Ne plus contrôler aucun sens... [pv Leo]

Suite du rp : Trahison, non par pitié pas ça !!!


Bon ben Leo était décidé à ce qu’on ne se quitte pas et pire encore il ne voulait cesser de m’embrasser. A vrai dire j’y prenais très vite goût pour finalement être du même avis que lui. J’en oubliais alors presque qu’on se retrouvait dans la salle commune et que quelqu’un pouvait débarquer d’un moment à l’autre. Je venais de basculer sur le canapé. Leo était simplement sur moi en train de m’embrasser encore et encore sans ne plus s’arrêter. Doucement ses mains longeaient mon corps à différents endroits. Je sentais sa main passer sous ma chemise. J’aurais presque des frissons qui pourraient me parcourir tout le corps. Il zona un moment sur mon ventre. A chacune de ses caresses ça devenait comme une brulure dont mon corps redemandait encore. Après l'accident je pensais ne plus ressentir trop les choses et pourtant je les ressentais un peu trop bien à mon goût. J’avais vraiment la sensation d’être hyper sensible. Leo se rendait-il compte de l’effet qu’il me faisait. Sa main dériva un peu plus au dessus de mon ventre et je réprimais le désir d’inverser les positions sans chercher à comprendre pour… hum… le mordre xD ! mais je me retenais mieux qu’avant et ce désir puissant fut vite oublié par un autre désir plus brûlant encore. Ses lèvres ne quittaient pas les miennes. Je sentais son corps doucement se réchauffer tout comme le mien. Il devenait brûlant et moi légèrement tiède. Je ne saurais trop définir ce que je ressentais. Je laissais mes mains naviguer complètement à leur guise jusqu’à ce que sa cravate comme sa chemise d’ailleurs finisse plus loin dans un coin. Je finis par me rendre tout de même compte de la direction dont prenaient les choses. J’en profitais de son inspiration pour m’embrasser pour le prendre alors par surprise et inverser les rôles. Je passais au dessus de lui pour sourire :

EYLINE « Tu veux vraiment pas dormir… Ok. Attrape-moi si tu peux alors :p ! »

Je m’enlevais rapidement avant qu’il n’ait le temps de me chopper. Je prenais sa chemise et sa cravate et d’un sort les rapetisser pour les mettre dans ma poche. Ça pourrait servir plus tard on sait jamais… Je lui tirais alors la langue pour sortir de la salle commune en courant. Il me suivit bien évidemment. Je me posais alors de façon à reculer et le voir avancer vers moi. Ce fut plus fort que moi je me mordis les lèvres. Quand il accélérait j’accélérais. Quand il se stoppait je me stoppais. Le jeu du chat et de la souris vous connaissez ? je finis par me poser contre un mur l’air de rien pour m’éclipser dès qu’il fut un peu trop près. On traversait pas mal de couloir comme ça en faisant attention de pas se faire chopper. On entendait des pas. je me collais au mur pour passer la tête et regarder. Hey il en profite pour me chopper le bougre !

EYLINE « T’as pas le droit ! » dis-je en chuchotant.

Je tentais alors de me défaire de ses bras mais impossible il me tenait bien ! je finis par sourire et l’attirer contre moi pour l’embrasser de nouveau. Il dut sentir mes dents… Je cessais le baiser en souriant un peu gênée.

EYLINE « Oups désolée je ne contrôle pas leur sortie… »

Je me retournais pour pas qu’il voit. Je me retrouvais face au mur. J’avais l’air fine xD ! Je finis par fermer les yeux un instant en respirant pour reprendre un petit peu le contrôle. A jouer ce jeu j’avais fini par vouloir échanger les places et devenir le prédateur. Leo me retourna doucement. J’hésitais… Je ne voulais pas qu’il ait peur mais en même temps je me sentais un peu honteuse. Il m’embrassa alors sans plus de cérémonie en me serrant dans ses bras. Je me laissais complètement tomber dans ses bras. Je finis alors par m’appuyer contre le mur. Un canapé ça aurait plus pratique. Sans comprendre alors je partie en arrière perdant l’équilibre comme si le mur avait disparu. Il avait en fait laissé place à un passage pour que j’atterrisse directement dans un canapé suivi de Leo et la porte se referma. La salle sur demande ! Je rigolais… Je regardais alors autour de nous. La même pièce que l’autre fois à quelque chose prêt. Un canapé… une cheminée… un tapis douillé devant… Une bibliothèque. Tout était d’une ambiance chaleureuse. Debout aillant tournée sur moi-même pour constater le décor je finis par sourire à Leo. Je pris sa main pour l’entrainer sur le tapis devant la cheminée allumée. On s’assit et je finis dans ses bras à regarder le feu crépiter. Ma main balayait doucement la peau de son bras qui m’entourait…

