans sa direction et de lui faire une surprise. Mais la surprise c’est elle qui l’a eu, en arrivant derrière lui.

Elle était à plus ou moins à 5 mètres de lui quand elle aperçut des marques dans son dos. Elle le regarda alors effrayée, en se demandant qu’est-ce qu’il lui était arrivé. A ce moment pleins d'explication arrivèrent!!!
Une chose est sûr cela de datait pas d'aujourd'hui!

Briac entendit des bruits derrière lui et se leva en se demandant bine qui l’avait découvert. Quand il vit Alysson, il perdit toutes les couleurs de son visage et il s’approcha d’elle tel un automate. Il l’observa longuement avant de la prendre dans ses bras, maintenant il n’avait plus le choix. Il allait devoir tout lui dire, il se décala et l’observa avant d’aller chercher sa chemise et de la remettre pour s’installer sur le banc.

- Viens, je vais t’expliquer…

Il l’observa s’asseoir et inspira un grand coup avant de se remémorer le texte qu’il avait préparé pour cet occasion. Il avait espéré que cela se serait fait avec une autre occasion mais voila, il n’avait pas choisit. Il l’observa inquiet de sa réaction avant de prendre son courage à deux mains et de lui avouer tout pour son passé.

- C’est marque viennent de mon enfance. C’est mon premier beau-père qu’il me les a faites. Mon père est mort quand j’avais à peine cinq ans, je me souviens plus vraiment de lui à part les photos que j’ai. C’était un type formidable d’après mon grand-père. Suite à ça ma mère s’est remariée à un moldus. Un type horrible qui ne me supportait pas, il me battait le soir jusqu’à ce que ma maîtresse s’en rendre compte, car je suivais l’école des moldus. Il a finit en prison et ma mère a rencontré un autre homme qui lui et un chic type, il m’envoie souvent des nouvelles de ma mère, car elle ne veut plus me voir de peur de me refaire du mal. Du coup je vis chez mon grand-père. Je lui dois beaucoup, sans lui, j’aurais toujours été plongé dans mes livres et je ne saurais pas ce que je suis aujourd’hui. T’es la première à qui je dit ça, j’en est jamais parlé à quiconque d’ailleurs.

Il l’observa longuement les larmes aux yeux car le simple fait d’y repenser lui faisait mal. Il se prit ensuite la tête entre les mains en se disant qu’il aurait mieux fait de dire autre chose. Inventé quelque chose ou demandé conseil à son parrain Jacob avant.

Alysson fixait toujours Briac quand ce dernier bougea. Elle était devenue blanche qu’elle avait le dos du jeune homme. Mais quand elle remarqua qu’il venait de la voir, elle se ressaisit. Par contre lui avait changer de couleur et elle supposa qu’il ne voulait pas qu’on sache qu’il avait ces marque dans le dos ! Elle le vit venir vers elle et la prendre dans ses bras. Elle ne bougea pas ! Sauf au moment où Briac lui dit qu’il allait tout lui expliquer.
Elle le suivit en silence et s’installa à ses côtés sur la banc en pierre.

Elle ne disait rien préférant qu’il parle de lui même ! Et c’est ce qu’il fit quelques secondes plus tard. Elle l’écouta alors raconter son récit.
Durant ce dernier, elle passa par différentes émotions, de la colère envers le premier beau – père de l’avoir fait souffrir car personne n’a le droit de faire souffrir un enfant, de la reconnaissance pour le grand père de s’être si bien occupé de lui et de l’incompréhension envers le comportement de sa mère, pourquoi avoir peur de lui faire du mal alors qu’elle n’y était pour rien. Mais surtout de la peine et de la compassion envers Briac, car vivre ce qu’il avait vécu et s’en sortir il fallait le faire.

Quand elle vit les larmes qui lui montèrent aux yeux, elle sentit son cœur se serré, elle sentait bien qu’il avait souffert et que le fait d’en parler avait rouvert une plaie qui n’était pas totalement fermée. Quand Briac se prit la tête dans ses mains, elle déposa délicatement la sienne sur son bras. Elle voulait qu’il sache qu’elle serait pour lui, pour l’aider et le fait qu’il s’était confié à elle lui faisait plaisir.
C’est seulement à se moment là qu’elle parla.