Je ne saurais définir ce que je ressentais. Je revivais… et pas qu’un peu ! mais ça je le devais à Leo. J’avais le sentiment au fond de moi d’être véritablement et incondiscionnellement amoureuse de lui. C’est lui depuis le début de cette nouvelle aventure et de ma nouvelle condition et ça restera surement lui. J’en étais sûre aujourd’hui. Je l’aimais plus que tout… Avoir eu peur de le perdre m’avait mi les pendules à l’heure. Si je ne le connaissais pas… S’il n’existait pas je devrais l’inventer. Qui aurait cru que lui et moi on puisse aller ensemble. On était si différent… Peut-être mais si complémentaire. Il passa ses bras autour de moi au niveau de ma hanche et je posais ma tête sur mon épaule. Ce sentiment d’amour intense jamais je ne l’oublierais. Il faisait maintenant parti de moi. Sans lui je savais que je ne serais qu’une flamme de douleur… Il arrivait à me faire oublier les souffrances de ma condition. Il savait me faire voir plus qu’un monstre en moi. Il avait cette manie de me faire sourire même quand ça ne va pas. Je regardais le feu pensive. C’est comme l’envie de lui abandonner mon destin. De lui offrir ma vie… je voulais pour lui faire un monde de couleur… apprendre à me contrôler… sécher cette douleur dans son cœur quand il souffre… Je caressais délicatement son bras alors qu’il se retourna vers moi. Je continuais de regarder le feu toujours dans mes pensées oubliant les siennes. Il m’embrassa doucement la nuque. J’eus un sourire en coin en fermant les yeux. Nous voilà dans notre petit monde à nous.

LEO « Si tu savait combien je t'aime a toi... Un vrai envoutement... ^^ »

Je ne pus m’empêcher de me mordre les lèvres en souriant. Mon regard croisait ainsi maintenant le sien. Il me retourna mon sourire pour m’embrasser tendrement. Je me sentis basculer en arrière sans quitter ce doux baiser. Mon dos se posa sur le tapis devant la cheminée alors que Leo, qui avait provoqué, ce mouvement suivi. Ma main passa le long de son bras pour le caresser tendrement. Mon autre main restait dans sa nuque. Je sentais mon corps tout contre le sien. C’est comme une danse à laquelle on ne pouvait plus s’arrêter. Mon corps fit tourner le sien pour passer au dessus et un tour encore pour que finalement je me retrouve encore en dessous. Je souriais de plus belle. Faut croire que Leo voulait être au dessus xD ! L’avait peut-être peur qu’au dessus je prenne plus ça comme une occasion de laisser le prédateur en moi reprendre le dessus et le mordre. Peut-être… Je laissais ses mains complètement glisser comme elle le souhaitait autant qu’elle laissait les miennes le découvrir un peu plus doucement. L’un d’elle passa de son bras à torse pour finir de longer doucement son dos pour finir par arriver à ses côtes. Mes lèvres ne quittaient plus les siennes.

Mon regard finit par croiser le mien. Pas besoin de parler tout était dit dans nos yeux. Je l’aimais… il m’aimait. Je n’avais pas besoin d’entendre ses pensées pour savoir ce qu’il ressentait. Comment ne pas aimer cette chance qui nous était de partager cette vie… Son regard m’entrainait alors doucement vers quelque chose que je ne pourrais pas qualifier. Je sentais son cœur doucement prendre un rythme plus élevé et ses gestes doucement se préciser. Comme le fer chaud il marquait doucement ma peau comme la dernière fois. Je reconnaissais certains gestes. J’en découvrais d’autres… Et mon corps s’empreignait complètement du sien. Entre douceur et passion mon souffle se mêlait au sien. Mélange de froid et de chaud entre nos deux corps, pour moi sentir son torse contre mon ventre maintenant nu était une douce sensation enivrante que je ne pouvais réprimer… Mon baiser devint de plus en plus entrainant et passionné…

Mon corps tout contre le sien je sentais nos baisers doucement nous entrainer vers une nouvelle danse qu’on découvrait peu à peu. C’est comme une douce chaleur que je sentais envahir Leo. Une intensité que je ne contrôlais plus trop. A vrai dire à ce rythme j’avais fini par très vite arrêter de réfléchir. J’agissais seulement par le cœur et mes instincts. Que me disaient-ils ? Ils voulaient Leo… C’est lui qu’ils avaient choisi. C’est lui que je voulais maintenant. C’est lui que je choisissais pour lui offrir un tel cadeau. N’es-ce pas trop tôt ? Ne devrais-je pas suivre les traditions de ma famille et attendre le mariage ? Mais peu importe de toute façon pour mon oncle je n’étais plus qu’une étrangère… un monstre. Je n’avais déjà pas eu la côte dans son cœur par mon côté sang mêlé mais maintenant… s’il pouvait il me renierait et me laisserait me débrouiller. Alors peu importe si comme il le dit le diable s’est incarné en moi je voulais être heureuse et peu importe la façon. Si c’était par le plaisir charnel alors oui je l’assumais entièrement. Après tout si je faisais ça c’était par amour pour Leo et non par simple désir. Jamais je n’en serais capable autrement. Jamais il ne pourrait m’enlever mon haut si je n’avais pas ces sentiments actuels. Jamais je ne le laisserais prendre possession de la sorte de mon corps comme ça laissant seulement une danse nous entrainer entre moi au dessus de lui pour finir en dessous. Ses lèvres doucement parcoururent mon cou. Je sentais mon corps presque frissonner à chacun de ses contacts.

EYLINE « Je… J’ai envi de toi. »

C’était difficile d’exprimer ce que je pouvais ressentir et ce que je voulais. Je sentais mon cœur presque en feu malgré tout. Comme si Leo réveillait quelque chose en moi. Je soupirais de désir pour lui sans trop savoir comment le contrôler. C’est comme si mon instinct de prédateur était bien loin dépassé par un nouvel instinct bien plus passionnel et intense. Comme si jamais avant je n’aurais pu ressentir ça aussi fort. Moi qui pensait être devenu insensible c’était encore plus fort que quand j’étais encore qu’une simple sorcière. Encore au dessus de lui je rebasculais au dessus pour sourire et poser délicatement mes lèvres contre les siennes dans un baiser avant de finir doucement par de petits baisers sur le menton… le cou… le torse. Je posais alors ma tête restant allongée tout contre lui et écoutant simplement les battements de son cœur. C’était encore plus ennivrant de les entendre. Comme si je mêlais mes instincts de prédateur à ce que je ressentais. J’adorais sentir sous mes mains le sang qui coule dans ses veines… Une main posée sur son poignet en train de sentir ce flux… l’autre venant se poser sur son torse pour me redresser je ne pus m’empêcher de vouloir un instant le mordre. Ça se reflettait dans ma façon à moi de me mordre les lèvres. Me sentais-je un peu honteuse ? Non pas trop du moment que je ne le mordais pas ou du moins pas sans son autorisation même si là en cet instant ça me démangeait… Je finis alors par l’embrasser passionnément pour oublier cette idée…

Leo finit par se redresser. J’étais bien trop absorbée par cette passion pour capter les ennuis de Leo. Seulement il ne m’en laissa pas le choix quand il se leva. Alors se fut comme un électrochoc. D’un seul coup je retrouvais ses pensées. Alors tout le long je n’avais pas fait attention que je m’étais coupée de ses pensées trop concentrée sur la situation. Les idées noires de Leo étaient en train de m’envahir. C’était très désagréable comme sensation. Il s’éloigna de moi. Leo ne savait pas que je pouvais lire dans ses pensées. Il se demandait si je n’allais pas le prendre mal mais quand je savais moi ce qu’il se passait dans sa famille depuis le début forcément non je ne risquais pas de le prendre pour moi. Il avait seulement beaucoup de mal en ce moment et je pouvais le comprendre. Il hésitait ne sachant pas quoi choisir. La peur au ventre de ne pas pouvoir assumer sa décision. Mais peu importe le choix qu’il ferait j’avais décidé d’être là pour lui… S’il restait à Poudlard ce qui à mon avis serait le mieux alors je serais là. Mais s’il rejoignait les idées de son père je serais tout aussi présente. Je quitterais Poudlard à mon tour… j’aurais tout le temps d’y retourner si je veux d’ici deux cent ans. Le plus important à mes yeux c’était Leo. Donc je le suivrais s’il veut de moi…