C’est horrible ce qui t’es arrivé et cela est impardonnable. Tu as eu de la chance d’avoir ton grand père pour t’aider à t’en sortir. Et il a bien travailler avec toi car tu es quelqu’n de bien.

Elle s’arrêta un instant avant de reprendre.

Je suis touchée que tu t’es confié à moi et je veux que tu saches que je serais toujours là pour toi, pour te confier ou autre chose.

Elle lui souria avec douceur.

Briac avait la tête dans les mains quand il sentit la main d’Alysson sur son bras. Il leva un peu la tête, les larmes toujours aux yeux et doucement il posa sa tête sur l’épaule de sa petite amie. Il l’écouta en pleurant doucement et sans faire de bruit. Le simple fait d’en parler lui avait rappelé les mauvais moments qu’il avait passé et surtout il en souffrait encore un peu. Mais cela le soulageait énormément au moins il ne portait plus son fardeau seul au collège et il pourrait toujours se confier à la jeune Poufsoufle si il le fallait. Il écouta ensuite ce qu’elle lui disait et pris sa main avant de la serrer en faisant attention à sa force. Alors qu’il allait lui répondre il l’entendit continuer. Ces paroles le soulageait et plus elle lui parlait plus il se disait qu’il était vraiment amoureux d’elle. Il voulait déjà lui offrir un maximum de bonheur et maintenant il le souhaitait encore plus. Il ne voulait pas lui faire du mal ou de la peine non il ne souhaitait que son bonheur et il se sentait presque indigne d’elle.

- Merci. Tu ne peux pas savoir à quel point tes paroles me remonte le moral. Pour mon grand-père c’est le meilleur homme sur terre pour t’occuper. Tu comprends maintenant pourquoi il me laisse que peu de temps libre, c’est pour évité que je m’enferme sur moi. Tu devrais le rencontrer, que dirais-tu de venir cet été, passé quelques temps chez moi ?

Il l’observa inquiet qu’elle refuse sa demande mais d’un autre côté il pensait qu’elle ferait tout le contraire. Elle était douce, gentille, attentive, elle était parfaite enfin ce n’était que son point de vue. Il l’observa longuement et sécha ses larmes avant de se la prendre dans ses bras. Il ne voulait pas paraître faible et souhaitait changer de sujet mais il n’en avait pas la force. Puis il se rappela un exercice de méditation que son grand-père lui avait appris et se demandait si la jeune fille le connaissait. En tout cas lui il lui fallait absolument le faire.

- Accordes-moi quelques minutes s’il te plait…

Il se leva et s’assit contre un arbre inspirant et expirant calmement lassant ses pensées vagabondées dans son cerveau quand il eut un éclair de génie. Pourquoi ne pas faire une rencontre familiale entre les membres de la famille d’Alysson et de la sienne. Il se releva avec un sourire et s’approcha en marchant vite de sa dulcinée avant de poser à côté d’elle.

- Que dirais-tu de faire une rencontre familiale ? Tu invites ta famille chez moi et je me débrouille pour que mon parrain et mon beau-père soient là. Ma mère ne viendras sûrement pas enfin j’essayerais quand même. Elle a beaucoup souffert de tout ça et elle pense que tout est de sa faute…

Il s’arrêta en pleine phrase repensant à la douleur que celle-ci avait ressentit quand elle avait appris la nouvelle. Son visage s’était affaissé et elle avait beaucoup pleuré. Il observa Alysson se demandant si elle allait accepté ou trouve ça trop prématuré. Enfin pour lui, elle était la bonne et il ne pouvait pas rêver mieux.

Alysson ne l’avait pas quitter du regard et lorsqu’elle le vit redresser la tête et que ses yeux, étaient rempli de larmes, elle lui souria tendrement. Elle ne savait pas à quel point il avait souffert, mais elle pouvait comprendre que cela était dur d’en parler même encore maintenant surtout si il ne s’était jamais confié auparavant.

Je suis contente de pouvoir te remonter le morale, c’est hélas tout ce que je peux faire pour t’aider à surmonter cela. Tu as de la chance d’avoir un grand père comme le tien ! Je serais ravie même ravie de le rencontrer !

Quand il lui proposa de venir passer quelques jours chez lui, Alysson hésita, non pas qu’elle n’avait pas envie de passer quelques jours avec lui, car rester les deux moins sans le voit allait sûrement le voir, mais elle devait partir avec ses parents et devait passer quelques jours avec sa cousine.