Il alla s’asseoir plus loin. Je le regardais faire prenant ma baguette que j’avais posé pas loin pour attirer ma chemise et la remettre au passage. Leo enrageait intérieurement quand je mettais mon troisième bouton… Il avait du mal à s’enlever de la tête les problèmes avec son père. Je le sentais quelque part en lui en colère. Il me lança un regard alors que je venais de finir de fermer ma chemise. Moi si je ne comprenais rien ? J’avais une vivacité d’esprit plus grande que lui par ma condition et mon don m’aidait beaucoup fallait l’avouer… Donc il était loin du compte. Peut-être un jour alors devrais-je lui dire qu’une personne comme moi a aussi des dons. J’avais peur de sa réaction au fond…

LEO « Je suis désolé.... Vraiment désolé... Seulement j'ai quelques problèmes en ce moment... »

EYLINE « Des problèmes du genre ? »

Je faisais comme si je ne savais pas. Voilà que je lui mentais quelque par alors que j’avais dit plus de mensonge. N’avais-je pas promis de tout lui dire… ? Leo cherchait une explication… moi aussi. Il cherchait à savoir comment il allait me dire ça. Je faisais pareil. Après tout chacun avait ses petits soucis qui le rongeaient au fond de lui. C’était alors idiot de ne pas partager ça alors qu’on avait choisi de se soutenir… Je finis par le rejoindre. Ma main se posa sur la sienne…

LEO« C'est bientôt finit... Plus que le bal de fin d'année et c'est fini... »

Il se rendit alors compte qu’il ne m’avait pas encore demandé d’aller au bal avec lui. A vrai dire avec tout ce qui s’était passé moi j’avais un peu zappé aussi. Il se disait que ce n’était pas le meilleur moment pour m’inviter. De toute façon il avait encore un peu de temps et je savais au fond de son cœur qu’il voulait y aller avec moi alors je ne me tracassais pas trop pour ça… Il choisit d’abord de vouloir m’expliquer ses problèmes. C’était la meilleure chose à faire…

LEO « L'année prochaine soit je ne reviens plus à Poudlard soit mon père me bannie de chez moi... »

Il ne me regardait plus comme s’il se sentait un peu honteux de me dévoiler ça. Il ne savait plus quel choix faire. Ma main sur la sienne se logea en son creux. Je me rapprochais alors de lui délicatement pour qu’il croise mon regard de force. Je lui fis alors un petit sourire de soutien avant de lui donner un bisou sur le coin des lèvres. Mon regard se posa alors sur ma deuxième main qui venait recouvrir la sienne. Il était tant qu’il sache tout…

EYLINE « Quitter Poudlard avant la fin de tes études pourrait être une chose que tu regretteras toute ta vie. Tu n’auras pas l’occasion comme moi dans 200 ans d’y retourner si tu le désires. Mais refuser l’offre de ton père… je comprends que ça puisse être difficile pour toi. Je sais que tu aimes ta famille. Je sais que tu as peur d’être séparé d’eux. J’ai l’impression parfois pourtant que tu n’hésites pas entre ta scolarité et un boulot sur mais plutôt entre moi et ta famille… Leo si c’est ça dont tu as peur alors choisit ta famille… Parce que moi quoi qu’il arrive je te suivrais. Si tu quittes Poudlard alors je quitterais Poudlard. Je t’appartiens. Tu détiens mon cœur… Comment vouloir t’imposer ce choix ? Poudlard je pourrais y retourner dans 200 ans si je veux. Toi cette offre on ne te la fera pas deux fois. Après à toi de voir si c’est la vie professionnelle que tu veux… et puis tu sais… si ton père te menace trop je peux t’aider à régler ce problème… »

Je marquais une pause. Je venais de réaliser que je pouvais utiliser mon don pour ouvrir les yeux à son père et laisser son fils choisir sans lui imposer un tel choix… mais ça il fallait d’abord que je l’explique à Leo. Et ça commençait par une petite explication de mes dons…