Euh, cela serait avec plaisir que je viendrais passer quelques jours chez toi mais je ne sais pas quand ! Je pars en France chez une frère de ma mère, avec mes parents et j’ai promis à ma cousine de venir quelques jours chez elle pour l’aider dans sa boutique.

Elle pouvait toujours s’arranger avec Stacy pour décaler son séjour chez elle. Connaissant sa cousine elle pouvait très bien comprendre. Pendant qu’elle réfléchissait à une solution, elle vu Briac se levé tout en s’excusant et le suivit du regard jusqu’au moment où s’arrêta près d’un arbre. Ne connaissant rien en ce qui concernait la méditation. Elle le regarda faire son exercice sans trop comprendre ce qu’il faisait.

Quand il revint vers elle, elle le regard sans rien dire, puis elle l’écouta.

Oui cela serait bien de faire une rencontre familiale ! J’essayerais d’avoir mes parents mais j’ai peur qu’ils ne sachent pas venir car ils ont décidé de passer les deux mois en France près de mon oncle et son épouse. Moi je devais venir passer quelques semaines chez ma cousine, je lui demanderais si cela ne la dérange pas ou pire je viendrais toute seule.

De toute façon ses parents pouvaient le rencontrer plus tard, puisque qu'elle comptait bien le leur présenter! Quand il avait parler de sa mère, Alysson compris pourquoi sa mère ne voulait pas le voir. Cela devait lui rappeler à chaque fois la souffrance que son fils avait vécu. Elle ne préféra pas trop en parler pour ne pas que le jeune homme ne souffre encore.

Briac avait relevé la tête pour voir le sourire de sa belle. Il avait ensuite entendus lui dire qu’elle souhaitait rencontrer son grand-père. Et bien il avait tout de suite enchaîné sur une invitation chez lui. Cela aurait plusieurs avantages, déjà il la verrait pendant les vacances ensuite le vieux serait moins sur son dos et surtout il pourrait invité sa famille et peut-être revoir sa mère. Enfin la deuxième solution il y avait pensé que beaucoup plus tard. Il nota l’hésitation de sa bien-aimée mais ne lui en tint pas rigueur car elle avait bien le droit de réfléchir si elle était libre ou pas pour son invitation. Il écouta sa réponse et compris très vite le pourquoi deo ns hésitation. Elle allait être prise une grande partie de ses vacances et lui, il sentait déjà que cette séparation allait être très douloureuse et dur à tenir pour lui. Mais il n’avait pas le choix, il la retrouverait certainement à la rentrée de toutes façon donc au pire il pouvait toujours patienter deux petits mois non ? Quoique, vu comment était Briac, il pensait plutôt ne pas tenir.

- Tu passes quand tu veux. J’habite à Drumberg dans les Highlands. C’est un Manoir à la sortie du village. Tu n’as qu’à demander où loge les Delseils quelqu’un te conduiras. Mon grand-père est pas mal connus et respecté là-bas. Il t’y conduiront, pour la poudre de cheminette du n’as qu’à dire Manoir Delseil à Dumberg dans les Highlands.

Puis il avait demandé une pause juste de quelques minutes afin de pouvoir se changer les idées. Là, il avait eut une idée de génie. Il en fit part immédiatement à Alysson afin d’avoir son avis. Et il fut heureux de savoir qu’elle était d’accord avec lui. Au moins, elle n’avait rien contre de rencontrer ses parents. Il lui pris doucement la main et la serra tendrement avant de lui répondre.

- D’accord. Je comprends pour tes parents, c’est pas grave si il ne peuvent pas venir l’important je pense c’est qu’on se voit au moins, non ?

Il l’observa longuement avant de se rapprocher doucement d’elle pour l’embrasser tendrement. Il n’arrivait vraiment pas à ne pas tenir loin d’elle sans le faire et puis il trouvait cela vraiment magnifique. Il adorait ce moment où il sentait son cœur battre à cent à l’heure et surtout il y avait beaucoup d’émotions qui passait dans ses baisers.

Quand elle lui avait dit qu’elle souhaitait rencontrer le grand père que Briac, Alysson était bien entendu sérieuse et fut ravie de voir la mine réjouie son ami quand elle le lui avait dit.
Mais quand il lui proposa de venir passer quelques jours chez lui, elle avait hésité, non pas qu’elle n’avait pas envie d’y aller et de le voir, que du contraire, penser qu’elle ne le verrait pas même une heure pendant les deux mois de vacances ne lui plaisait pas du tout et cela était long. Mais si elle hésitait cela était à cause de ses parents, elle ne savaient pas si ils accepteraient ! Le fait que cela soit chez le grand père de Briac, cela irait mais vu qu’ils ne la verraient pas beaucoup là, cela risquait de poser problème
Oh et puis zut, c’était pas grave si elle ne les voyaient pas beaucoup. Et elle verrait avec Stacy, si pendant la période pendant laquelle elle aurait dû aller chez elle si elle ne pouvait la passer avec Briac. Elle irait alors chez sa cousine pendant les vacances de Noël, de toute façon, Alysson passait les fêtes avec elle et le reste de la famille MacErwan.
Voilà elle avait trouvé la solution restait plus que l’accord de ses parents.

Bien je vais essayer de retenir l’adresse ! Mais Drumberg je connais de nom, mais je n’y suis jamais allée. Un peu bête quand on habite l’Ecosse.

Répondit-elle en souriant. En fait elle n’avait pas vraiment le temps de découvrir l’Ecosse. Mais plus tard peut-être. Elle sentit que Briac lui prenait sa main doucement. Elle le regarda alors et lui souria.

Oui tout à fait je crois aussi que l’important s’est qu’on puisse se voir car deux mois sans te voir va me paraître bien long !!!

Elle ne lui lâcha pas la main même quand s’approcha d’elle et qu’il l’embrassa tendrement. Elle le préférait le voir comme cela que quand elle était arrivée. Elle lui rendit alors son baiser.

Briac avait dit tranquillement son adresse car il espérait bien qu’elle vienne passé quelque temps chez lui. Oui, il savait déjà qu’il trouverait le temps très long sans elle pendant les deux mois de vacance. Mais il était sur d’une chose la revoir à la rentrée mais maintenant il ne voulait plus qu’une chose ne pas la quitter. Il la trouvait vraiment sympa et sa simple présence l’apaisait. Il fut ravi de voir qu’elle aussi trouver que l’important était qu’ils voient car il ne savait vraiment pas comment il allait faire pour passer deux mois loin d’elle. Son grand-père allait certainement continué son entraînement et surtout essayé de lui changer les idées pour évité qu’il ne reste tel un légume allonger sur son lit simplement parce qu’il était loin de sa petite amie. Il connaissait assez le vieux pour savoir qu’il ferait tout pour l’occuper et ne lui laissait aucun temps de répit, c’était un sadique à sa manière mais il connaissait quand même les limites à ne pas dépasser.

- Oui, ça va être long très long sans toi, j’espère que tu pourras…

Il avait à peine finit sa phrase qu’il l’avait embrassé et quand il avait sentit qu’elle lui le rendait son baiser, il ferma les yeux un court instant appréciant ce moment à sa juste valeur. Puis la fatigue se faisant sentir il commença à tomber dans les bras de Morphée et sa tête finit sur les genoux d’Alysson.

Elle souhaitait au fond d’elle que ses parents accepteraient de la laisser passer quelques jours chez le grand père de Briac. De plus elle ne voyait pas ce qui devrait poser problème, a entendre Briac son grand père était quelqu’un de bien et en plus elle avait normalement réussi ses examens. Mais une chose la tracassait quand même, est-ce que le grand père du jeune homme l’accepterait ? Ca, elle ne le saurait que quand elle l’aurait rencontré.
De tout façon elle ferait tout pour le voir au moins une heure si elle ne pouvait le voir plus… Elle lui souria en l’entendant dire que lui aussi allait trouver long si ils ne se voyaient pas pendant les vacances.
Au pire ils se verraient à la rentrée et pourraient trouver quelques moment pour passer ensemble puisqu’ils sont dans la même année, mais ce ne serait pas la même chose.

Je ne pense pas que mes parents refuseront mais on ne sait jamais…

Le baiser de Briac était si tendre, qu’Alysson avait profiter du moment. Quand elle le regarda puis remarque qu’il avait l’air fatigué !
Elle ne se trompait pas car même pas quelques minutes plus tard, il tomba endormit et avait terminé sa tête sur ses genoux. Sur le moment elle ne su quoi faire, mais voyant qu’il était vraiment fatigué, elle décida de le laisser se reposer.
Elle aimait bien être auprès de lui, de sentir sa présence auprès d’elle lui faisait du bien. Tout en le regardant dormir elle passait sa main délicatement dans ses cheveux.