EYLINE « Je n’ai jamais osé te le dire avant… je voulais d’abord que tu prennes conscience de ce que j’étais avant d’en rajouter mais tu ne sais pas tout sur moi. Je peux… J’ai… Enfin… J’ai deux dons assez particuliers… J’espère que tu m’en veux pas de pas te l’avoir dit avant mais j’avais peur que tu vois ça comme des dons maléfiques… Je peux lire dans les pensées et influencer les personnes par le regard… je peux les forcer à regarder au plus profond d’eux-même et les aider à avancer. C’est assez particulier je ne saurais pas comment exactement te l’expliquer mais une part de moi arrive à attirer un sorcier ou un moldu de façon puissante. C’est comme un don de persuasion. Plus fort qu’une vélane… Ne m’en veux pas de te l’avoir cacher avant mais j’avais peur de ta réaction. Voilà tu sais tout… Je ne te cache rien d’autre sur ma condition… »

Je me mordais les lèvres hésitante par peur qu’il réagisse mal. Je ne savais pas trop comment il aller le prendre mais je sentais que la réponse allait venir assez rapidement…

Je vis Leo s’arrêter complètement de penser. Il avait l’air sous le choc. Et encore je ne lui disais pas que les dons évoluaient normalement avec l’âge. Peut-être que dans milles ans je serais carrément télépathe et donc capable de partager aussi mes pensées. Enfin je savais que pour ça, ça ne se ferait pas avant cent ans minimum. Mais maintenant que j’avais l’éternité je n’étais plus à ça près. Après ce silence de mort je sentis les pensées de Leo revenir. Il se posait des questions : normal vous me direz. Comment je réagirais moi si je savais que quelqu’un puisse lire mes pensées les plus profondes ? Peut-être mal … je me sentirais complètement à nu. Je comprenais alors ce que pouvait ressentir Leo.

LEO « Là tu entends tout ce que je pense si je comprend bien... »

EYLINE « Oui… J’entends tout… toi… les autres… tout le monde à moins de 100 mètres de moi environ je dirais. Maintenant tu sais pourquoi pendant longtemps j’ai aussi évité les grandes populations et pourquoi je l’évite encore. Une classe entière me donne déjà assez mal de crâne. C’est assez déstabilisant. A force on se demande si ce n’est pas nos pensées à nous ou ceux des autres. J’ai eu du mal pendant un moment à faire la part des choses. J’ai parfois encore de la peine quand je mélange tes émotions aux miennes… C’est comme si je te désirais x 2 par exemple si tu y penses trop fort ce qui explique quelques débordements… » dis-je avec un sourire en coin.

LEO « Est-ce que je peux t'en vouloir... C'est de ma faute finalement si je me suis fait prendre comme ça... C'est vrai j'aurais dut me renseigner un peu plus... mais je t'avoue bien que tu dois déjà le savoir ( et par moi d'une certaine manière...) que ça fait un sacré choc de l'apprendre... Tu ne m'as jamais manipulé a moi hein?! »

EYLINE « Toi non. Ou peut-être inconsciemment des fois par un regard quand tu voulais absolument me connaitre au début. Je ne maitrisais pas encore mon don et c’est comme s’il était enclenché 24h sur 24. Au départ c’était plus une force d’attirance. Aujourd’hui il a un peu grandit et je peux pousser une personne à hésiter sur ses retranchements. Je ne l’utilise quasiment jamais car pour moi c’est un don un peu mauvais et je ne veux pas devenir un monstre… »

LEO « Quand tu dis que tu peux m'aider pour mon père... tu veux dire modifier ses pensées n'est ce pas? Non! Je ne veux pas modifier ses pensées... Il a le droit de penser ce qu'il veux... et ce serait le trahir définitivement de faire ça... Je ne peux pas .... »

EYLINE « C’est pas tout à fait. Il gardera les siennes mais il hésitera. J’ai pas atteins ce niveau par manque d’exercice… ça le poussera simplement à réfléchir et se demander si c’est en fait la meilleure solution. »

LEO « Je suppose que tu ne peux pas t'empêcher de lire dans mes pensées.. C'est tellement bizarre... mais bon ... je prendrais le temps de m'y habituer plus tard... avec le temps sans doute... »

EYLINE « Tu sais si je pouvais je n’écouterais les pensées de personne. C’est un don à double tranchant. Quand j’entends tout ce que les autres pensent… seulement je n’arrive pas à le désactiver. Je ne le contrôle pas du tout. Il s’éteint parfois pendant de trop fortes émotions mais c’est très rare… je contrôle mieux mon deuxième don. »