Briac avait à peine eut le temps d’entendre la réponse d’Alysson qu’il sombrait dans le sommeil. Il se retrouva bien vite sur les genoux de sa petite amie et il dormit comme un bébé. Dans ces rêves, il y avait sa famille avec Alysson mais la chose tourna vite au cauchemar en effet, son premier beau-père débarqué avec un couteau alors qu’il était tranquillement à Londres dans un parc avec sa bien-aimée. Il ne savait pas quoi faire et il restait les bras branlant avant de sentir la lame s’enfoncer dans son cœur. Il se réveilla là et tomba du banc avant de regardé hébété autour de lui. Il vit Alysson mais pas son beau-père et il fut rassuré. Il remonta doucement sur le banc avant de prendre sa belle dans ses bras. Il savait qu’il avait rêvé mais il avait besoin de réconfort et il ne le trouvait que comme ça. Puis il compris que la jeune fille devait certainement se poser des question et il décida de dissiper ses doutes.

- J’ai fait un cauchemar…

Il ne voulait pas en dire plus et fourra sa tête dans les cheveux pour sentir le parfum de la jeune fille. Et il en ressortit en jouant tranquillement avec les mèches de celle-ci.

Alysson regardait Briac dormir paisiblement, enfin c’est ce qu’elle pensait. Il ignorait qu’il était occupé à faire un cauchemar. Pendant qu’il dormait, Alysson regarda autour d’elle. Ne pouvant bouger, elle se mit à penser à tout et à rien. A sa relation avec Briac, se demandant si quand ils auront terminé à Poudlard, si ils parviendront à se voir par rapport aux études qu’ils souhaitaient prendre. Elle n’eu pas l’occasion de beaucoup pensé à cela car Briac se réveilla en sursaut et se retrouva à terre, avant que la jeune fille ne puisse réagir.
Elle le regarda alors surprise et inquiète. Elle se demandait ce qui se passait. Elle le regarda remonter et s’installer sur le banc. Elle ne comprenait encore moins quand Briac la prit dans ses bras sans rien dire.
Au moment où elle voulu lui demander ce qui se passait quand elle entendit son ami lui dire qu’il s’agissait d’un cauchemar.

Et bien cela devait être un bien affreux cauchemar pour que tu te retrouves à terre et que tu te demandes où tu te trouves.

Lorsqu’il se mit à jouer avec ses mèches de cheveux, Alysson souria. Elle préférait le voir comme cela que quand il s’était réveillé après. Elle aurait bien voulu savoir ce qu’il s’était passé dans son rêve mais si il ne voulait pas en parler, elle préférait le laisser tranquil.

Briac continuait de jouer avec la mèche de cheveux qu’il avait prise quand il entendit sa remarque. Oui, cela avait été affreux comme cauchemar et surtout il avait encore l’impression de sentir la lame transpercé son cœur. Mais il préférait ne pas lui en parler non pas qu’il avait honte mais visualisé de nouveau un cauchemar lui faisait toujours mal. Il ferma les yeux humant ave délice les saveurs de l’herbe et de l’air qui se mêlait au parfum d’Alysson. Puis il entendit sa montre lui dire qu’il était quatre heures et il se rappela qu’il n’avait toujours pas fait ses valises. Mais voila, il hésitait à laisse son amour ici toute seule juste pour partir faire quelque chose qu’il n’aimait pas. Or, il ne pouvait pas l’emmener dans sa salle communes et encore moins dans son dortoir pour rester avec elle. Il joua quelques instants avec toujours la même mèche avant de prendre une décision qu’il aurait aimé ne jamais prendre.

- Je n’est pas encore fait ma valise et je dois y allez. Je…on se revoit cet été d’accord ? Enfin si tu peux bien sur. Envoie moi un hiboux pour confirmer.

Il l’observa et se rapprocha doucement d’elle avant d’effleurer ses lèvres et de se lever pour partir. Il s’était promis que cet été il lui achèterait un cadeau même s’il ne savait pas encore lequel. Il partit ensuite en se mordant la lèvre car il quitté la personne qui lui était le plus chère au monde depuis quelque temps déjà.

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