LEO « Pour ce qui est de choisir... Il a toujours était question de choisir entre toi et ma sœur en quelque sorte... Mais je ne veux pas quitter Poudlard... et en même temps je ne sais pas si je suis prêt à assumer ce que sa implique... »

EYLINE « En même temps ta sœur est pas très sympa… Elle veut t’imposer un choix qui rend la situation plus que difficile. Et ton père quelque part n’a pas tort de vouloir un peu vous défaire. Votre lien est puissant mais il est comme mon don. A double tranchant Leo… je ne dis pas que tu ne dois plus parler à ta sœur ! Mais seulement que tu dois prendre du recule… Peut-être ainsi que t’arriveras mieux à faire ton choix de partir ou non. Comme je te l’ai dis, si tu veux toujours de moi, peu importe ton choix, je te suivrais… »

De toute façon moi je le suivrais jusqu’à ce qu’il ne veuille plus de moi. Sa sœur je ne la détestais pas. en fait je m’en foutais un peu. Sa sœur me détestait alors je ne cherchais pas à la connaitre. De toute façon je cherchais à très peu m’attacher. Pourquoi ? Parce que dans cent ans ils seront tous morts. Je sais que Leo aussi mais c’était différent avec lui. Je tenterais de trouver une solution pour le garder auprès de moi pour l’éternité sans le transformer. Il doit bien exister un sort… une pierre… une potion… si je devais consacrer ma vie à ça je n’hésiterais pas. Mais les autres je devais déjà apprendre à leur dire un jour au revoir. C’était dur mais c’était comme ça. Voilà pourquoi je ne me liais à personne… Rose était l’exception mais je savais que le jour où je la perdrais je souffrirais. Seulement Rose restait Rose. Alors après leurs morts je pense que je me replierais sur les miens…

LEO « Inutile de te dire que je ne suis pas d'accord avec toi sur ce coup!!!! Premièrement... ma sœur n'est pas cool avec toi certes mais tu es mieux placer que qui compte pour savoir qu'elle m'aime plus que tout.... Mais bon je comprends que vous ne vous aimiez pas... Elle ne veux pas m'imposer quoi que se soit... seulement la peur de me perdre est la plus forte... Pour ce qui est de prendre recul avec elle même si je le voulait ( ce qui est loin d'être le cas) c'est impossible... Elle est une partie de ma raison comme je suis une partie de la sienne. mais je comprend que tu es du mal a le comprendre... je ne connais personne qui le comprenne... En ce qui concerne mon père... »

Leo ne comprenait pas tout mais il n’avait pas mon don pour tout comprendre au même stade que moi. Oui sa sœur l’aimait plus que tout. Oui leur lien était fort. Oui la perte de sa sœur pouvait détruire Leo. Moi je me sentais si faible quelque part par rapport à ce lien… J’avais la sensation que jamais je ne pourrais atteindre cette même nuance avec Leo. Ça aussi ça me faisait du mal même si je lui cachais. Plus je passais du temps avec Leo et plus mes sentiments dépassaient l’entendement. Je savais que Leo n’était pas au même stade. Moi je serais capable de tuer pour lui. Lui ne sera jamais capable de se séparer de sa sœur pour moi. C’était une nuance qui faisait toute la différence… Quand à son père… Pour vraiment savoir il faudrait que je lise dans ses pensées mais s’il avait la même vision que moi alors je commençais à comprendre… Je pense surtout que son père s’y prend mal mais qu’au fond il ne veut pas leur faire de mal…

LEO « Je te demanderais de ne plus jamais dire qu'il a eut raison! Ceci concerne notre famille et je te promets qu'il a eut tout sauf raison!!! Mon père ce fou que je prenne un peu recul comme tu dis! Son pire des cauchemars était d'avoir des faux jumeaux! Il aurait tout donnait pour se séparer de Lea si ma mère ne l'avait pas tant aimé!!! Au bien sur il aime bien Lea c'est sa fille mais si il pouvait se séparer a jamais d'elle où plutôt me séparer a jamais d'elle il le ferait sans aucune hésitation... si elle est là... c'est grâce a ma mère d'abord puis a moi ensuite... C'est ça pour toi avoir raison? Être prêt a laisser tomber sa fille pour son fils... refuser qu'il soit lié l'un a l'autre... Pour moi c'est juste être un mauvais père... aimant mais mauvais dans son rôle c'est tout! »

Le hic dans tout ça ? C’est que j’avais que la version de Leo et donc je ne pouvais juger. En ayant les pensées de son père je pourrais mieux comprendre peut-être la situation. Leo peut très bien avoir mal interpréter les choses et son père s’y être tout simplement mal pris au point de passer pour un mauvais père. Leo paraissait bien pessimiste sur ce sujet…

LEO « Je t'aime vraiment plus que tout... mais ne cherche pas à rationaliser mon attachement a ma sœur... d'après mes grand parents maternelle c'est un lien magique qui nous unit en plus du simple lien de fraternité... »

EYLINE « Tu sais… je n’ai pas besoin de te le dire pour le savoir ou le comprendre… Lire dans les pensées me donne une longueur d’avance sur tout le monde. Je l’ai bien deviné il y a un moment maintenant. »

LEO « Je ne te fait aucun reproche... je sais que tu n'y es pour rien... Personne n'y est pour rien finalement... Mais bon tout va finir par s'arranger... »

EYLINE « Et je suppose que doucement tu y vois une issue… » dis-je avec un léger sourire…

LEO « Et je ne peux pas quittait Poudlard! Pas encore du moins... donc de toute façon mon choix est fait... »

EYLINE « Alors on reste à Poudlard ! »

D’un sourire en coin je me penchais alors vers lui pour l’embrasser. Le problème était résolu pour le moment… je savais qu’on devrait y revenir mais pour l’instant on ne pourrait pas aller plus loin. Doucement je me calais alors dans ses bras. Ils m’avaient manqué mine de rien. Je le regardais alors avec un sentiment d’amour intense… je finis par fermer les yeux et me laisser bercer par le son des battements de son cœur.

J’étais contente quelque part qu’on reste à poudlard. Après tout c’était un peu comme ma maison et je ne me sentais pas prête de quitter l’école. Mais par amour pour Leo oui je l’aurais fait… Parce que je ne voulais pas le perdre. Je tenais bien trop à loin. Je ne voulais même pas penser à comment se passerait les prochaines années. Ça me fit d’ailleurs sourire quand il se dit que penser puis redire la même chose paraissait débile. Pourtant tout le monde le faisait. Moi je n’y prêtais plus trop attention en fait j’en avais l’habitude. Ça me gênait pas tellement. Et puis je préférais l’entendre de vive voix ça rendait toujours les choses plus réelles et concrètes.

LEO « Euh... pfff dur de faire quand on sait que tu sais déjà... Bon allez ... ça te plairait de venir au bal de fin d'année avec moi?! »

EYLINE « OUIIIIIIIIIIIII !! »

Suivi d’un baiser bien sur ! De puis le temps que je l’attendais cette question ! Leo pensa alors à ses grands-parents.

LEO « hum... finalement oui c'est la meilleure décision que je puisse prendre... Demain je vais écrire à mes grands parents... Je leurs dirais ce qui se passe et je leur demanderais de passer les deux mois de vacances chez eux. Finalement l'été pourra être beaucoup plus intéressant que prévue!!! Dis ton été a toi il va pas être trop dur? »

EYLINE « Dur je sais pas mais j’ai pas hâte d’y être… Etre séparée de toi pendant deux mois chez mon oncle… Bof bof… »

LEO « Et au faite ça te dit de passer des vacances a Londres chez mes grands parents enfin dès qu'ils auront donné leur accord bien sur... »

EYLINE « Oh oui ! Volontiers ! Je préfère passer mon été dans tes bras y a pas citrouille ! »

LEO « ça nous éviterait de ne plus nous voir pendant deux mois très long!!!! »

EYLINE « Exact ! »

D’un sourire alors on revint sur nos petits baisers une fois les problèmes résolus… on passa d’ailleurs le reste de la soirée et de la nuit ensemble. Leo avait beau lutter contre le sommeil il finit par s’endormir. Alors le reste de la nuit je la passais simplement sur lui à écouter les battements de son cœur qui finirent par presque me faire autant rêver que lui. Je découvris que je pouvais aussi voir ses rêves concentrées sur ses pensées. Alors il m’emmena dans un autre monde dont je n’avais pas vu depuis trop longtemps : celui de Morphée à travers son sommeil à lui.